Prêtres _ Prêtresses _Temples ...

 

 


 

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Prêtres _ Prêtresses _ Temples ...

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"Vivre"…

"La vie"…

"Soyez au service de la vie" ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le clergé en Égypte ancienne était composé de prêtres et de prêtresses qui assuraient le culte des nombreuses divinités de la religion égyptienne.

 

Ils étaient considérés comme les serviteurs des dieux, et non comme des guides spirituels du peuple.

 

Les anciens Égyptiens croyaient que leurs dieux avaient vaincu les forces du chaos en créant le monde et qu’ils comptaient sur l’aide de l’humanité pour le préserver.

 

Le comportement des Égyptiens était guidé par la valeur culturelle centrale, la ma’at (harmonie et équilibre), qui était soutenue par une force sous-jacente connue sous le nom de heka (magie).

 

Le clergé de l’Égypte ancienne ne prêchait pas, n’interprétait pas les Écritures, ne faisait pas de prosélytisme et n’organisait pas de services hebdomadaires ; sa seule responsabilité était de s’occuper du dieu dans le temple.

Hommes et femmes pouvaient être membres du clergé, ils exerçaient les mêmes fonctions et recevaient la même rémunération.

 

Le clergé était déjà établi au début de la période dynastique en Égypte (3 150 - 2 613 B.C.E.), mais il se développa au cours de l’Ancien Empire (2 613 - 2 181 B.C.E), parallèlement à la construction des grands complexes mortuaires tels que Gizeh et Saqqarah.

 

Le pharaon était le premier des prêtres.

 

Il nommait les dirigeants des grands sanctuaires car il lui fallait contrôler ce clergé puissant, véritables dynasties dans lesquelles les prêtres héritaient de la charge de père en fils.

Les prêtres majeurs (ou grands prêtres) travaillaient au temple à temps plein, tandis que les membres moins essentiels au clergé exerçaient un autre métier pendant environ huit mois de l’année.

 

En Égypte ...

Il y a toujours eu une lutte pour le pouvoir entre le pharaon et le prêtre ...

I 1728

Source / Lien

 

Dans l’Égypte antique, la pardalide était l’attribut traditionnel du costume sacerdotal des prêtres.

 

Elle pendait sur le dos ...

Retenue par les deux pattes de devant nouées sous le cou ...

Ou encore elle était jetée sur une épaule de façon que la tête ou l’une ou même les deux pattes de la bête pendaient de chaque côté.

D'aucuns supputent que les taches de la robe de l’animal symbolisaient les étoiles !

 

Je ne dispose pas d’informations précises disponibles sur une prêtresse égyptienne portant une pardalide, à part Néfertiabet !

Nonobstant ...

Il est connu que la pardalide était un attribut traditionnel du costume sacerdotal des prêtres en Égypte ancienne comme vous le savez.

Les prêtresses, comme les prêtres, jouaient un rôle important dans le culte des divinités.

Il est donc possible que certaines prêtresses aient porté la pardalide, mais je n'ai pas de preuves concrètes pour l’affirmer ! Les recherches archéologiques et historiques continuent et pourraient éventuellement apporter plus d’informations à ce sujet à l’avenir ...

 

Les plus hautes, comme les plus humbles fonctions sacerdotales, elles étaient généralement prises par des administrateurs dont la carrière fut entièrement consacrée à la théologie, aussi :

 

  • En cette fin de l’Ancien Empire ...

Un véritable clergé se créa.

 

  • Au Moyen Empire …

Il n’aura cependant qu’une importance secondaire au sein de la vie sociale à tel point d’ailleurs qu’hormis peut-être les nomarques, ils ne précisèrent que bien rarement qu’ils exercèrent des fonctions sacerdotales.

Aucune découverte du reste ne tend à démontrer de changement important dans cette hiérarchie au Moyen Empire.

 

  • Au Nouvel Empire …

Les souverains combleront de biens matériels les temples ! Ce fut probablement ainsi, que se constituèrent les fameuses puissances cléricales d’ailleurs !

Comme celui que nous connaissons, celui d’Amon …

 

  • À la Basse Époque …

Les collèges de prêtres possédèrent mêmes une vaste partie du sol égyptien.

L’organisation des classes sacerdotales ne changèrent du reste que très peu.

Parallèlement …

Des prêtres bien spécifiques à certaines déités locales se multiplièrent particulièrement et ce en Basse-Égypte.

La divine adoratrice d’Amon remplacera ainsi la reine et régnera sur ce clergé thébain.

 

Rosalind-Park.jpg

Autoportrait du scribe Amenhotep adulant le nTr Thoth.

Ostracon de Deir el-Medineh.

Musée du Caire # 5029.
© Rosalind Park.

 

Detail from the stela of ptahmy supervisor of pure priests

Detail from the stela of Ptahmy, supervisor of pure priests.

The stela dates from the New Kingdom Dynasty 18 (1330-1280 BC).

and

this detail shows Ptahmy and his wife.

Note the wigs and other ornements: they are beautiful carved,and you can still see the paint.

Museo Egizio Torino.
Photo: Joke Baardemans.

 

I 1729

Source / Lien

 

Belle statue d'une prêtresse (première moitié du 1er millénaire B.C.E)

Belle statue d'une prêtresse

(première moitié du 1er millénaire B.C.E)

Bronze avec incrustation de vitraux bleu, noir et rouge; 31,9 x 6,9 x 8,6 cm;

Troisième Période Intermédiaire ;

Galeries Piero Tozzi (1882-1974), Sotheby's New York 18 juin 1991 Lot # 17

Source : Fondation Gandur pour l'art, Genève (e ivi esposta).

 

 

 

 

 

 

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Les temples et leurs personnels ! L’"ouêbouit" ce personnel féminin aux ordres de la reine, … En Égypte ancienne !

Par Le 30/12/2015

ankh hiero

 "Vivre"…

"La vie"…

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"Vous, 

Prêtres et scribes,

Vous êtes des connaissants "

"Livre pour Sortir au Jour"

 

Comme moi ...

Vous allez admirer probablement la représentation ci-dessous.

Voyez cette dextérité.

Celle evidemment de  nos anciens artisans, eux qui surent si bien l'exprimer et ce à travers cette finesse ... 

 

12006163 1613435202260195 7575253536347564123 n

Source

Nous sommes bien au Moyen Empire et ce au sein même de la 12e dynastie. Et plus précisément de 1 991 à 1 783 B.C.E.

 

Voici quelques caractéristiques quant à cet artefact : 

  • Hauteur de 48 cm,
  • Largeur de 9.5 cm,      
  • Pour une profondeur de 21 cm.

 

Statue en bois de la prêtresse d'Amon Imertnebes.

Voyez sa robe de peau bien moulante.

Quant à sa perruque, elle aurait été rajoutée bien plus tard.

Numéro d'inventaire ah113.

© Le musée de Leyde des antiquités ... 

Source 

 
Souvenez-vous ...
Pharaon ...
Il fut véritablement le premier des prêtres.
 

http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://www.legypteantique.com/images-articles/robe-femmes.jpg&sa=X&ei=mDgrUuKdO8av0QWSr4CoCg&ved=0CAkQ8wc&usg=AFQjCNFwv-4Vf7MqlyBWKaQ-6C1B0D8yTg

  "L'Égypte ancienne

aurait moins d'attraits

S'il n'y avait les Egyptiennes"

  Alain Zivie 

Plan de l'article ...    

 

  

→ Nous sommes bien en cette fin du Nouvel Empire.

 

 L '"ouêbouit", le personnel féminin de bureaux aux ordres de la reine.

 

→ Les règles du clergé ...

 

→ Ainsi, service leur pendentif vis-à-vis du culte ...

 

→ Prêtres et bons vivants ...

 

  Voici une superbe photo d'un prêtre-sem ...

Provenant de l'hypogée de Sennefer.

Source / Lien

Nous sommes en fin du Nouvel Empire.

 

Ainsi ...

Comme vous savez, cela correspondait aux prémices d'une nouvelle période, l'une des plus instables du reste, à savoir "La Troisième Période Intermédiaire".

 

Le pouvoir du clergé d'Amon était alors littéralement pharaonique, le culte de ce netjer devint quasiment prépondérant !

Alors que pharaon dominait à Tanis ...

Les fameux grands prêtres d'Amon, avec probablement l'aide de l'oracle, administraient quant à eux la belle cité aux cent portes, Thèbes. Leur puissance s'avérait du reste parfaitement appuyée par le fait que, très souvent, leurs propres racines furent ancrées au sein même de la famille royale.


Souvenez-vous notamment des Divines Adoratrices d'Amon.

Douat-Netjer ...

Elles furent tellement puissantes qu'elles devaient certainement se comporter comme de véritables reines. Au point qu'elles pouvaient avoir des domaines pouvant atteindre des surfaces de 3 300 aroures, 900 hectares de nos jours : cela ne fut pas vraiment bénin, reconnaissez-le.

 

Touy

Thèbes ?
Vers 1400 à 1350 avant de notre ère ...

Touy, prêtresse de Min, netjer de la fertilité.

Source / Lien

L '"ouêbouit" ...

De nombreux titres de prêtres existaient et de fait, de fonctions affiliées. Et l'un des plus répandus fut bien celui de ouêb.

Souvenez-vous d'ailleurs ...

De ce lieu mémorable, de cette "Place pure"la Ouâbet : lieu même des momifications ...

 

Ainsi, l'ouêbouit ...

Ce fut bien un personnel féminin aux ordres de la reine. Elles étaient probablement une analogie aux employés du même genre, masculins ... Ceux-ci furent théoriquement dirigés par pharaon lui-même.

Quant aux femmes, elles semblaient visiblement avoir été aux ordres de la reine, de la Grande Epouse Royale (GER).

L'épouse du demi-netjer ...

 

Ainsi ...

A la Basse Epoque, et comme nous l'avons au préalablement mentionné, la Divine Adoratrice d'Amon remplaça la reine et ce visiblement à la tête même du harem sacré.

Nonobstant ...

Ce dernier, contrairement à ce que son nom semble indiqué ne fut pas, à priori, constitué de courtisanes recluses. Même bien au contraire. Ce fut probablement l'équivalent d'un véritable clergé féminin.

Divinisées ...

Tout comme d'ailleurs les prêtres ...

Et ce en différentes classes ...

Au sujet des prêtresses, souvenez-vous de nos amis les Grecs. Ils les nommaient "pallacides". Elles célébrèrent le culte de certaines netjerout comme Hathor par exemple, ...

 

D'ailleurs, il pouvait certainement s'agir d'une fonction purement honorifique vis-à-vis de certaines grandes dames de la cour, celles bien évidemment que la reine avait décidé d'honorer.

Des laïques,

Des musiciennes,

Des chanteuses,

Des danseuses,

... Toutes également attachées aux temples à qui elles devaient probablement et cela, bénévolement pense-t-on, prêter leurs concours et ce durant les cérémonies sacrées.

 

Les règles du clergé ...

 

Les prêtres élaboraient une sorte de "contrat" qui fixait en quelque sorte leur rémunération ainsi que leur logement, ...

 

Quelques obligations cependant :

  • Savoir lire l'écriture hiératique,
  • Avoir acquis une certaine compétence théologique,
  • Et bien sûr pouvoir répondre à des conditions de puretés extrêmement rigoureuses. Tous les membres du clergé, du moins tous ceux qui officiaient au sein des temples, se devaient, en effet, d'être purs.
  • ...

 

"Je me suis présenté devant le dieu,

(...)

Tandis qu'on m'introduisait dans l'horizon du ciel.

Je suis sorti du Noun

(l'eau initiale)

et

je me suis débarrassé de ce qu'il y avait de mauvais en moi ;

j'ôte mes vêtements

et

les onguents

comme se purifient Horus et Seth.

Je me suis avancé sans souillure

devant le dieu dans la salle sacrée,

plein de crainte devant sa puissance "

 

Ainsi, quant à leur vertu de propreté, ils furent :

  • Rasés,
  • Voir tondus,
  • Epilés,
  • Circoncis : analogie peut-être avec le netjer Râ ?

 

"Du sang tomba du phallus de Râ,

après qu'il eut achevé de se couper lui-même"

Bruno Halioua "La médecine au temps des pharaons" Liana Levi en page 108.

 

 

De plus ...

Selon Hérodote lui-même ...

Ils devaient comme vous savez, réaliser des ablutions et ce à raison de "deux fois le jour et deux fois la nuit".

 

Ainsi, pendant leur service vis-à-vis du culte ...

 

Ils avaient pour obligation de s'abstenir de toutes relations sexuelles.

 

De plus ...

Ils ne devaient se vêtir qu'au moyen d'une étoffe de lin, voyez par exemple ...

 

Boîte de Draps Linge.

Nouvel Empire. Dynasty 18, début du règne de Thoutmosis II, 
ca. 1492-1473 BC
Thèbes, Cheikh Abd el-Gourna, tombeau de Hatnefer et de Ramose
Metropolitan Museum.

Source

 

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Qualcuno, circa 3500 anni fa, ha ordito queste trame ...
Dal corredo funerario della Tomba di  Kha e Mérit.

Source  / Oh_ Paolo Bondieli

 

Nonobstant …

Toute règle possède bien une exception.

Et dans notre cas ...

Il s'agissait bien du premier prophète. Nous pouvons alors le différencier, le reconnaître si vous préférez, au moyen de cette belle peau de léopard, il la portait d'ailleurs drapé sur la poitrine.

I 1728

Les temples et leurs personnels : pharaon, prophètes, prêtres, prêtresses, des assistants bien laïcs,... En Égypte ancienne !

Par Le 03/06/2014

ankh hiero    "Vivre"… "La vie"…

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Louvre-21-5310.JPG

Un homme porteur d'une stèle !

Vous l’aurez reconnu, il s’agit d' "Horus-sur-les-crocodiles" !

Ainsi, nos anciens espéraient guérir les morsures venimeuses en buvant de l'eau ayant coulé sur les inscriptions magiques qui le recouvrent, ainsi que sur la stèle...

Couverte de formules magiques…

4e siècle avant notre ère !

 

Tel père, tel fils...

Même si tous ceux qui ont étudié la théologie pouvaient en théorie accéder à la prêtrise par cooptations, cette charge se transmettait le plus souvent de père en fils.

 

Rappelons que cette transmission fut le souhait le plus cher de chaque Égyptien qui désirait avant tout voir "Le fils occuper la fonction que le père avait exercée".

 

D'autant plus qu'à partir du Nouvel Empire les prêtres jouissaient de la plus grande considération. Les textes nous apprennent ainsi l'existence de véritables "dynasties" de prêtres... Mais la charge de prêtre pouvait également être achetée (à une époque assez tardive...) ou accordée par décision du pharaon. Un procédé qui permit à ce dernier de garder un certain contrôle sur la puissance d'un clergé qui, à la fin du Nouvel Empire, devient une caste de plus en plus fermée et de plus influente.

 

Voyez plutôt :

 

"Je n’ai pas commis l’iniquité entre les hommes.
Je n’ai pas maltraité les gens.
Je n’ai pas commis de péchés dans la Place de Vérité.
Je n’ai pas cherché à connaître ce qui n’est pas à connaître.
Je n’ai pas fait le mal.
Je n’ai pas commencé de journée ayant reçu une commission de la part des gens qui devaient travailler pour moi, et mon nom n’est pas parvenu aux fonctions d’un chef d’esclaves.
Je n’ai pas blasphémé Dieu.
Je n’ai pas appauvri un pauvre dans ses biens.
Je n’ai pas fait ce qui est abominable aux dieux.
Je n’ai pas desservi un esclave auprès de son maître.
Je n’ai pas affligé.
Je n’ai pas affamé.
Je n’ai pas fait pleurer.
Je n’ai pas tué.
Je n’ai pas ordonné de tuer.
Je n’ai fait de peine à personne.
Je n’ai pas amoindri les offrandes alimentaires dans les temples.
Je n’ai pas souillé les pains des dieux.
Je n’ai pas volé les galettes des bienheureux.
Je n’ai pas été pédéraste.
Je n’ai pas forniqué dans les lieux saints du dieu de ma ville.
Je n’ai pas retranché au boisseau.
Je n’ai pas amoindri l’aroure.
Je n’ai pas triché sur les terrains.
Je n’ai pas ajouté au poids de la balance.
Je n’ai pas faussé le peson de la balance.
Je n’ai pas ôté le lait de la bouche des petits enfants.
Je n’ai pas privé le petit bétail de ses herbages.
Je n’ai pas piégé d’oiseaux des roselières des dieux.
Je n’ai pas péché de poissons de leurs lagunes.
Je n’ai pas retenu l’eau dans sa maison.
Je n’ai pas opposé une digue à une eau courante.
Je n’ai pas éteint un feu dans son ardeur.
Je n’ai pas omis les jours à offrandes de viande.
Je n’ai pas détourné le bétail du repas du dieu.
Je ne me suis pas opposé à un dieu dans ses sorties en procession.

Je suis pur, je suis pur, je suis pur, je suis pur !"

Extrait : "Livre Pour Sortir au Jour" 

 

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Méritmout Mout...

Elle fut la quatrième "Divine Adoratrice d'Amon"...

mr(t)-mwt mwt...

  Troisième Période Intermédiaire, 954 à 752 avant notre ère.

Louvre, N500.

© A.K

   

Ce fut probablement la petite fille du pharaon Osorkon I, de la 22e dynastie.

Divine adoratrice d’Amon...

Ce furent en vérité des vierges dont la vie fut entièrement dédiée au netjer Amon.

 

Des adoratrices qui détenaient visiblement :

  • Un pouvoir politique,
  • Tout autant religieux,
  • Et bénéficiait de plus d’un domaine,
  • Et même d'une cour, bien personnelle.
  • ...

 

Plan de l'article...      

 

→ Le titre de cette thématique pourrait révéler quelques ambigüités !

→ La Kemet...

→ Voici une pratique qui tient à la fondation des temples, mais pas seulement…

→ Des assistants bien laïcs !

→ Les temples possédaient également des musiciens...

http://www.quirao.com/qimage/p/gde/p5/moulage-du-louvre-musee-rmn-statue-pretre-en-priere-egypte-bronze-ze000004.jpg

Prêtre de l'Égypte antique en position de prière !

Superbe reproduction...

Avec fidélité quant aux chefs-d’œuvre de la statuaire antique...

© Source / Réunion des Musées Nationaux / © Lien

Au Louvre...

 

Le titre de cette thématique pourrait révéler quelques ambiguïtés !

 

Un vaste thème qui nécessitera bien des articles, tant le sujet est riche.

 

Néanmoins…

Pourquoi un tel choix quant au terme de "prostituées sacrées".

De la prostitution sacrée, en Égypte ?

Existait-elle vraiment au sein de cette longue période pharaonique ?

 

Gardons en tête que les représentations picturales ont été essentiellement, mais pas seulement, découverts dans les temples et les hypogées.

On pourrait donc supputer qu'elles furent de l'ordre du symbolisme. C'est comme si on pensait que toutes les Françaises, mes excuses pour cette analogie, sont aussi belles que celles photographiées dans le magazine "Elle".


Alors "prostituées sacrées" pourrait être, de la même manière, qu'un titre… ! ( ?)

Serait-il un peu provocateur ?

 

En tout cas…

Cela ne devrait représenter en rien une dénégation et encore moins une affirmation !

Ce n’est qu’un titre !

 

Et ceci afin d'engager quelques :

  • Réflexions...
  • Recherches…
  • Des réactions bien entendues tout en provoquant également cette envie, celle d'en connaître bien davantage encore... 

 

La Kemet...

 

Elle fut admirée !

Des philosophes...

Comme des écrivains de l’antiquité... 

Et cela tout en restant une parfaite énigme.

 

Nous voici donc bien au sein d’une élite chargée quand même de la direction des affaires importantes du pays.

Une caste certainement respectée et vénérée tout à la fois.

 

Ils devaient avoir en charge entre autre chose les interprétations des netjerou, la gestion du patrimoine comme de la prêtrise,...

Très proche de pharaon...

Et parfois tellement puissant qu'il pouvait renverser une dynastie et même faire monter sur le trône des souverains de leur choix.

 

EGBAEPSCUPETAME002.jpg

Voici une statue de Petamenhotep...

Scribe

 et

Grand prêtre d’Amon au temple d'Amon-Râ...

Et scribe de la 26e dynastie à Karnak.

Trouvée dans la cour de la cachette.

Musée du Caire.
  Source / Lien 

 

Du fait de cette réalité supposée…

Pharaon faisait-il office d’une espèce de pouvoir exécutif ? Agissant sous l’influence immédiate du sacerdoce ?

 

Souvenons-nous :

  • De la richesse,
  • Du pouvoir,
  • De l’influence de ce clergé d'Amon...
  • Mais également à ces fameux rois de Nubie qui, dixit Diodore de Sicile, pouvaient parfaitement se retrouver dans ce cas de figure.

 

Selon évidemment certains historiens grecs...

Cette classe de privilégier et sacerdotale aurait certainement constitué, dans cette Kemet antique, une véritable aristocratie ! Avec bien sûr une transmission héréditaire.

 

Mais cela ne représente-t-il pas un aspect bien exagéré ? Car pharaon avait quand même le pouvoir de destituer, de nommer les grands prêtres, les prophètes et cela à sa convenance.

Un pharaon fort devait brider certaines ambitions, en tout cas probablement les contrôler,...

 

Voici une pratique qui tient à la fondation...

 

Cela concerne la construction des temples, mais pas seulement…

 

Je vous transpose pour un court instant au sein de la cérémonie qui devait avoir lieu lors de la fondation de certains édifices :

  • Religieux comme le Ramesseum ce temple funéraire édifié dans la nécropole Thébaine par Ramsès II, troisième souverain de la 19e dynastie comme vous le savez…
  • Hypogées royaux,
  • Privés,
  • Enceintes de cité,
  • Forteresse,
  • Palais,

 

Voyez alors quelques dépôts…

À l’arrière de l'édifice…

Aux angles principaux… On devait donc y déposer des objets pouvant être d’une très grande variété et que l’on dispersait du reste dans la fosse de dépôts.

Hache,

Binette,

Herminette,

Offrandes alimentaires (animaux, graine, céréale, vin…),

Poterie miniaturisée (pots, bols,…),

Des briques,

Des modèles de moules de briques,

Des simulacres d’offrandes en faïence,

Des plaquettes en faïence bleue,

Des cartouches en feuilles d’or,


Voici un exemple parmi tant d'autre i.e. une plaque votive du dépôt de fondation du temple de Deir el-Bahari...

 

  img3.jpg

Le dieu parfait Maât-ka-Rê, qu'il soit vivant, stable et puissant.

(nTr nfr MaA.t-kA-Ra d(w) anx, Dd, wAs)

Hatshepsout, désignée à la manière d'un pharaon !

Source / Lien

 

Cette pratique semble avoir été attestée dès l’Ancien Empire pour aboutir à une sorte d’apogée en quelque sorte sous l’ère ramesside ! Ainsi vit-on de grande quantité, aux formes des plus diverses, de petits simulacres d’offrandes élaborées en faïence égyptienne…

 

Ainsi probablement, furent-ils fabriqués à partir de moules monovalves :

Mains,

Grains de blé,

Canards,

Cuisses de bœuf,

Têtes de bovins,

Bovins sacrifiés aux pattes liées,

… Ils avaient alors cet aspect d’une face en relief tandis que l’autre était plane !

 

Quant à la couleur…

  • Bien souvent en turquoise avec des glaçures à l’oxyde de cuivre liés avec des alcalis,
  •  

 

Ainsi ses dépôts devaient certainement être accompagnés d’une cérémonie, à la manière de celle des premières pierres d’aujourd’hui.

Ce rite des fondations n'est pas véritablement une tradition désuète, elle semble bien perdurer de nos jours. 

Souvenez-vous de la fondation de la MISHA, cette Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme en Alsace…  On parle ici d’un bloc portant divers textes et images en lien avec les Sciences de l’Homme.

 

Des assistants bien laïcs...

 

De nombreux laïcs assistaient visiblement les clercs pour des emplois subalternes !

 

Ainsi...

Il y avait bien ceux que l'on appelait les "horaires"...

Ounout...

Sans doute parce qu'au début leur service ne devait pas dépasser la durée d'une heure.

Ces fidèles devaient vivre à l'extérieur du temple proprement dit. Ils avaient une place prépondérante sous l'Ancien Empire avant que le clergé ne se structure davantage.

Peu à peu...

Ils furent cantonnés à des simples tâches matérielles.

 

Les temples possédaient également des musiciens...

 

Harpistes...

Joueurs de flûte...

Trompettistes...

Chanteurs...

 

Il y avait bien les administrateurs...

Dont le nombre augmentait proportionnellement à l'importance du temple et qui assistaient le premier prophète dans sa tâche.

Ils veillaient ainsi sur l'organisation économique du temple.

Gestion des terres...

Des troupeaux...

Contrôle des rentrées d'impôts...

...

Relations avec l'administration royale et les autres temples associés... 

 

Alors, à suivre...

Et j'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

 

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Vignette du "Livre Pour Sortir au Jour" de Penmaat...

Penmaat prêtre d'Amon !

Il brûlait de l'encens...

Sa tête rasée indispensable pour la pureté sacerdotale.  

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter : 

 

Sources...

 

Edition ATLAS


Serge Sauneron, "Les prêtres de l'ancienne Egypte", au seuil p 65.

 

Florence Maruéjol, Encyclopédie "Atlas de la Mythologie", "L'Egypte, croyances & religions", Editions Atlas, 2003. 

 

Madame Aurélie Roch...


Azim  "Découverte de dépôts de fondation d’Horemheb au IXème pylône de Karnak" Cahiers de Karnak VII, 1982, p. 93-120.

 

Ob 7e8f3e ob 16217c ob 535271 ob 751bf1 ob 920c6

 

Aphorisme...

 

Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !

Aucune prétention...

Ne prétend pas tout dire...

 

"Les femmes d'Avaris

ne seront plus enceintes

(car)

il n'y a plus personne qui ouvre leurs cœurs

dans leur ventre

quand on entend le cri de guerre de mon armée."

Seconde stèle de Kamosis...

  Source 

 

Ob 4edf73 fils de ra seigneur des deux terres 1

 

Acclamation !

ânkh oudja seneb

n(=w), w(=w), snb(=w) 

 

Forme simplifiée :

"Vie, Intégrité, Santé"

Forme développée :

vsfcomplet001.png

 

Ainsi en allant de la gauche vers la droite, on y voit :

 

"Ankh", la croix ansée, la vie éternelle...

→ Les ondulations : n

→ Un placenta : kh

Le poussin de caille : "dj"

→ "La veilleuse entretenant la flamme dans la maison"

     "Un morceau de bois frottant sur une autre morceau de bois afin d'allumer le feu"

→ Le vautour égyptien : "a"

→ Le mouchoir plié de l'homme raffiné : "s"

→ Les ondulations : "n"

La jambe : "b"

 

"Qu'il soit vivant, intact et en bonne santé !"

 

La traduction littérale, un peu fausse !

 "vie, santé, force"  

  "vie, force et santé"

 

De nos jours, on dirait plus tôt :

 

"Vie, prospérité, santé" 

Puits de karomama

Les temples et leurs personnels : prêtresse, Karomama en Égypte ancienne !

Par Le 16/01/2014

ankh hiero  

"Vivre" …

"La vie" …

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Vous connaissez le grand égyptologue Christian LEBLANC ...

Nous sommes le 11 décembre 2014, au sein de la Misssion Archéologique Française de Thèbes-Ouest. Ce grand historien vient de faire une formidable redécouverte et ce, au Ramesseum, à l'ouest du petit temple de la reine Touy. 

Précisons à cet effet ...

Depuis 1993 ...

Ce chercheur ainsi que son équipe, découvrirent bien d'autres dernières demeures.

Et visiblement ...

Cela se produisit lorsqu'il fit une fouille au sein même d'un des nouveaux hypogées localisé dans le sous-sol du temple de Ramsès II

 

Nonobstant ...

  • N'y aurait-il pas une confusion quant à l'identification du personnage découvert ?
  • S’agit-il véritablement de la même personne ?
  • Embrouillamini ? Non, pas tant quant à sa nomenclature (Quoique ?), mais davantage vis-à-vis de sa datation ... (?)
  • Serions-nous en présence finalement de deux entités à la nomenclature proche (homonymie ?) mais cependant bien distinctes dans le temps ? Probablement ...
  • Visiblement, l'hypogée serait d'époque ramesside. En tout cas si nous considérons le Dr. Youssef Khalifa.

De fait bien avant Karomama II (?) Serions-nous alors au sein d'une dernière demeure réutilisée, ce qui d'ailleurs ne serait pas un acte inédit comme vous savez ...

  • ...

 

Nous sommes sur la rive ouest de Thèbes.

Au niveau du temple des millions d'années de Ramsès II.

Le Ramesseum ...

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Une formidable et très belle découverte de M. Christian Leblanc.

De plus cela confirmerait en quelque sorte l'importance du Ramesseum comme nécropole quant aux hauts dignitaires d'Amon et ce, juste après le Nouvel Empire.

Voici l'entrée de l'hypogée de Karomama II (?).

Elle vient d'être redécouverte (i.e en décembre 2014) par une équipe Franco-égyptienne.

(Ramasseum, Luxor ...)

Source

 

Une équipe menée par Benoit Lurson fouille ce temple en coopération avec l’Institut d’Égyptologie de l’Université de Leipzig. Cet hypogée avait été découverte au milieu du 19e siècle.

 

Voici la divine adoratrice d'Amon, Karomama.

Champollion écrivit au Baron de la Bouillerie en 1829 qu'elle fut de la dynastie des Bubastides.

Source

 

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L’effigie de Karomama est l’un des rares grands bronzes

de la Troisième Période Intermédiaire.

Statue recouverte de bronze, acquise par Champollion.

Source / Lien / © Neithsabes

 

Plusieurs bronzes auraient été du reste découverts exprimant ainsi des musiciennes mais également comme celle présentée aujourd'hui, des prêtresses ! Ils furent placés au sein des chapelles, composantes des temples.

 

Nous voyons, sans peine d'ailleurs, la présence d'un grand sens artistique : l'expression finalement de cette dextérité des artisans quant à cette ère du bronze. Du reste, souvenez-vous, cette période semble apparaître au sein de Kemet bien 2000 ans avant notre ère, alors que le fer lui reste toujours rare, même au début, à savoir autour de 1600.

 

La Troisième Période Intermédiaire fut vraiment une grande ère pour cette "théocratique", en Haute-Égypte.

Souvenez-vous ...

Le netjer Amon fut alors le véritable maître de Karnak. Une puissance bien réelle quant au Grand Prêtre d’Amon qui fut probablement déléguée, en partie du moins, à cette quatrième adoratrice.

 

Voici donc une statue d’une qualité exceptionnelle.

De toute beauté même …

Voyez ce visage quelque peu rond, ce qui n'altère en rien la finesse de ses traits vous en conviendrez aisément.

 

C'est un véritable témoignage de ce clergé d'Amon.

C'est-à-dire, à la fois la richesse,

L’importance,

La puissance,

...

 

Elle fait 59 cm de haut.

Elle porte au Louvre le numéros d'inventaire N 500.

Source

 

Épouse du netjer Amon ...

hmt-ntjr ...  

Dame des Deux Terres ...

Divine Adoratrice ...

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Karomama, Divine consort of Amun.
(924 - 887 B.C.E)
 Source

 

Lettre d'Egypte de Champollion écrite en 1829 :

 

"C'est ainsi que j'apporte au Louvre

le plus beau bronze

qui ait jamais été découvert en Egypte.

C'est une statuette de deux pieds au moins de haut,

représentant la femme du roi Takélothis de la XXIIème dynastie.

C'est un petit chef-d'oeuvre

sous le rapport de l'art

et

une merveille sous celui du travail d'exécution"

 

Et Champollion expliquant au sein d'un courrier à M. Rosellini cette acquisition :

 

"Cette grande statuette en bronze de la divine adoratrice Karomama

faisait partie de la collection rassemblée à Alexandrie par Yanni Athanasi,

l'ancien collaborateur de Salt :

j'ai eu son beau bronze de la reine

et

une centaine d'autres pièces de premier choix pour mille talaris."

Souvenez-vous d'Athanasi, il élaborait sa propre collection ainsi que celle de Salt.

 

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Source

 

Pour le musée parisien Karomama fut bien ...

 

"... une divine adoratrice,

vierge

et

épouse du dieu Amon vénéré à Karnak.

À l'égale d'une reine,

elle est vêtue d'une robe couverte d'ailes de vautour.

De même la coiffure ronde ornée d'un uraeus porte un coussinet sur lequel venait s'emboîter une haute couronne"

 

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  Sur le socle : Aimée d'Amon-Râ, elle est son épouse divine, la Divine Adoratrice."

Source

 

Sa vie fut probablement et entièrement consacrée à son netjer Amon. Elle devait effectuer les rites religieux dans le temple de Karnak. Accompagnée probablement de musique et ce afin de plaire mais aussi certainement d'apaiser la divinité, ...

 

Régnait-elle véritablement sur son domaine à la manière d'un souverain ? N'oublions pas, elle possédait bien un cartouche ! Et probablement devait-elle être honorée lors des grandes fêtes ...

 

Les divines adoratrices d'Amon :

  • Etaient-elles véritablement célibataires ?
  • Et filles de pharaon ... ?
  • ... ?

  
Des adoratrices qui détenaient visiblement :

  • Un pouvoir politique,
  • Tout autant religieux,
  • Et bénéficiait de plus d’un domaine,
  • Et même d'une cour, bien personnelle.
  • ...

 

http://www.quirao.com/qimage/p/gde/p5/moulage-du-louvre-musee-rmn-statue-pretre-en-priere-egypte-bronze-ze000004.jpg

Prêtre de l'Égypte antique en position de prière.

Superbe reproduction ...

Avec fidélité quant aux chefs-d’œuvre de la statuaire antique ...

Au Louvre ...

© Source / Réunion des Musées Nationaux / © Lien

 

Plan de l'article ...

 

→ Les chercheurs (M. Leblanc, ...) y auraient découvert ainsi la dernière demeure d'une prêtresse ... 

→ Karomama ... 

→ Elle fut transportée certainement, bien délicatement, au sein de processions …

→ Une bien jeune prêtresse.

→ Observons là.

→ Mais comme il ne devait pas avoir le don d’ubiquité …

→ Soliloque ...   

→ Le souverain, les prêtres ...

→ On les préparait pour les fêtes ...

→ Le bas clergé, "ouêb", savants, astronomes, horologues ...

 

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Méritmout Mout.

Elle fut la quatrième "Divine Adoratrice d'Amon".

mr(t)-mwt mwt.

  Troisième Période Intermédiaire, 954 à 752 B.C.E.

Louvre, N500.

© A.K

   

Paradoxalement à ce que d'aucuns pensent, la certitude ne fait pas partie de notre monde humain.

Alors, ce fut "probablement" la petite fille du pharaon Osorkon I, de la 22e dynastie.

Divine adoratrice d’Amon ...

On dit d'elle qu'elle devait être vierge dont la vie fut entièrement dédiée au netjer Amon.

 

Des adoratrices qui détenaient visiblement :

  • Un pouvoir politique,
  • Tout autant religieux,
  • Et bénéficiant de plus d’un domaine,
  • Et même d'une cour, bien personnelle.
  • ...

 

Dernièrement les chercheurs (M. Leblanc,...) auraient découvert ainsi la dernière demeure d'une prêtresse ...

 

Notons au passage...

Ce ne fut pas le seul hypogée de la Première Période Intermédiaire découvert dans l'enceinte du Temple des Millions d'années du légendaire Ramsès II. Souvenez-vous que la dynastie des Ramsès comporta pas moins de 11 souverains ...

11 rois ont été ainsi nommés Ramsès.

 

Le Ramesseum ...

Il fut lors du déclin du Nouvel Empire, une nécropole visiblement attribuée à l'élite de Thèbes et ce, aux 21 et 22e dynasties !.
Cependant...  

Cette nouvelle dernière demeure fut-elle véritablement celle de Karomama II (?)

Elle fut bien "une divine adoratrice".

Petite fille de pharaon,

Epouse du netjer Amon,

D'ailleurs souvenez-vous, au Louvre, vous pouvez y découvrir une superbe représentation de Karomama II.

 

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Source

Depuis1993 ...

M. Leblanc découvrit maintes dernières demeures.

 

Ainsi ce nouvel hypogée fut probablement tardif et serait composé :

  • D'un puits de 5 mètres creusé dans la partie nord du temple des Millions d'années de Ramsès II... Cela semblerait bien selon moi signifier l'importance du Ramasseum, d'autant plus comme nécropole quant à de hauts dignitaires du netjer Amon et ce bien évidemment après le Nouvel Empire ... 
  • D´une chambre funéraire ... (?)

A cet effet, il semblerait bien que la partie dite inférieure quant à la porte d'entrée soit encore intacte.

 

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Remarquez, voici le blocage de l'accès au caveau ...

Toujours en place.

Source   

  • ...  

 

L'équipe de chercheurs y aurait découvert notamment :

  • Plusieurs offrandes,
  • 20 oushebtis et ceux-ci seraient effectivement au nom même de Karomama.
  • ...

 

De plus ...

Il semblerait que les chercheurs seraient en quête de la nomenclature de son "royal mari" (?) 

Femme, fille, petite fille de souverain ?

Souvenez-vous ...

Le titre de "divine adoratrice d'Amon" ne peut avoir été attribué qu'à une épouse de pharaon et ce jusqu'à la période ramesside.