Le vent du renouveau balayant l'hiver pour une renaissance.
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant le scribe
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Bonjour le printemps et avec lui, ce retour, celui de Râ et du renouveau !En météorologie, "nous" considèrons que le printemps commence le 1er mars pour s'achever le 31 mai.
Le printemps ...
Saison du changement, comme pour toutes autres saisons du reste !
Nonobstant, le ressentit le plus accentué à mon sens me semble bien ce changement de saison : plus de luminosité, plus de chaleur, plus de couleur naturelle, ...
L'équinoxe de mars est bien un jour très particulier puisqu'il célèbre le renouveau, qu'il soit religieux, culturel, naturel, nous sommes bien au printemps dans l'hémisphère nord, un jour heureux chassant encore un peu plus la frilosité de l'hiver, pour enfin accueillir les beaux jours.
Équinoxe (dans l'hémisphère nord) ...
Le mot vient du latin æquinoctium (nuit égale).
Lors de l'équinoxe de printemps, comme aujourd'hui, les rayons de Râ doivent former un angle droit avec l'axe terrestre et se diviser sur les deux hémisphères de la planète. Quant à l'hémisphère sud, il entre dans celle de l'automne.
Le printemps est bien comme une charnière, celle entre l'ancien et le nouveau.
Ainsi nous sommes en 2021.
L'événement astronomique de l'équinoxe de printemps débute officiellement ce samedi 20 mars 2021, en vérité c'est un phénomène qui devrait se situer entre le 19 et le 21 mars (équinoxe de printemps ou vernal). Enfin, le 20, pas pour tous puisque le "printemps météorologique" par exemple commence le 1er mars !
A 10H37 ...
Et 27 secondes (heure française), et ce selon l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides situé au sein de l'Observatoire de Paris.
L'année précédente ...
Le printemps avait débuté le vendredi 20 mars 2020, équinoxe à 04:49:36 (UTC +1) Heure universelle.
Quelques précisions si vous permettez :
En 2007, c’était le 21 mars. Une date qui est du reste plus fréquent! Ses dernières apparitions remontent à 2007, 2003 et 1999. Mais il faudra attendre 2102 pour que cela arrive à nouveau.
Depuis, c’est le 20 mars.
En 2044, ce sera le 19 : la dernière fois que l'équinoxe est tombé un 19 mars, ce fut bien en 1796.
Et il faudra attendre 2102 pour revenir à l’équinoxe du 21 mars.
Ce raisonnement relatif au printemps, marche aussi pour les autres saisons !
Ainsi en 2008, 2012 et 2016, le solstice de juin a eu lieu le 20 du mois.
L’équinoxe automnal s’est beaucoup déplacé : en 2001, 2004, 2005 et 2008, il s’est déroulé le 23.
Et l’hiver alors ? Ne comptez pas trop sur le 23 décembre. Ça ne devrait arriver qu’au début du 24e siècle.
Plan du site de Gizeh.
Avec :
Au premier plan le temple de la vallée,
Au deuxième le Sphinx,
Et au troisième bien évidemment, les trois belles pyramides : Mykérinos, Khéphren, Khéops.
Cela correspond à un des deux moments de l’année où le jour a une durée égale à celle de la nuit. À partir de là, le jour ira augmentant en durée jusqu’au solstice d’hiver.
Le mot équinoxe vient du latin "æquinoctium" / "nuit égale".
Ainsi, selon un certain archéologue et ingénieur Glen Dash :
"Les constructeurs de la Grande Pyramide de Gizeh
ont aligné le monument aux points cardinaux
avec une précision supérieure à quatre minutes d’arc,
ou
un quinzième de degré"
Ecrit Glen Dash, dans un article publié dans The Journal of Ancient Egyptian Architecture.
Ainsi ses dernières recherches suggèrent que les Égyptiens, il y a environ 4 500 ans, auraient pu utiliser l’équinoxe d’automne / printempsafin d'obtenir un alignement parfait quant aux pyramides.
Auparavant ...
Les mesures d’équinoxe auraient été négligées en tant que méthode d’alignement possible, car ils devaient supposer qu’elle ne fournirait pas une précision suffisante. Cependant il semblerait que le travail de DASH démontre qu’il y a bien une manière dont cela aurait pu fonctionner : en utilisant un instrument astronomique, connu sous le nom de gnomon. Ce dernier permet de visualiser par son ombre, les déplacements de Râ sur la voute céleste.
Précisons quand même que personne n’a encore été capable de définir véritablement et ce avec certitude et davantage encore avec un certain consensus quelles techniques les anciens Égyptiens auraient utilisées !
Nous sommes bien au niveau d'un équinoxe, deux fois par an.
Ainsi, pendant un équinoxe ...
L’axe de la Terre ne pointe pas vers ou loin du soleil, ce qui signifie que les hémisphères nord et sud reçoivent des quantités égales de lumière solaire ce qui nous explique ce phénomène "divin", le jour et la nuit sont presque de longueur égale.
A mi-chemin entre le solstice d'été et lesolstice d'hiver, Râ se lève pile à l'est pour se coucher 12 heures plus tard, et ce pile à l'ouest !
Les solstices, deux phénomènes astronomiques qui s'expliquent par l'inclinaison de la Terre :
Pendant le solstice d'été de l'hémisphère nord, la planète se situe à un point de son orbite pour lequel l'extrémité nord de son axe de rotation pointe le plus vers notre astre lumineux : la Terre présente son pôle Nord à Râ et cache son pôle Sud impliquant que le Soleil ne se couche jamais sur l'Arctique et ne se lève jamais sur l'Antarctique.
Dans le même hémisphère, le solstice d'hiver correspond à la nuit la plus longue (21 ou 22 décembre).
Râ est bien au zénith par rapport à l'axe de l'équateur.
La date du premier jour de printemps dans l'hémisphère nordcorrespond au 20 mars cette année : en vérité c'est un phénomène qui devrait se situer entre le 19 et le 21 mars (équinoxe de printemps ou vernal).
A 10H37 ...
Et 27 secondes (heure française), et ce selon l'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides situé au sein de l'Observatoire de Paris.
L'arrivée du printemps paraît simple, un "phénomène" bien cousin à l'équinoxe d'automne !
Températures plus douces,
Verdissement des arbres,
Journées plus longues avec un gain de luminosité de 4 minutes par jour,
Les oiseaux chantent,
Les bourdons butinent,
Les premières éclosions de fleurs,
...
Ainsi souvenons-nous que notre belle planète bleue tourne autour de Râ en une année :
Standard de 365 jour,
Tropique de 365,2422 jours, 5 heures et 46 minutes : donc pas exactement en 365 jours! Cela correspond au temps que met la Terre à tourner autour de Râ. Même si l’on nous apprend dès notre plus jeune âge qu’une année dure 365 jours, la réalité est bien différente.
Scientifiquement parlant, c'est le moment de l'année où la Terre "penche" (C'est-à-dire que son axe de rotation est incliné de 23,4° par rapport à son orbite) et passe d'un ensoleillement à un autre. Râ va en effet venir traverser le plan équatorial terrestre.
L'axe de rotation de la Terre est bien incliné et ce de 23,4° si nous considérons le plan de son orbite.
Ainsi ...
Notre belle demeure "penche" vis-à-vis du plan sur lequel elle tourne autour de Râ. Notre astre illumine de fait et ce de manière bien différente selon les moments de l'année.
Les jours rallongent donc ...
Naissance des saisons, et ce en fonction du réchauffement / refroidissement de l'air mais également des masses aqueuses que sont nos océans selon le temps passé chaque jour sous les rayons de Râ !
Nonobstant, précisons quand même que la distance entre Râ et la Terre n'a en revanche pas de lien direct avec la température.
Demeurent quand même des décalages, minimes certes, entre l'équinoxe astronomique et le moment où le jour et la nuit ont la même durée, deux raisons à cela :
Le premier est l'irrégularité de la course de la Terre autour de son étoile (son orbite est elliptique et la Terre accélère et ralentit).
La seconde raison est la déformation du globe terrestre lui-même, dont la forme n'est pas parfaite.
D'ailleurs, le plus gros du décalage est corrigé par l’adjonction du 29 février lors des années bissextiles :
Mathématiquement, les équinoxes d’automne ne peuvent avoir lieu qu’entre le 21 septembre (la prochaine fois en 2092) et le 24 septembre (la prochaine fois en 2303).
Il survient toujours six mois après l'équinoxe de printemps et trois mois après le solstice d'été.
...
Aussi, il ne faut pas se méprendre quant à l' "équinoxe" et le "solstice" :
Les solstices correspondent comme vous savez à deux moments de l'année où le soleil est le plus éloigné de l'équateur.
Cela correspond à la durée maximale (pour le solstice d'été) ou minimale (pour le solstice d'hiver) du jour.
Les équinoxes et leurs jours et nuits à durée presque équivalente.
Ainsi, il y a correspondance lors de l'équinoxe entre :
L'axe de rotation de la Terre sur elle-même,
Et l'axe de rotation de la Terre autour du Soleil.
Sur notre planète, lors de l'équinoxe, notre étoile apparaît pile à l'est à l'aurore pour disparaître pile à l'ouest.
Ce phénomène nous montre ainsi le signe de l'horizon : Râ entre la ligne d'horizon de Khéops et celle de Khafrê.
La sculpture "aurait" été construite vers 2 500 B.C.E "sous le règne du pharaon Khafre" profitant simplement de la position d'un affleurement calcaire.
Nonobstant ...
Rien n'est véritablement certain en la matière.
Ainsi, si nous considérons cet égyptologue à savoir le Dr Zahi Hawass ainsi que sa "théorie unique".
Adonc ...
Il semble ainsi nous suggérer que cela démontrerait qu'il y aurait bien une raison astronomique et même religieuse quant à la sculpture du Sphinx ; Râ, nTr du soleil, se lève et se couche entre le Khéops horizontal et Khéphren.
Selon lui rien n'aurait été accidentel.
Aucun rocher ancien trouvé par hasard puis transformé en une statue, celle d'un visage humain et d'un corps qui ne l'était point.
Il s'est produit ces rares phénomènes d'astronomie et d'ingénierie qui frappent le temple de Hibisdeux fois par an.
Le soleil à l'aube, s'est aligné sur le portail oriental et avec ses rayons brûlés, il a traversé tout l'axe central du temple jusqu'à ce qu'il atteigne le Sancta Sanctorum, la zone la plus intérieure et la plus cachée du temple généralement enveloppé par les ténèbres.
Ce spectacle époustouflant ne dure cependant que cinq minutes.
C'est un phénomène qui se répète depuis environ 2500 ans et ce le 6 septembre et le 7 avril de chaque année.
Deux dates qui n'ont visiblement aucune signification astronomique. (?)
Le phénomène se produit 17 jours après l'équinoxe du printemps et 17 jours avant l'équinoxe de l'automne.
Temple de Kharga dédié à la triade Thébaine : Amon, Moutet khonsu.
Le temple fut dédié au nTr solaire Amon,en fait, à la triade thébaine : Amon, Mut et Khonsu.Peut-être d'ailleurs que l'une de ces dates coïncident-elles avec une des fêtes relatives à ses divinités ?
L'orientation du temple est légèrement au nord-est à environ 85° : j'imagine que les constructeurs ont voulu orienter leur temple de Kharga afin de "regarder" idéalement le temple de Karnak ?
Les rayons de Râ à deux dates équidistantes de l'Équinoxe (vers le nord-est)auraient survolé le temple de Karnak à l'aube et seraient donc arrivés à celui de Kharga.
Cela dit, certaines causes quant à l'orientation de ce temple sont possibles, elle a été visiblement conséquentielle à des :
Motifs orographiques simples,
...
Commémorations d'un jour particulier de caractère religieux ou civil.
Nos solstices (d'été comme d'hiver) sont des événements astronomiques qui rythment l'année sur Terre, et ce dans chaque hémisphère !
Au sein de notre hémisphère nord,
le solstice d'hiver aura lieu le 21 décembre,
à 22h48 minutes 10 secondes (heure de Paris)
Mais à quoi correspond exactement cette date ?
La Terre tourne sur elle-même, autour de son axe de rotation, et cet axe est incliné par rapport au plan de l'orbite terrestre : c’est ce qu’on appelle l’obliquité terrestre et cette inclinaison est en fait un angle d’un peu plus de 23° par rapport à la verticale. "Un solstice désigne le moment où l’un des hémisphères est le plus proche du Soleil par rapport à l’axe de rotation de la Terre", explique Mathilde Gaunel, chercheuse à l’Observatoire de Paris.
Les solstices correspondent en fait à une durée de jour et de nuit maximales, alternativement et de façon opposée entre les hémisphères nord et sud.
Le solstice d’hiver correspond en effet au jour le plus court de l’année - et où la nuit est la plus longue !
Cette date correspond au début de la saison d’hiver ...
Le premier jour de la culture des champs.
"La vie des Anciens Égyptiens était basée sur l’agriculture.
Il n’est donc pas étrange qu’ils lui donnent une telle importance"
Explique l’égyptologue Ahmad Saleh.
Et, d’après Shaltout, les Égyptiens de l’époque pharaonique ont pu fixer avec précision la date de l’arrivée de l’hiver dès le Moyen Empire :
"Ils ont alors bâti leurs temples
avec des angles précis
pour que les rayons du soleil tombent perpendiculairement
sur ces sanctuaires à cette même date.
En outre,
cette date correspond à la commémoration de la fête de la divinité "Râ le Grand".
Le solstice d'hiver est un événement terrestre de quelques jours :
A midi, la hauteur de Râ est la plus faible de l'année ; le jour est le plus court de l'année et la nuit la plus longue.
Il fut de la plus haute importance et ce depuis la préhistoire ...
Les récoltes sont terminées et le printemps est devant nous ; si l'hiver s'installe, c'est pour mieux accueillir le printemps.
Le solstice d'hiver devait être à la fois :
Une source d'angoisse ; avec des journées à la lumière déclinante, laissant place à la nuit,
Puis, une source d'espoir ; dès que les jours avec leur lueur rassurante chassèrent l'obscurité !
Ainsi ...
Le 21 décembre 2022 ...
Le Soleil se lève le plus loin de la Terre à l'Est, il se trouve au plus bas le midi, et se couche le plus loin à l'Ouest.
Et dès le lendemain, les jours commencent de façon imperceptible à rallonger !
Le solstice ...
Il correspond à ce moment de l'année où les rayons de Râ touchent la Terre avec l'angle le plus incliné qui soit.
Le solstice d'été, quant à lui, représente la journée la plus longue, adonc, le solstice d'hiver la plus courte.
Le mot "Solstice" et son origine ...
C'est bien un mot latin "solstitium", il est issu d’un néologisme que l’on doit à Pline l’Ancien.
Il compile les mots ; sol, "soleil",
Et statum venant de stare, "se tenir debout, demeurer immobile".
Déjà au premier siècle B.C.E, on lui donnait ce sens, celui que l’on conçoit encore aujourd’hui d'ailleurs. Et dans l'Égypte ancienne, et ce d’après l’historien grec Hérodote, il devait correspondre à peu près au gonflement des eaux du Nil et marquait ainsi le début d’une nouvelle année fertile.
Nous entrons donc aujourd'hui
dans l'hiver
nous sommes bien le 21 décembre.
Le solstice, au sein de notre hémisphère nord...
En ce fameux jour ...
La luminosité ne représente que seulement 8 à 9 heures dans l'hémisphère Nord. La nuit s'étale alors sur près des deux tiers de la journée à savoir 16 heures environ.
Le premier jour de l'hiver astronomique est marqué par le solstice de décembre, et l'hiver météorologique est bien différente.Et en cette année 2022, il devrait se produire le 21 décembre à22h48 minutes 10 secondes(IMCCE).
Tandis qu'au sud de l'équateur, l'hiver a commencé lors du solstice de juin, qui a eu lieu le 21 juin à 3 H 32 GMT.
Cette journée est de fait la plus courte de l'année en termes de luminosité. Nonobstant, en règle générale, la durée du jour et de la nuit dépend du lieu d'habitation et de la latitude.
Le "miracle du soleil".
Le solstice d'hiver ...
C'estune étape importante, une parenthèse sacrée, conventionnellement fixé au 21 décembre.
Nonobstant ...
Et astronomiquement, il se situeentre le 20 et le 22 décembre et ce en raison de la précession des étoiles. Souvenez-vous, il est tombé un 23 décembre en 1903 et tombera de nouveau à cette date en 2303, 2307, 2311 et 2315 !
Le solstice d'hiver ...
Jour le plus court de l'année qui marque le refroidissement, mais aussi le rallongement des journées. Connaissant le sens de l'observation de nos anciens, cela ne "pouvait certainement pas" passer inaperçu le long des fameuses rives du légendaire Nil.
Ainsi ...
Selon le Dr. Juan BELMONTE de l'Institut d'astrophysique des Canaries ...
Après avoir étudié plus de 650 temples ...
Il a émis une hypothèse, celle que la plupart des monuments et sites archéologiques auraient, à juste titre me semble-t-il, été conçus afin de célébrer des événements célestes comme le lever de Râ par exemple, relatif aux équinoxes, aux solstices, ...
Le solstice d'hiver ...
Ce phénomène a dû certainement être remarqué par nos anciens habitants des Deux-Terres.
C'est bien à travers ce moment-là, celui de la saison des semailles que pouvait alors commencer, et ce après que les eaux du Nil se soient retirées à la suite del'inondation annuelle une représentation en quelque sorte, celle du concept de la renaissance.
Il est donc aisé de penser que les anciens astronomes et architectes puissent avoir construit le temple de telle manière que "le Râ levant", celui du solstice d'hiver bien sûr, puisse avoir atteint un axe principal en traversant l'avenue, et ce pendant quelques instants.
Les rayons du nTr Râ brillaient alors entre les hautes colonnes de la salle hypostyle et "l'allumait en quelque sorte", comme pour recharger en énergie ce lieu sacré d'Amon (Le "caché").
Avant cette période très festive,
je vous souhaite un joyeux Solstice
et
autant de moments précieux
et ce à partager avec vos proches.
Douze jours ...
Et ce de Noël à l’Épiphanie ...
Et nous voilà alors transportés comme jamais, à Karnak bien sûr : "Le Saint des Saints".
De tout temps, ce fut une sorte de marqueur intemporel, particulièrement puissant, une occasion quant à de nombreuses célébrations et autant de festivitésen cette Kemet ancienne.
L'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides, elle nous donne la date et l'heure exactes du solstice d'hiver.
Nous sommes bien
le 21 décembre.
A22h48 minutes 10 secondes dans l'hémisphère nord.
Aussi l’Égypte n'échappe pas à cette règle, le pays n'étant pas sur l’équateur comme vous savez.
Et cela concorde, à peut près, avec une pluie d'étoiles filantes baptisée "Ursides" issue la comète 8P-Tuttle, les dates peuvent variées entre les 17 - 25 décembre, le meilleur moment pourrait être la nuit du 21 au 22 décembre.
Et pour les Amérindiens, souvenez-vous de cette "Lune froide", elle est celle qui annonce l'entrée dans les semaines les plus froides de l'année, dans l'hémisphère nord.
Nous étions alors en présence d'un phénomène bien rarissime :
Matérialisé seulement le 16 juillet 1623,
Et cela ne devrait pas se reproduire avant 2080.
"La grande conjonction"
Et cette conjonction dura au maximum une dizaine de minutes ! Ce fut le rapprochement maximum entre Jupiter et Saturne, il se réalisa en vérité en fin de cette journée du 2.
C'est bien la période de l'année où la trajectoire du soleil, vue de la terre, atteint son maximum méridional. Sous nos latitudes, le soleil ne s'élève que de 18° par rapport à l'horizon (Quand durant le solstice d'été, il est visible à 65° d'altitude, toujours par rapport à l'horizon).
Aussi, nous sommes bien au :
Jour où l'inégalité du jour et de la nuit est maximale,
Maximum de nuit dans l'hémisphère nord,
Maximum de jour dans l'hémisphère sud vivant en réalité son solstice d'été !
Normalement nous aurions pu admirer ce genre de chose :
Autant dire que nous vivons la nuit la plus longue.
Ainsi ...
Ce "phénomène" tout à fait naturel ...
Serait fonction de l’axe de rotation de la Terre, de son inclinaison en fait.
Notre très belle demeure d'éternité ne tourne pas sur un axe véritablement droit, elle est en vérité inclinée et ce à environ 23°.
Aussi ...
L'été arrivé ...
Notre hémisphère nord "fléchi" du côté de Râ, bien plus exposé à ses rayons, les jours de fait sont bien plus longs que les nuits.
L'hiver venu ...
C’est l’inverse ...
Notre Terre se retrouve penchée du côté opposé à Râ, alors bien moins exposé, les jours sont plus courts que les nuits. Le contraire pour l’hémisphère sud, en été lorsque l’hémisphère nord est en hiver.
Probablement est-ce fonction de cet "état" bien spécifique ?
Et ce à deux occasions dans l'année ...
Ainsi Râ dans son mouvement apparent sur l’écliptique semble parfaitement arriver à sa plus forte déclinaison boréale comme australe d'ailleurs.
Imaginons un peu ...
Notre nTr Râ pouvant atteindre sa position la plus haute ou la plus basse du reste, puisse avoir la faculté de s’arrêter, un instant seulement, et ce afin de littéralement inverser son mouvement i.e. aller dans l’autre sens.
Le solstice d’été (~ 21 Juin) : à midi, il est très haut dans le ciel ...
Le solstice d’hiver(entre le 21 et le 22): toujours à midi, l'astre apparaît très bas ... Ils représentent ainsi les positions extrêmes de Râ.
Six mois seront donc nécessaire afin de mouvoir d’une position à l’autre : une année correspondant à un cycle complet.
Car évidemment, il fait bien souvent plus froid (Enfin normalement).
Analogiquement ...
Aimons-nous vraiement cette solitude qui est bien souvent engendrée par cette phase de peu d’ensoleillement ?
Ainsi, comme le disait Aristote ...
Nous sommes une espèce sociale, cet "aspect" "élabora" d'ailleurs notre race au fil des millénaires, du moins peut-on l'affirmer jusqu'à des jours pas si éloignés que cela.
Des découvertes récentes montrent du reste que notre cerveau comporte des neurones miroirs qui nous permettent spontanément d’entrer en empathie avec d’autres. De se mettre à leur place en quelque sorte. Quand on voit quelqu’un qui se blesse, qui éclate de rire ou réconforte un proche … notre cerveau s’active dans les mêmes zones que celui de la personne en question, il fonctionne en miroir et nous ressentons la douleur, la joie, la compassion … Ce fonctionnement se déclenche aussi quand il s’agit d’animaux voire même de végétaux et ce pour les plus sensibles d’entre nous.
Nous avançons,
Nous progressons,
Nous traversons toutes les adversités,
Nous évoluons et ce, avant tout, grâce à notre sociabilité, notre adaptabilité, notre résilience, ...
...
Tous ceci n'expliquerait-il pas finalement toutes les festivités que nous allons bientôt vivre ?
Et ce afin d'éloigner les ténèbres, la faim, le chaos, ..., et de se rapprocher en quelque sorte de cette période bien plus propice ou les jours seront plus longs.
Que ne ferait-on pas pour quelques rayons de plus, à défaut de Râ, ceux de la chaleur humaine ?
Quelles que soient les époques,
Quelle que soit la civilisation,
Quelle que soit la culture,
Quel que soit le lieu géographique sur notre formidable planète, cette demeure d'éternité.
...
Illustration du solstice d'hiver,
les rayons du soleil atteignant la partie sud du globe.
Le temple de Karnak dans le gouvernorat de Louxor(sud) ...
Et le temple Qasr Qarun dans le gouvernorat de Fayoum (centre) ; le temple de Qasr Qarun, construit à l'époque gréco-romaine (323-31 B.C.E) était dédié au culte du dieu Sobek et Dionysos, le nTr du vin et de l'amour pour les Romains. Il comprend environ 100 pièces anciennes qui servaient à stocker les récoltes et les moissons agricoles.
Le 21 decembre 2012,
au temple de Qasr Qarun.
Les rayons du soleil traversent donc deux temples pharaoniques au sein de ce phénomène astronomique remarquable que les anciens égyptiens appelaient le "solstice d'hiver".
Les gouvernorats de Louxor (sud)et de Fayoum (centre) devraient être le témoin du passage du soleil sur les deux loges du "Saint des Saints" dans les temples de Karnak et de Qasr Qarun.
Marquant le début de la saison hivernale le 21 décembre ...
Alors que le temple de Karnak est aussi le théâtre d'un phénomène astronomique similaire, comme le soleil s'aligne perpendiculairement au "Saint des Saints du nTr Amon" dans le temple, au 21 juin de chaque année, coïncidant avec le début de la saison estivale, que les anciens égyptiens appelaient le solstice d'été.
Visiblement ...
Abou-Simbel n’est pas le seul temple à connaître ce phénomène !
"Il n’est pas lié seulement au temple d’Abou-Simbel,
mais
il se répète dans 170 autres temples égyptiens
durant toute l’année.
Les Anciens Égyptiens
étaient réputés pour leur maîtrise de l’astronomie et de l’architecture"
"Trois sanctuaires ont été illuminés par les rayons du soleil,
tombés à la perpendiculaire le 21 décembre dernier".
Ces temples sont ceux de la reine Hatchepsout à Deir Al-Bahari, à Louqsor, le sanctuaire principal du temple de Karnak dans la même ville, et enfin celui de Qasr Qaroun, au Fayoum.
Mossallam Shaltout,
professeur au Centre national des recherches astronomiques et géophysiques.
⇒ Pour l'élite pharaonique, la couleur était la vie.
Ainsi, le sculpteur fut dénommé "séankh" / "celui qui donne la vie".
Nonobstant ...
Il ne devait pas donner la vie simplement en extrayant une figure d’un bloc de pierre ou d’un morceau de bois ! Il devait ajouter à la sculpture une dernière étape essentielle, les couleurs, donnant ainsi l’apparence de la vie et qui de fait l’animait : les "scribes du contour" avec l’aspect sacré de ce qu’ils devaient rendre magiquement vivant.
⇒ Pour l'admirateur moderne que nous sommes, la teinte est porteuse de vie aussi.
Même si d'aventure, nous sommes parfaitement conscients que ce paradigme fut bien encodé et ce jusque dans ses couleurs !
Le vert symbolisait la régénération,
Le noir la terre fertile, une "poudre pour rendre l’œil expressif",
Le bleu, le Nil, le ciel, où se trouve d’ailleurs un Nil céleste peuplé d’étoiles jaunes à cinq branches qui sont sans doute des étoiles de mer.
... Les "fresques" qu'ils nous ont laissés font rêver, paradoxalement au fait qu'ils possédaient un nombre limité de pigments autant du reste quant aux moyens utilisés.
Cependant longtemps ...
L’homme n’a pas su fabriquer cette couleur bleue, elle fut même absente des peintures rupestres.
Ce sont bien les Égyptiens anciens qui,
les premiers,
auraient réussi à la produire
et ce sous la forme
d’un pigment artificiel.
Voici donc le "bleu égyptien" ...
Il fut certainement "le premier pigment" créé par l’homme, il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie. Il a longtemps fait l’objet d’un monopole ainsi que d’un commerce prospère et ce dans le bassin méditerranéen.
Depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age ...
Ainsi dans les peintures préhistoriques, le bleu manquait car il y avait fort peu de minéraux bleus et ceux qui le furent étaient chimiquement instables ou bien trop difficiles à utiliser.
Les premières preuves de l'utilisation du bleu égyptien se trouvent au sein de la quatrième dynastie (vers 2575-2467 B.C.E). Il apparaît alors sur des sculptures en calcaire, ainsi que sous la forme d'une variété de joints cylindriques et de perles.
Au Moyen-Empire (2050-1652 B.C.E), il a continué à être utilisé comme pigment dans la décoration des hypogées, des peintures murales, des meubles et des statues,
Quant au Nouvel Empire (1570-1070 B.C.E) il a commencé à être plus largement utilisé et ce dans la production de nombreux objets.
De plus se fut un produit qui connut une grande diffusion à l’époque romaine.
Et ce pour une simple explication visiblement, il n’existait que très peu de minéraux bleus !
De plus …
Réduits en poudre, rares furent ceux qui semblaient conserver un pouvoir colorant. De ce fait, il apparaît que les peintres devaient disposer d’une "pauvre palette" de nuances. Des pigments noirs, bruns, jaunes et rouges peuvent être trouvés, extraits des minerais ou des sols, de telle sorte que ces couleurs furent certainement considérées communes, et bien pauvre et ce pour représenter leurs divinités.
Le bleu fut rare, cher, précieux, divin ...
Nous examinerons donc ici comment l'Égyptien ancien a pu obtenir un pigment bleu qui ne s'est pas dégradé avec le temps, tant divin il fut !
Ainsi les artisans du bassin méditerranéen furent amenés à élaborer un pigment : le "bleu égyptien".
Nomenclature qui date visiblement de l'année 1830 par Jean-François Léonor Mériméeet ce au sein d'un traité quant à la peinture à l'huile.
Il fut comme vous savez le père de l’écrivain Prosper Mérimée ...
Ainsi :
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand ce premier pigment synthétique a-t-il commencé à être fabriqué ?
Comment ?
Où son emploi s’était-il diffusé ?
Pourquoi le bleu était-il considéré comme si important ?
D’où viennent leur bleu ?
Pourquoi une teinte aussi innovante a-t-elle disparu ?
...
N’oubliez jamais, l’archéologie n’est pas une science exacte :
Il répond parfaitement à la définition actuelle d'un matériau céramique : un matériau solide constitué de cristaux anhydres cristallisés, éventuellement associé à une phase vitreuse, formé par synthèse et consolidé à haute température.
irtyu
Silicate de cuivre calcique ; "khesbedjiryt" signifie "lapis-lazuli fabriqué", il formait alors un substitut du lapis, une pierre précieuse ...
"Fabriqué" ...
L’esthétique de la technè ...
Et que dire des progrès techniques qui l'ont fait advenir sous cette forme ?
Synthétisons un peu ce long cheminement historique :
Il est prouvé que notre pigment coloré fut usité par "nos" anciens Égyptiens dès 2600 B.C.E. et est devenu ce colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne et ce jusqu'à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
En dehors de ce pays baigné des dieux, le bleu égyptien apparaît dans les incrustations mésopotamiennes du milieu du 3e millénaire B.C.E.
Par la suite il a continué à être produit dans tout l’ancien Proche-Orient et méditerranée à travers le 4ème siècle C.E et apparaît alors dans les peintures murales à Pompéi.
Au 9ème siècle CE, les instructions pour faire le bleu égyptien auraient visiblement été perdues ou oubliées.
Le pigment fut ensuite tombé hors d’usage et de production jusqu’aux années 1800, quand les scientifiques ont déterminé sa composition en étudiant des exemples connus.
Je souhaites de très joyeuses fêtes de Sham al-nessim à ceux et celles qui y participent ...
Pâques
est "la fête" des fêtes orthodoxes,
l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.
Cette fête bien pharaonique est l'une des plus anciennes célébrations d'Égypte :
Sham el-Nasim,
Shemu "les basses eaux",
La "Fête de la création" !
Une belle fête ...
En cette terre d'Égypte.
Elle est véritablement en continuité avec celle de laPâques Copte: le dimanche 24 avril 2022. C'est bien l'un des jours coptes orthodoxes les plus sacrés qui soient quant aux Chrétiens d'Égypte. Il tombe généralement le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe vernal, et qui marque la fin du 55ème jour du Grand Jeûne.
Les Coptes ont généralement un jeûne plus long vis-à-vis des autres traditions chrétiennes.
Elle tombe toujours le lundi suivant le dimanche où la Pâques Copte orthodoxe est célébrée telle que calculée par l'Église copte.
Ce n'est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle.
Et il n'y a pas de date exacte quant à cette fête car elle est confirmée chaque année par l'observation du soleil avecla Grande Pyramide. En fait, il est probable que l'événement coïncidait avec l'équinoxe de printemps, un événement qui était autrefois déterminé par la direction du soleil contre les pyramides de Gizeh .
Sham El-Nessim ...
Elle peut être datée de l'Égypte ancienne d'au moins 2 700 B.C.E (la troisième dynastie de l'Ancien Empire) et est un festival qui célèbrel'arrivée du printemps.
L'Égypte est devenue un pays principalement chrétienne sous le règne de l'Empire romain, aussi, plutôt que de remplacer les festivals existants, Shamo a simplement été intégré aux célébrations chrétiennes de Pâques.
Kemet est devenue un pays à prédominance arabe, cette fête a prise alors la nomenclature de "Sham El-Nessim" signifiant "sentir la brise". Elle est restée à la date de Pâques car basée sur un cycle lunaire comme la plupart des festivals musulmans.
Sham el-Nasim, une fête nationale en Égypte ...
Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe.
La plus grande dénomination chrétienne en Égypte est bien l'Église copte orthodoxe, bien que ce festival ne soit pas considéré comme une fête particulièrement religieuse.
Sham el-Nasim ...
Elle est célébrée par les Égyptiens contemporains de toutes les religions, basée sur une fête du printemps antérieure au christianisme et évidemment à l'islam.
Adonc,Sham el-Nasim, ne proviendrait-elle pas de l'Égypte ancienne ?
2 700 B.C.E (Troisième dynastie), précise Mohammed Arafa, professeur d'Histoire à l'Université du Caire.
C'est un festival qui célèbre le changement de saison à savoir en l'occurrence l'arrivée du printemps : avec toutes les métamorphoses, toutes les vicissitudes relatives au Nil, ..., événementiels d'importances dans la vie de tous les Égyptiens.
Une grande célébration,
...
Sham el-Nasim :
"Sentir la brise'' ...
Renouvellement de la vie ...
Et voici un repas typique : poisson cru Molokha ou Fesikh avec une sauce salée, on mange des oignons de printemps et du pain.
Nous sommes bien au sein d'un véritable jour rempli de festivités i.e. Shamm("Sentir / inhaler")el-Neseem ("La brise").
شَمّ ألنسيم ...
Ainsi :
Chrétiens,
...
Musulmans, tous se réunissent. Formidable moment puisqu'ils semblent alors tous liés, unis, ... et ce au sein de cette fabuleuse fête. Une singularité, celle de rassembler autant d'individualités différentes. Voilà, encore une fois, une bonne leçon de savoir vivre!
Tous finalement fêtent ce jour ...
Celle-ci fait suite à laPâques copteEn ce dimanche 24 avril 2022. Ainsi, les racines même de cette "bacchanale" remonteraient à l'Antiquité égyptienne, c'est-à-dire aux manifestations liées au printemps. Le Christianisme emprunta donc cette célébration tout en la liant, par la même occasion, à la fertilité : nous sommes bien là au sein d'une sorte d'acculturation des temps anciens.
Ainsi, les Égyptiens :
"Hument la brise".
"Respirent la brise" cette inspiration du principe de vie, elle est retrouvée dans toutes les scènes et descriptions relatives à l'Égypte ancienne.
"On sent la brise de printemps".
...
"On respire l’odeur du Zéphyr".
C'est un vent bien doux.
Agréable ...
Les anciens en firent même un nTr.
En bref : nos ami(e)s Égyptien(e)s célèbrent le printemps lors de la fête antique appelée "Shémou" qu’on pourrait traduire par "Fête de la création".
Ainsi le zéphyr du matin, au cours du Cham el-Nessim, est toujours porteur :
De bonheur,
De renouvellement de la nature,
De l'avenir des hommes,
...
Si cela n'est point, alors, nous serions peut-être au sein d'un bien mauvais présage !
Ce jour férié
est tout simplement
la fête du printemps pharaonique.
Ce jour-là, dès l'apparition des premiers rayons de Râ, les habitants de Kemet se ruent dans :
Les jardins,
Les parcs,
... Et ils se promènent alors au bord du Nil : à pied, en bateau, ...
Des symboles certes, comme il y en avaient tant pour nos anciens et qui malgré les millénaires passés perdurent, et même demeurent très fortement encore au sein de cette belle Égypte actuelle :
L'unité du peuple égyptien.
La conservation des liens avec leur fort lointain passé.
...
Cette fabuleuse fête célèbre ainsi le retour du printemps au sein du pays. A ce titre d'ailleurs, les acacias, sacrés en Égypte, fleurissent même pour cette fête du printemps.
Ou chrétiens, ..., tous ensembles envahissent les espaces verts.
Cham El-Nessim ...
Tout le monde a certes fait ses préparatifs.
En ce jour spécial ...
Les Égyptiens ont l'habitude de faire des provisions de poissons salés, de harengs, de "fessikhs" et même d'oignons et de pois chiches : un panier de provisions bien rempli et garni de toutes sortes de spécialités pour ce jour. Les familles "partent" pour un rapide congé au bord de la mer par exemple, ou se dirigent vers les parcs et les jardins publics et ce dans les quatre coins du pays afin de célébrer l'occasion.
Souvent, bien proche du Nil, salvateur en son temps, afin de célébrer le printemps et la douceur de cet atmosphère.
Des joutes sont même organisées sur le Nil.
Nonobstant, il n’y a plus rien de véritablement religieux au sein de cette pratique.
Selon Plutarque ...
Nos anciens Égyptiens faisaient des offrandes aux netjerou(t).
Aussi ...
Tous ce qui leur fut autrefois ainsi adressés, lors des cultes par exemple, est maintenant partagé lors d’un pique-nique et ce dans les jardins notamment : rien ne disparaît véritablement, tout évolue !
Le fiseekh est bien ce poisson séché qui semble avoir fait son apparition au cours de la 5e dynastie. Les anciens Égyptiens les conservaient ainsi par séchage, Râ y pourvoyait tout naturellement. Un symbole du bien ...
Du mulet gris : mulet salé et séché que l'on a laissé fermenter.
Du maquereau,
Des sardines,
...
Feseekh est un poisson de hareng fumé servi avec de l'oignon et de l'huile d'olive.
Un véritable symbole, celui de la régénération, cela rappelle bien les origines de la vie. Ils furent une sorte d'allégorie chez nos anciens Égyptiens, celle de la création de la vie.
Ainsi, certains paradigmes mentionnent souvent :
Un œuf primordial ...
Il aurait été pondu par Amon sous la forme d'une oie.
Voici une boîte âgée de 3 500 ans avec lesrestes d'une oie sacrificielle.
Crédit : Professeur Andrzej Niwiński.
L'œuf de la théologie de Khemnou, Hermopolitaine si vous préférez, fut bien fécondé par Amon,
... L'œuf devait donc être associé à la vie, au renouveau, au printemps, ...
→ De jeunes oignons ...
Afin d'éloigner le mal. Il semble avoir été lié au nTr Min.
Et ce dès la 6e dynastie ...
Ils furent considérés comme la volonté de vaincre la mort ainsi que la maladie. Un papyrus relate d'ailleurs l’histoire d’un pharaon dont son unique enfant aurait été atteint d'une maladie mystérieuse. Les médecins, comme les prêtres Memphite furent incapables de le guérir. Ils eurent alors recourt à la magie.
Un symbolisme là encore, relatif à la nature renaissante, la "Romaine" / Lactuca sativa longifolia, avec ses feuilles très allongées, elle est parfaitement représentée sur les "fresques".
Merci à Mena Osiris qui semble avoir apprécié cette "désignation", je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé.
Comme chaque année ...
Aux mêmes périodes ...
Et ce depuis des millénaires ...
En fait depuis sa création par Le Grand Ramsès II ...
Abou Simbel le "miracle du soleil", est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, même encore aujourd'hui !
Temple révélé au public en 1813 par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Deux fois par an, le 22 février et le22 octobre, le soleil s'aligne encore avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert en 1873.
Ainsi ...
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple avait dû être déplacé, mais cela vous le savez certainement déjà j'imagine.
Aussi, lorsque le temple se trouvait plus bas ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée !
Le spectacle reste cependant un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister en temps normal.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Comme cela, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossauxse trouvant debout.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand (1,75 mètre) pour cette époque je pense,
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations ainsi que moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Nous avons connaissance que nos anciens Égyptiens engraissaient bien certains animaux comme les palmipèdes, ...
Nonobstant, nous ne savons pas s'ils valorisaient véritablement le foie? Les spécialistes n’en sont absolument pas certains. Il faut savoir qu’aucun texte ni aucune "image" au musée du Louvre comme à celui du Caire d'ailleurs ne démontrent que le foie gras était utilisé dans l’alimentation des Égyptiens anciens.
Parce qu'il s’agissait, peut-être, en toute simplicité, d’engraisser les animaux pour la saveur de la viande ? Car immanquablement, nos anciens auraient pu s'apercevoir qu'ainsi leurs chaires devenaient bien plus goûteuse.
La graisse pouvait aussi servir à la conservation des aliments ?
Nous ne disposons donc pas de preuves véritables quant à l'utilisation du foie gras lui-même dans l'alimentation en Égypte ancienne :
Ni textes,
Ni iconographies,
...
Pline l’ancienfit bien allusion au gavage d’oies à l’aide de figues séchées.
Nonobstant, ne "parlait-il" pas là des Romains ?
Le "De re coquinaria d’Apicius" ...
Il fait alors connaître sa première recette de foie gras (Même si au demeurant il faut bien reconnaître qu'il fut écrit bien plus-tard). D’abord cela s'appelait Jecur Ficatumà savoir"foie aux figues". Cela changea de dénomination au cours des siècles, pour prendre la dénomination au 12e siècle par "foie".
Pline l’ancien, ce naturaliste latin avait alors avancé deux noms :
Scipion Metellus,
Et Marcus Seius, des hommes qui s’étaient illustrés au siècle précédent dans l’art d’engraisser les oies.
Pétrone dans son "Satiricon",
Martial, poète latin,
Juvenal avec ses "satires",
Apicius dans "l’art culinaire" … Tous ces auteurs latins du premier siècle B.C.E s’étonnaient de l’excellence des foies gras. Apicius avait même inventé une recette précise, du reste très élaborée me semble-t-il, afin de préparer le foie gras, et proposée dans son livre "de Re Coquinaria".
D’autres auteurs, comme Caton, Varron, Celse ou Palladio, vont même jusqu’à fournir des conseils d’engraissement.
Et même le géographe Strabon fait référence aux gardiens gaveurs d’oies d’Aquilé qu’il avait surnommé d'ailleurs les "hommes oies" : les "Anserarii".
Et être cet intermédiaire entre notre monde et celui de la vie éternelle,
...
L'avènement d'un nouveau souverain n'était-il pas signalé par un lâcher de quatre oies sauvages et ce aux quatre coins de l'horizon ?
Moult oiseaux peuplaient alors le quotidien de nos anciens, ils les décrivirent d'ailleurs si parfaitement qu'aujourd'hui nous sommes aptes à les identifier :
... Ainsi, les "volailles" avaient une place très importante, leur chair fut consommée notamment par les plus pauvres, certainement par les fellahs eux-mêmes.
Pélicans hénout.
"Chambre des saisons",
Nous sommes bien au temple solaire de Nyouserrê.
On pouvait ainsi découvrir de nombreux volatiles dans :
Comme l’homme, il a fait du grain de blé son principal repas. Voici donc un animal qui semble avoir été bien considéré par nos anciens, avec ses couleurs diverses, ...
Comment ne pas l’apprécié lui, le canard, qui, à la manière d’un couple héroïque, semble affectionner et protéger ses petits ? Nos Egyptiens n’adulaient-ils pas les anciens comme les enfants ?
Du reste, l’iconographie, ne nous démontrerait-elle pas en partie cela ?
Canard en vol,
Canard sur le point d’atterrir,
Canard mis à engraisser,
Oisillon dans un nid,
Canard en de bien divers hiéroglyphes,
Des stèles comme celle de la princesse Nes-Henou de la 2e dynastie ou des têtes de canards sont en offrande,
L’oie, le canard ne furent-ils point parmi les plats préférés ?
Canard en tableau de chasse dans les marais,
Canard dans les mains d'un défunt,
Canard dans un banquet royal : une jeune princesse dévorant un canard rôti et ce sur un ostracon armanien ...,
…
Adonc, le canard était-il un animal sacré ?
Probablement si nous nous souvenons d'Auguste Mariette, un des pères de l'égyptologie, qui disait :
"Le canard égyptien est un animal dangereux,
un coup de bec,
il vous inocule le venin
et
vous êtes égyptologue pour la vie."
Aussi, nous le voyons bien à travers cette dualité, celle de la pensée égyptienne, particulièrement vis-à-vis de certains animaux. Ils peuvent indifféremment être considérés comme "néfaste" / utile à la fois, souvenez-vous de notre hippopotame.
Ainsi le canard sauvage …
Ne personnifiait-il pas l’ennemi à abattre ? Voletant au-dessus des fourrés de papyrus, il était capturé par le défunt afin de contrecarrer les probables entraves qu’ils pouvaient représenter pour l’ascension.
Nous sommes au sein de la dernière demeure de Menna.
De la main droite il tient à la fois un canard et un héron blanc
et ce comme appeaux.
Et le canard pilet Anas acutaalors … ?
Très abondant au sein des marais, ne représentait-il pas ainsi, via sa fécondité élevée, la régénération dans l’au-delà ? Le faucon, le canard était alors positivement considéré puisqu'il élevait l’ "âme" depharaon.
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.
Chaque découverte apporte son lot de connaissances quant à nos anciens.
Chaque nouvelle tranche de vie nous enseigne davantage encore sur notre Histoire.
Ce qui aujourd'hui semble de peu d'importance, demain sera peut-être considéré comme un élément de compréhension supplémentaire de ce gigantesque pulse que représente ce passé fort, fort lointain ...
Voici donc un rare aperçu de la vie d'une femme de haut-rang et ce il y a plus de 4 000 ans : elle est enterrée parmi les notables de son époque, près des pyramides de Gizeh. Nous sommes dans une période de paix, de richesse, de développement culturel, artistique, ...
La découverte de l'hypogée d'Hetepet aurait demandé l'évacuation de 200 à 300 m³ de terre !
Nous pouvons ainsi, avec cette découverte, admirer quelques remarquables prises de vues quant à de superbes peintures murales. Elles sont parfaitement bien conservées.
"Hetpet
est représentée sur des peintures murales
très bien conservées
en train de pêcher
et
de chasser"
Une noble dame ...
Ceci explique pourquoi elle fut enterrée dans la nécropole des notables de son époque.
Hetpet, elle nous rappelle ainsi l’importance des clergés féminins à l’époque des pharaons. Elle fut donc cette prêtresse d'Hathor, une déité de l'amour, de la beauté, de la musique, de la maternité et même de la joie dans la mythologie égyptienne. Les femmes ne semblaient pas si nombreuses que cela à prêcher dans la Kemet ancienne cependant elles le furent à se vouer au culte d'Hathor.
Hetpet vécue sous la 5e dynastie, -2 494 à -2 345 B.C.E, au sein de l'Ancien Empire. Un lieu qui renferme de hauts responsables dont certains ont été excavés lors de précédentes missions archéologiques.
Ainsi, vous pourrez découvrir une fausse porte, des reliefs de sa chapelle funéraire et ce au sein :
La dernière demeure de dame Hetepet fut trouvée en vérité en 1909 : en vérité, des blocs de pierre portant son nom avaient alors été découverts, non loin du Caire, ils provenaient de l’entrée de sa dernière demeure.
Puis ...
Pendant un siècle environ ...
L'hypogée retomba dans l'oublie. Ceci explique probablement qu'il demeure trop peu de notes sur cette notable découverte.
Ainsi ...
Nous sommes avec une équipe d'archéologues égyptiens dirigée par Mostafa Waziri, secrétaire général du "Supreme Council of Antiquities". Le lieu de son repos éternel va alors être (re)découvert en cette fin de 2017.
Nous sommes au sein d'une nécropole qui finalement est déjà parfaitement connue et ce à travers des hypogées de hauts responsables de la5e dynastie (2 494 - 2 345 B.C.E).
D'ailleurs ...
Certains auraient été ouverts au cours de précédentes missions archéologiques et ce depuis l'année 1842.
Une "apparence" qui nous laisses subodorer l'époque à savoir l'Ancien Empire :
Ce titre de prêtresse d’Hathor, déesse de la fertilité ...
Cela ne signifie pas qu’elle ait exclusivement rempli une fonction religieuse. Comme d’autres nobles, elle a pu cumuler des charges religieuses et administratives.
Gageons que l’étude approfondie de sa dernière demeure nous livrera davantage d’informations à son sujet.
"(Celle qui est) connue du roi".
"Propriétaire foncier".
Très peu de choses semblent cependant nous être parvenues quant à son ascendance :
Les chercheurs n'auraient pas pu déchiffrer autre chose que le début de la nomenclature du père à savoir "Nef".
Des représentations féériques, celles d'un bonheur idyllique, cela pourraient être liées aux bienfaits dispensés par Hathor.
Cependant cette dernière demeure comporte bien peu de sculptures. Ce point est à noter car finalement cela est particulièrement rarissime si nous considérons l'époque considérée.
Aussi ...
Nous pouvons remarquer de très bellespeintures murales, aux qualités indéniables, parfaitement conservées.
Ainsi, nous pouvons y admirer notamment quelques scènes classiques :
Les dernières demeures relatives aux enfants ST63 ainsi que ST64 représentent certainement les premières du genre trouvées à Gebel el Silsileh.
Car ses deux petits êtres sont conservés avec des biens funéraires complets.
Les chercheurs découvrirent aussi des cryptes et des chambres pour adultes dans une nécropole de la 18e dynastie à Gebel el-Silsileh dans cette région d'Assouan.
Une manière de pouvoir pénétrer dans le monde
religieux,
comme celui des coutumes
funéraires,
sociales,
et économiques,
de l'Egypte ancienne au cours des Thoutmôsis.
Nous serions au sein de la prestigieuse 18e dynastie.
Cette thématique fait suite au fruit du travail des chercheurs du ministère égyptien des Antiquités ainsi que de l'université suédoise de Lund.
Depuis 2015 …
Cette équipe dirigée par Maria Nilsson et Jon Ward a découvert 69 tombes ! Pratiquement toutes visitées par des pillards et ce au sein même des dynasties pharaoniques.
Cette année …
Quatre nouvelles sépultures dont quatreintactes, d’enfants.
Aussi vous serez à même de rencontrerer le non moins légendaire netjerSobek, vous savez le crocodile !
Brooklyn museum.
Ce lieu ...
Il fut autrefois une carrière pendant la période Thoutmoside : nous serions entre 1 504 et 1 388 B.C.E.
Aménophis I (1 525 -1 504), Thoutmosis I (1 504 -1 492), Thoutmosis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57), Thoutmosis III (1 479 -1 425),
Aménophis II (1 428 - 1 397), Thoutmosis IV (1 397 - 1 388), Aménophis III (1 388 - 1 351/50),
Aménophis IV / Akhenaton (1 351 – 1 334).
L'étendue de l'Égypte ancienne à son apogée territoriale, la 18e dynastie.
Sous Thoutmôsis III aucun pharaon n'avait conquis tant de choses.
"Kheny" ...
"Khenou" : nous sommes au sein de l'époque pharaonique. Son origine me paraît du reste bien difficile à cerner : serait-ce fonction de cette cité, celle de la rive est ? De fait nos anciens lui donnèrent cette nomenclature d' "EAU PURE".
"La carrière" fut également sa dénomination à la période Gréco-Romaine. En fait, il y avaient bien des carrières au Gebel el-Silsileh fournissant en pierres les chantiers des temples et hypogées de la Haute-Égypte et ce à la période thoutmoside.
Gebel Silsileh avec sa très longue histoire, allant du paléolithique à l'époque Copte.
Que dire aussi de cette "Montagne de la Chaîne" : d'aucuns supputeraient même que cela puisse provenir de la période arabe. Une chaîne aurait été tendue au travers de l'Itérou et ce afin d'entraver la communication fluviale.
En tout cas, ce lieu comporte bien les deux rives du Nil, un endroit bien étroit pour notre Itérou qui est du reste entouré de majestueuses collines faites de grès :
Nous sommes alors aux alentours de 145 km au sud de la cité aux cents portes, Thèbes.
Et plus précisément à 65 km au nord d'Assouan.
...
Avec :
Sa nécropole pré-dynastique,
Et ses graffitis contemporains comportant des humains, des animaux, des bateaux,...
Quant à l'Ancien Empire, sur la rive ouest, peu de traces demeurent : souvenons-nous notamment de Pépy I.
Aussi au Moyen Empire nous pouvons y voir des voyageurs avec leurs caravanes ainsi que leurs graffiti.
Une mission archéologique Suédo-égyptienne (Université de Lund), dirigée par Dr. Maria Nilsson et John Ward. Une équipe en coopération avec l'inspection de Kom Ombo et d’Assouan dirigée par M. Abdel Menum (Assouan) et M. Ahmed Sayed (Kom Ombo).
Et donc, selon elle, ce n'est pas la première fois que des égyptologues trouvent de pareilles dernières demeures sur ce légendaire site.
Il serait entouré également de matières organiques, certainement issues du bois qui devait composer le cercueil car les termites auraient fait leurs œuvres.
Un cerceuil qui devait du reste posséder un couvercle en grès très mal conservé, fait quant à lui de grès.
→ Une autre dernière demeure ...
Celui de cet enfant âgé de 6 à 9 ans, dansun cercueil en bois là aussi.
Probablement devait-il avoir entre 5 à 8 huit ans ! En fait les deuxième et troisième progénitures étaient accompagnées de moult artefacts.
La tête vers l'est …
Sa direction faciale semble avoir évolué probablement suite à l’inhumation ultérieur du ST63.
Le lin semble enveloppé le petit corps, lui-même posé sur des nattes de roseaux.
Il était accompagné de pièces funéraires :
Des amulettes,
Des bijoux comme des bracelets en bronze, trois scarabées dont l'un contenait le nom royal de Thoutmosis III (Menkhéperrê)
(La manifestation de Râ demeure) ou (Stable est la manifestation de Râ) mn-xpr-ra ),
Elle se démarque tout particulièrement vis-à-vis des autres petits êtres du fait qu'elle contient un squelette. Nonobstant, c'est celui d'un enfant âgé de5 à 8 ans.
Inhumé certes mais "visiblement sans aucun soin". (?)
En fait ...
Il était recouvert de débris de carrière.
Il présentait également des signes de maladie et même de blessures ! Tout ceci pourrait, à première vue, indiquer l'existence d'une hiérarchie sociale.
ne semble plus mystérieuse que cette pyramide de Khéops.
Comment nourrir la rêverie des amoureux de l’Égypte antique ?
La pyramide est ainsi :
Sondée,
Analysée,
Radiographiée,
Auscultée,
Interprétée,
Polémiquée,
... Mystérieuse, pourquoi Khéops ordonna-t-il la construction du système le plus complexe de toutes les pyramides ?
Peu de "spécialiste" s’aventurerait à expliquer avec certitude ce qui poussa pharaon à faire ériger un édifice d’une telle complexité : au-dessus du sol … ! Souvenez-vous de la pyramide rhomboïdale, de Dahchour, ..., elles ont leurs chambres au niveau du sol. D’aucuns suggèrent alors que les spécificités de Khéops seraient issues d'une succession de changements et ce au cours de l’élaboration des plans.
Nonobstant …
Mark Lehner s’appuyant sur des observations supputa que les plans furent bien élaborés avant le début de la construction. Ce qui à mon sens rend plus énigmatique encore le mystère de l’horizon de Khéops.
→ Siècle après siècle, pourquoi les pyramides nous fascinent-elles toujours autant ?
→ D’où viennent les légendes des chambres secrètes dissimulées au cœur de la seule des sept merveilles du monde encore debout ?
→ Y découvrira-t-on un jour une chambre abritant le trésor du pharaon Khéops ? Aussi, selonHérodote, Khéops reposerait depuis l'an 4 776 B.C.E à 58 m et ce au-dessous de la base même de sa propre pyramide.
Cependant,
nous ne sommes sûrs de rien.
Aussi voyez plutôt :
Les quatre faces de l'horizon de Khéops ne sont pas parfaitement planes. Souvenez-vous de ce léger angle vers l’intérieur, il transforme ainsi sa base en polygone concave à huit faces.
Nous devons cette remarque au français André Pochan (Un physicien et un mathématicien français, passionné d'égyptologie.), nous sommes alors en 1934. Il étudia presque exclusivement les pyramides, nonobstant il faut reconnaître qu'il fut particulièrement critiqué par Jean-Philippe Lauer.Nous ne sommes sûr de rien au point que les chercheurs semblent ne pas comprendre les raisons des angles sur cette pyramide alors qu’ils sont absents sur ses voisines, mais leur régularité suggère quand même qu’ils sont certainement volontaires.
Nous ne sommes sûrs de rien.
Quelle serait donc véritablement les teneurs
de cette "curieuse découverte" ?
Nous sommes au sein de la pyramide de Kheops
avec les chercheurs de la mission ScanPyramids
lancée en fin d’année 2015.
Des rayons cosmiques
afin de sonder cet ouvrage monumental.
Ainsi le ScanPyramids Big Void (SP-BV) serait visiblement :
Entre 60 et 70 mètres de hauteur : aussi souvenez-vous ce monument fait 139m de hauteur et 230m en largeur, juste finalement au-dessus de la Grande Galerie. Nous sommes comme vous savez sur le plateau de Guizèh, aujourd'hui en très proche banlieue du Caire.
139 m sur les 146,58 mètres d’origine !
Une "cavité" située à environ 40 mètres de la chambre de la reine.
Il aurait des caractéristiques similaires à celles de la grande galerie, comme vous savez, la plus grande salle connue de la pyramide.
"Un vase clos".
"Le "grand vide"
est totalement clos,
rien n’a été touché depuis la construction de la pyramide.
C’est une découverte très enthousiasmante"
Kunihiro Morishima
de l’Université de Nagoya au Japon, partenaire de la mission ScanPyramids.
Une cavité "aussi grande qu’un avion de 200 places en plein cœur de la pyramide".
En dehors des salles ouvertes aujourd'hui au public ...
D’autres demeures uniquement accessibles aux archéologues ainsi bien sûr qu'aux chercheurs.
Aussi ...
Depuis 2015 ...
ScanPyramids a fait des découvertes passionnantes (Deux autres artefacts : sur l’arête nord-est du monument ainsi que derrière sa face Nord) ! Cette expérience en réalité virtuelle, à savoir ScanPyramidsVR, permet aussi de découvrir non seulement les salles cachées au public mais aussi les dernières découvertes sur la plus célèbre pyramide d’Egypte.
Des équipes japonaise ...
Et française ont effectué des sondages pour la mission scientifique ScanPyramids avec la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation).
La présence d'une énorme cavité aurait été interprétée par les scientifiques faisant suite à des technologies ultra-modernes et non invasives i.e. non destructives en vérité : pas moins de 30 mètres de long, pouvant même être d'origine puisqu'il serait clos.
Comment les scientifiques ont-ils procédé ?
Quelles furent les paramètres afin de calibrer les instruments ?
Les scientifiques ont-ils éliminé certains d'entre eux (Paramètres) ? Et comment l'ont-ils décidé d'ailleurs ?
Quel serait l'incidence de telles décisions sur les modélisations finales ?
Le point
Les chercheurs viennent donc de détecter la présence d'une cavité "invisible jusqu'à ce jour".
Cachée derrière la face nord ...
De plus, elle se situerait dans la zone où quatre chevrons visibles surplombent le couloir descendant.
Notons aussi que les chevrons de la véritable entrée étaient invisibles à l'origine, cachés derrière une couche de blocs. Les pierres furent cependant démantelées au cours des siècles. Des blocs que nous savons fort utiles puisque nous connaissons les chevrons en deux endroits : au-dessus des chambres du roi et de la reine ...
Il ne peut en aucun cas être la conséquence d'un éboulement toujours imaginable. C'est bien un espace dédié à quelque chose qui échappe encore aux spécialistes ...
"S'il s'agissait d'un chaos de gravats,
les mesures indiqueraient une faible sous-densité un peu partout.
Or là, nous avons une forte sous–densité locale"
Sébastien Procureur, responsable scientifique à l'Irfu / CEA.
Alors à quoi pouvait bien servir ce grand vide ?
Les chercheurs qui effectuèrent les différentes recherches refusent de "parler" de pièce secrète, de chambre cachée, ...
En plus de cela ils ne sont pas certains de la nature de ce vide.
S'agit-il d'une pièce ?
De plusieurs ?
D'un grand couloir ?
D'une autre Grande Galerie ?
... ? Cette mystérieuse cavité demeure pour l’heure inaccessible.
"Nous ne pouvons pas savoir
si le vide contient des artefacts
car ils seraient trop petits pour être détectés par ce type d’imagerie"
Kunihiro Morishima, coauteur de l’étude.
Et comment pénétrer dans cet espace situé en hauteur, visiblement profondément scellé, très difficile d'accès ?
Ainsi nous pouvons parfaitement bien imaginer que découvrir la dernière demeure de pharaon constituerait l'une des plus grandes découvertes de l'égyptologie moderne. Peut-être est-ce aussi là, en partie du moins, l'explication de cet engouement, de cet enthousiasme, des fantasmes aussi, de cette sensibilité exarcerbée parfois, de certaines carrières et/ou égos également, ..., des polémiques ?
Y aurait-il une particularité sur le fait que les constructeurs de la grande pyramide n'ont mentionné nulle part cette cavité ?
Une cavité détectée au-dessus de la Grande Galerie ...
Sa présence même, aurait-elle pu jouer sur les interprétations des imageries ? Et ce en créant une sorte d'image fantôme ? Je présume que les chercheurs ont entre eux soulevé cette "possibilité, cependant il aurait été bien judicieux de l'énoncer afin de valider davantage encore leur interprétation quant à l'existence de ce vide.
La découverte d'une cavité dans la pyramide de Kheops énoncée ...
L'équipe scientifique du projet a été critiquée, 2 jours suivant l'annonce. Critiques en premier lieu quant au non-respect du processus scientifique avant sa publication.
Cependant bien d'autres tirades semblent avoir également été exprimées, peut-être est-ce cela le prix du débat ? Du moment que cela reste dans le respect d'autrui ...
Aussi, n'oubliez jamais ...
Nous devons prendre certaines précautions bien inhérentes à ce genre de travaux éminemment sensibles ! Bien évidemment respectons tous les avis, même ceux des détracteurs, lisez-les avec attention.
Evitons cependant de rentrer dans certains conflits compétitifs.
Votre libre arbitre est là pour vous guider. Aussi continuez votre chemin et gardez cette envie d'apprendre et de comprendre cette merveilleuse civilisation.
Les "polémiques" sont toujours possibles, présentes, à venir puisque déjà le mot "découverte" l'a engendré. Cependant elles ne doivent surtout pas influencer la poursuite des recherches. Ces dernières doivent continuer à respecter une certaine déontologie scientifique quant aux méthodes employées.
→ L’archéologue Zahi Hawass ...
Il semble affirmer que cette immense cavité était déjà connue.
Ainsi Howard Middleton Jones et son défunt équipier décédé avaient détecté cette cavité au-dessus de la grande galerie et ce à partir de 1999. Ils l'auraient ainsi mentionné à Zahi Hawass "tout en lui expliquant la façon d'y accéder".
→ Dormion parla de cette supposée et probable cavité dans un de ses livres publié en 1986.
Ainsi il fut déposé à cette époque une autorisation, refusée du reste par Havass, et ce afin de permettre de disposer d'une fibre optique dans la Chambre de la Reine.
→ Desroches-Noblecourt ...
Dans son enseignement à l'école du Louvre elle parlait d'une théorie, l'existence d'une cavité...
→ Le chef du comité scientifique supervisant ScanPyramids ...
"La pyramide est pleine de vides
et
cela ne signifie pas qu’il y ait une chambre secrète
ou
une découverte."
"Il y a énormément de théories
sur l'existence d'éventuelles chambres secrètes dans la pyramide.
Si nous les cumulions toutes,
nous obtiendrions du gruyère !"
Mehdi Tayoubi.
"Mais aucune d'entre elles
ne prédisait l'existence de quelque chose d'aussi grand"
Mehdi Tayoubi.
→ Le chef du conseil gouvernemental en charge des antiquités ...
"Le projet doit procéder de façon scientifique
qui suit les
étapes de la recherche scientifique
et
ses discussions,
avant publication."
"Therefore,
the ministry sees that the ScanPyramid team should not rushed
to publish their findings in media at that stage of their research
because
it requires more research
and
it is to early to say that there was a new discovery.
...
they should not use propagandist terms such as
“new discovery;” and “a giant void.”
More researches and studies
are required in an attempt to know the secrets of this unique great monument."
Nous sommes le samedi 9 septembre avec une annonce du ministère des Antiquités.
Archéologues égyptiens dirigés par Mostafa Waziri, chef du département de Louxor ...
Une découverte modeste ...
Intéressante ...
Présentée à la manière d'un grand évènement. Kemet l'ancienne et l'Egypte moderne des grands chantiers méritent bien cela.
L’Égypte ancienne ...
Une ère adulée et pas seulement par les archéologues ! Serait-ce le fait des nombreuses découvertes.
Ainsi, la thématique d'aujourd’hui traite-elle d'un "nouveau" hypogée, celui d'un artisan d'excellence puisque nous serions en présence d'une dernière demeure relative à un orfèvre du netjer Amon : déité majeure comme vous savez quant à de la mythologie égyptienne.
Le quotidien d'antan
au
Nouvel Empire !
Un évènement que nous attendions depuis quelques temps maintenant.
Ainsi…
Après 5 mois de fouilles sous les rayons de Râ ...
Au cours d’une conférence de presse, le Dr Mostafa Waziry annonça une formidable découverte, celle d’une dernière demeure ! Nous étions alors le 18 avril 2017.
Et depuis, nous n'avions véritablement plus rien de concret.
Se pourrait-il, a dream peut-être, que cela soit la légendaire Néfertiti, sujet à moult articles médiatiques depuis quelques temps ?
… ?
L'orfèvre d'Amon,
Amenemhat,
près de Louxor.
Orfèvre ...
Cela ne fut pas seulement un travail, c'était probablement toute sa vie comme le fait de l'avoir consacrée à la divinité Amon.
Amon ...
Une divinité devenue majeur et ce tout particulièrement dans la belle cité aux cents portes, Ouaset, Niwt-Imn, la puissante.
Cette découverte a été faite par une mission archéologique égyptienne dirigée par Mostafa Waziri, c'est ainsi que le ministère égyptien des Antiquités l'a annoncé.
Nous sommes bien dans un domaine de pure archéologie.
Pas de trésor en perspectif, si cela est quand même la découverte d'une tranche de la mémoire de l'humanité et ce à travers l'inhumation probable d'une famille entière.
Ces vestiges sont situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datant du Nouvel Empire, et plus précisément au XVe siècle B.C.E. Cette révélation a aussi le mérite d’accentuer la connaissance de cette nécropole et de sortir de l’oubli un nouveau fonctionnaire.
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Des archéologues ont bien découvert une dernière demeure.
Celle d'un orfèvre qui consacrait son oeuvre, son art, son travail au netjer Amon ! Mais pas seulement lui puisque les chercheurs ont également trouvé des momies d'une femme ainsi que de deux enfants : une famille en perspective.
Nous sommes au sein de la rive ouest du Nil, à Louxor. Et comme vous savez ce site est parfaitement réputé pour ses dernières demeures et ses temples.
114 hypogées pour la majorité érigés dans la roche. Cette nécropole appartient à la Vallée des nobles, où étaient enterrés les notables proches des pharaons, près de la Vallée des Rois, sur la rive gauche du Nil.
→ Remarquons par exemple la double dernière demeure d'Amenhotep I (1 524 - 1 504) ainsi que son "épouse supposée" Ahmès Néfertari : certains égyptologues semblent mettre en doute ...
Un lieu connu comme une nécropole de la famille royale mais également des hauts fonctionnaires des 17 et 18e dynasties. Cependant les sépultures les plus anciennes remontent à la 11e dynastie. Notons au passage qu’elles furent simplement réutilisées et ceci fréquemment en des temps bien postérieurs.
Elles montrent parfaitement, et heureusement du reste, que nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre, cela nous obligent avec ce plaisir incommensurable à remettre en question nos connaissances et surtout du reste nos interprétations.
Et si nous continuons dans cette thématique ...
Cette façon de penser et d'aborder les choses ...
Alors il est fort probable que le thème d'aujourd'hui devra bien évoluer dans les années à venir.
Nonobstant ...
Les faits, les résultats, eux, sont bien là et ne changent pas. Fascinant ...
Aussi souvenez-vous qu'Amenemhat fut une nomenclature pouvant fort bien être l'objet des deux sexes.
Il aurait ainsi vécu il y a environ 3 500 ans.
Orfèvre royal de son état, il consacra visiblement ses activités au netjer Amon.
Nous serions donc en présence d’un certain Amenemhat ainsi que de sa concubinedénommée Mehi. Nonobstant, sa momie n'a pas été, officiellement du moins, véritablement identifiée en tant que telle ! Cependant il n'y aurait pas de doute quant à l'identité du propriétaire de cette dernière demeure.
Amenemhat, une nomenclature qui fut celle également de plusieurs pharaons comme vous savez (Amenemhat I_ fondateur de la 12e dynastie_ à VII_ce dernier bien peu connu finalement fut quant à lui de la 13e dynastie) et cela pourrait être traduit littéralement par :
"Sous la responsabilité d'Amon".
Les chercheurs auraient trouvé au sein de leur dernière demeure une statue, celle d’Amenemhat, assis sur une chaise et ce à côté de sa femme. Cette dernière portait une robe, bien longue d'ailleurs, ainsi qu’une perruque.
De plus ...
Un portrait de leur fils a été peint entre eux deux, inconnu visiblement pour le moment.
Nous serions durant la fameuse 18e dynastie, celle que connue notamment les hauts personnages que furent Néfertiti, Tut Ankh Amon qu'inévitablement vous connaissez bien, ...
Et plus précisément nous serions entre les 16e et 11e siècles B.C.E selon les annonces du ministère des Antiquités.
La chapelle et son entrée semblent bien localisées au sein d'une cour datée quant à elle du Moyen Empire.
Nous sommes alors au niveau de Kampp 150.
A cette chapelle les archéologues trouvèrent deux puits funéraires :
→ L'un à 7 mètres de profondeur, à droite, destiné au défunt et à sa femme.
→ Partant de-là nous voici au sein d'une chambre funéraire contenant des fragments de momies, des sarcophages, des ouchebtis.
→ L'autre puits nous conduit à une autre salle contenant quant à elles des momies datées visiblement des 21e et 22e dynasties.
Nous sommes de fait en présence :
→ D'une petite pièce carrée, au niveau du sol.
Les chercheurs découvrirent ainsi une niche dont un morceau du décor reste encore visible aujourd'hui. Les fresques nous sont décrites comme ayant été d'une qualité certaine.
Aussi les chercheurs supputent-ils que cela pourrait s'expliquer par la proximité du souverain contemporain du défunt.
→ Une chambre funéraire.
Elle se situe à huit mètres au-dessous de la pièce d' "entrée" et contenait visiblement quatre momies.
→Au bout d'un couloir, menant à une salle, une niche funéraire, y séjournait visiblement :
La momie d'une femme.
Et selon Madame Chérine Ahmed Chawqi, une égyptologue et spécialiste des os, elle en aurait conclu que la défunte avait 50 ans à l'heure de la "rupture".
Nonobstant des doutes semblent avoir été émis quant à cette femme ! Les inscriptions mentionnent cependant un certain titre, celui de "dame de la maison".
Et de "ses" (?) deux enfants.
Cependant il nous faut rester prudent :
"Nous ne sommes pas sûrs
que ces momies soient
de la famille d’Amenemhat"
Mostafa Waziri.
"De toute évidence
la tombe a été réutilisée dans les temps anciens.
C'est probablement pourquoi leur tête est découverte"
Mostafa Waziri.
"Mais nous sommes extrêmement heureux de toute façon,
a-t-il ajouté,
car cela signifie que nous trouverons plus d’autres tombes dans cette région".
Les doutes quant à l'identification même du corps du propriétaire serait le fait que cette dernière demeure fut, comme bien souvent du reste, réutilisée plus tard et ce durant les 21e et 22e dynasties.
De plus ...
Une cinquantaine de "cônes funéraires" ont été visiblement découverts. Ils sont gravés avec le titre et la nomenclature du défunt. Ainsi sur les 50 cônes seulement dix auraient été liés à un corps.
Selon les chercheurs les 40 restants appartiendraient à quatre autres personnes qui, elles, ne seraient pas encore trouvées.
Ne tenez pas compte du côté sensationnel de cette "découverte" ...
Vous savez bien, nous serions dans ce cadre de la survivance quant à cette industrie essentielle, vitale même pour le "bien-être" de ce peuple d'Egypte moderne (Nous parlons quand même de cent millions d'habitants.).
Ne tenez pas compte non plus de ce que d'aucuns pourraient classifier de modeste vis-à-vis de cette "révélation" ...
Rien...
Aucun savoir...
Aucun décèlement...
Aucune exploration... Rien ne peut être considéré comme médiocre, insignifiant, maigre, modique, ... Une métaphore afin d'illustrée possiblement cette façon de concevoir les choses : l'Histoire est érigée de briques. Aussi petites soient-elles, elles n'en demeurent pas moins cruciales pour la compréhension de l'ensemble.
Aussi, les fouilles sont bien loin d'être terminées !
De plus...
Vous l'aurez bien compris, il nous reste beaucoup de points à éclaircir !
Alors à suivre...
Newly discovered tomb with several mummies.
Tomb Kampp -390 in Dra Abu El Naga, West Bank, Luxor.