Une douce musique ... Avons-nous véritablement découvert l'équivalent d'une partition musicale ? En Égypte ancienne.

 

 


 

Musique de platon

Une douce musique ... Avons-nous véritablement découvert l'équivalent d'une partition musicale ? En Égypte ancienne.

Par Le 03/02/2015 0

ankh hiero "Vivre" … "La vie" … https://www.aime-jeanclaude-free.com

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Insensible ?

Comment pouvons-nous l’être ?

Et cela lorsqu’il s’agit de musique.

Ne nous ferait-elle donc pas vibrer ?

Ne serait-ce point parce que notre cerveau établit alors une sorte de passerelle entre les sons ainsi que nos émotions ?

 

Toutes les différentes de cultures humaines que nous connaissons semblent écouter de la musique. Cependant, est-ce suffisant pour pratiquement affirmer qu’elle pourrait-être universelle ?

Cela ne nous laisserait il point suggérer que nous avons tous finalement au moins un point commun ?

Ce simple dénominateur, ne serait-ce point finalement l'émotion ! Ressentons-nous vraiment tous la même et ce face à une mélodie identique, … ?

 

Référons-nous alors au domaine de l'ethnomusicologie :

  • Ne nous révèle-t-il pas qu’au sein d’une même culture, les émotions sont semblables face à la musique ?
  • Ne nous fait-il pas comprendre aussi que nous nous trouvons devant une grande difficulté quant à définir une notion universelle, du moins de façon acceptable, de la musique ?

Emission sonore de type musicale …

Il me semble même qu’il n’existe aucun mot, dans notre société, dans celle de l’Égypte antique,…, et ce relatif à ce «point qui nous serait commun», à cet espace cérébral associé à la musique, à …

 

Vous vous êtes certainement aperçu, qu’au sein de certains dialectes du continent africain, vous aviez bien du mal à trouver des mots afin de désigner :

  • Le chant,
  • Leurs catégories,
  • Et même la musique.
  • La mélodie,
  • Le rythme …

 

Il me semble que même les équivalences sont difficilement décelables et ce avant le 20e siècle, quand on pense en arabe yéménite, en arabe classique, …

 

Nefartari tenant un sistre à Abou Simbel

Nous sommes bien au temple d’Abou Simbel.

Nous pouvons ainsi y admirer Nefartari, l'épouse de Ramsès.

La netjeret "Harthor Nefartari" avec le fameux sistre.

Source

 

Vous l'aurez bien compris, voici notre très belle Néfertari représentée :

  • Avec un sistre dans sa main droite,
  • Et une fleur de lotus dans celle de gauche ...

 

D'ailleurs...

Les textes semblent bien s'accorder pour désigner Hathor comme la divinité la plus représentative du domaine musical ... 

 

Même si au demeurant nous connaissons bien d'autres divinités dans ce domaine comme par exemple :

  • Basted, représentée bien souvent comme vous savez par une chatte ...
  • Bés, en quelque sorte un gnome disgracieux ...
  • Meret relatif à la musique instrumentale, du chant, de la danse et ce sous l'aspect d'une femme ...
  • Que dire de Taouret veillant sur la parturiente ...
  • ...

 

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Sistres de la netjeret Hathor comme vous savez ...

Hochets musicaux que l'on agitait pour honorer les divinités ... 

Source / Lien

 

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Mosaïque d'Alexandre le Grand.

333 avant l'ère du Christianisme ...

 

Plan de l'article ...

 

→ Nous voici donc au sein d' éléments tout à fait historiques …

 

→ Cela fut-il véritablement une certaine réalité ... ?

 

→ Ainsi, souvenons-nous du fameux conte de Sinouhé …

 

→ Alors, quelle musique pouvait-on bien entendre sous Alexandre le Grand ?

 

→ Aurait-on véritablement découvert une partition musicale aussi ancienne ?

 

→ Voici le fragment en question ...

 

→ Voici donc une fantastique prouesse ...

 

→ Quel aurait-été le genre de "sons" que nos anciens aimaient à entendre ?

 

→ Un instrument d'époque pharaonique reconstitué.

 

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Nebtawy ...
Epouse de Roy.
Elle détient visiblement un sistre dans une main, dans l'autre une fleur de lotus et on peut également admirer un collier menat ...
Nous sommes bien au sein de la 18e dynastie avec le règne d'Horemheb ...

© Dario Nannini

 

Nous voici donc au sein d’éléments tout à fait historiques …

 

Même si nous abordons une thématique relative à la musique.

Avons-nous alors ressenti ce besoin de préciser cette ancienneté à la fois quant à la considération, mais également au sérieux, ..., qui devaient probablement l'entourer ?

Bien certainement ...

 

La musique ...

Chez les grecs bien sûr, mais également tout autant chez nos anciens égyptiens. Si de nos jours, elle semble bien partie intégrante du divertissement, fut-elle toujours considérée de cette manière ?  

 

Souvenons-nous d'un certain Bob Marley, il entra dans la légende et ce grâce justement à la musique.

Ne s'exprima-t-il point de cette manière …

 

"Music

is more than music" 

 

Cela fut-il véritablement une certaine réalité... ?

 

"Le travail des champs était monotone et les Égyptiens,

pour donner du courage aux hommes

et

les inciter à fournir un meilleur rendement,

avaient recours à des intermèdes musicaux :

un chanteur accompagné

ou

non d’un flûtiste,

chantait en soliste,

les couplets d’une chanson connue dont le refrain devait être repris, en chœur, par les paysans.

 

Le procédé existe encore aujourd’hui

(mais sans flûtiste)

sur les chantiers de fouilles,

et nous pouvons témoigner qu’il donne les meilleurs résultats"

 Jacques Vandier...

"Manuel d’archéologie égyptienne.
Bas-reliefs et peintures.
Scènes de la vie agricole à l’Ancien et au Moyen Empire"
Éditions A. et J. Picard, 1978, Vol. VI page 106.

 

Ainsi souvenons-nous du fameux conte de Sinouhé

 

Et bien sûr de Sésostris I …

D’aucuns subodorent aujourd’hui qu’en ce qui concernait nos anciens, mourir à l’étranger devait certainement être considéré à la manière d’une véritable abomination.

 

Il semblerait visiblement que pharaon aurait alors émis une sorte de message destiné à Sinouhé :

 

   "On fera pour toi une marche du départ

(Un cortège funèbre)

le jour de l’union avec la terre

(Le jour de l’enterrement) ...

On te mettra dans un catafalque mobile,

des bœufs te tireront

et

des musiciens seront devant toi.

On fera la danse des morts jusqu’à l’entrée de ta tombe.

 

On fera pour toi une offrande funéraire.

On fera un sacrifice à la porte de ton autel funéraire, tes piliers étant construits avec du calcaire au milieu de ceux des enfants royaux.

Ta mort ne surviendra pas en pays étranger.

Les Asiatiques ne t’enterreront pas.

On ne te mettra pas dans une peau de mouton.

On te fera un mastaba.

 

Cela a assez duré de battre le sol

(D’errer, de vagabonder).

Pense au retour de ton cadavre ..."

 

Alors, quelle musique pouvait-on bien entendre sous Alexandre le Grand ? 

 

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Voici une tête, celle de l' "Alexandre Rondanini".

Une copie antique ...

Représentant Alexandre le Grand bien sûr, une copie romaine possible …

L'original appartenait à un groupe statutaire sculpté par Euphranor : le roi Philippe de Macédoine était représenté sur un char tiré par quatre chevaux ; son fils Alexandre, en train de monter dans le char, tenait les rênes des deux mains.

(En aparté, l'armure et le vêtement furent des ajouts du copiste).

Création du groupe après la bataille de Chéronée, 338 B.C.E.

Source

 

Aurait-on véritablement découvert une partition musicale aussi ancienne ?

 

Je vous emmène au Louvre ...

 

Sans aucune ironie ...

Nous sommes au sein même d'une boite à biscuits. A l'intérieur de laquelle, on y aurait ainsi découvert un artefact, dans un état de parfaite conservation.

 

Serions-nous alors en présence de quelques véritables notes de musique ?

 

    "Au cours d'un inventaire en 2002,

je l'avais trouvée roulée en boule

dans une boîte à biscuits en ferraille

avec un morceau de cigare

et

des journaux.

 

Elle végétait dans les tréfonds du Louvre

depuis plus de cent ans.

 

Mais j'ai vite compris que c'était une merveille oubliée."

M. Laurent Capron...

 Papyrologue de la Sorbonne.   

 

Voici le fragment en question ...

 

Serait-ce véritablement une sorte de "partition musicale" ?

 

Sur des papyri … ?

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Musée du Louvre.

© Laurent Capron.

 Papyrologue de la Sorbonne ...

 

Voici donc :

  • Un papyrus "musical" daté d'Alexandre Le Grand lui-même.
  • Une sorte de petite partition déchiquetée …

 

Eduqué par Aristote ce grand personnage historique fit comme vous savez de la Macédoine une région remplie de raffinement.

 

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Relief représentant Alexandre le Grand priant le netjer Amon-Râ.

Temple de Louxor.

 Période ptolémaïque ...

© Neithsabes

 

Voici donc une fantastique prouesse ...

 

Nous remontons ainsi le temps afin d’atteindre le 4e siècle avant l’ère du Christianisme.

 

Ainsi …

Les spécialistes seraient alors parvenus non seulement à décrypter, mais également à fabriquer un instrument de musique que d’aucuns subodorent être bien proche de ceux que nos anciens utilisaient.

 

Faisons encore un bon dans un autre passé …

Et souvenez-vous de la devise de Goethe qui stipulait "Il ne savait pas que s’était impossible, alors ils l’ont fait !".

 

Une question logique pourrait alors se poser. Les chercheurs y auraient-ils aussi découverts une sorte de partition musicale ? A contrario de cet adage, il semblerait bien que cela ne fut pas véritablement le cas (?)

 

Quel aurait-été le genre de "sons" que nos anciens aimaient à entendre ?

 

En vérité …

Je suppute que nous en avons quand même une bien vague idée.

 

Souvenez-vous d’Euriphide.

Nous sommes bien au 5e siècle avant notre ère …

On aurait alors découvert l'équivalent de 35 notes musicales.

 

Faisons alors une petite comparaison.

Cela pourrait être pratiquement équivalent à connaître "uniquement" une minute de toute l’œuvre de Mozart.

Si peu …

Mais paradoxalement peut-être, cela représente tant. Une véritable tranche de vie en quelque sorte, cela n’a pas de prix.

 

Un instrument d'époque pharaonique reconstitué.

 

Vint alors l'intervention de Madame Annie Bélis.

Elle est véritablement une des rares spécialistes de la musique antique ...

Une archéologue du patrimoine sonore ...

Elle serait membre du CNRS, ENS ...  

 

Elle fit alors visiblement appel à un professionnel bien particulier, un luthier. Elle avait à l'esprit de réaliser une véritable cithare de type romaine.

Ils créèrent en quelque sorte une synthèse basée sur de nombreuses sources d'informations visuelles.

 

Un véritable trésor ...

Mentionnons en particulier comme source le fameux traité d’Alypius.

Un texte particulièrement difficile à interpréter ...

Il aurait comparativement comme équivalence la fameuse pierre de Rosette puisque qu'apparemment nous sommes en présence d'au moins 1680 signes musicaux.

 

Ce texte antique aurait donc permit une sorte de décryptage aboutissant finalement à une aria.

 

A cet effet ...

J'ai eu une chance envoutante, celle de participer à un concert en décembre 2011 relatif à la "musique qu'aimait Alexandre le Grand".

 

Et en parallèle :

  • J'ai pu aussi participer à une exposition "Au royaume d'Alexandre Le Grand".
  • Ainsi qu'une exposition : "Les historiens d’Alexandre, la fabrique du mythe" par Janick Auberger de l'université du Québec, Montréal.

 

Un jour probablement …

  • Aurais-je le plaisir de vous réaliser une thématique quant à ce légendaire Alexandre Le Grand, particulièrement sur cette belle exposition et conférence…
  • Parlerons-nous également de cette eurythmie …

De cet autre idéal symbolisé à travers la danse mais aussi tout à la fois dans cette perpétuelle recherche finalement i.e. l’harmonie tant recherchée par nos anciens.

Plus concrètement aborderons-nous cet équilibre des émotions à travers le rythme du corps et de cette musique …

 

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La dance du bâton...

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Source / © Ahmed Nouby Moussa

 

Votre réaction au cours de cette thématique m’insufflera-t-elle ce désir d’aborder cela et bien d’autres thèmes qui éventuellement toucherait votre sensibilité … ?

... 

 

Alors, à suivre ...

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

 

Clé de VIE 

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

  • Sources ...

 

Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.    

 

Le chant d’Antef qui est manuscrit sur ce fameux papyrus Harris 500...


Pascal Vernus, Dictionnaire amoureux de l’Egypte pharaonique, 2009, version de Paitenemheb, p. 214-229... 

 

Pierre Gilbert, Chronique d'Egypte, Volume 15, Number 29 / Janvier 1940,


Emeri Sibylle (1970), Les musiciens de l'Egypte ancienne, leurs titres et leur métier, des origines à la fin du Nouvel Empire (Thèse, dir. Jean-Claude Goyon).  Université Lumière, Lyon 2005

 

Smeesters Corinne, La musique à l'époque pharaonique. Dans "Papyrus Express" (1,6) 26 Février 2001.

 

Lise Manniche, "Musique et Musiciens dans l'Egypte ancienne", Londres 1991. 

 

Hervé Platel, professeur de neuropsychologie à l'unité Inserm U1077 à l'Université de Caen. 

 

Thomas Schlesser / Journaliste, historien de l'art

 

Beaux-Arts magazine, numéro 330 ...

 

  • Sitographie ...

 

Link 1

  

Link 2

 

Ob 7e8f3e ob 16217c ob 535271 ob 751bf1 ob 920c6

 

Aphorisme ...

Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !

Aucune prétention ...

Ne prétend pas tout dire ...

 

  "Faites que le rêve dévore votre vie

afin

que la vie ne dévore pas votre rêve."
Philippe Chate.

 

Ob 4edf73 fils de ra seigneur des deux terres 1

 

 

 

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