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Dans le sarcophage du roi merneptah deesse du ciel nut 19eme dynastie 1273 1202 av j c

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Sechat"Vivre" …

"La vie" …

"Soyez au service de la vie" ...  

 

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nTr

 

Medou neter, les paroles de Dieu ...

 

 

 

 

 

 

 

"Il ne faut pas confondre

religion et spiritualité.

La religion est un ensemble

de règles, de régulations et de rituels imaginée par les Hommes.

Mais du fait de l'imperfection humaine, la religion

est devenue

corrompue, politique et diviseuse.

Et un moyen d'imposer un pouvoir.

 

La spiritualité n'est ni une théologie ni une idéologie.

C'est une simple façon de vivre.

Pure. Originelle.

Telle que l'essence de la vie nous l'a donné.

La spiritualité est un lien qui nous relie à la grandeur, à l'univers et aux autres"

Hailé Selassié

Empereur d'Ethiopie.

(1892- assassiné en 1975 !)

 

Dieu heh l eternite cyclique incarnee© Andrea Fiorini.

 

Sic Andrea Fiorini : 

" Dieu heh, l'éternité cyclique incarnée ...

 

  • Renpet, symbole de "million d'années", une noix de palme sur laquelle sont gravés les talons pour indiquer les jours.

Un tel nerf est le signe ("M 4" de la liste des signes hiéroglyphes) rnp. t, renpet, "année", en l'occurrence "année du règne".

 

  • Le panier ou bol ou récipient Neb est la membrane qui sépare le vide infini du déterminé ou fini, dans l'espace et le temps.

C'est donc le récipient de la quintessence de la source de vie.

De la Nab viennent les Uas (6), l'Ankh (7) et le Djed (5).

En grammaire hiéroglyphique, le signe nb, néb (ou nb. t, nebet, avec la désignation t féminine) — V30 de la liste des signes Gardiner —, a une double valeur grammaticale.

C'est l'adjectif distributif "tout", "tout le monde", qui s'oppose au nom qui détermine.

Exemple : bw nb, bu neb, "partout", w' nb, uâ neb, "each uno", ht nb. t, khet nebet, "tout".

Dans ce cas, le signe nébuleux, en apposition, est ensuite placé après le nom.

Quand "neb" est placé devant un nom (à la fois masculin et féminin. t, nebet), le mot "seigneur", "maître", "possesseur", "propriétaire".

Désormais le nom néb ou nébet constitue un "parent direct".

Exemple : nb pr, néb pour, "le propriétaire d'une maison", et autres.

Un exemple intéressant est le nom de la déesse Neftis : Nb.t Hw.t, Nebet Hut, "La dame du palais". "

 

  • Le signe hiéroglyphe pour 100 000.

Dans la séquence des signes numériques cardinaux qui dans l'iconographie régal caractérisent le temps éternel, il y a généralement : le shen (4), signe magique circulaire à caractère protecteur, connecté aux nœuds obtenus avec la corde et comme tel symbolisant les deux éternités heh et djetj qui s'unissent, s'unissent pour fixer l'harmonie de l'homme avec les forces créatives : c'est la forme originale du shenen, un signe qui contient les noms cosmiques du roi — le nom et le nom de famille — ainsi que le nombre 10 000 000. Le carrousel (3) est en fait le nombre pour centaines de milliers.

 

L'ensemble symbolise donc le voyage éternel à travers le temps et l'espace des éléments spirituels du roi, et par extension bien sûr aussi ceux des gens ordinaires. Ce "système" apotropaïque, est évident, a la même valence tout au long de l'existence terrestre comme une occasion propice à une longue vie.

 

Nous voici en ce premier octobre 2019, dans un secteur jouxtant la pyramide à degrés de Djéser, considérée comme la plus vieille pyramide d’Égypte :

 

"Des archéologues polonais ont mis au jour

une douzaine de momies vieilles de 2 000 ans

en menant des fouilles sur le site de Saqqarah en Égypte.

La plupart d'entre elles

étaient enterrées directement dans le sable

et

'une d'elles a montré des décorations intrigantes."

 

"Magnifiquement maladroits" :

 

Netjer anubis j d browski polish centre of mediterranean archaeology

L'un des sarcophages montre des représentations inhabituelles du netjer Anubis.

"Les dessins ont été réalisés entièrement en bleu.

Une couleur très inhabituelle alors qu'Anubis est généralement peint en noir.

L'origine de cette particularité reste floue, l'artiste n'était peut-être pas familier avec les conventions traditionnelles."

 J. Dąbrowski/Polish Centre of Mediterranean Archaeology.


Le "netjer" est donc Le "dieu" ...

 

Nonobstant ...

Sans majuscule, puisqu'il "ne semble pas" (Cependant cela n'est pas aussi simple ...)  y avoir de "dieu" unique en Égypte ancienne. 

 

Le nTr devait symboliser l'énergie : 

  • "L'énergie créatrice",
  • Le "souffle de vie",
  • ...
  • La puissance créatrice,
  • L'énergie divine ... Celle-là même qui était intrinsèque à tous les êtres ... Ceci nous démontre que pour nos anciens égyptiens tous les constituants de notre monde auraient eut un lien avec une déité. Des énergies diffuses qui sont dénommées alors nTr. Diffuses à la manière du courant électrique avec des intensités variées.

 

https://scontent-lhr3-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/12985544_141717649560224_7172201634677674418_n.jpg?oh=d0a12c918bf78097b720d92f26e93386&oe=584045D7

Source

 

Toutes les divinités de l’Égypte ancienne n’avaient pas de grands temples dédiés, un culte dirigé par l’État, des récits sur la façon dont ils avaient créé l’univers, etc. Certains étaient beaucoup plus domestiques, comme Bes et Taweret, par exemple, qui ont été invoqués chez des citoyens ordinaires pour se protéger. Et certains sont tombés entre ces pôles - la déesse Meretseger en fait partie. Adoré par les gens ordinaires, mais ne faisant pas vraiment partie de la sphère domestique.

 

En premier ...

 

Ils furent bien des Idoles, aux formes humaines comme la divinité-mère, les hommes barbus, ..., aussi souvenez-vous des colosses de Min de Coptos.

 

Predynastic statue of min ashmolean museum oxford 1

 

Vint ensuite "les dieux".

 

Ce nTr fut représenté comme un faucon posé sur un pavois, et le celui-ci est seul ... Cependant, il n’est pas impossible qu’il le fut également au moyen d'un mat et de son drapeau en son sommet.

Nonobstant, l’origine du mot netjer est bien incertaine. Il fait du reste toujours débat au sein des spécialistes. Nous pouvons le rencontrer dès la dynastie 0 i.e. autour de 3 150 B.C.E. Sa lecture phonétique ne fait, en tout état de cause, aucun doute et ce au sein de l’Ancien Empire.

 

Aussi le caractère "polythéiste" de nos anciens égyptiens n’avait comme vous savez jamais ignoré :

  • La féminité.
  • Comme la maternité aussi.

Et cette représentation semble bien visible dès la 5e dynastie.

Souvenez-vous aussi de ce cercle, presque parfait d'ailleurs, ayant en son centre un point. Cela ne devait-il pas désigner le terme de "soleil centré" ? Hors, si nous nous referons en particulier au pharaon Sahouré, il nous montra un galbe bien visible, ainsi qu'un point central et ce bien en saillie.

 

Un sein vu de face, peut-être ?

  • De la sexualité dans le divin.
  • Certains auteur(e)s parlent de polythéisme égyptien, d’autres d’hénothéisme, et même concernant une certaine période, bien courte du reste, de "monothéisme".

L’hénothéisme semblerait toutefois se rapprocher davantage d’une réalité probable.

 

Notons ce que suggérait au passage cette "pharaonne" des temps moderne, cette Grande Dame que fut Desroches-Noblecourt et ce en 2003 :

 

"La religion égyptienne antique

est une religion solaire,

le soleil est source de vie,

mais il y a aussi une source de vie aquatique.

L’inondation est l’une des trois périodes du calendrier égyptien :

l’inondation désigne

à la fois les crues du Nil apportant les alluvions fertiles

et

l’eau,

source de vie elle aussi"

 

Les divinités ne semblaient absolument pas faire abstraction ni du mariage, ni même de la sexualité. Alors que nous pourrions pratiquement énoncer le fait que certaines cultures dites monothéistes, celles avec leur notion d’un Dieu tout puissant, ont quant à elles cette figure pratiquement paternelle : elles excluent même pratiquement les représentations du maternel, du féminin, de la sexualité, ...

 

Ainsi, dans leur ensemble, les religions "considèrent" le divin à travers différentes puissances :

  • Apportant la vie,
  • ... 
  • Comme la protection d’ailleurs. Cependant elles peuvent aussi avoir cette dimension dite collective. Cela devait alors élaborer une véritable union voir même une certaine communion et ce au sein d’un culte commun.

 

En finalité peut-être …

Cela aboutira à des monarques, des dirigeants, des souverains, à pharaon dans notre cas précis, muni d’une authentique puissance divine et en fin de compte, d'une autorité pratiquement indiscutée.

Divinités cosmogoniques,

Divinités provinciales,

Divinités locales,

Divinités funéraires,

...

 

Qu’elles fussent :

  • Cette personnification de phénomènes naturels,
  • Ou alors de certains concepts parfaitement abstraits,
  • Voir même d’ancêtres déifiés,
  • De déités étrangères importées au panthéon de nos anciens,
  • ... Les divinités furent bien souvent représentées à partir du Nouvel Empire, et plus particulièrement accentuées au sein de cette Basse Époque en une "triade" : la Famille.

Des trios qui furent bien la base de cette société, il suffit pour cela de se souvenir du légendaire village des artisans de pharaons afin d'en être pratiquement convaincu. Aussi, chaque cité devait avoir sa triade propre. Nos anciens l'adulait certainement au sein des temples. Notons cependant que demeurait aussi des familles bien plus imposantes que cela, des "Familles divines" comme furent l’Ogdoade d’Hermopolis ("La cité des Huit" en grec ), l’Ennéade d’Héliopolis, …

 

Les Triades furent en fait constituées :

  • D'un netjer,
  • D’une netjeret,
  • D’un netjer fils ou fille. 

 

Voici de fait quelques "Triades divines" :

  • Triade de Memphis = Ptah / Sekhmet / Néfertoum.
  • Triade de Thèbes = Amon / Mout / Khonsou.
  • Triade d'Eléphantine = Khnoum / Satis / Anoukis.
  • Triade d'Edfou = Horus / Hathor / Harsomtous.

 

One of two hathoric capitals of the mid eighteenth dynasty found reused in foundations of the mut temple porch 2004 photo by james van rensselaer iv

One of two Hathoric capitals of the mid-Eighteenth Dynasty

found reused in foundations of the Mut temple porch, 2004.

© Photo by James Van Rensselaer IV.

 

  • Triade d'Abydos = Osiris / Isis / Horus.
  • Triade de Mendès = Banebdjedet / Hatméhyt / Harpocrate.
  • Eléphantine = Khnoum / Anoukis / Satet.
  • Kom Ombo = Haroëris / Tasenetnofret / Panebtaoui.
  •                     = Sobek / Hathor / Khonsou.

 

Egyptian pectoral with solar boat walters 42378 back

Netjer, différents hiéroglyphes sur un pectoral.

 

Hiero a40

 

Hiero r8

"Bâton enveloppé d'un tissu"

R8

Hiero g7

 

La Kemet avec, peut-être, le premier épisode du monothéisme, bien rigoriste : Akhenaton, ...

Plus anciennement encore, 

Avec cet éternel monothéisme ouvert et parfaitement pluraliste d'ailleurs. Le netjer fut en fait trois et il n’avait pas de second.

  • Il fut Amon, l’invisible
  • Son visage, , le disque solaire.

 

Sic sur la chaîne jeunesse : "Râ était considéré comme le roi des dieux et le dieu du Soleil à son zénith. Il faut l'imaginer comme une espèce de papi sympa, qui règne sur le monde et l’univers des dieux, mais à qui il arrive toujours toutes sortes de problèmes ! L'égyptologue Amandine Marshall te raconte lesquels."

  • Et son gosier, Thot, la parole.
  •  

"Le concept de religion 

est

une construction 

Chrétienne récente"

Jean-Loïc Le QUELLEC.

 

Le dieu bes detail de la naos of king amasis ii

Le nTr Bes

Détail de la NAOS OF KING AMASIS II.

Ce petit sanctuaire se tenait à l'origine dans un temple et abritait une statue d'Osiris inclinable, symbole de fertilité et de résurrection.

GRANITE,

MANGEZ AL-AHMAR.

26e DYNASTIE (570-526 B.C.E)

RMO Leyde Hollande

© J. ENGEL

 

"Il ressort assez clairement

des textes religieux contemporains

que les dieux égyptiens

étaient censés avoir une chair dorée"

Prix ​​Campbell.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Abou simbel vue panoramique du grand temple a gauche et du petit temple a droite wikipedia cc by

Le "Grand FESTIVAL", le "miracle du soleil" avec "Néfertari par amour de laquelle il se lève" en Égypte ancienne.

Par Le 21/10/2023

Plan de cette thématique ...

Www geo frNous sommes en ce jour du 22 octobre 2023.

Rê, Ré, Râ ...

Le grand démiurge d'Héliopolis ...

"Le nTr soleil".

 

 

 

 

Encore une fois aujourd'hui, le miracle qui se produit deux fois par an au temple d'Abu Simbel se répète.

Dans l'ancien lieu, les 21 février et 21 octobre, le soleil traversait le temple à l'aube pour illuminer les statues des dieux. Ra, Ramsès II et Amon étaient illuminés par les rayons du soleil et seul Ptha, dieu des ténèbres, restait dans les ténèbres.

Avec le nouvel emplacement du temple à cause de son démontage et de son nouveau montage, le miracle du soleil, se produit un jour plus tard et ce dans les deux mois, octobre et fevrier !

Une merveille de précision que seule l'Égypte peut nous donner.

 

https://see.news/sun-illuminates-ramses-ii-face-in-aswan-for-20/

ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.

"Vivre" …

"La vie éternelle"

"Clé de vie" ...

Le "souffle de vie" ...

Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ... 

 

 

 

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Dans les temps anciens,

cela devait se passer les 21 octobre

et le 21 février,

Mais voilà il en est différemment de nos jours !

 

La forme allongée

et la

verticalité

de l'obélisque représente un rayon de soleil pétrifié.

Certains y voient dans cette architecture phallique un symbole de fertilité.

Sa verticalité représente aussi l'âme qui s'élève vers le ciel après la mort d'où l'utilisation de ce monument dans l'art funéraire !

L’obélisque ...

C'est bien est une colonne à base carrée qui se rétrécit en s’élevant, jusqu’à atteindre son extrémité couronnée d’une petite pyramide appelée pyramidion.

Les obélisques ont été utilisés pour la première fois dans l’Égypte ancienne, où ils étaient érigés pour adorer principalement Amon Ra, Baal, Nimrod et les différentes divinités qui, avec le temps, ont été associées au roi des étoiles. 

Les côtés du monument étaient gravés de hiéroglyphes indiquant quel pharaon l’avait érigé, quel était le nom de la divinité auquel il était dédié et quel était l’événement militaire ou politique pour lequel il avait été érigé.

Les obélisques sont également clairement des symboles sexuels, puisque le phallus, l’organe reproducteur masculin, était également reconnu (comme le Soleil) comme un symbole de la vie et, par conséquent, un symbole du nTr Soleil lui-même.

Voici donc le grand

festival

celui du soleil d'Abou Simbel.

Merci à Mena Osiris ,

il semble avoir apprécié cette "désignation",

je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé !

 

Comme chaque année qui nous est données par les divinités ...

 

  • Depuis cette création, celle du Grand Ramsès II,
  • Et ce aux mêmes périodes,
  • Durant des millénaires,
  • ...

 

Abou Simbel

est

le "miracle du soleil" !

 

C'est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, et ce même encore aujourd'hui !

Nos anciens ...

Ils ont construit leurs temples avec un soin extrême !

A tel point qu'ils ont même pris soin de mesurer avec précision les angles ; avec leurs instruments d'alors, ce qui a permis d'ailleurs, il faut bien le souligner, une ventilation idéale des temples !

Les anciens temples égyptiens ont été construits avec des évents centraux.

 

Ils fournissaient ainsi deux pressions différentes de flux d'air :

  • Entre les zones étroites,
  • Et celles plus larges.

Cette méthode ingénieuse a préservé l'atmosphère originale et la qualité de l'air ...

 

Ministry of antiquities

Temple révélé au public en 1813

par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.

Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,

à la fin des années 1960,

permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.

Source

 

Ainsi deux fois par an ...

 

Le 22 février ...

Et le 22 octobre comme aujourd'hui ...

Le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !



Un phénomène qui fut redécouvert visiblement en 1873 !

 

Ainsi,

Près d'un siècle plus tard,

En raison de la construction du barrage d'Assouan,

Le temple a dû être déplacé ; mais cela, vous le savez !
 

Lorsque le temple se trouvait à sa localisation originelle, il se trouvait bien plus bas qu'actuellement !

De fait ...

Pour nos anciens égyptiens ...

L'évènement devait avoir lieu les 21 février et 21 octobre : un décalage d'une journée ! Le spectacle reste cependant exactement le même, un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister avec émoi devant tant d'ingéniosité.

 

Ainsi :

Quand Ramsès II

ressort de l’obscurité !

 

Adonc ...

La façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :

 

Quatre Ramsès II colossaux ... en position assis.

  • 67 années de règne divin,
  • Mort entre 85 et 92 ans,
  • Plutôt grand, pour cette époque je pense, 1.75 mètre,
  • Roux visiblement.
  • ...

 

 

22 fevrier 2019 str afp

Nous sommes, ici, le 22 février 2018.

A 200 km au sud d'Assouan.

Un temple dédié comme vous savez à Osiris et Isis, "ordonné" (x) par Ramsès II,

qui régna sur Kemet entre 1 279 et 1 213 B.C.E. 

(STR  AFP)

(x) Ordonné ...

Je suppute bien logiquement que ce ne fut pas le demi-nTr qui érigea lui-même cette œuvre majeur !

 

En aparté, nous savons bien que pharaon vécu fort longtemps, avec sans aucuns doutes les vicissitudes de la vie associées, aussi je subodore qu'il devait énormément souffrir les dernières années de sa vie, de son règne :

  • De terribles maux dentaires, 
  • ...
  • De spondylarthrite ankylosante,
  • ...

 

Nous pouvons aussi observer deux représentations de Néfertari, et visiblement de taille presque similaire !

 

Petit temple nefertati

 

Nefertari

Nous sommes au sein du petit temple d'Abou Simbel comme vous savez,

le mot "petit" a évidemment tout son importance ici !

Un spéos.

L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.

 @ nakonda61 / Dj Jou.

 

Ce sanctuaire honorait bien la Grande  :

"Néfertari

par amour

de laquelle se lève le Soleil".

 

La principale Grande Épouse Royale du légendaire pharaon Ramsès II ...

Métamorphosée en Sothis ...

 

Sirius 002

Sirius

Notre Grande Dame

s’apprêtait alors à jouer son rôle érotico-céleste

et ce

près de Ramsès II,

l' incarnation même de Râ.

 

Adonc ...

Notre Grande Dame se confondit probablement avec Sothis ; nTr de l’étoile Sirius, elle-même associée comme vous savez à Hathor et Isis.

Cet astre est visible à l’horizon avec Râ levant et ce lors du Nouvel An égyptien (18-20 juillet), juste avant le début de la fameuse crue annuelle.

 

Touristes photo devant temples abou simbel 25 novembre 2017 egypte 0 729 451

Tout le monde connaît le grand temple d’Abou Simbel.

Érigé au cours des 5e et 10e années du règne de pharaon.

C'est le plus célèbre des sanctuaires édifiés par Ramsès II (Le sanctuaire intérieur = naos)

Et "probablement", l'un des plus connus de tous les temples pharaoniques.

Source

 

Nous voici aujourd'hui avec ce marqueur temporel :

  • Particulièrement puissant,
  • Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations, moult festivités,
  • ...

Voici donc le "Miracle"

de Râ

à Abou Simbel !

Nous sommes bien en ce 22 Octobre,

les rayons de Râ

traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II

illuminant la statue du pharaon.

 

Avec cette illumination, celle de la statue de Ramsès II ...

Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !

Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !

 

Plan de cette thématique ...

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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !

 

Aussi, nous nous trouvons au sein de ce majestueux site, au sud de Kemet, à Abou Simbel.

 

Ainsi, les rayons de Râ pénétraient le naos.

 

Avez-vous entendu parler du "Grand Amour" ?

 

Une commémoration en quelque sorte …

 

Nous voici donc au sein du légendaire rocher de Meha ...

 

La fête de Râ d’Abou Simbel, avec les hymnes solaires dédiés au netjer.

 

La dimension solaire de la divinité Amon-Râ avec ...

 

 → Quand Râ illuminait, nous étions alors le 21 octobre 2020 ...

 

Filmographie ...

 

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22 - 2 - 22, une date spéciale qui ne se répètera pas ... L'Égypte ancienne à travers les rayons de Râ pénétrant le naos.

Par Le 20/02/2022

Sosltice   Plan de cette thématique ...

ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.

"Vivre" …

"La vie éternelle" …

"Clé de vie" ...

Le "souffle de vie" ...

Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied".

 

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Bien spéciale ...

22/02/2022 est une belle date palindrome en fait ! En ce sens elle semble bien unique : 22 - 2 - 22. Et c'est l'ultime fois, dans notre vie, que nous verrons les mêmes 6 chiffres dans une date.

C'est une date palindromique, pouvant se lire dans les deux sens, comme la prochaine fois qui aura lieu le 03.02.2030.

 

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Sérieusement ...

Le phénomène du soleil au temple d'Abu Simbel se produit deux fois par an, l'un le 22 octobre et l'autre le 22 février de chaque année. Un déplacement de lumière calculé par les architectes des temples, afin que le nTr transmette au pharaon sa toute-puissance. Les rayons de soleil traversent alors la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II illuminant ainsi la statue du pharaon, chaque année comme vous avez l’habitude, les 22 février et 22 octobre.

 

Le ministère du Tourisme et des Monuments ...

Le ministère de la Culture, semblent vouloir organiser en cette année, bien particulière, un événement, afin de célébrer ce rendez-vous dès plus spécial !

22 . 02 . 2022 ...

Cet alignement solaire que vous connaissez au sein notamment du temple d'Abou Simbel.

 

22 02 2022

Ramsès illuminé est symboliquement réinvesti de l’éclat divin.

Photo montrant la statue de Ramsès II illuminée par Râ, dans le temple d'Abou Simbel en Haute-Égypte.

Sont successivement illuminées : d’abord celle du nTr Amon, puis celle de Ramsès,au niveau du 22 octobre l'ordre est bien différent !

 

 Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !

Voici une commémoration de l'accession de Ramsès II sur le trône d'Horus.

Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli !

Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).

Au cours des quelques 20-25 minutes...

Les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois, celui surtout de la saison de la récolte pour nos anciens Égyptiens.


Ce phénomène fut redécouvert en 1873.

Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant ainsi plus bas ...

L'évènement avait lieu alors les 21 février et 21 octobre.
Un décalage d'une journée seulement ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.

 

Ainsi :

Quand Ramsès II

ressort de l’obscurité !

 

Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :

 

  • Quatre statues colossales, debout, nous sommes en présence, bien évidemment, de Ramsès II / Ramsès le Grand / Ozymandias / Manéthon l'appella Ramsès.

Avec visiblement 67 années de règne divin.

 

 

Ramsès II ne sombra bien dans l’oubli ...

  • Au Ier B.CE., Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation : Ousermaâtrê.
  • Tacite évoqua, quant à lui, le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
  • En 1817, Shelley chante Ozymadias, king of kings ...
  • En 1956, Yul Brynner incarne le pharaon immortel dans le péplum de Cecil B. DeMille : Les Dix Commandements.
  • Il est le héros de La Momie, roman d’horreur d’Anne Rice, publié en 1989.
  • Enfin, depuis 2017, le pharaon se trouve à l’affiche en France, avec la pièce de théâtre Ramsès II, de Sébastien Thiéry. Un thriller jouissif et fou qui n’est pas du tout une pièce historique sur l’Égypte ancienne !

 

Nonobstant, Ramsès est aujourd’hui une figure mondialement connue !

Son corps terrestre a traversé les millénaires, paradoxalement aux pillages.

Retrouvé en 1881, elle sera démailloté, déposé au musée du Caire, elle se détériora alors sous sa vitrine non étanche !

En 1976, avec Christiane Desroches Noblecourt, il sera accueilli au Bourget par la ministre des Universités et la Garde républicaine afin d'être traité.

 

Ainsi, la momie a révélé :

  • Un homme ayant décédé entre ses 85 et 92 ans, exceptionnel pour cette ère considérée.
  • ...
  • Plutôt grand (1,75 mètre) ,
  • Roux.
  • Il souffrit de terribles problèmes dentaires et de spondylarthrite ankylosante ; ce qui l’empêcha de se tenir droit durant les dernières années de sa vie.

 

 

22 fevrier 2019 str afp

 

Nous sommes là, le 22 février 2019.

(STR  AFP)

 

  • Et deux Néfertari Meryenmout (« La plus belle de toutes, aimée de Mout »), visiblement de taille presque similaire.

 

Petit temple nefertati

Nefertari

Nous sommes bien au sein du petit temple d'Abou Simbel, le mot "petit" a évidemment tout son importance ici.

Un spéos …

L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.

 

Le sanctuaire honorait bien "Néfertari par amour de laquelle se levait le Soleil".

Métamorphosée en Sothis ...

Elle s’apprêtait alors à jouer son rôle érotico-céleste près de Ramsès II, incarnation même de Râ.

Adonc ...

Elle se confondit avec Sothis, netjer de l’étoile Sirius, elle-même associée à Hathor et Isis.

Cet astre est visible à l’horizon avec "le" Râ levant et ce lors du (18-20 juillet), juste avant le début de la fameuse crue annuelle.

 

Touristes photo devant temples abou simbel 25 novembre 2017 egypte 0 729 451

Tout le monde connaît le grand temple d’Abou Simbel.

Érigé au cours des 5e aux 10e années de règne de pharaon.

C'est le plus célèbre des sanctuaires édifiés par Ramsès II (Le sanctuaire intérieur = naos)

Et probablement, l'un des plus connus de tous les temples pharaoniques.

Source

 

Nous voici aujourd'hui avec ce marqueur temporel :

  • Particulièrement puissant,
  • Une occasion, parmi tant d'autres, d'élaborer des célébrations ainsi que moult festivités,
  • ...

Voici donc le "Miracle"

de Râ

à Abou Simbel !

Nous sommes bien en ce 22 février,

les rayons de Râ traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II

illuminant ainsi la légendaire statue du pharaon.

 

Illumination, ... celle de la statue de Ramsès II !

Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin ...

Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant !

 

Ministry of antiquities

Il fut révélé au public en 1813 

par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.

Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire, à la fin des années 1960 permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.

Source

 

Plan de cette thématique ...

Revenir en haut de l'article ...

Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !

 

Aussi, nous nous trouvons au sein de ce majestueux site, au sud de Kemet, à Abou Simbel.

 

Ainsi, les rayons de Râ pénétraient le naos.

 

Avez-vous entendu parler du "Grand Amour" ?

 

Une commémoration en quelque sorte …

 

Nous voici donc au sein du légendaire rocher de Meha ...

 

La fête de Râ d’Abou Simbel, avec les hymnes solaires dédiés au netjer.

 

La dimension solaire de la divinité Amon-Râ avec ...

 

 → 22 - 2 - 22, une date spéciale qui ne se répètera pas ...

 

 

→   Cela se produit également dans le sanctuaire au niveau supérieur du temple d'Hatshepsut à Deir el-Bahari !

 

 

Filmographie ...

Nefertari

Plongeons-nous-en ce 22 février dans l'Égypte ancienne à travers les rayons de Râ pénétrant le naos ...

Par Le 21/02/2021

Sosltice   Plan de cette thématique ...

ânkh ... 

"Vivre" …

"La vie" avec https://www.aime-jeanclaude-free.com/

 

Logopdf 1  Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !

Commémoration de son accession au trône ...

Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).

Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.


Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...

L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.

 

Ainsi :

Quand Ramsès II

ressort de l’obscurité !

 

Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :

 

  • Quatre statues colossales, debout ...

Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.

67 années de règne divin,

Mort entre 85 et 92 ans,

Plutôt grand (1,75 mètre),

Il était roux apparemment.

Ainsi, il souffrait visiblement, et ce à la fin de sa vie, de terribles maux dentaires, de spondylarthrite ankylosante, de ...

 

22 fevrier 2019 str afp

Nous sommes là, le 22 février 2019.

(STR  AFP)

 

  • Et deux Néfertiti, visiblement de taille presque similaire.

 

Petit temple nefertati

Nefertari

Nous sommes bien au sein du petit temple d'Abou Simbel, le mot "petit" a évidemment tout son importance ici.

Un spéos …

L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.

 

Le sanctuaire honorait "Néfertari par amour de laquelle se levait le Soleil".

Métamorphosée en Sothis ...

Elle s’apprêtait alors à jouer son rôle érotico-céleste près de Ramsès II, incarnation même de Râ.

Adonc...

Elle se confondit avec Sothis, netjer de l’étoile Sirius, elle-même associée à Hathor et Isis.

Cet astre est visible à l’horizon avec "le" Râ levant et ce lors du (18-20 juillet), juste avant le début de la fameuse crue annuelle.

 

Touristes photo devant temples abou simbel 25 novembre 2017 egypte 0 729 451

Tout le monde connaît le grand temple d’Abou Simbel.

Érigé au cours des 5e aux 10e années de règne de pharaon.

C'est le plus célèbre des sanctuaires édifiés par Ramsès II (Le sanctuaire intérieur = naos)

Et probablement, l'un des plus connus de tous les temples pharaoniques.

Source

 

Nous voici aujourd'hui avec ce marqueur temporel :

  • Particulièrement puissant,
  • Une occasion, parmi tant d'autres, d'élaborer des célébrations ainsi que moult festivités,
  • ...

Voici donc le "Miracle"

de Râ

à Abou Simbel !

Nous sommes bien en ce 22 février,

les rayons de Râ traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II

illuminant ainsi la légendaire statue du pharaon.

 

Illumination, ... celle de la statue de Ramsès II !

Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin ...

Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant.

 

Ministry of antiquities

Il fut révélé au public en 1813 

par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.

Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire, à la fin des années 1960 permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.

Source

 

Plan de cette thématique ...

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Aussi, nous nous trouvons au sein de ce majestueux site, au sud de Kemet, à Abou Simbel.

 

Ainsi, les rayons de Râ pénétraient le naos.

 

Avez-vous entendu parler du "Grand Amour" ?

 

Une commémoration en quelque sorte …

 

Nous voici donc au sein du légendaire rocher de Meha ...

 

La fête de Râ d’Abou Simbel, avec les hymnes solaires dédiés au netjer.

 

La dimension solaire de la divinité Amon-Râ avec ...

 

Filmographie ...

Christis

Aux origines de la création, il perfectionnait d'apparents paradoxes ... en Égypte ancienne.

Par Le 06/01/2020

 Monet nympheas a giverny

De Claude MONET, le bassin aux nymphéas à Giverny.

 

"Vivre" …

"La vie" …

Logopdf 1

"Soyez au service de la vie"

 

"Les gens parlent [parfois] de la création

comme un fait lointain de l'histoire,

comme si c'était quelque chose qui avait été réglé il y a longtemps

et

qui s'était terminé à l'époque.

Mais la création n'était pas un acte,

c'est un processus,

et

elle se poursuit aujourd'hui autant qu'elle l'a jamais été Et la nature n'est pas pressée ... "

John Muir ...

 

https://www.aime-jeanclaude-free.com/

 

Ne se confondait-il pas :

  • Avec Atoum Atem, Tem, Temu, Tumou, Tema, ..., dont il était d'ailleurs une forme bien particulière ? Une divinité primitive d'Iounou, anthropomorphe, ...

Râ nocturne ...

Tem, le finisseur du monde, étonnante parenté d'ailleurs car Néfertoum, au premier abord, ne semble pas être lié aux divinités de Onou.

  • Avec les netjerou enfants comme par exemple Horpachered ?
  • Avec les divinités représentées par des félidés, à savoir Mahès ?
  • Avec ... ?

 

H 3000 plee description de legypte botanique nymphaea lotus nymphaea caerulea h n 1809 edition originale 5 26435

Nymphaea lotus, Nymphaea caerulea.

(Histoire Naturelle, planche 60).

Gravure originale à l'eau-forte in plano, non rognée,

extraite de l'édition dite "Impériale" de la Description de l'Égypte

ou

Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française,

publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand.

Réalisée entre février 1802 et 1829 sur ordre de Napoléon Bonaparte et publiée à partir de 1809 [en réalité 1810], elle fut tirée à 1 000 exemplaires sur Vergé filigrané "Égypte ancienne et moderne" et offerte aux institutions.
Planche appartenant à la section Botanique, dont l'étude fut réalisée par Alire Raffeneau-Delile (1778 - 1850), botaniste français qui participa à la campagne d'Égypte, et qui en rapporta notamment le lotus et le papyrus.

Source

 

Voici donc :

"Le grand lotus émergeant du Noum".

 

Nous sommes bien en présence d'une déité ...

Elle ne fut pas considérée à la manière d'un véritable démiurge, mais plutôt un netjer primordial tel une "composante nécessaire" pour que Râ puisse mettre en œuvre la création du monde.

Cela nous transporte alors bien logiquement dans cette cité du soleil, non pas la légendaire et unique Akhet-Aton mais bien à Héliopolis des grecs (hélios = soleil) : nous sommes alors à l'extrémité sud du delta du Nil. D'ailleurs Hérodote l'avait en très grande considération, et même Platon comme Eudoxe semblaient même y avoir séjourné.

Elle fut considérée comme ayant été la cité des obélisques.

Nomenclature donnée à une cité dont son clergé fut particulièrement puissant, attaché au netjer solaire Râ. Les contrées primitives et petites principautés se sont certainement regroupées après le néolithique selon deux foyers de civilisation : celui du Nord et celui du Sud. Ainsi, autour de 3 300 B.C.E, une première tentative d'unification aura eu lieu par un souverain du Nord. Ce "premier royaume unifié" sera bien éphémère, sa capitale en aura été Héliopolis. Nonobstant, les origines exactes d'Héliopolis sont malheureusement, et à ce jour du moins, perdues. Le fait qu'il soit inclus dans le mythe de la création lui confère cependant une importance évidente, remontant à l'époque prédynastique.

 

Ainsi nous voici avec le commencement du monde selon un paradigme Héliopolitain.

Un lotus en bouton, avec tous les pétales repliés, et qui semblait flotter au premier jour du monde à la surface de l'océan primordial Le Noum. Et voilà qu'un faisceau lumineux vint à animer le lotus, de fait il s'ouvrit et libéra Râ sous l'aspect d'un jeune enfant.

 

La course inexorable du soleil dans le ciel ...

Aussi le soir ...

Après avoir achevé sa course ...

Le soleil s'en retourna dans son lotus.

 

Capture 28

Le Sesen, symbole de la fleur de vie !

Le sesen est la fleur de lotus qui apparaît si souvent dans l'art égyptien et qui symbolise la vie, la création, la renaissance et, surtout, le soleil. Ce symbole remonte au début de la période dynastique, mais il devint plus populaire à partir de l'Ancien Empire.

Tuile frise avec lotus et raisins.

Source

 

Plan de cette thématique ...

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 → Donc Râ le respirait ...

 

 → Et Nefertoum était considéré comme un symbole de la création.

 

 → C'est une évocation de la régénération permanente du souverain.

 

Et il faisait renaître ...

 

Le défunt se transformait vraiment en un lotus ...

 

Il fut bien ce redoutable gardien des frontières orientales de Kemet.

 

Et que dire de cette fameuse triade de Memphis ?

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

Apophtegme ...

 

Voici donc

Néfer-Temou

Atoum est parfait.

 

Il était le soleil levant, Atoum jeune en somme, avec cet aspect :

  • De la naissance,
  • De la renaissance même,
  • De la création,
  • ...

 

De plus, Néfertoum fut bien lié au royaume de Râ, cette caractéristique est fortement ancienne puisque le Spell 266 des Textes des Pyramides mentionne parfaitement qu'il aurait été  le :

 

"Lotus à la narine de Rê"

Khattab 2002 : 64

Symbole du souffle vital qui jaillit de la corolle pour animer toute existence.

 

Voilà de fait l'épithète de notre divinité :

"Le lotus que respire Râ"

 

Lotus flowers from the edfu temple

Le Sesen, symbole de la fleur de vie !

Le sesen est la fleur de lotus qui apparaît si souvent dans l'art égyptien et qui symbolise la vie, la création, la renaissance et, surtout, le soleil. Ce symbole remonte au début de la période dynastique, mais il devint plus populaire à partir de l'Ancien Empire.

Voici des fleurs de lotus au temple d'Edfou.

Phenix etna en eruption

Bénou, l'ancêtre du Phénix des grecs, cet oiseau solaire mythique, renaissant toujours de ses "cendres", en Égypte ancienne.

Par Le 14/09/2019

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ânkh ...  

"Vivre" …

"La vie" …

"Soyez au service de la vie" ... 

 

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Bénou, nom masculin.

Bennou,
Benu,
Bennu,

"Celui qui est venu à l'existence par lui-même",

"Celui qui se lève",

"Seigneur des Jubilés",

...

Benou bnwbnw / La jambe "B",  les ondulations "N", le pot de "Nou" : "Bénou" étant confirmé par le déterminatif du héron cendré / héron pourpré.

Un trait horizontal à chevrons, l'eau ...

Une jambe debout, liant énergie verticale et mouvement ...

Un vase tel que celui que nous associons à Nout : recueillant le témoin permanent de la marche cyclique du monde, ...

Une spirale ...

Plan de cette thématique ...

 

"Celui qui se lève"

En égyptien ...

 

Ani pl27 chapitre 83 formule pour prendre l aspect d un pCapture 21

Bénou.

Papyrus d'Ani, planche n°27 au chapitre 83.

Formule pour prendre l'aspect d'un phénix.

On représentait le défunt sous les traits d'un héron. 

Face à lui, Maât au jugement ; en fonction de celui-ci, le héron (le défunt) pourra ou non prendre son envol et renaître pour la nouvelle vie.

© René Preys

Conception graphique : © Jean-Pol Schrauwen

 

"Celui qui se lève" ...

Ainsi l'oiseau Bénou ...

Une de ses traductions du moins ...

Celui qui se lève chaque matin afin d'illuminer le monde n’est autre évidemment que Râ. Ainsi Bénou fut bien une représentation du démiurge Râ (Se levant) ou plus précisément, le de Râ !

 

Les oiseaux sont des êtres bien complexes quant à leurs aptitudes, ils sont les seules entités à pouvoir :

  • Maitriser les airs, se déplaçant ainsi "sous le ventre de Nout", la netjeret du ciel.
  • Marcher sur terre.
  • Posséder une certaine affinité pour l'eau allant jusqu'à savoir nager avec élégance et y puiser leur subsistance, en plongeant.

 

De plus, il ne vous aura certainement pas échappé que les vols d'oiseaux migrateurs nous donnent un spectacle inouï quant à :

  • Leur arrivée massive,
  • Tout autant pour leur départ d'ailleurs ! Aussi, je suppute qu'ainsi l'imaginaire des Égyptiens anciens aurait pu les conduire à attribuer aux migrateurs un rôle symbolique, les poussant, en quelque sorte, à les intégrer dans la cohérence de leur paradigme i.e. leur vision du monde.

 

Le delta du Nil :

  • En grande partie, un vaste marécage ...
  • En fait une unique zone humide, au nord du continent africain. Ainsi, les migrateurs devaient s'abattre sur Kemet à des moments précis, et certainement identifiés par nos anciens ! Ainsi, ces oiseaux voyageurs se trouvaient probablement aux yeux de nos ainés les "uniques témoins vivants" de lieux que seules les divinités pouvaient connaître : un cadre de vie finalement fort restreint, une lande de terre entourée de déserts s'étendant à l'infini et de mers, ressenti peut-être comme une analogie au grand océan primordial.

 

Nous mentionnions ci-dessus, aussi les êtres vivants lui devaient tout :

  • Ils réglaient leurs activités sur leurs rythmes essentiels, comme le jour et la nuit, les saisons, ...
  • Sans omettre évidement les oiseaux qui sont particulièrement présents dans les représentations ; en train de couver des œufs, de voler, de se poser avant que leurs pattes n'aient touché le sol.
  • ...

 

Ainsi ...

Quel furent les premiers Hommes à mentionner l'entité Bénou, cet oiseau de feu ?

Nos anciens Égyptiens sembleraient détenir cette "palme" : Bénou aurait vécu sur des pierres, des obélisques, ... et aurait été vénéré par le peuple de l’Égypte ancienne, et ce de la même manière dont Osiris et Râ le furent.

 

En fait, d'aucuns subodoraient même que :

  • Bénou était un véritable symbole vivant, comme tant d'autres d'ailleurs et ce quant au netjer Osiris.
  • Bénou aurait également évoquer l’inondation du Nil, connu pour apporter richesse et fertilité ... Pour cette raison, elle était l’une des créatures les plus respectées de la mythologie égyptienne. C'est bien avec "ce déluge" qu'apparaissait ce bel oiseau ! Il devait planer lentement sur les eaux débordées du Nil, signe d'une l'abondance future. Son apparition à l'aurore sur le fleuve le fit associer au soleil, dont il devint le symbole

392px bennu bird svg

Voyez la couronne Atef.

Bénou surmonté de la coiffure d'Osiris.

© Jeff Dahl

GNU Free Documentation License.

 

Aussi, paradoxalement aux diverses et nombreuses autres cultures, parfois mêmes contemporaines :

  • Bénou, au "cœur" de cette terre noire, ne semblait pas du tout avoir été assimilé à un rapace, ni du reste à un oiseau tropical aux couleurs vives, mais davantage à un moineau, à un héron cendré, aujourd'hui malheureusement bien disparu / "ardea bennuides", littéralement le "héron bénou".
  • Vint alors le phénix ...

Du moins tel que nous le connaissons habituellement, venant des légendes grecques ..!

Pour eux, il devint donc le phoinix dont le nom vint, je le subodore, du verbe égyptien "wbn" signifiant comme vous savez "briller", "étinceler" et     même "naître" et ce concernant Râ.

Ainsi, cet oiseau pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix mourait tout simplement pour se décomposer avant de renaître, tandis que d’autres affirment qu’il brûlait et mourait enveloppé de flammes. D'aucuns croyait même que l’oiseau légendaire pouvait vivre plus de 1 000 ans.

 

HELIOPOLIS

Localisation de la cité soleil d'Héliopolis.

 

Plan de cette thématique ...

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440px thumbnail

Pyramidion of Nesnubhotep, top of a limestone chapel monument.

Un chapeau de pierre coiffant la pyramide, un "benbenet".

A scarab and adoring baboons in relief.

26th Dynasty. From Abydos.

The Petrie Museum of Egyptian Archaeology, London 

 
 

Le bel oiseau fut en vérité plus un concept qu'un ntr.

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Plan de cette thématique ...

 

La matière première de la pensée est bien le concept :

  • L’amplitude des concepts peut être d'ailleurs large.
  • C'est une idée générale permettant de regrouper beaucoup de choses bien particulières du reste.
  • Il pourrait englober la diversité et ce dans une unité confortable, facile à manipuler afin de réfléchir.
  • Il permet bien souvent d’organiser notre connaissance,
  • Cela représente en quelque sorte l'entité cognitive de base où nous mettons un sens aux mots que nous utilisons,
  • Le concept est à la pensée ce que la brique est au maçon, ce que les molécules sont au chimiste, c'est finalement une entité élémentaire essentiel que nous combinons sans interruption avec bien d’autres afin d'élaborer des assemblages les plus divers.
  • ...

 

Aussi, ce bel oiseau migrateur pouvait exprimer un cycle pour nos anciens égyptiens, Bénou revêtait donc de bien nombreuses interprétations symboliques, à la fois Osiris, Râ, ... :

  • L’immortalité de l’ "âme" et à ses mouvements, ...
  • La longévité,
  • La périodicité du temps,
  • Râ, en lien avec les saisons bien évidemment ainsi que la crue régulière du Nil.

 

Cependant Bénou ne semble pas avoir eu :

  • De famille,
  • ...
  • De véritable histoire ! En dehors de ses liens avec Râ, Osiris ...
  • ...
  • De temples : même si ce point est très difficile à démontrer ! Car plusieurs lieux auraient reçu le nom de "Château-du-Benou" l'un aurait été situé au sein même du Grand-Château (Devant se lire Iat-Oudjâ.) à Iounou, puis dans les 7e et 18e provinces de Haute-Égypte, dans le 18e nome aussi, ... 

 

Nonobstant, des chapelles auraient été consacrées :

  • A Edfou,
  • Ihnasya,
  • Saïs ... Nous pouvons parfaitement supputer ainsi que le Bénou était lié au culte de Râ, rayonnant à Iounou afin d'atteindre l’ensemble du pays à la fin de l’histoire de la Kemet ancienne.

 

Bénou conceptualisait visiblement la renaissance :

  • Celle de Râ bien sûr.

  • ...
  • Et, peut-être, que notre netjer intellectualisait aussi la mort, avec Osiris.

Ainsi, le soleil se cachait, nous sommes alors au crépuscule, ou juste avant qu'il ne réapparaisse, à l'aube. Ainsi notre Bénou était lié à la planète Vénus, cette étoile du soir ou du matin, selon les saisons. Il devint alors l' "âme" d'Osiris ; il incarnait à ce moment-là cette forme défunte, celle de Râ, l’accueillant le soir à l'occident, ou l'accompagnant brièvement le matin avant de lui céder la place.

 

Cependant ...

"Rassurez" vous ...

Grâce aux hypogées, les chercheurs ont été aptes à déterminer la part importante quant au rôle funéraire de ce "netjer héron".

 

Capture 24

Marie Joseph Aimé Dubois (dit) DUBOIS-AYME.

DESCRIPTION DE L’ÉGYPTE.

Héliopolis.

Plan des ruines et de l'enceinte de la cité, détails de l'obélisque. (ANTIQUITÉS, volume V, planche 26).

 

Aussi dès l'Ancien Empire ...

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Plan de cette thématique ...

The petrie museum of egyptian archaeology

Je suis le maître de l'eau, des poissons, ..., souvenez-vous de moi, j'étais bien riche en couleur ! En Égypte ancienne.

Par Le 20/07/2019

Hapy hatshepsout    L'origine de Kemet : le Nil. L'origine du Nil : Hâpy ? Cependant, n'oublions pas l'essentiel, celle de la place du travail des hommes dans cette réussite agricole, elle fut bien loin d'être négligeable.

ânkh ...

Hâpy.

Ḥˁpj 

"Le père des netjerou(t)".

"La nourriture de l'Égypte".

"Celui dont la venue met les humains en joie".

 

"Je suis le maître de l'eau".

 

Pour nos anciens Égyptiens ...

Pour nous contemporains ...

Cette eau était, et est toujours d'ailleurs, parfaitement indispensable à la vie. Une richesse pour Kemet et ce dans n'importe quelle ère considérée. La relation entretenue par le peuple vis-à-vis de Hâpy fut en effet très particulière, la prospérité de l'Égypte dépendait bien de ce fleuve ainsi que de sa crue. 

Nombreuses furent les incantations adressées à Hâpy. A commencer par celle formulée au Jour de l'An ; une journée que marquait la première montée des eaux, elle inaugurait ainsi, comme vous savez, la fameuse saison d'Akhet i.e. l'inondation.

 

Vénéré dès les premières dynasties, Hapy devait habiter au sein de lieux cachés comme par exemple :

 

  • "Les cavernes de Hâpy" ...

Nous sommes alors en Basse-Égypte, à Khérara (Memphis). Hâpy y fournissait le delta et devait même être la personnification de sa réminiscence : là où le Nil surgissait, notre netjer résidait.

 

Vivaient là également bien d'autres grandes divinités :

→ A commencer par Khnoum par exemple, un netjer créateur,

→ Tout comme Satet,

→ Et que penser d'Anouket ?

→ ... Ce sont bien elles, qui une fois l'an, libéraient d'énormes quantités d'eau et de limon afin de fertiliser le sol d'un pays souvent assoiffé par des mois de sécheresse et ce de façon parfois bien ininterrompue. Alors à Hâpy revenait le rôle de reconstituer ces énormes réserves d'eau tirées du Noum : d'ailleurs la crue annuelle ne s'appelait-elle pas "la venue de Hâpy" ?

Du reste, parrmi les netjerou(t), il fut notre Nekhbet, reconnue comme l'épouse du netjer de la thématique d'aujourd'hui !

 

  • Aussi, non loin d'Élephantine, alors que nos anciens pouvaient probablement l'entendre gronder, nous voici proche de la première cataracte, à Assouan. Elle était censée être au demeurant la source même de la crue ! Dans l'Égypte ancienne, son île était une véritable cité, capitale du premier nome de Haute-Égypte, celui "du Pays de l'arc" ou "du Pays de Nubie" (tA-sty).

De là, il versait le contenu de deux jarres pour faire monter les eaux de Haute-Égypte ! L'adulation vouée à Hâpy s'était probablement affermit à partir de Biggeh, cette île sur le Nil, réputée en outre pour avoir abritée une des "dernières demeures" d'Osiris. Ainsi le culte voué à notre netjer s'était expanser tout au long du Nil, passant alors de la Haute vers la Basse-Égypte. L'étendue croissante de cette vénération dans l'ensemble des temples riverains de l'Iteru engendra au passage un lien entre les deux Pays.

 

Dieu nil caverne small

Voici donc les fameuses sources du Nil.

Nous sommes bien au temple d'Isis et ce à Philae.

Ainsi, l'Itéru jaillissait des vases.

Notre netjer se trouvait dans une grotte entourée, comme vous voyez, du serpent se mordant la queue, évocation du cycle de l'eau.

Le signe zodiacal du verseau l' "aurait" comme origine.

 

Ḥˁpj  fut lié notamment à :

  • La fécondité,
  • ...
  • L'abondance ... Promesse probable d'une fertilité miraculeuse, ce fleuve, à savoir l'Iteru, était considéré par nos anciens Égyptiens comme une résurgence de l'Océan Primordial.

 

Hapy du moyen empire 1, voici donc une représentation datée du Moyen Empire.

 

Hâpy symbolisait l'eau de Noun (Nwn) :

  • La fertilité de la terre,

Cette eau était bien loin d'être damnable, l'eau du Noum, l'eau l'océan primitif, ... Une eau lointaine dont le retour donna naissance à l'un des plus importants mythes de l'Égypte antique, celui de la "lointaine": il mettait ainsi en scène, comme vous savez, les netjerout Hathor, Sekhmet, ... Ainsi, cette bienfaitrice, cette eau se répandait bien généreusement sur les rives craquelées après des mois de sécheresse, et ce fut bien là un évènement festif.

 

  • ... 

 

  • Hâpy fut garant de toute vie.

 

Aussi, étudier Kemet,

sans se référer au Nil,

serait omettre le cœur même de cette civilisation.

 

 Hapy du nouvel empire 3, voici maintenant une représentation du Nouvel Empire : Happy et la nouvelle année : une époque où le pays connaissait à la fois sa grande vague de chaleur, la canicule en fait et paradoxalement la fameuse inondation ! Et cela sans omettre bien sûr, l'apparition de Sothis dans le ciel ...

 

Dieu nil small

Voici donc le "Livre pour Sortir au Jour" d'Ani.

Nous sommes bien au British Museum.

Voyez, le netjer de notre thématique tient une feuille de palmier, 

cela devait signifier "année" mais également "inondation".

© lien

 

Ainsi Hâpy fut fréquemment invoqué :

 

"Salut à toi,

ô Nil, issu de la terre, venu pour faire vivre le pays,

toi qui inondes les champs que a créé

pour faire vivre tous les animaux,

toi qui produis l'orge

et

fais pousser le blé

afin que les temples soient en fête.

Si le Nil est paresseux,

les nez s'asphyxient,

tout le monde s'appauvrit.

S'il se soulève,

le pays est dans l'exultation

et

chacun est en joie". 

 

Le nil en ouganda 1

  Le Nil en Ouganda

Hâpy y régnait bien en maître.

 

"Maître des poissons,

créateur du blé,

producteur de l’orge, ...

lorsqu’il coule, la terre se réjouit, les ventres jubilent.

C’est lui,

Hâpy qui fait pousser les herbages pour les troupeaux.

Personne ne peut vivre sans lui,

les gens sont habillés avec le lin qui pousse dans les champs grâce à lui.

Il se saisit des deux contrées,

et les greniers se remplissent,

les entrepôts regorgent,

les biens des pauvres se multiplient."

Extrait du Grand Hymne au Nil, aux alentours de 2 200 B.C.E.

 

Plan de cette thématique ...

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Hâpy et ses nombreux attributs.

 

"Je suis celui qui répand l'eau pure et vivifiante sur le Double pays".

 

→ Quelles furent les véritables raisons de la fameuse crue du Nil ?

 

→ Une véritable déclinaison de couleurs quant à l’Iteru …

 

Tout au long du mois de juillet …

 

Les crues du fleuve finirent par être véritablement maîtrisées.

 

Sans temple, sans prêtre …

 

→ Des périodes chaotiques suite à cette "colère" :

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

→ Apophtegme ...

 

"La crue du Nil est un phénomène qui frappe

d'étonnement ceux qui y assistent ;

et

qui paraît tout à fait incroyable à ceux qui en entendent parler.

En effet,

tandis que les autres fleuves diminuent vers le solstice d'été,

et se dissipent de plus en plus à partir de cette époque,

le Nil,

seul,

commence à croître,

et

ses eaux grandissent de jour en jour

jusqu'à inonder enfin presque toute l'Égypte."

Diodore de Sicile.

 

Hâpy et ses nombreux attributs.

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Plan de cette thématique ...

 

Comme : 

  • Des tiges de papyrus sur la tête, symbolisant la Haute-Égypte, 
  • Et même les fameuses fleurs de lotus, représentant la Basse-Égypte. Tous ceci formant ce très beau panache de plantes, celle évidemment du Nil
  • La poitrine visiblement féminine,
  • Le ventre proéminent,
  • Seul son sexe était dissimulé et ce par un tissu.
  • ...
  • Le vase d'où coule le Nil,
  • Les croix de vie,
  • La nourriture qu'il procure.
  • La couleur de sa peau : verte symbole de la fertilité et le bleu évoquant probablement l’eau du Nil. 

 

Hapi 1

Egyptian Mythology and Egyptian Christianity, by Samuel Sharpe (1863).

 

Hapi vase small

Lien

 

Androgyne avec ce  : 

  • Corps bien masculin.
  • Et deux seins parfaitement féminins quant à eux, participant à lui attribuer une figure de prospérité. Une certaine allégorie en fait quant à la mère donnant la vie et, à l'instar du Nil, rendant bien plus fort ses fils et filles à travers son rôle nourricier. Il alliait donc des attributs masculins et cette opulente poitrine de femme : un véritable symbole que celui de la fécondité ! Du reste sa virilité ne semblait absolument pas mise en doute puisque nos anciens jetaient dans le Nil jusqu'à des "images" féminines et ce, certainement afin d'attiser son ardeur ! Et pour la même raison, il est fort possible que nos anciens y lançaient aussi de la viande, des gâteaux, ... 
  • Et que dire de son ventre alors ?

Voyez comme il est bien gras et tout autant proéminent du reste ! Notre netjer avait donc un ventre "développé", parfaitement replet même, symbolisant certainement une saine abondance.

 

"Je suis celui qui répand l'eau pure et vivifiante sur le Double pays".

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Plan de cette thématique ... 

Musee calvet69

Il ne fut pas véritablement intégré dans les cycles mythologiques de l’Égypte ancienne ! Reshpou fut-il bel et bien cette déité calamiteuse ?

Par Le 05/03/2017

 Reshef 

 

Hiero r8

 

"Le grand dieu" // nṯr ʿ3...

"Le grand dieu, maître du ciel" // nṯr ʿ3 nb pt...

Il est particulièrement difficile de trouver des représentations de Resheph, cependant il fut toujours figuré en attitude guerrière, conformément à sa principale nature !

Rašap est probablement l’un des meilleurs exemples qui soit d'une déité sémitique dont la longévité fut véritablement considérable puisque elle s’étire sur près de trois millénaires ! 

Aussi...

Dans son Histoire de la civilisation, Will Durant, historien et écrivain du 20e siècle, parle de "l’emprunt à la Sumérie et à la Babylonie de certains éléments de la civilisation égyptienne". Ainsi, la religion babylonienne a profondément marqué Kemet où la théologie est devenue un facteur dominant. 

 

Et n'oublions pas la cité de Byblos, nous aurions pu y rencontrer :

  • Rechef,
  • Et une autre entité comme Ba'alat-Gebal qui se confondit d'ailleurs avec Astarté. Celle-là même, comme vous savez, qui détourna le peuple d'Israël de ses devoirs envers Yahvé. Les rapports commerciaux furent alors intenses entre Byblos et Kemet, nos anciens avaient une demande très grande en bois d'œuvres, de bateaux,... Alors avant 2000 B.C.E vinrent les envahisseurs amorrhéens. Le commerce reprit à Byblos, et les pharaons s'en inquiétèrent du fait de cette puissance montante.

 

Aussi :

  • A Ba'alat-Gebal, on offrit des bijoux magnifiques.
  • Et, à Rechef, netjer de la guerre, des poignards de bronze, des longues têtes de lance,...

 

Tout cela lui valut alors d'être vénéré à Babylone, mais aussi à :

  • Lagash,
  • Larsa,
  • Et Ur, de bien grandes cités mésopotamiennes, passées un temps sous le contrôle amorite.

 

De là, tant à la faveur des guerres que d'un commerce intense, le culte de Rechef n'aura de cesse de se répandre à l'est de la Méditerranée :

  • La Phénicie,
  • L'Égypte,
  • Chypre. Et, plus à l'Ouest, la prestigieuse cité phénicienne de Carthage accueillera en ses murs cette déité amorite.

 

Rechef.

Il représentait en quelque sorte les forces terribles de la nature !

Reshep 1


 

Attesté en Syrie dès le 3e millénaire à Ébla…

Ensuite à Mari sous la forme de dRa-sa-pá-an, Terqa dans le royaume de Ḫana sur l’Euphrate au début 2e millénaire…

Ugarit au 12e siècle…

A Palmyre...

En Phénicie, dans le monde punique…

En Anatolie…

Et en Égypte bien évidemment sinon il ne serait pas abordé ici.

 

Aussi Réchef fut un bien netjer importé du Proche-Orient, syncrétisé en quelque sorte au sein du grand panthéon. Nonobstant il n'a pas été véritablement intégré aux grands cycles mythologiques.

Resheph en hébreux,

Reshaf aussi, il devait défendre pharaon au moyen de ses armes ! 

"Maître de la force"...

Réchef fut donc ce netjer guerrier membre d'une célèbre triade que l'on vénérera à Coptos et composée de Kadesh et de Min. Guerrier intermittent, il connut une certaine popularité lorsqu'il fut associé à Seth au cours du Moyen Empire et ce à tel point que nos anciens lui adressaient des offrandes avant la bataille !

Réshef,

Rechef,

Réchef,

Réchep,

Min-Rechep, introduit vers 1500, il a été associé à Astarté, Anat et Qadesh, honoré dans la région de Memphis, dans le Delta oriental et à Deir el-Medineh fut assimilé ultérieurement à Min.

Rešep,

Reshep,

Reshef-Mikal, divinité syncrétique connue par des inscriptions phéniciennes de Chypre, "seigneur de l'orage", "maître de la pluie".

Réshep,

Reshef-Melqart, appellation syncrétique attestée à Ibiza.

Reshpu,

Rešep-Šulman, appellation de Reshef attestée sur une stèle égyptienne.

Reshpou...

  • Rasap,
  • Amurru. Déité syro-palestinienne de la foudre, de la guerre et de la peste fut connue dès les 3e et 2e millénaires (Rasap à Ebla, Rsp à Ugarit). Il a été introduit en Égypte au Nouvel Empire (v. Reshef), ainsi qu'en Anatolie (inscriptions de Karatépé) et à Chypre (avec identification à Apollon comme divinité de la peste).
 

Vous le verrez aussi orné d'une tête de gazelle comme vous pouvez le constater avec le schéma représenté ci-dessous ! C'est bien un véritable signe proche-oriental que cet art de la coiffure qui est d'ailleurs, si vous l'observez bien, était maintenue au moyen d’un ruban.

Egyptian gods reshef

Carter

Le gazella dorcas.

Un album des aquarelles de Howard Carter d'oiseaux et d'animaux...

Carter SMS. VII.1

Source  / Lien

 

Il était toujours représenté comme :

  • Un homme,
  • Avec une barbe bien stylée, celle du Proche-Orient ! D'ailleurs, à la différence des nétèrou(t) d'origine purement égyptienne, il ne portait pas la barbe postiche / Khebesout, mais bien une vraie barbe ! Comme pouvait porter les peuples Syriens...
  • Vêtu d'un pagne court que devait d'ailleurs maintenir deux bretelles croisées sur son torse et dénotait bien ainsi son origine étrangère !
  • Surmontée d’une tête de gazelle signe également du Proche-Orient, maintenue par un ruban... Ou alors du fameux uraeus.
  • Et avec la couronne blanche de la Haute-Egypte. Bien souvent nous le vîmes vénérés au sein de groupes d'immigrants. Cependant si sa couronne ressemble à celle de la Haute-Égypte / hedjet, elle venait également du Levant : reconnaissable à la fameuse gazelle qui en ornait le devant et, aux longs rubans qui devaient décorer l'arrière. Le dieu Syrien Baal portait la même, elle diffère par le décor.
     

Bien plus rarement cette fois-ci, il lui arrivait de tenir :

  • Une croix ankh,
  • Ainsi qu'un sceptre ouas à l'instar des autres netjerou(t), adaptation probable obligeant !

 

Reshef

 

Rechef n'est pas apparu à ses débuts aux bords de l'Itérou !

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Plan de cette thématique...

 

Ni d'ailleurs au sein du superbe delta,

Ni dans la région des cataractes,

Encore moins au sein du légendaire pays de Pount,

Pas plus du reste dans sa patrie sœur à savoir "Le pays de l'arc", Ta-Seti,

 

Origine d'un peuple véritablement nomade, les Amorites, syro-palestiniens, Rechef finit par faire partie du panthéon mésopotamien prenant alors pied :

  • Sur les côtes levantines,
  • Puis à Chypre,
  •  ...
  • Et à Carthage. Ainsi, la Kemet du Nouvel Empire en étendit la notoriété et ce du delta vers l'intérieur du paysDevons-nous alors aux "faux amis" que furent les Hyksôs d'avoir introduit entre 1 700 et 1 600 BCE cette déité au sein de la Kemet ancienne ?

 

Nergal, peut-être à l'origine de Rechepou...

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Plan de cette thématique...

 

A l'origine...

Nos anciens Égyptiens l'appelaient Reshpou ! Quant aux auteur(e)s modernes ils le dénomment bien souvent Rechef, Rechep,... 

 

Voici donc ses terres d'origines sises entre :

  • La Syrie actuelle,
  • Et la Palestine.

Resheph fut surtout connu comme ayant été une divinité au nom de Nergal d'origine Suméro-akkadienne, relatif à la destruction comme aux "enfers" : ce dernier est également décrit en sumérien comme "Le maître de la Grande Ville", finissant du reste par désigner le monde souterrain ! Notons quand même que Nergal était bien une des figures divines les plus importantes du panthéon babylonien ! Peut-être est-ce que cela pourrait expliquer le fait que Reshpou se trouva assimilé à cette déité, à la faveur des guerres et autres invasions qui secouèrent la région et ce au 3e millénaire ?

 

Iraq05 088 01

Nergal divinité principale du temple de Gudua / Tell Ibrahim en Irak.

A 40 km au nord-est de Babylone !

 

Maat meidum piramid ou snefru

Il était question d'équilibre du monde déjà à cette époque ! La Maât ... en Égypte ancienne !

Par Le 11/12/2016

 Ankh hiero     Logopdf

https://www.aime-jeanclaude-free.com

ânkhun symbole ancré dans l'Histoire de Kemet ...               

"Vivre" …

"La vie éternelle" …

"Clé de vie" ...

Le "souffle de vie" ...

Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ... 

 

Plan de cette thématique ...    

 

"Maât est grande et son action est permanente.

  Elle n'a jamais été dans le trouble depuis le temps de son créateur...

  Tandis qu'il y a punition pour qui transgresse ses lois.

  Elle est le chemin devant l'inexpérimenté."

Le vizir Iséi à son fils.

 

 Maât fut :

  • Évidemment fille de Râ comme nous le verrons au cours de cette longue thématique. Et plus particulièrement d'Atoum.
  • Ainsi que l'épouse de légendaire Thot ...

 

La Maât était bien "une façon de vivre". Une règle de bonne conduite en quelque sorte... Du reste, probablement fut-elle bien nécessaire afin de contrer la nature humaine qui aurait cette tendance, celle à rompre l’harmonie conduisant les forces du mal à dominer le monde.

Un contre-pouvoir vis-à-vis du mal.

 

Maât

est la grande création

 des penseurs de l'Ancien Empire.

Ce fut alors la volonté pharaonique.

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Offrande de Maât à Amon par Ramsès II.

Nous sommes bien au temple de Beit el-Wali.

Nubie antique.

Source / Lien

 

Plan de l'article ...

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→ Elle devait permettre de combattre le chaos originel ...

 

Elle était d'apparence féminine ...

 

La netjeret de la vérité.

 

Un principe en quelque sorte ...

 

Le principe de toute chose ...

 

Quant au jugement divin ...

 

Faisons un aparté dans cette vaste thématique de la Maât ... 

 

Ainsi la Maât en hiéroglyphes... Selon la classification de Gardiner ...

 

Voici une graphie de la "Maât" ...

 

L'équilibre du monde ...

 

Soliloque ...

 

Les premiers rôles de pharaon !

Les Égyptiens avaient bien pris conscience ...

 

→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

Aphorisme ...

 

Maat

 

Elle devait permettre de combattre le chaos originel ...

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Plan de cette thématique ...

 

À travers l'équilibre du monde, et ceci afin de placer la rectitude à la place de l’iniquité.

 

Ce fut bien elle qui devait de plus assurer les bons processus quant aux :

  • Jours,
  • Saisons,
  • Et même la fameuse crue du Nil.
  • ...   

 Maat with nefertari cartouche ancient egypt history

    Voici la Maât...

Elle est agenouillée comme vous voyez.

Avec ses ailes déployées protégeant le cartouche de la reine Néfertary.

Vous pourrez même y voir aussi le signe Chen.

Source

 

Elle était d'apparence féminine ...

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Plan de cette thématique ...

 

Avec sa plume d’autruche sur la tête ...

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Source / lien

 

Cela indiquerait visiblement à la fois le côté bien féminin du mot comme l'orthographe d'usage ...

 

La netjeret de la vérité.

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Plan de cette thématique ...

 "Parler selon Maât"

Dire la vérité.
 

"L'ordre juste du monde" ...

Elle fut aussi la déité de la justice comme vous savez.

Le concept de rectitude semblait bien primordial dans notre Égypte antique.

Ainsi même le puissant demi-netjer et pharaon se devait "normalement" de gouverner, ..., de régner selon le principe de la Maât.

 

Elle fut un véritable cadre idéologique d'un état central pharaonique puissant.

Justifiant carrément son existence ...

Tout en définissant des règles de bonnes gouvernances ...

 

Un principe en quelque sorte ...

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Plan de cette thématique ...

 

Une manifestation toute pharaonique ...

Les chercheurs la découvrirent au cours de la rupture en cette fin de l'Ancien Empire.

Désordre ...

Anarchie sociale ...

Cela fut tel ...

Que finalement ce chaos social s'ancra probablement à la manière d'un atavisme dans l'esprit de nos anciens.

 

Et durant de bien nombreuses générations qui s'en suivirent, ils essayèrent de :

  • Comprendre,
  • ...
  • Formuler,
  • ...
  • Expliquer ce qui fit qu'au cours de l'Ancien Empire toute la société fut à son apogée afin bien évidemment de réitérer cet état, un objectif qui finalement, ils n'atteignirent plus jamais.

 

Vint alors moult "genres" littéraires ...

La sapientale fut relative aux individus même et débuta visiblement vers la 3e dynastie ! Nous y voyons ce que j'appellerais les complaintes pessimistes et, là nous sommes plutôt au sein de la société.

 

Le principe de toute chose ...

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Plan de cette thématique ...

 

Et ce puisqu'elle devait ainsi incarner :

  • L’équilibre cosmique,
  • L’ordre universel,
  • L'ordre politique bien évidemment.
  • ...

 

Quant au jugement divin ...

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Plan de cette thématique ...

 

Souvenez-vous, de la fameuse balance, de cette psychostasie.

 

D’une part, le cœur du défunt ...

Le cœur-haty ...

Le cœur à proprement dit ...

Le siège de la pensée fut bien cet un organe essentiel.

 

 Medinet copte 147

La plume de Maât !

Deir el-Medinet.

Source / Lien

 

D'autre part, la plume d’autruche de la Maât.

L’attribut de la Maât ...

La plume ...

La "rectrice" ...

La légèreté du cœur juste ...

La fragilité de l’harmonie.

 

Livre des morts d ani egypt c 1275 bc

Voyez la fameuse plume !

  "Livre pour sortir au jour" d'Ani.

"Peret em mérou"

1 275 B.C.E.

Source

 

Ainsi, si le cœur faisait que la balance basculait, bien sûr en raison de sa masse...

Bien plus lourd que la plume ...

Cela ne devait-il point signifier que les fautes du défunt étaient bien trop élevées ? Excluant de fait qu'il puisse devenir un "juste de voix", un justifié, "Maa-Kherou", un acquitté. !

Maâ = Vérité ...

Khérou = voix ...

Le défunt ...

Maa kherou acquitte

 

Le risque alors visiblement encouru était bien grand ! Le défunt pouvait être littéralement mangé "goulûment" par la grande dévoreuse que fut cette terrifiante Amemet.    

Le défunt devait dès lors y réciter sa propre confession négative. Ne devait-il point y nier tout mal qu'il aurait fait au cours de son existence terrestre ?

Thot alors jugeait ...

Cependant une question me taraude, les vivants savaient-ils vraiment qu'en vérité, ce jugement dernier, fut toujours bien favorable au défunt ?

 

Sw wilat unterweltsvorstell aegyp 3 zoomer

Le jugement des défunts.

La netjeret Maât l'accueillait.

Pesée du cœur.

Le netjer Thot portait naturellement le résultat positif à une autre divinité Osiris mort.

42 juges de cette vignette du chapitre 125 du "livre pour sortir au jour" de l'UITA-aa de l'ère ptolémaïque.

Source / Lien

 

Faisons un aparté dans cette vaste thématique de la Maât ...

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Plan de cette thématique ...

 

Pourquoi cela pourriez-vous me demander ? Vous rencontrerez une nomenclature qui selon moi me paraît quelque peu inappropriée.

Ainsi trouverez-vous cette expression du "livre des morts".

Tellement erroné en vérité ...

Ce fameux livre est malgré tout d'importance, comme vous savez.

 

Nous l'appellerons ici plutôt le "Livre pour sortir au jour" ! Un ensemble de texte que nous trouvons du reste près des défunts. Des écrits qui auraient été attribués à l'accompagnement de ce dernier dans son voyage au sein de l’au-delà, la Douat.

Mais se pourrait-il que nous ayons une autre explication ?  

La magie funéraire par exemple.

Car nos antiques ancêtres, les habitants de Kemet, dénommaient finalement ce manuscrit la "Sortie à la lumière du jour".

 

Alors, en lisant les différentes versions ...

N'avez-vous pas eu ce ressenti, celui qu'elles s’adressaient finalement à des vivants ? Essayons alors de restituer un sens plus proche probablement du contexte historique réel. Cette "relecture" devient dès lors bien fascinante. 

Nonobstant ...

Elle pourrait vous paraître bien désordonnée, cette lecture, voir même vous désorienter, vous décourager probablement aussi, ...

 

Cependant, de tout ce ressenti potentiel, il ne faut pas s'en étonner puisque nous ne :

  • Nous ne possédons pas véritablement la "clef" quant à cette lecture.
  • Nous ignorons visiblement encore la démarche qui devrait y être appropriée.
  •  

   Sortir au jour

"Sortir au jour"

 ou

  "Sortir pendant les heures de la lumière solaire représente le désir suprême du mort

de s'unir

au nombre des bienheureux qui entourent le soleil"


Cependant, ne nous méprenons pas, les Égyptiens antiques n'étaient pas obsédés par la mort comme d'aucun semblent vouloir nous le faire croire !

Ils adoraient la vie comme nous aujourd'hui.

A tel point qu'ils imaginèrent pouvoir s'épanouir au sein d'une deuxième existence, évidemment bien meilleur encore, et parfaitement basée sur celle dites terrestre.

Tous ces écrits ...

Toutes ses expressions ...

Ne furent-ils pas simplement et véritablement un symbole de la vie ?  

Sortir au jour copie 2

 

La Maât en hiéroglyphes... Selon la classification de Gardiner...

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Plan de cette thématique ...

 

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 C10E C10E.gif C10F C10F.gifC10GC10G.gif C173C173.gif C174C174.gif

 

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Voici une graphie de la "Maât"...

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Plan de cette thématique ...

Une graphie de maat 

 

L'équilibre du monde ...

Revenir en haut de l'article ....

Plan de cette thématique ...

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L'âne, ce mal aimé, symbole du chaos, de la divinité Seth, des liens commerciaux et domestiqué pour être sacrifié,… En Égypte Ancienne.

Par Le 10/07/2016

Anes nubie   https://www.aime-jeanclaude-free.com/ Capture 97

Logopdf

Plan de cette thématique ...

 

"Dans les temps anciens,

il y avait des ânes

que la rencontre d'un génie faisait parler.

 

De nos jours,

il y a des hommes que la rencontre d'un génie

fait braire."

Victor Hugo.

E7

E7

 

L’examen lexicographique de l’âne confirme la variété des termes associés à l’animal.

Le mot ʿȝ désigne sans surprise le plus couramment l’âne dans les textes égyptiens. On constate que, si son utilisation est constante, il varie dans la manière dont il est écrit et déterminé.

Les documents répertoriés nous apprennent que c’est à partir du Moyen Empire qu’il peut être déterminé par l’animal séthien. Cette association de l’âne avec Seth qui deviendra par la suite courante ne semble pas être attestée avant cette période, et rien ne permet à l’heure actuelle de confirmer si l’âne était alors parfois identifié à Seth.

 

La perception négative de l’animal persisterait avec l’utilisation du déterminatif qui apparaît dès la Troisième Période intermédiaire et qui continuera en démotique.

 

A la manière des légendaires pyramides de Guizèh ...

Notre petit animal semble avoir toujours fait partie du paysage égyptien. Ce qui ne va pas forcément de soit quand nous pensons par exemple aux hippopotames, ...

L'âne fut bien un animal important pour l'ensemble de la culture méditerranéenne.

Aussi à la fin du 19e siècle ...

Voir même au début du 20e ...

D'élégantes personnalités venaient ainsi découvrir le pays de la terre noire. Ne manquèrent-elles pas d'ailleurs de mentionner ce très petit mulet au sein même de leur carnet de voyage ? En effet, les voyageurs de cette époque devaient souvent faire leur périple sur le dos d'un bourricot.

 

Celui-là même qu'ils voyaient :

  • Tantôt avec tendresse,
  • Tantôt avec une immense irritation.

Car il est bien vrai que l'âne, longtemps patient, pouvait se faire aussi excessivement rétif. L'expression "tête de mule" n'a peut-être jamais été aussi bien employée.

Aussi de nos jours ...

Quiconque sera amené à prendre ce plaisir, celui de s'imprégner de la richesse de ce passé au sein des ruines de Saqqarah, sur le plateau de Thèbes, ..., sera indéniablement, à un moment donné, incité à monter sur un âne et ce afin de se promener au mieux entre les vestiges de ce sublime musée à ciel ouvert.

 

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Âne hiéroglyphique.

Transpercé par un couteau.

Notre âne ne devint-il pas le suppôt du netjer Seth, l’ennemi d’Osiris ?

Aussi à l’Époque Tardive, son image dans l’écriture est-elle très souvent munie de quelque couteau enfoncé dans son dos ou dans sa tête.

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Sans lui ...

Le paysage égyptien serait-il le même que celui que nous connaissons aujourd'hui ?

Jadis ...

Au sein du domaine des cultes sacrés, l'âne fut considéré comme un animal impur. Évolution oblige, il a été peu à peu assimilé à Seth, netjer particulièrement turbulente et dangereux.


Il a été jusqu'à être associé :

Le fauve, le roux, dsr qui fut comme vous savez véritablement fondamentale car liée à Seth, et ce tout en s’opposant au noir (Le foncé, km, l'Osirien), au blanc (Le clair, l' "Horien", ...), mais aussi en quelque sorte aux autres rouge jns et Tms.

  • A l'esprit du mal, davantage encore s'il fut de couleur roux ...

Seth, était bien l’incarnation du mal comme d’une certaine dualité d'ailleurs. En plus de l’âne, il y avait aussi le porc, l’oryx, l’hippopotame mâle, ... Personnage du conflit cosmique et moral entre le bien et le mal, il symbolisait les forces primitives détournées de leur but et malfaisantes. Nous pouvons le constater au sein de maints textes relatifs au "Livre pour la Sortie vers la lumière du Jour" ...

  • ...

 

Nos anciens le connaissaient donc bien puisque les représentations comme les textes du reste nous révèlent qu’ils lui distinguaient :

  • Le sexe,
  • Le degré de croissance,
  • Certaines catégories relatives au milieu,
  • ...

 

Au point que même les iconographies témoignent parfaitement de son importance dans la vie quotidienne :

 

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  Hypogée de Paneshi.

Source 

E214b

E214B

 

Plan de cette thématique ...

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L'âne...

Voici une preuve qu’il fut adulé dès la pré-dynastie.

Une véritable escorte pour l'au-delà ...

Sur les murs d’une dernière demeure …

Comme vous savez, l’âne fut étroitement lié à l’histoire de Kemet.

Cependant le saviez-vous ?

L’âne et la religion.

Et si l’âne nous transportait au pays de Canaan.

Un élevage d'ânes venant de Kemet destiné à être sacrifié au Canaan.

Ils devaient servir au transport à travers le désert.

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

Aphorismes...

 

 http://3.bp.blogspot.com/_ZmzAeu-YTNI/TO56yqvMy0I/AAAAAAAAGAk/EymlveE4pNA/s640/DSCN3370.JPG

  Admirez cette représentation.

 Nous sommes au niveau de l'hypogée de Pétosiris, construit au 4e siècle B.C.E.

Dans la Moyenne-Égypte ...

E216k

E216K

 

L'âne ...

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Les ânes sauvages africains ...

Ancêtres des ânes domestiques. 

Aussi la mule est bien le fruit, non pas défendu, mais d'un âne mâle et d'une jument.

 

Nous le connaissons ainsi :

  • Sédentaire.
  • Adapté au "portage".
  • C'est même un bon gardien, poussant son braiment au moyen comme vous savez de ses narines car il ne possède pas de cordes vocales, et ce lorsque son environnement lui semble quelque peu perturbé.
  • Cependant, aimant vivre en "groupe social", il ne se fait que bien peu entendre.
  • Ceci explique le fait qu'après onze mois dans le ventre de sa mère, l'ânon doit rester le plus longtemps possible au sein du groupe et ce vis-à-vis de son éducation dont les anciens se chargeront : une société harmonieuse ne devrait-elle point être ainsi ?
  • Besogneux ...
  • Il adore être actif avec ses maîtres ...
  • Et comme tout être vivant, il sera épanoui si nous nous occupons bien de lui, le choyons (les câlins !), le soignons, ...
  • Un âne vit aujourd'hui en moyenne 40 ans.

 

Equus africanus asinus ...

O. Périssodactyles, F. Equidés ...

L'âne sauvage africain …

Une espèce bien différente de l'âne asiatique …

L'ancêtre de notre âne domestique ...

Pratiquement disparu aujourd’hui : ceux semi-sauvages que l'on trouve en milieu saharo-sahélien (Relatif au Sahara et à la zone sahélienne au sud de ce désert) sont en fait des ânes domestiques ensauvagés. Des descendants de cet âne ancestral, apparaissent à l'époque néolithique.

 

"Les ânes miniatures

possèdent la nature tendre d'un Terre-Neuve,

la résignation d'une vache,

l'endurance d'une mule,

le courage d'un tigre

et

la capacité intellectuelle seulement légèrement inférieure à celle de l'Homme." 

 Rober Green.

Premier américain importateur d'ânes miniatures en 1929.

 

Les ânes miniatures, une race qui remonte à plusieurs milliers d'années avant notre ère. Il proviendrait du bassin méditerranéen, issus bien certainement d'une souche d'ânes sauvages provenant de Somalie, de Nubie, ..., de petites tailles.

 

Cependant nous savons aussi aujourd'hui, qu'au sein de l'antiquité de Kemet, la taille de l'âne diminua. Certains chercheurs présument même que ce furent probablement les conditions de travail qui aboutir à cet état de fait. D'autant plus lorsqu'ils les comparent aux véritables ânes sauvages libres de la même époque.

 

Nonobstant, puis-je vous opposer deux antithèses :

  • Ainsi selon moi, il est fort possible que les éleveurs auraient mis en "exergue" cette tendance, celle à conserver les femelles qui sont bien plus petites, et à chasser les mâles, plus grand (?)
  • ...
  • De fait qu'en serait-il de la sélection inéluctable de la main de l'Homme ?

 

E217

E217

Voici une preuve qu’il fut adulé dès la pré-dynastie.

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Nous voyons maintenant un groupe de figurines en ivoire, visiblement elles feraient partie d’une collection dénommée Von Bissing, qui ensuite passa à Lunsingh Scheuleer.

Un ensemble qui se compose en vérité de 7 tous petits ânes puisque leur taille n’excède pas celle d’un pion d’échiquier. La figurine représentant l’âne conducteur n’existe plus. Petite taille puisque nous sommes dans le domaine des 3 à 4 cm. Leurs pattes furent endommagées, cependant n’oublions pas que nos petites bêtes ont su résister des millénaires durant ...

 

1 12

Voyez ce pion d'échiquier et ce afin de concevoir la taille des figurines.

 

7 2

2

6

5 1

                   Van dieren en mensen. Getuigenissen uit Prehistorie en Oudheid.

 Des animaux et des hommes.

Témoignages de la Préhistoire et de l'Antiquité

(Exposition), Bruxelles 1988, 163 nº 126.

KMKG-MRAH

 

Il fut le bon compagnon de l'égyptien. Notons quand même que ses fonctions ont évoluées glissant vers d'autres statuts qui lui donnèrent une importance croissante au sein même de la pensée de nos anciens.

 

Ainsi après l'ère prédynastique nous le vîmes au sein :

  • Des Textes des pyramides, tout particulièrement l’ânesse d'ailleurs.
  • Dans les textes des sarcophages aussi,
  • ...
  • Et bien évidemment au sein du "Livre pour Sortir au Jour" et ce sous la forme du mâle cette fois-ci.

 

A partir du Moyen Empire, les pratiques "magiques" font de plus en plus appel à lui. Avec les couteaux en ivoire par exemple …


Au Nouvel Empire :

  • Il est devenu très présent au sein des rites magiques.
  • Dans la médecine, différentes parties de son corps comme ses déjections par exemple seront utilisées pour guérir des maux, pouvant prendre l'aspect de Seth, le mal à éliminer.

 

Une véritable escorte pour l'au-delà ...

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Fiona Marshall, Ph.D.

Professeur d'anthropologie. de l'art égyptien et de l'archéologie à l'Institut des Beaux-Arts à l'Université de New York.

Découvertes primordiales réalisées en 2002.

Il y a 5 000 ans ...

Tutankhamun egyptian museum b10

Il avait décidément tout pour plaire, l'enfant-dieu Ihy veillait bien sur l'unité même de Kemet... ! En Égypte ancienne !

Par Le 30/12/2015

ankh hiero 

"Vivre"…

"La vie"… https://www.aime-jeanclaude-free.com/

Logopdf

 

Ce veau venait-il de naître ?

Serait-ce le cordon ombilical que nous voyons ?

Etait-il mis à l'attache ?

Nous sommes au sein du mastaba de Ty, à Saqqarah ...
Source Lien 

 

"Le joueur de sistre" ...

"Le musicien" ...

Ihi …

Ihy …

Jḥj …

Il fut ce netjer-enfant, celui de "la joie" bien sûr, et un musicien. Il jouait ainsi du sistre afin de réjouir ou alors peut-être d'apaiser sa propre mère, Hathor comme vous savez.

Il permettait aussi d'éloigner les forces nuisibles tout en favorisant la renaissance des défunts.

 

Il tenait ainsi :

  • D'une main le fameux sistre d'Hathor, sa mère.

Cette particularité lui fut véritablement propre car il devait bien être la seule entité masculine à jouer du sistre rituel. Un instrument réservé aux femmes normalement.

  • Et de l'autre, parfois, le Menat, provenant probablement du vocable Menet c'est-à-dire "la nourrice", il était bien ce fameux grand collier à contrepoids que vous connaissez.

Ainsi, nos anciens faisaient de la musique en entrechoquant les perles qui le composait : ne devait-il pas ainsi reproduire le son primordial ?

 

Détail de la salle hypostyle du temple de la netjeret Hathor

à Nitentore (Dendérah).

L'enfant-netjer Ihy

ainsi que

le symbole relatif à "L'Union des Deux-Terres".

Vous aurez remarqué à cet effet

le sistre,

le Menat.

Source

 

tutankhamun_egyptian_museum_c15.jpg

Voici donc le fameux Toutânkhamon ...

Et ce sous la forme du netjer Ihy.  

Source

 

Plan de l'article ...

 

Ihy était le fils de la grande netjeret Hathor.

 

Ainsi, Ihy semble bien avoir été un enfant.

 

Au sein même de l’Ancien Empire …

 

Ihy, symbole de renaissance ...

 

Ihy veillait bien sur l'unité même de Kemet ...

 

→ Quelques représentations de notre netjer ...
 

Voici quelques détails du troisième mur, inter-colonnes, face extérieure sud ...

Nous sommes au sein de la "Maison de naissance"

et ce au sanctuaire de la netjeret Hathor à Nitentore, Dendérah si vous préférez.

Ihy dans son aspect de jeune netjer.

 

Ihy était donc le fils de la grande netjeret Hathor.

 

Il semble être né d'ailleurs dans le mammisi, vous savez cette maison des naissances sacrées du temple d'Hathor à Denderah.

Il devait être également le fils d’Horus d’Edfou.  

 

Associé à la fleur de lotus comme vous savez, le voici alors avec quelques caractéristiques comme :

  • Le crâne rasé,
  • La fameuse mèche de l’enfance, portée sur le côté ! Tombant normalement sur le côté droit de la poitrine.

D’ailleurs on devait probablement la couper lors du fameux passage à l'âge adulte.

  • Nu bien sûr.

Paradoxalement peut-être, il apparaît également comme une divinité funéraire, assistant le défunt à son entrée dans le royaume des ombres, il devait faciliter probablement le passage des défunts dans l'au-delà et ce en suscitant la venue de sa mère. Il symbolisait ainsi le germe prêt à renaître malgré la nuit, la rupture, la mort,...

  • Tétant son doigt, bien caractéristique du monde de l'enfance.

 

Ainsi, Ihy semble bien avoir été un enfant.

 

Nonobstant, il ne vous aura certainement pas échappé que parfois il fut visible sous une autre représentation.

Un veau par exemple …

Même si du reste, il semble plus probable, que le diminutif du mot "ih" puisse signifier "taureau". Serait-ce alors une analogie avec sa propre mère, la vache Hathor ? D’aucuns suggèrent même que certaine classe de prêtres de la netjeret Hathor portaient le nom de Ihy.

 

De plus, nous pouvons noter la présence de quelques inscriptions au sein du temple de Dendérah, et ce sous la forme : 

  • Du double Ihy-Noun, Ihy-nww, jouer du sistre pour sa mère, l'Oeil de Râ.

Il semble alors avoir été associé à la bonne inondation.

Ihy-nww n mwt.f Wsrt : l'Ihy-noum de sa mère la puissante (vase-menou) Dend.II.34,10

  • Et d'Ihy-Ouab, Ihy-w'b, jouer du sistre pour sa mère, la maîtresse du ciel.

Lié de fait à la purification.

Ihy-w'b. Nbt 'Iwnt : Ihy-ouâb de la Maîtresse de Iounet (sistres et menit) Dend.II, 52,13

  • Dans ce temple, celui de la netjeret Hathor, nous pouvons d'ailleurs admirer des sistres qui semblent "être littéralement secoués" et ce devant la divinité. Vous pourrez alors y voir, en bas, deux petits netjerou sur un Sema Taouy ! Nous sommes bien là en présence d'Ihy-Noun et également d'Ihy-Ouab. Ils semblaient alors remplacer l'enfant royal ainsi que son Ka, nous sommes ainsi à la Basse Epoque ...

 

Au sein même de l’Ancien Empire …

 

Voici donc quelques scènes allégoriques de bergers traversant à gué un ruisseau et ce évidemment avec leur bétail.

 

5

Un vacher semble bien porter sur son dos un jeune veau qu'il vient d'ailleurs de sauver de la noyade.

Le veau était l'animal d'Ihy.

Saqqarah ...

6e dynastie ...

 

Ainsi ...

Nous pourrions y voir un berger portant sur ses épaules un veau que nous serions à même d'identifier comme étant notre netjer-enfant, Ihy.

Il portait donc notre fameux veau, et ce à travers le ruisseau ; certainement dans l'objectif d’y entrainer le restant de son troupeau.

 

Notre charmant Ihy pouvait être ainsi figurer à la manière d'un appel, celui à la résurrection.

L'exaltation vers une nouvelle vie ...

La renaissance … 

 

Détail d’un linteau d’une porte monumentale au temple d'Hathor à Iounet.

La face interne …

 Source

 

De gauche à droite :

  • Harsomptus, Ḥr-sm3-t3wy,
  • La tête d’Hathor,
  • Harsomptus (A tête de serpent),
  • Et Horus, fils d'Isis comme vous savez …

 

Ihy, symbole de renaissance ...

 

Il revêtait aussi d'importantes fonctions funéraires et ce en rapport avec les transformations que subissait le défunt afin de passer d'une vie à l'autre ! Ce dernier n'était-il pas à la vie dans l'au-delà, ce que le jeune netjer Ihy enfant fut à la vie terrestre ?

A savoir un être fragile qui, de fait, avait tout à découvrir.

 

Ihy veillait aussi sur l'unité même de Kemet ...

 

Notre netjer évoquait parfaitement cette souveraineté.

Et ce en tant que descendant de Râ. Ihy devait certainement nourrir, symboliquement bien évidemment, quelques prétentions sur le Double-Pays.

D'où les images de lui portant la double couronne.

 

Ainsi à Nitentore ...

Un bas-relief figurant au linteau intérieur de la chapelle d'Ihy illustre parfaitement ce fait.

Le jeune netjer est debout, au-dessus du signe "Unir", que maintiennent du reste deux figurations de Hâpy (Nil du Nord et Nil du Sud, eux-mêmes l'image de la grande Kemet unifiée).

Sur sa tête ...

La double couronne bien sûr de Haute et Basse-Egypte qui marquait ce pouvoir qu'il serait à même d'exercer.

 Hiero m17 Hiero v28

Jḥj.

Voici donc deux hièroglyphes à savoir le M17 et le V28.

Le nom peut aussi se lire "Veau".

Ce qui peut en partie expliquer le rapprochement avec la légendaire vache Hathor.

 


Source

 

Ihykhouef.

Ỉḥy-ḫw(j).f.

"Ihy, qu'il protège."

Source / Lien

 

Ihyenes.

Ỉḥy-n.s.

"Ihy est pour elle".

Source / Lien

 

Nom 589 1

Ihyemzaef.

Ỉḥy-m-zȝ.f.

"Ihy est sa protection".

Source / Lien

 

Quelques représentations de notre netjer ...

 

tutankhamun_egyptian_museum_b10.jpg

  Hypogée de Toutânkhamon ...

    Source

 

Dendera_Romisches_Mammisi_23.JPG

Mammisi de Trajan.

Le temple de Dendérah.

Hathor allaitant son fils Ihy.

Source / Lien

 

Voyez cet enfant qui semble téter, ce fut bien le netjer Ihy, enfant bien sûr. 

 
De plus ...

Derrière la netjeret Hathor, notre Ihy mais sous une autre représentation …

 

"Ihy le grand,

 

     le fils d'Hathor"

 

Temple-de-Hathor-a-Denderah--bas-relief--le-neter-Ihy-p.jpg

Dans le temple de sa mère divine, celui d'Hathor, sis à Dendérah.

Voici un bas-relief du netjer Ihy.

 (Associé aux fêtes hathorique il fut "le joueur de sistre" ou "le musicien".

 

Hathor, la mère et son fils Ihy. Ils sont ainsi bien souve

Hathor, la mère et son fils Ihy.

Ihy peut aussi apparaître comme un enfant allaité par sa mère.

Et sous sa manifestation animale, la plus ancienne, on le trouve sous la forme d’un veau …

Mère et fils sont ainsi bien souvent représentés

sous les formes d'une vache et d'un veau.

Un homme en train de traire une vache …

Un bas-relief  du sarcophage de Kaouit de la 11e dynastie.

Photographie de Müller in Boessneck. 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/43/DendaraMamisiKhnum-10.jpg

Le netjer Khnoum ...

Il est accompagné de la netjeret Héqet

et

du netjer Ihy.

Ils se situaient dans le temple de la naissance i.e. le mammisi ...

Et ce à Dendérah.

Source / Lien 

 

D'ailleurs ...

Notons au passage que le rituel du mammisi devrait tirer son origine de la mythologie royale thébaine et ce au Nouvel Empire faisant du pharaon le fils charnel d’Amon ...

 

Alors, à suivre ...

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire ! 

 

 

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Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

     • Sources ... 

 

Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003.

 

Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse.

 

Les Dieux de l'Egypte, l'un et le multiple.  Erik Hornung, Champs / Flammarion.


Pinch, Geraldine (2004) Mythologie égyptienne : Un guide pour les dieux, déesses et les traditions de l'Egypte antique. Oxford University Press.

 

La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière.

 

Dieux et Déesses de l'Égypte ancienne -  Dr. Edouard Lambelet - Editions Lehnert & Landrock - 1989 - Les divinités de l'Égypte ancienne et comment les reconnaître.

 

Nadine GUILHOU - Janice PEYRE : La mythologie égyptienne.  

 

Ziegler, Bovot, L'Egypte ancienne, Manuel de l'Ecole du Louvre, Paris, 2001, P. 194. 

 

Jean-Pierre Corteggiani, "L'Égypte ancienne et ses dieux", Fayard, p. 280.

 

Et plus précisément encore :

 

Dend VIII 26 ; S.Cauville "Ihy-noum et Ihy-ouâb" Bifao 91, 191 :

- Page 103 et planche 34...

- Page 99 à 117 surtout d'ailleurs 115 et 116.

 

R. Preys, "La fête de la prise de pouvoir d’Ihy "le grand dieu" à Dendera", ZÄS 128, 2001, page 145 à 165...

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Elle fut bien la contrepartie d'Amon, voici Amonet une divinité qui devint une femme ! En Égypte ancienne !

Par Le 30/12/2015

Image024  Plan de cette thématique ...

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Statue d'Amon au visage de Toutânkhamon !

Nous sommes bien au sein du complexe religieux de Karnak.

Source / Lien

 

"La voie la plus courte pour l'avenir

est toujours

celle qui passe par l'approfondissement du passé".

Aimé Césaire

 

Cela passe peut-être par le "Spiritus" …

La sipiritualité ...

Le souffle …

L’esprit …

Et ce en quelque sorte à la manière d'une introspection de l'être humain en relation avec les netjerou(t).

 

Nous sommes bien au sein d’une unité inséparable, d’une composition fondamentale quant à cette culture, et finalement d’une de leurs fameuses triades, composée de :

  • L’Univers,
  • L’Homme,
  • Et bien évidemment la Nature ! 

Ne faudrait-il pas y voir alors une sorte de liant ? 

Un état à l'imitation d'une source essentielle pour le vivant, le dynamisme, la création, …

 

Voici donc une des nombreuses netjerout ...

Comme vous savez, elle fut membre du fameux panthéon de l'Egypte ancienne.

 

Capture d ecran 2023 11 08 204625Voilà Amon

sous les traits du légendaire Toutânkhamon.

Il fait du reste l’objet de l'actualité actuellement et ce quant à son hypogée.

Ainsi, Amon fut figuré sous les traits du pharaon régnant

à savoir Toutânkhamon, et nous voyons également  

sa contrepartie féminine, 

Amonet

qui fut en fait son épouse Ankhesenamon !

Source  Lien 

 

Vous savez bien ...

Les netjerou furent fréquemment liés à des doubles féminins que nous appelons parèdres !

 

Nonobstant, elles ne furent pas forcément :

  • De véritables épouses,
  • Ni des compagnes d'ailleurs,
  • ...

 

Aussi rappelez-vous ...

En ce temps là, le lien conjugal n'avait pas de fondement religieux. Ce fut alors bien souvent le rapport père-fils qui était le garant de la continuité des générations, celle qui constituait finalement le lien social prédominant !

 

De plus ...

Seule une terminaison féminine distinguait les noms des parèdres de ceux des netjerou associés ! Cependant, cela ne devait pas signifier pour autant que "ce genre" de netjerout fut réduit à un rôle de simple figuration !

 

Celle qui fut "assise à côté de" !

Icelle aux prorogatifs certainement bien moins influentes.

Voici donc une des parèdres d'Amon ...

Amonet,

Amaunet,

Amonèt,

Amunet,

Amentet,

Amentit,

Imentet.,

Imentit,

Ament. .. Elle devait certainement incarner, comme lui, les puissances invisibles ! D'où l'épithète de "cachée" qui lui fut attribuée, cette impossibilité en quelque sorte de connaître son essence profonde.

Ainsi...

Tous les deux apparaissaient comme des divinités cosmiques et faisaient partie de la grande ogdoade que vous connaissez.

 

Souvenez-vous, vinrent au jour quatre "couples" de déités à Hermopolis :

  • Noum et Naunet ...

La personnification même des eaux originelles.

  • Houh et Hauhet ...

Ils incarnaient quant à eux la force de la crue.

  • Kouk et Kauket ...

Eux représentaient alors les ténèbres.

  • Amon et Amonet, le sujet d’aujourd’hui …

 

Amonet fit donc l'objet d'un culte bien particulier, quasiment distinct de celui d'Amon. Nous voilà ainsi vers le milieu de la 18e dynastie. Plusieurs prêtres y étaient affectés et l'un d'eux portait le nom de "prophète d'Amonet" !

 

Dans un temple de Karnak, Toutânkhamon fit même élever une statue colossale représentant le couple divin à savoir :

  • Amon ...
  • Amonet ... Le culte de cette dernière fut bien perpétué à Thèbes et ce jusque dans la Basse Epoque. Nous pouvons trouver du reste des représentations de la netjeret dans de nombreux autres sanctuaires ptolémaïques.

 

Amaunet

  Voici Amonet sous les traits d'Ankhesenamon !

Source / Lien

 

Pouvez-vous l'imaginer portant une sorte de robe archaïque ?

Moulante ...

Elle aurait été à bretelles, révélant ainsi une tradition provenant probablement de l'Ancien Empire.

 

 Karnak 883

Amonet au temple de Karnak, à Louxor.

La photo ci-dessus fut prise près du cinquième pylône du temple de Karnak à Louxor.

Une sculpture datée de Toutânkhamon…

Source / Lien

 

Plan de l'article ... 

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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !

 

→ Des couleurs bien symboliques ...

 

Le bleu, comme Amon ...

 

Le rouge, comme Amon ...

 

→ Quand une divinité devint une femme.

 

→ Restauration 2021 ...

 

→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

→ Aphorisme ...

 

 

Medinet copte 85

"Le registre du haut nous montre l'Ogdoade d'Hermopolis

devant laquelle les deux pharaons,

Ptolémée VI

et

Ptolémée VIII,

ainsi que la reine faisaient offrande."

Source

 

Des couleurs bien symbolique ...

Revenir en haut de l'article ...

Plan de cette thématique ...

L'Harmonie du monde, anthropologie culturelle des couleurs et des sons en Afrique depuis l'Egypte ancienne, éd Menaibuc, 2000...

 

Le mot couleur n’avait pas de réel correspondance dans le lexique hiéroglyphique, puisque deux vocables au moins sont susceptibles d’être traduits selon moi bien entendu : jwn (Pelage) / jnm (Peau). Il n'y avait donc pas d'équivalent strict quant à notre mot "couleur".

 

Des couleurs de prédilections. ..

Ainsi ...

Ne furent-elles pas remplies de significations en cette ère antique ? L’étaient-elles d'ailleurs, au point que nos anciens allaient jusqu’à peindre rituellement leur corps ? Et ce sans pour autant penser à un quelconque rituel de dévotion séthien ou autre, mais plutôt au sein d'un rite pastoral : n'oublions pas que ce fut un véritable peuple champêtre, et non guerrier.

 

Dixit Serge Sauneron :

"La lumière,

pour les Égyptiens,

est une pluie de petites particules lumineuses

(photons),
comparable à la fine poussière qui sort d'un tamis

(nkr)"

 

Les Kmtyw ...

Pouvaient-ils véritablement concevoir la lumière et ce à la manière d'un faisceau d'ondes ? Et dont les vibrations devaient se propager dans l'espace ?

 

Ainsi, y voyaient-ils réellement quelques corrélations entre :

  • La lumière ?
  • Et la couleur ? Cette dernière fut en tout cas considérée comme primordiale au sein de cette antiquité. Probablement devait-elle à leurs yeux tout du moins, d'une manière ou d'une autre d'ailleurs, faire partie intégrante du vivant !

 

"Youn", ne signifiait-il pas en même temps :

  • Couleur
  • Ainsi que "Caractère d'un être humain" ?

 

Alors ...

Ce mot "couleur" …

Ne fut-il pas lui aussi emprunt de puissance ?

 

Souvenez-vous de la cosmétologie égyptienne, elle ne fut pas seulement que le sujet d'une simple parure. Les couleurs des fards, par exemple, elles devaient bien posséder quelques valeurs évidemment esthétiques, mais sans aucun doute thérapeutiques, symboliques, rituels, sacrés,...

Des liens étroits demeuraient donc entre la technique, la symbolique,... Et d'une certaine manière, cela ne nous fait-il pas pénétrer au sein même de la sensibilité sociale de nos anciens ?

Ce qui nous permet, en quelque sorte, de mieux les comprendre !

 

Quoiqu'il en soit...

Admirez donc les belles couleurs ! Elles nous viennent du tréfonds des âges, de notre lointain passé, de nos ancêtres,.., ceux là mêmes qui se sont battus pour survivre tout en nous léguant ce que nous sommes devenus aujourd'hui.

 

Ainsi, dans cet art pictural ...

Les couleurs avaient donc une signification spécifique, bien précise, pouvant être parfaitement indépendantes de leurs valeurs esthétiques ! Faisant partie intégrante de la symbolique en quelque sorte de Kemet.

 

Elles devaient forcément jouer sur le psychisme !

Aussi la couleur bleu ...

Comme le rouge d'ailleurs, toutes les deux semblaient bien avoir été "attribuées" à Amonet !

 

"La voie la plus courte pour l'avenir

est toujours

celle qui passe par l'approfondissement du passé".

Aimé Césaire

 "Parmi tous les systèmes d'écriture au monde,

l'écriture hiéroglyphique est unique

 grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs.

Ainsi,

l'homme est de couleur rouge,

 la femme de couleur jaune,

une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne.

L'écriture égyptienne

met ainsi en évidence sa filiation avec l'art.

 En principe,

à chaque signe

correspond aussi, à côté de la forme fixée,

une couleur déterminée"

Erik Hornung.

 "L'esprit du temps des Pharaons"

 

Amon-Râ …

Avait-il véritablement "une deuxième épouse" et ce, séparée de la triade thébaine ? 

Amon-het …

 

Elle apparaît dans une robe typique, portant la couronne rouge de la Basse Egypte. 

 

Notons au passage ...

Contrairement à Mout et à Khonsou, Amonet ne jouissait visiblement pas d'un temple séparé au sein du complexe de Karnak.

 

Dave robbins© Dave Robbins‎

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Il fut cette divinité enfant protecteur des bêtes sauvages, la déité Ched en vogue sous la 18e dynastie... ! En Égypte ancienne !

Par Le 15/06/2015

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https://www.aime-jeanclaude-free.com  

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Le panthéon de nos anciens égyptiens comportait comme vous savez certains netjerou enfants. Et Ched en fit partie. Même si nous savons qu'il est apparu seulement qu'au cours de la 18e dynastie.

Etait-ce d'ailleurs une véritable coïncidence si son arrivée correspondit aux apparitions sémitiques comme celles par exemple de Rechep, d'Anat, de Kadesh, d'Astarté,... ?

 

Une arrivée finalement bien tardive, fut-ce :

  • A la faveur des invasions qui précédèrent le Nouvel Empire ?
  • Etait-ce grâce au commerce ?
  • ...

 

Aussi deux stéréotypes semblent lui "coller" littéralement à la peau, à savoir :

  • Sa jeunesse,
  • Et son autorité vis-à-vis des bêtes sauvages !

 

Apo

"Livre pour Sortir au Jour" de Ptahmes (Apophis).
Nouvel Empire, 18e - 19e dynastie.
Papyrus peint. 
Musée du Louvre

Ched

avait la réputation de protéger les Hommes

contre les morsures de serpent !

Source / Lien

 

Paradoxalement à sa physionomie...

Nous rappelant constamment et si justement du reste sa jeunesse, notre netjer ne devait-il pas protéger nos anciens contre les bêtes sauvages, les maîtriser,..., voir même les dompter ? 

 

Voyez :

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La vie privée des anciens de René Ménart.

Tome III...

"LE TRAVAIL DANS L’ANTIQUITÉ
L’AGRICULTURE.

LA VIE PASTORALE"

 

D'ailleurs...

La traduction même de son nom ne signifierait-elle pas "le sauveur" ?

L'occasion donc, pour nous, d'appréhender le fait qu'en dépit de son jeune âge, Ched fut bien avant tout une divinité protectrice.

 

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Le jeune netjer Ched qui visiblement devait chasser...

"Le sauveur".
Vers 1200 à 800 avant notre ère...

Ce type de stèle préfigurait visiblement les stèles "D'Horus-sur-les-crocodiles"

© Musée du Louvre.

N524.

© G. Poncet.

  Source / Lien

 

Plan de l'article... 

 

→ Son enfance transparaît donc...

 

→ Une sorte de matérialisation...

 

→ Ne pas confondre avec "Horus sur les crocodiles" !

 

→ Protection contre les blessures toxiques…

 

Alors qui fut donc ce netjer enfant dont le rouge fut sa couleur ?

 

→ Ched fut bien en vogue sous la 18e dynastie...

 

Son enfance transparaît donc...

 

A travers évidemment son visage,bien juvénile :

  • Son crâne presque rasé entièrement,
  • Sa fameuse mèche de cheveux lui pendant latéralement, sur son profil,
  • Son torse nu, bien souvent,
  • Sa façon de se vêtir aussi qui finalement se résume à un pagne d'où pendaient visiblement et souvent d'ailleurs, de longs rubans,
  • ...

 

Une sorte de matérialisation...

 

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Mastaba de Merouka.

Vizir du souverain Téti...

Nous sommes au sein de l'Ancien Empire.

Il comporte la sépulture de toute la famille.

Antilope bubale.

 

Une concrétisation quand il s'agit de ses liens avec les animaux sauvages, nous le vîmes bien souvent figuré avec une tête de gazelle, disposée parfois sur son front.

Nonobstant...

Sa domination sur le monde sauvage fut davantage visible encore à travers sa maîtrise des animaux qu'il semblait posséder à travers ses propres mains.

 

Ici...

Une gazelle !

 

Là...

Un serpent !

 

Sans évidemment omettre...

Les fameux crocodiles, que notre netjer piétinait du reste bien souvent.

 

De plus, vous l'aurez certainement admiré muni de quelques artefacts comme :

  • Un arc,
  • Et des flèches bien évidemment,
  • ...

 

Cela devait-il véritablement lui permettre :

  • De chasser les animaux du désert ?
  • De protéger visiblement les hommes contre certaines forces néfastes, les esprits malfaisants, les animaux dangereux comme les reptiles, les crocodiles de l'Iteru, les scorpions, les insectes et les fauves du désert.
  • ...

 

Ne pas confondre avec "Horus sur les crocodiles" !

 

Source / Lien

 

Si Ched et Horus peuvent parfois se confondre, du moins à nos yeux de contemporains modernes, ils n'en demeurent pas moins qu'ils furent parfaitement distincts.

Toutefois...

Tous les deux semblent cependant nourrir une iconographie qui peut parfois prêter à une forte confusion.

 

Ainsi...

Lorsque notre netjer Ched fut figuré debout sur un crocodile maîtrisant de ses mains les animaux sauvages, nous ne pouvons alors que faire le parallèle avec les représentations sculptées du jeune Horus.

"Cippe d'Horus"...

 "Horus sur les crocodiles"...

D'ailleurs dans les deux cas, que cela fut Ched ou Horus, nos anciens Egyptiens n'auraient-ils pas voulu montrer l'autorité que ces netjerou avaient vis-à-vis des bêtes sauvages ?

 

Si nous voulons bien adhérer au fait que Ched ait su parfaitement les dompter, les chercheurs semblent cependant davantage sceptique vis-à-vis d'Horus (?) Car celui-ci en fut bien souvent victime surtout du reste lorsqu'il était enfant. Et nous revenons alors bien au rôle plus général de sauveur qu'Horus avait pu parfois revêtir et cela en sa qualité de Ched-Horus.

 

Protection contre les blessures toxiques…

 

Nous voici en présence visiblement d’une stèle guérisseuse, c’est-à-dire protectrice. Nous pouvons voir d’ailleurs Horus piétinant apparemment des crocodiles couchés sur une sorte de socle, parfois un naos.

 

Ces types de cippes étaient généralement disposés au sein de la salle principale des maisons afin de protéger le foyer. Nous mentionnons bien ici la sécurité familiale. Ce qui rendait ce netjer probablement très populaire. De fait, il devait avoir pris pas mal d’intérêt dans la vie quotidienne de nos anciens.

 

Ainsi, voyez le netjer Bès…

Il surmontait ici le jeune Horus et semble de plus bien menaçant.
 

Et comme vous l’avez certainement remarqué, Horus est représenté de face (Rarement de profil d'ailleurs !) et bien sous l’aspect d’un jeune garçon à la manière de Ched, ce qui déjà peut poser quelques soucis d’identifications.

 

Le netjer serrait donc dans ses mains :

  • Un fauve,
  • Un reptile,
  • Une antilope,
  • Un oryx,

 

Cippe d' "Horus sur les crocodiles".

Source / Lien

 

Certains paradigmes de nos anciens semblent nous laisser subodorer qu’Isis avait sauvé Horus en le cachant dans les marais et ce vis-à-vis de son ennemi, le netjer Seth comme vous savez.

Aussi…

Souvenez-vous de cette légende quant à la guérison même d’Horus qui visiblement s’était fait piqué par un scorpion, mordu par un serpent,…, et ce au sein des marais.

D’ailleurs…

Ce mythe ne serait-il pas à l’origine même des cippes, des stèles magiques,… ? Notons au passage que nous dénombrons aujourd'hui environ 500 stèles "d'Horus sur les crocodiles". Apanages des médecins-magiciens, ainsi leur iconographie était en relation directe avec le mythe d'Horus.

 

En conséquence de quoi :

  • Muni d'une incantation magique...

Au dos de la stèle nous pouvons découvrir des textes invoquant certaines protections que ce netjer pouvait bien apporter aux humains.

  • Accompagné en cela certainement d’un liquide...

Probablement l’eau de l’Iteru ! 

Celle-ci aurait été versée sur la stèle puis ensuite récupérée.

Fut-ce par le propriétaire ?

Un médecin ?

Un magicien ?

Un prêtre ?

... ?

 

En tout cas, il semblerait bien qu’un certain personnage avait comme fonction d’appliquer cette eau chargée maintenant d’une certaine puissance divine et ce :

  • Sur la "plaie",
  • Ou alors de la faire boire au patient,…

 

Cela pouvait tout autant se concrétiser par le fait de frotter la pierre sur la piqûre, sur les morsures d'animaux venimeux,…, ce qui du reste expliquerait peut-être cette sorte d’aspect usé, voir même patiné de la plupart de ces petits monuments.

 

Alors qui fut donc ce netjer enfant dont le rouge fut sa couleur ?

 

Pouvons-nous le connaître davantage si nous investiguons dans cette symbolique, celle qui se réfère au choix de sa couleur de prédilection ?

Le rouge...

Je pense évidemment que oui. Car les couleurs furent bien remplies de significations en cette ère antique.

D'ailleurs, ne l'étaient-elles pas au point que nos anciens peignaient rituellement leur corps ? Et ce sans pour autant penser à un quelconque rituel de dévotion Séthien ou autre, mais plutôt dans un rite pastoral.

 

Ainsi dixit Serge Sauneron :

"La lumière,

pour les Égyptiens,

est une pluie de petites particules lumineuses (photons),
comparable à la fine poussière qui sort d'un tamis
(nkr)"

 

Les Kmtyw pouvaient-ils véritablement concevoir la lumière et ce à la manière d'un faisceau d'ondes ? Et dont les vibrations devaient se propager dans l'espace ?

 

Y voyaient-ils véritablement quelques corrélations entre :

  • La lumière,
  • Et la couleur ? Cette dernière fut en tout cas considérée primordiale dans cette antiquité, probablement faisait-elle, d'une certaine façon, partie intégrante du vivant, selon nos anciens bien évidemment !

 

"Youn" ne signifiait-il pas en même temps :

  • Couleur,
  • Et "Caractère d'un être humain" ? Alors, ce mot "couleur" ne fut-il pas lui aussi empreint de puissance ?

 

Dans cet art pictural, les couleurs avaient une signification bien spécifique, précise même et du reste parfaitement indépendante de leur valeur esthétique ! De fait, les netjerou ne furent pas dénués de couleurs et le rouge semble avoir été "attribué" au moins à Ched.

 

"Parmi tous les systèmes d'écriture au monde,

l'écriture hiéroglyphique est unique

 grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs.

 

Ainsi,

l'homme est de couleur rouge,

 la femme de couleur jaune,

une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne.

 

L'écriture égyptienne met ainsi en évidence sa filiation

avec l'art.

 

 En principe,

à chaque signe correspond aussi, à côté de la forme fixée, une couleur déterminée"

Erik Hornung.

 "L'esprit du temps des Pharaons".

 

Le rouge du désert et celui de Ched...

Desher, l’inspiration de la terreur…

Desherou, les serviteurs maléfiques de Seth…

Desher-ty, signifiait bien "terrible"...

... 

 

 G27D21

 

Cette couleur est fondamentalement associée à Seth, et elle semble du reste s’opposer au noir osirien tout autant qu’au blanc horien.

 

Ce fut visiblement la couleur :

  • De l'aridité du désert environnante.

Le rouge fut donc la couleur de Seth, ce netjer "fauve", ce "roux", en raison, probablement du sable du désert.

Un territoire "extérieur"...

Un territoire étranger... Comme l'origine suspectée du netjer Ched.

  • Du "brûlé" par ce netjer et démiurge Râ.

Celui du défenseur de Râ.

Souvenez-vous, debout à la proue de cette barque divine, Seth frappait Apopis avec sa lance !

  • D'ailleurs, le verbe "rougir" était synonyme de "mourir".
  • Nous l'associons aisément à une teinte dès plus agressive.

Voir même menaçante...

"Faire des choses rouges", cela devait dès lors signifier faire du mal.

Des sentiments mauvais, avoir "le cœur rouge" devait alors signifier, être en colère.

  • La force !

La victoire...

La vie...

  • La couronne rouge de l’ancien royaume de Noubet, Nagada, la Ouret-hékaou ou "Grande de magie" de Haute-Égypte.
  • ... 

 

Mais aussi :

  • La vie est rouge (E. Mveng)...
  • La puissance...
  • Le désordre...
  • Et les guerres sont rouges (T. Obenga)...
  • Les fibres de la mort sont rouges (M. Griaule)...
  • Et le pays des morts aussi (Textes des Pyramides)...
  • De même la sécheresse et la stérilité (L. De Heusch)...
  • ...

 

Ched fut bien en vogue sous la 18e dynastie...

 

Comment alors en effet, expliquer que Ched, netjer mineur s'il en est du panthéon, ait pu jouir d'un véritable culte ?

Certes...

Il n'eut ni temple ni fête.

Cependant cela n'empêcha pas nos anciens Egyptiens, de la 18e dynastie en particulier, de le prier au moyen de stèles et de papyri finalement assez nombreux.

 

En témoigne, cette stèle en calcaire peint du musée du Caire, trouvée en 1916 dans l'hypogée 525 de Tell el-Armana.

Au registre inférieur...

Un certain Ptah-may, visiblement le donateur de cette stèle : il y fit figuré une scène d'offrandes.

Au registre supérieur...

Ched, armé d'un arc dans sa main gauche faisait face à la netjeret Isis qui lui présentait la croix de vie ankh.

 

Un grand scorpion, surmonté de deux flèches, les sépare. Si nous comprenons l'appel de Ptah-May à la vocation protectrice de Ched, qui l'aura peut-être protégé des scorpions, il n'en demeure pas moins un fait bien surprenant.

 

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Râmès rendait ici visiblement un hommage à...

Horus,

Isis,

et au netjer Ched !

Département des Antiquités égyptiennes du Louvre, E 16343.

Salle Sully, n°28, vitrine n°6...

Source / © F. Raux / Lien 

 

 

Mais voilà...

Il vous faudra attendre, un peu, afin d'en connaître prochainement la suite... 

 

  Cle de vie

 

  Je vous ai intéressé ?
 

Alors @ bientôt peut-être !

 

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Dans le temple de sa mère divine, celui d'Hathor, sis à Dendérah !

Un bas-relief du netjer Ihy, un autre nerjer enfant...

 (Associé aux fêtes hathorique il fut "le joueur de sistre" ou "le musicien").

 

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Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

  • Sources...

 

Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003

 

Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse

 

Les Dieux de l'Egypte, l'un et le multiple.  Erik Hornung, Champs / Flammarion


Pinch, Geraldine (2004) Mythologie égyptienne : Un guide pour les dieux, déesses et les traditions de l'Egypte antique. Oxford University Press.

 

La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière

 

Dieux et Déesses de l'Égypte ancienne -  Dr. Edouard Lambelet - Editions Lehnert & Landrock - 1989 - Les divinités de l'Égypte ancienne et comment les reconnaître.

 

Nadine GUILHOU - Janice PEYRE : La mythologie égyptienne.  

 

Ziegler, Bovot, L'Egypte ancienne, Manuel de l'Ecole du Louvre, Paris, 2001, P. 194. 

 

Jean-Pierre Corteggiani, "L'Égypte ancienne et ses dieux", Fayard, p. 280.


Sydney H. Aufrère, "Serpents, magie et hiéroglyphes", Enim 6, 2013, p. 93-122.

 

Et plus particuliérement :

 

"Le dieu Ched. L'évolution de son culte dans l'ancienne egypte". Bulletin de l'institut d'Egypte XIII , 1390 -1931, page 67 à 84.

 

Maurizio Damiano-Appia, "L'Egypte : dictionnaire encyclopédique de l'ancienne Égypte et des civilisations nubiennes " Gründ, 1999,  page 288.

 

"L'Harmonie du monde, anthropologie culturelle des couleurs et des sons en Afrique depuis l'Egypte ancienne" édition Menaibuc, 2000...

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"Le pilier de sa mère", une divinité soutenant la voute céleste, Iounmoutef ... En Égypte ancienne !

Par Le 30/04/2015

ankh hiero    "Vivre" … "La vie" …

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Déité-fils,
 
personnifiant le sentiment filial.
 
 
Ani pl12
Suite à l'épreuve des portes ...
Le défunt aurait été introduit auprès des différents djadjat, les netjerou du monde funéraire.
Chapitre 18.

Planche XII du papyrus d'Ani.

 

Nous voici bien au sein du "Livre pour Sortir au Jour" ...

Et ce, face à une sorte de concept lumineux s'opposant à l'oubli, à la rupture totale, à la mort physique, ...  Ainsi, le défunt ne devait-il pas chercher à voyager dans la barque du netjer Râ ainsi qu'à traverser le fameux royaume d'Osiris ? Une version nocturne de l'astre diurne en cours de régénération.

 

Nonobstant …

Il est vrai que vous aurez l'occasion de rencontrer cette dénomination de "Livre des morts".

C'est tellement erroné ...

Alors, souvenons-nous du contexte de son apparition. En 1842, le grand égyptologue allemand Karl Richard Lepsius appela Todtenbuch ("Livre des morts") un papyrus qui sera bien conservé au musée égyptologique de Turin. Il aurait ainsi effectué la première des traductions. Cette mauvaise nomenclature sera ensuite conservée et aura finalement la vie "dure". Nonobstant, nous devons quand même noté qu'au sein de la littérature égyptologique moderne nous rencontrons bien souvent la juxtaposition des deux titres.

"Livre des Morts" ...

"Livre pour Sortir au Jour" ... Ce dernier correspond en fait à la totalité des textes que l'on a trouvés près des défunts. Ils auraient été visiblement attribués à son accompagnement, pour le voyage dans l’au-delà. Précisons cependant qu'il demeure moult exemplaires du "Livre pour Sortir au Jour" et qu'ils sont bien loin d'être identiques les uns aux autres. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les bénéficiaires choisissaient les formules qui leurs convenaient le plus et ce probablement en fonction de ce qu'il pouvait s'offrir. N'oublions pas que ces manuscrits représentaient un réel et important investissement et que cela ne devait pas être vraiment négligeable.

 

Cependant ...

Serait-il possible d'y voir une toute autre explication quant à sa compréhension ?

Comme par exemple, de la magie funéraire ...

Nos antiques ancêtres à savoir les habitants de Kemet, pourraient bien avoir dénommé ce manuscrit "Sortie à la lumière du jour". Ainsi, en les lisant, ne pouvons-nous pas y voir quelques allusions au fait qu'ils s’adressaient bien à des vivants ?

Une lecture qui devient alors dès plus fascinante. Nonobstant, elle pourrait tout autant vous paraître bien désordonnée, pouvant même avoir pour effet de vous désorienter, de vous décourager, de ...

 

Mais finalement de cela, il ne faut pas véritablement s'en étonner :

  • Il semblerait bien que nous ne possédons pas encore la clef quant à sa probable vraie lecture,
  • Nous ignorons visiblement encore la démarche qui devrait y être appropriée.
  • ...

 

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"Sortir

pendant les heures de la lumière solaire

représente

le désir suprême du mort

de s'unir

au nombre des bienheureux qui entourent le soleil"

 

Cependant ne nous méprenons pas.

Les Égyptiens antiques n'étaient pas du tout obsédés par la mort, bien au contraire.

Ils adoraient la vie. L'importance de Râ est du reste bien là pour nous le démontrer.

 

Des expressions qui furent simplement et véritablement un symbole à la vie :

 

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Ani pl12 sameref
Voici la représentation d'un prêtre Iounmoutef.
Nous sommes au registre supérieur..
 
Nous pouvons y observer deux guides munis de la mèche de cheveux fixée à leur tête ainsi que la fameuse peau de félin couvrant le corps :
  • Iounmoutef est bien situé au niveau du registre supérieur,
  • Le prêtre Sameref quant à lui, est au niveau inférieur.
 
Tous les deux devaient visiblement personnifier le devoir du fils quant à exécuter les rites funéraires du père.
 
Quant au défunt lui-même ...
Ne devait-il pas énoncer un hymne au netjer Osiris ?
 

Plan de l'article ...    

 

Il pouvait être de nature anthropomorphe.

 

→ Cette main protectrice ...

 

→ Netjer de la fertilité au cours de l'Ancien Empire ...

 

Il personnifiait déjà l'un des piliers du ciel soutenant la voute céleste.

 

Comment peut-on alors le distinguer véritablement des autres nejterou ?

 

Ainsi son côté funéraire ...

 

Et quand fut-il au Nouvel Empire ?
 

Iounmoutef fut donc avant tout un fils ...

 

 

Vous aurez remarqué sur cette représentation, comme d'ailleurs tous(tes) les netjerou(t) du grand panthéon égyptien, que le netjer Iounmoutef portait lui également ce gorgerin à savoir le collier ousekh. Il marquait en quelque sorte cette grandeur, celle partagée à la fois par les divinités mais également par pharaon.

 

 

Il pouvait être de nature anthropomorphe.

Iounmoutef,

Iunmutef,

Immutef,

Immoutef,

iwn-mwt.f,

Le "Pilier de sa mère" ...

 

Il était donc une sorte de symbole quant à l'enfance parfaitement exprimé du reste en cette fameuse mèche. Il portait également une sorte de pagne que nous ne pouvons pas véritablement voir et cela en raison d'une peau de panthère sacerdotale qui le recouvrait.

 

Alors souvent, comme bien d'autres déités, notre netjer devait changer de formes, de représentations si vous préférez :

  • Parfois il était anthropomorphe,
  • Il prenait même la forme d'un faucon,
  • Souvent vêtu à la manière d'un prêtre Sem.

C'est-à-dire au moyen d'une peau de félin : celle-ci représente parfaitement la marque du sacerdoce, c'est-à-dire de l'engagement d'Iounmoutef en tant que prêtre. Augure divin bien évidemment. D'ailleurs précisons qu'au Nouvel Empire, cette peau de félin, indiquait toujours une fonction sacerdotale.

 

Cette main protectrice ...

 

Dans la représentation ci-dessus ...

Vous aurez certainement remarqué que notre netjer avait une main tendue vers l'avant.

Ne serait-ce point là un signe de protection ?

 

En tout cas, Iounmoutef le faisait effectivement.

En fait ...

Il veillait sur les défunts et ce à la manière probablement d'un prêtre ou même d'un fils aimant, respectueux,... 

 

Ainsi ...

Iounmoutef nous rappelle combien il fut important qu'un défunt soit à la fois entouré et bien évidemment, protégé.

 

Netjer de la fertilité au cours de l'Ancien Empire ...

 

Il fut effectivement vénéré depuis l'Ancien Empire.

Nous sommes alors au sein du 9e nome de la Haute-Égypte : celui de Min, wn mnw, l'une des 42 divisions administratives du pays ou si vous préférez, l'un des 22 de cette Haute-Égypte.

Aussi rappelez-vous ...

De cette agglomération, qui vit naître le pharaon Aÿ. La légendaire cité d’Ipou (ipw), de Khent-Menou, de Panapolis, d'Akhmîm, d'akhmîmique chez les Coptes, ..., elle fut en son temps la plus importante de ce nome.

Une cité qui était comme vous savez en relation avec l’Horus l’enfant. Un élément d'intérêt et que nous serons à même de voir au cours même de cette thématique ...

 

Voyez le 9e nome, il se situe juste au-dessus d'Abydos (Nome 8), en bas de la carte :

 

Capture 160Source / Lien

 

Plus précisément ...

Iounmoutef serait issue d'une localité dénommée Iteb (" Itb ").

L'actuel Edfa ...

Je me souviens bien de ce village. Nonobstant, il est très paupérisé aujourd'hui pour ne pas utiliser un qualificatif bien moins délicat et ce localisé près de Sohag : en vérité nous sommes à 6 km environ, si ma mémoire est correcte.

 

sohag.jpg

Source / Lien

 

Sohag-2.jpg

Voici Sohag …

Localisée au sud d'Assiout.
Sur la rive gauche du Nil.

Source / Lien

Chai

Une figure du destin, certainement davantage un concept divinisé qu'une véritable divinité, le netjer Chaï... En Égypte ancienne !

Par Le 22/04/2015

Voici quelques determinatifs du code gardiner quant au serpent 2   

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jmy. w t3

Plan de cette thématique ...

 

 

Voici un netjer-serpent.

 

I12I13Voici quelques determinatifs du code gardiner quant au serpent 2

Et quelques déterminatifs quant au code Gardiner, le serpent.

 

Il présidait au destin !

Protecteur du foyer,

Quelques fois aussi des vignes ainsi que des récoltes.

 

Nous sommes bien au sein du panthéon égyptien ...

Ce dernier s'est élaboré progressivement au fil des millénaires au moyen par exemple de divinités locales. Notre netjer semble avoir accompagné le succès de quelques familles princières et ce au sein de leurs propres cités à la manière par exemple d'Antef et des Montouhotep de Thèbes, ...

Bien d'autres, à la manière d'Horus, perdurons depuis l'origine des temps pharaoniques, inhérents à l'idée même de la monarchie.

 

Quant au peuple lui-même :

  • Son grand défi ne fut-il pas cette question quant à la survie après la rupture (La mort si vous préférez) ?
  • A quoi bon accepter le terrible sort du paysan sur terre ou le fait de construire les monuments funéraires de pharaon, si la mort fut une fin véritable ?
  • ...
  • N'existait-il pas de compensation à ce sort terrestre de souffrances, d'efforts, d’adulations, ... ?

La vie terrestre ne pouvait de ce fait acquérir de sens que par une liaison établie avec la fameuse immortalité offerte par les netjerou(t) ainsi qu'aux Hommes bien évidemment. Certes, il fallait bien, afin d'obtenir la vie éternelle, l'avoir méritée de son vivant et ce à travers une conduite dés plus exemplaire. Et puis, cela devait permettre de survivre par l'intercession des vivants, qui se devaient moralement d'entretenir la mémoire du défunt, le nourrir même, l'honorer bien certainement, ...

 

Ainsi, à la fin des fins :

  • Ce défunt qui véritablement ne ressuscitait pas, du moins physiquement, devait quand même bien être associé au pouvoir de vivre dans une seconde vie !
  • Et ce pour une nouvelle existence,
  • Dans un autre plan d'existence probablement qui sait (?),
  • ... 

Tel semble avoir été cet enjeu fondamental,

Ce mystère même,

Ce mystère aussi,

Et ce vis-à-vis de cette religion égyptienne antique ! D'ailleurs, en premier ressenti, ne fut-elle point élaborée avec une complexité certaine ? Elle fut probablement et bien lentement murie à travers les "clans" qui s'emparèrent progressivement ou pas du reste, du pouvoir vers 3 000 B.C.E.

 

160

Les textes des Pyramides parlent de lui comme ayant été fils de Serket, parfois lit-on qu’il le fut de Geb et de Renenoutet.

Sous forme humaine à ses début, il prit alors la forme d'un serpent tardivement, associé à Renenoutet : fut-il à l'origine de l'Agathodémon grec ?

Si nous considérons le "Livre pour sortir au Jour", il semble avoir été une manifestation de Râ !

Source

 

Voici donc une statuette votive d’une divinité à tête serpentiforme, voyez :

  • Il est debout sur sa base,
  • Dans une action de marche,
  • Il semble être muni d’un pagne strié et plissé,
  • Le long de son corps, un bras bien droit, alors que l’autre semble tendre vers l’avant,
  • Vous aurez aussi remarqué son collier ousekh,
  • Il semble même porter une sorte de perruque, elle est tripartite, striée avec des mèches.

 

Est-ce véritablement Nehebkaou comme d'aucuns le suspectent ?

C'es-à-dire "Celui qui attribue les kaou".

Serait-il alors une des apparences de Râ-Atoum, ayant eu un rôle nourricier ?

 

Plan de l'article ...    

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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !

 

→  Les divinités cosmiques ...

 

  "Ordonner", "Déterminer" ...

 

  Il personnifiait donc la destinée !

 

→  Et sa parèdre fut bien ce "Bras du destin" ...

 

→  Cependant fut-il véritablement un "bon démon" ?

 

→ Si vraiment il fut bien une déité ...

 

→  Aphorisme ...

→  Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

Un véritable principe

de renaissance,

de fertilité,

...

 

Les divinités cosmiques ...

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Plan de cette thématique ...

 

Hantées en quelque sorte par le sacré,

Immergées dans un monde divin,

La religion ou plutôt les cultes égyptiens s'y afférents n'avaient visiblement aucune cohérence avec les religions monothéistes qui apparurent bien plus tard comme avec le Christianisme par exemple, le Judaïsme, et même l'Islam !

 

La complexe mosaïque des netjerou(t) qui prévalait, semble être issue des diverses cosmogonies développées par les antiques et légendaires périodes de Nagada, avant même qu'ils ne se combattent entre eux, puis s'unissent afin d'établir un pouvoir unique le long de l'Itéru. La force des cosmogonies urbaines qui durent finalement être bien protectrices pour les souverains locaux, leur a certainement permis aussi d'asseoir la royauté que nous imaginons et connaissons.

 

D'ailleurs, trois cosmogonies rencontrèrent, à tour de rôle, un succès carrément national cette fois-ci :

  • Celle de Ptah.

Comme vous savez il résida en particulier à Memphis et créa le monde par sa simple pensée.

  • Celle d'Héliopolis.

Dite de Râ-Atoum-Khépri, qui imagina quant à elle la prodigieuse légende d'Osiris-Isis-Seth-Nephtys,

  • Celle de Thot à Hermopolis,
  • ...

 

La plus reconnue cependant fut certainement l'Ennéade d'Héliopolis : groupe de neuf déités comme vous savez, dont les enfants avaient pour nomenclature Isis, Osisris, Seth et Nephtys : une cosmogonie fondatrice, elle est d’une certaine façon à l'origine de toute les autres.

 

"Ordonner", "Déterminer", ...

Revenir en haut de l'article ...

Plan de cette thématique ...

 

Voici donc une des rares représentations de notre netjer Chaï ! Vous aurez certainement remarqué au niveau de sa tête, ce serpent …

 

Chai

Voici le génie nourricier Chaï.

Il porte un plateau de pain !
Nous sommes bien à Edfou, à
l'extérieur même du naos, au sein du mur nord, et ce dans la section ouest.

Source / Cliché Nadine GuilhouLien

 

"Ordonner",

"Déterminer",

Ne serait-ce point-là l'origine même de la nomenclature de ce netjer, objet de la thématique d'aujourd'hui ?

Shay,

Chay,

Shaï,

Shay,

Š3j,

Il fut aussi identifié à Agathodaimon, cette divinité de la fortune et ce à Alexandrie. Ce fut vraiment un "bon génie" en cette époque gréco-romaine …

Psaïs.

M8Hiero g1 1Hiero m17 1Hiero m17 1Hiero a40 1

 

Chaï finira finalement par devenir le véritable synonyme de notre mot moderne à savoir le "Destin" !

 

Il personnifiait donc la destinée !

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Plan de cette thématique ...

 

Divinité du destin

et

destin lui-même !

 

Un destin propre à l'individu, ne déterminait-il pas :

  • La durée de vie de chacun ?
  • Comme du reste la fortune qui pouvait ou non d'ailleurs croisée la route ... ?
  • Le bon ou même le mauvais vieillissement ?
  • ...

 

Alors ...

Rien d'anormal finalement à ce que l'on puisse trouver notre netjer Chaï représenté le plus couramment dans les scènes du jugement dernier!

 

Et sa parèdre fut bien ce "Bras du destin"...

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Plan de cette thématique ...

 

Afin de mieux cerner notre netjer, je vous propose maintenant de figurer une de ses parèdres, une figure de style en quelque sorte, une image bien féminine en cette allégorie à l'abondance mais aussi, à la fécondité.

 

Rennout,

Rnnwtt, paradoxalement, n’avait pas officiellement de famille ! Pourtant des mythes épars lui attribuèrent parèdre et même enfants ! Et ce à commencer par notre netjer, Chaï .

Elle fut également comme vous savez dans le cœur de nos anciens Egyptiens, une netjeret qui présidait au salut des naissances. Elle devait d'ailleurs être considérée comme celle qui traçait le chemin de la vie, en donnant sa force vitale c’est-à-dire le Ka ! De fait, à l'instar de Ka ou d'ailleurs de Ba, Chaï procédait davantage du concept divinisé que de la déité.

Ainsi …

Chaque mortel ne fut-il pas veillé, non pas, par une, mais bien par quatre Renenoutet ? Quatre protectrices qui devaient exercer leur vigilance vers chacun des quatre points cardinaux. Cependant cette divinité, paradoxalement au fait d'avoir été bien bénéfique pour chaque Egyptien, ne fut qu'un acteur dés plus modeste quant à la protection exercée sur eux.

 

Elle ne fut ainsi que le "bras du destin" !

Cependant, les maîtres demeuraient bien les netjerou(t) suprêmes i.e. les démiurges, aussi qualifiés de "maîtres de Renenoutet".

 

Renouted

Renenoutet au Temple de Dendérah, arrière-chambre sud-ouest (N), paroi est ...

Source / Lien

 

On lui connaît d'ailleurs d'autres parèdres comme :

  • Reret,
  • Chepse,
  • ...

 

Cependant fut-il véritablement un "bon démon" ?

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Au premier temps pharaonique "Je suis la Blanche, la couronne du Sud", Nekhbet ... En Égypte ancienne.

Par Le 27/02/2015

ankh hiero    

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Nous sommes bien au sein d'une véritable dualité antique.

Nebty ...

Les "Deux dames".

 

Et ce avec :

  • Ouadjet ... 
  • Nekhbet ... "Celle de Nekheb", visiblement sa véritable cité d'origine, d'ailleurs si vous préférez, l'on pourrait la mentionner comme Nekhabit.

 

589px the kv55 pharaoh s vulture by ulises muniz

Pectoral vautour royal ...

On le découvrit placé sur la tête même du pharaon dans l'hypogée KV55.

Le vautour a été affiché à l'exposition d'art 2007-2008.

et ce à Monterrey, au Mexique.

Source / Lien

 

Une Netjeret vautour ...

Celle du sud de Kemet ...

Nekhbet  ...

Ainsi apparaît-elle en Haute-Égypte et plus précisément comme vous savez à Nekheb, l'une des plus anciennes cités du pays antique, aujourd'hui ELKab. Nous nous trouvons alors sur cette rive droite de l'Itéru, à environ 85 km de la fameuse ville de Louxor, celle que nous apprécions tant.

 

Nekheb était la ville grecque d'Eileithyiapolis. Souvenez-vous, les chercheurs y auraient visiblement découverts des traces humaines préhistoriques qui remonteraient à 6 000 B.C.E.

 

Nous sommes bien au sein finalement de deux cités :

  • ELKab de Nekheb à l’est du Nil …
  • Et Nekhen bien plus ancienne encore, maintenant connue sous le nom d'el-Ahmar, le monticule rouge, sur la rive opposée. Les deux cités étaient des centres religieux en cette période prédynastique.

 

Ainsi ...

Jusqu'à la 18e dynastie ...

Nekhbet fut la capitale comme vous savez du troisième nome d'Égypte (Région si vous préférez).

 

La netjeret vautour ...

Elle fut dénommée parfois la divinité dangereuse. Et elle semble bien avoir été adulée au sein d'un vaste sanctuaire dont, bien malheureusement, ne subsiste aujourd'hui qu'une énorme enceinte et ce en briques crues.

Aussi et, selon moi bien sûr, des fouilles archéologiques pourraient bien réserver, sur ce site, encore de bien belles surprises ...

 

Richard dick sellicks

Richard Dick Sellicks

 

Eg07 4286

Voici les murs d'enceintes d'ElKab.

Une cité fortifiée.

Source / Lien

 

En aparté :

Pour l'appellation d'Elkab', en lieu et place d''El Kab', voyez S.V.P Bingen and Clarysse, Elkab III, 1, n. 1.

 

* Claude Traunecker ...

Sic : " Petite note philologique sans importance : le site est Elkab et non el-Kab. Ce n'est pas de l'arabe avec l'article el- mais une évolution du nom antique "Nekheb". Je crois que cette démonstration a été faite par un anglais au début du XXème mais j'ai oublié qui ..."

 

Laurent Bavay, le nouveau directeur de l’Ifao ...

"Kab" ne voulant rien dire en Arabe, à la différence par exemple de "Medineh".

Le nom du site s'écrit bien Elkab et non el Kab. 

 

Img 8109

Source

ELkab ...

L'antique site de Nekheb ...

Elethya ...

 

Img 8110

Source

 

Img 8111

Nekhbet.

Temple de la reine Néfertari à Abou Simbel.

Source / Lien

 

Plan de l'article ...

 

→ Nekhbet ...

 

→ Nekhbet, une divinité vautour titulaire du Sud ...

 

→ Dans la légende d'Osiris ...

 

→ Un véritable témoignage ...

 

→ Une concentration du culte dans la cité d'origine de cette divinité ...

 

→ Quelques représentations de la netjeret Nekhbet ...

 

 

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Nekhabit ...

Découvert en 1922 dans la vallée des rois par Howard Carter.

Source  

 

Nekhbet, une divinité vautour titulaire du Sud ...

 

Une belle analogie que celle de l'Ouadjet ...

Cette netjeret cobra qui elle représentait comme vous savez, le Nord.

 

La première portait la couronne blanche du sud ...

Alors que la seconde, la couronne du nord ...

Réunies ...

Les deux couronnes témoigneront alors et ce sur la tête de pharaon de cette belle et grande unification de Kemet. A cet effet d'ailleurs, souvenez-vous, le pays fut bien nommé les "Deux-Terres", "Terre des deux maîtresses", ...

 

Nekhbet ...

 

Comme Ouadjet ...

Son homologue finalement, provenant du delta, elle avait bien pour vocation de veiller sur le souverain mais également, sur son entourage. Nous retrouvons d'ailleurs cette image du vautour aux ailes protectrices tant elles sont grandes et déployées et ce sur les bijoux royaux et ce aux différentes ères.

 

Dans le célèbre temple que vous connaissez bien certainement, celui d'Hatchepsout, à Deir el-Bahari.

Au niveau de la deuxième terrasse ...

Nous trouvons cette très belle chapelle dédiée à Anubis. Netjer s'il en est de la momification ; son décor d'ailleurs est très spectaculaire selon moi. Il réunit entre autre chose le fameux vautour Nekhbet, aux grandes ailes déployées ainsi que le cobra de la Basse-Egypte.

Tous deux semblent porteurs alors du légendaire signe Chen.

Cette boucle de corde nouée ...

Elle semble alors exprimer la course de Râ et ce tout en exprimant le fait que le pouvoir des deux déités s'étendait à tout l'univers...

 

Ainsi :

  • Le pouvoir ...
  • Comme du reste le rayonnement mystique de Nekhebet et d'Ouadjet ... Tous cela grandirent ainsi au fil des dynasties.

 

Dans la légende d'Osiris ...

 

Nous nous projetons alors au sein de cette mémorable époque de Ramsès.

1 500 ans B.C.E ...

Nekhbet y joua alors véritablement un rôle important, et ce, entre autre chose, sous les traits d'une netjeret des naissances.

 

Ainsi dans certains papyrus ...

Un rôle bien essentiel lui fut prêté auprès d'Horus, fils d'Isis comme vous savez et qui décida de tuer son oncle Seth, meurtrier lui-même de son frère.

 

Lorsqu'Isis partit à la recherche des morceaux du corps de son époux, c'est à dire Osiris ...

Souvenez-vous ...

Seth les avait alors jetés dans les marécages du delta. Ce fut bien aux puissances divinisées i.e. Nekhbet et Ouadjet qu'elle confia Horus, cet ancêtre divin de tous les pharaons.

 

Un véritable témoignage ...

C.Perry, View of the Levant, 1743 ...

 

Ainsi un voyageur du 18e siècle sembla témoigner de son passage et ce au milieu des ruines du temple de Nekhbet à Elkab.

 

Le voici finalement arrivé dans cette salle hypostyle qu'érigea visiblement Khenemmarê, pharaon de 29e dynastie :

 

"En un endroit nommé Kaab

[...]

nous découvrîmes quelque chose ressemblant à (un monument) antique.

[...]

nous sommes arrivés aux vestiges d'un ancien temple, comprenant six

piliers en deux rangées,

avec leur toiture intacte.

 

Un peu plus au nord

se trouvent les fragments de nombreux autres piliers brisés, ainsi que

d'autres ruines considérables,

portant de curieux hiéroglyphes..."

 

Une concentration du culte dans la cité d'origine de cette divinité ...

 

Ainsi ...

Plutôt que de fêter Nekhbet dans tout le pays comme nous pourrions aisément le supposé, pharaon sembla bien concentrer son culte au sein même de la cité d'origine de notre déité, à savoir, ELkab.

 

Ainsi ...

Je subodore que le souverain devait venir en cette cité afin d'honorer la netjeret (?)

"Prier" probablement pour conforter sa protection ...

Il la gratifiait visiblement de temples.

Le faisait-il aussi quant aux fêtes en son honneur ?

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Une divinité à l'histoire mouvementée, Anty le taureau écorché... En Égypte ancienne !

Par Le 16/02/2015

ankh hiero "Vivre"… "La vie"…

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La peau d'animal et la nébride Imy-wt ...

   220px-Imiut_fetish.svg.png

Ce fétiche d'Imiut

(ỉmỉ-wt)

fut bien bien un symbole énigmatique.

Uni bien sûr à Osiris ...

Il symbolisait visiblement une peau d'animal décapitée

et

attachée à un poteau et ce inséré dans un contenant ...

Ils sont bien souvent par paires.

 Source Lien 

 

Vous aurez certainement remarqué ce bouton de lotus.

Un autre symbole de cette civilisation ...

Il semblait alors œuvrer à la manière d'un nœud.

 

"Deux nébrides sont visibles sur le sol du pavillon.

 

Chacune se compose d'un vase,

duquel émerge un pieu

rappelant les montants d'une cabine de bateau.

 

Autour est attachée une outre faite d'une peau de bête

dont la tête et les pattes postérieures ont été enlevées.

 

Les pattes antérieures sont attachées au pieu,

tandis que l'extrémité de l'outre

se prolonge en une sorte de tire-bouchon

terminé par une fleur de lotus ouverte.

 

Selon Moret,

il s'agirait de l'outre-shed du pressurage du raisin dans les scènes de vendange,

autre expression du sang d'Osiris.

 

Dans cette peau s'opèrent les mystères de la gestation."

 

  imiut.jpg

  Voyez ...

Osiris est flanquée de deux fétiches Imiut ...
Hypogée de Sennedjem ...

Source Lien   

 

Anubis recueillait les humeurs qui s’écoulait du corps d’Osiris et ce lors de la restitution du corps de celui-ci :

  • Dans une dépouille animale ...
  • Elle représentait la peau de la vache / de la déesse Heset / ou la peau du dieu Seth transformée en panthère.
  • D'aucuns subodorre que dans les temps fort reculés le cadavre du roi était mis dans une peau de taureau et pressé, jusqu’à ce qu’il fut entièrement desséché et momifié.

 

Ainsi si on considère la nomenclature imy-out / "ce qui est à l’intérieur d’out" :

  • Out étant Anubis le seigneur des funérailles ...
  • Le passage à travers une peau d’animal fut pour beaucoup de peuples le cheminement pour un renouvellement, un nouvelle naissance. A la manière de la chrysalide qui permet à la chenille de devenir papillon. Aussi la nébride devint pour le défunt le cocon dans lequel il va subir toutes les transformations qui devait lui permettre d’accéder à sa nouvelle vie, tout comme cela fut fait pour Osiris. Le passage dans cette peau fait allusion au passage du soleil dans le corps de la déesse Nout, la vache céleste, pour renaître au matin.

 

Cnr194 en cnr 202Cnr194 en cnr 202.

Toutankhamon.

 

 La divinité semble bien entourée de symboles, ceux de la Renaissance.

Voici Osiris ...

Souverain des défunts comme vous le savez et netjer de la fertilité, c'est bien une de ses caractéristiques. De plus avec sa couronne qui est surmontée par le disque solaire.

 

Voyez également :

  • Le fléau ...
  • Le "bandage" serré à la manière d'une momie ...
  • Le visage, comme du reste les mains, sont de couleurs vertes relatives à la renaissance.
  • Vous aurez alors certainement remarqué, de chaque côté du netjer les deux fétiches Imiut comme d'ailleurs l'œil d'Horus afin de voir le monde extérieur.

 

D'ailleurs, on trouva me semble-t-il le tout premier exemplaire en 1914 et ce au sein de la pyramide de Sésostris I.

 

La peau d'animal et la nébride Imy-wt ...

Ainsi ...

La compréhension de ce signe n'est en vérité pas aussi immédiate que nous pourrions imaginer, et selon moi elle semble avoir été résolue par S. Hendrickx ...

Alors si nous sous référons à ce spécialiste, ce qui suit signifierait bien une peau animale écorchée et tendue sur des bâtons, du moins en ce qui concerne la période de Nagada.

1-152e79ead5-modifie.jpg Representation-d-une-peau-ecorchee-tombe-de-Nakht-Min--f.jpg

Représentation d'une peau écorchée ...

Hypogée de Nakht-Min ...

Fin de la 18e ou début 19e dynastie ...

Source / Lien

 

Plan de l'article ...

 

→ Les fétiches Imiut les plus connus …

 

→ Netjer ...

 

→ Anty fut de fait puni par les netjerou ...

 

→ Le taureau écorché ... 

 

→ Lors d'une altercation les opposants ...

 

Extrait du papyrus Jumilhac (VANDIER Jacques, Le papyrus Ju

Voici donc un extrait du papyrus Jumilhac ...

© Vandier Jacques, papyrus Jumilhac, CNRS, Paris, 1961.

 

Les fétiches Imiut les plus connus …

 

Le but quant à l'existence même d’Imuit semble être encore un sujet plein de débats malgré le fait qu’il est bien documenté.

  • Il fut partie intégrante des rites funéraires.
  • Il aurait aussi par exemple joué un rôle important dans les célébrations des fêtes "Heb Sed".
  • ...

 

En tout cas, les représentations les plus connues aujourd'hui semblent bien se trouver au sein de la :

 

  • Chapelle d'Anubis et ce dans le temple funéraire d'Hatchepsout ...

Il fut d’ailleurs parfois appelé le "fétiche Anubis".

 

  • Ainsi que dans l’hypogée du légendaire pharaon-enfant Toutankhamon ...

 

 

Fig01

Blessures et maladies des divinités, en Égypte ancienne !

Par Le 18/01/2015

ankh hiero "Vivre"… "La vie"…

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Un monde quelque peu "exotique"... Peut-être... !

"L'au-delà des défunts"...

Ainsi subodorons-nous que ce paradigme, celui des netjerou(t) devait étonnamment ressembler au modèle du monde terrestre.

Un concentré d'Humanité s'il en est.

 

On y mangeait,

On y buvait,

On y festoyait,

On devait même y faisait l'am our,

On y souffrait probablement aussi,

Maladies,

Blessures,

Du coeur, de l" "âme", du corps,...

 

Les netjerou(t) ne semblaient donc pas échapper à cet état de fait non plus.

 

Nonobstant...

Il devait aller de soi que les conséquences en furent bien autrement plus dommageables.

Pas tant pour le netjer lui-même, que pour le monde qu'il dominait bien évidement.

 

Râ...

Osiris...

Horus... Tous avaient connus la souffrance et ce à des degrés bien divers. Mais que dire du genre humain ?

 

fig05

18e dynastie...

Entre les règnes d'Amenhotep III

et

Amenhotep IV - Akhenaton.

(1 350 avant l'ère du Christianisme...)
  En Bois muni de pigments, du verre ainsi que des incrustations en os.

 Musée du Caire.

© Susana Garcia Alegre

 

Plan de l'article... 

 

→ Une "blessure" bien humaine s'il en est !

 

→ Ce fut G. Daressy...

 

→ Voici ce qui devait être l'onguent de Dame Siamon...

 

→ Voici probablement la réalité d'un choc flagrant !

 

→ Le visage est bien rond...

 

→ La chair des netjerou...

 

→ Gheb brûlé au visage...

 

→ Une couronne bien trop lourde !

 

→ Jusqu'à l'environnement même qui pouvait bien s'avérer hostile vis-à-vis des netjerou(t)... 

 

  Clé de VIE

 

Une "blessure" bien humaine s'il en est !

 

Le choc des mondes !

 

Rassurez-vous...

Je ne me lance pas dans un débat d'ufologie, mais voyez par vous-même, votre libre arbitre fera le reste.

 

Littéralement...

Je dois humblement vous avouer quand même ma faiblesse présente. Car je suis tombé sous le charme de cette création.

 

Je pense bien sûr à :

- L'Amour...

- La célébration de la vie,

- Cette adulation de la beauté,

- Cette métaphore quant à la régénération mais également à cette force éternelle,

- ...

 

Alors...

Comment ne pas succomber ?

Comment ne pas ployer sous la délicatesse des traits de cette œuvre venue d'un temps si ancien... ?


Ce fut G. Daressy...

 

Il en fut le découvreur et ceci en 1896 - 97...

Égyptologue français...

 

Ainsi, en 1887...

Il devint conservateur adjoint au musée des Antiquités égyptiennes de Boulaq.

Transféré ensuite à Gizeh...

Il devint le musée égyptien du Caire en 1902. 

 

Il aurait visiblement découvert cette œuvre dans l'hypogée de Cheikh Hatiay TT324 au sein d'Abd el-Gournah.

 

Photos prisent à partir du catalogue Toutânkhamon...

L'or de l'Au-delà...

Paris...

2004 en page 221...

 

fig06.jpg

© Susana Garcia Alegre

 

Voici un objet lié au monde de la cosmétique ! Il semble avoir été usité dans la vie quotidienne.

Et ce pour un personnage qui devait bien être nanti, forcément...

 

Voici ce qui devait être l'onguent de Dame Siamon...

 

Un paradoxe cependant quand on pense au :

- Plaisir,

- A la douceur.,

- Au bien être évidemment,

- Au fait de s'occuper de soi,

- A la beauté,

- ...

 

A contrario,

Cette image,

Cette iconographie,

Cette oeuvre provenait d'un travail parfait d'artisan ! Nonobstant, si elle fut bien des plus respectueuses en montrant des travailleurs en plein effort, il semble bien qu'ils furent paradoxalement démunis.

Exploités,

Démontrant un travail bien pénible,

Et dans une attitude des plus serviles à la souffrance,

...

 

Voici probablement la réalité d'un choc flagrant !

 

Le choc de deux mondes...

Il devait certainement coexister en permanence.

 

Vous l'aurez bien compris :

- La caste des nantis...

- Et celle que je nommerais aujourd'hui les serviteurs.

 

fig02.jpg

Représentation d'un veau, me semble-t-il ! 

© Susana Garcia Alegre   


Le veau...

Un lien avec la force de vie...

Un lien avec l'astre solaire...

Un animal qui devait bien incarner en quelque sorte le pouvoir.

 

Rappelez-vous...

De cette vache relative à la grande netjeret Hathor...

Animal bien protecteur qui se nourrissant de lait.

 

Il est donc tentant d'associer l'onguent de Dame Siamon avec le symbole du veau.

 

fig01

© Susana Garcia Alegre

 

Voici ainsi une figuration d'un homme vêtu :

 

- D'un pagne plissé,

 

- Portant une cruche lourde !

 

Et l'accentuation fut bien réalisée à travers :

→ Ce dos courbé,

→ Sa tête penchée vers le bas,

→ Voyez également cette position quant à ses pieds.

→ Le cou, bien mal à l'aise visiblement avec cette sensation d'écrasement.

→ Sans omettre les genoux. Ils semblent ne pas atteindre la surface même du sol.

 

Une impulsion majeure et de plus bien dynamique, tout en soulignant encore plus cette sensation d'effort.

Cela donne alors une véritable impression de supporter un poids encore plus important.

 

- ...

 

- Des cheveux rasés, pigmentés en noir,...

 

- ...

 

Le visage est bien rond... 

 

Et la petite taille quant à cette figurine, à savoir 15,4 cm !

 

Un soin exceptionnel, selon moi, fut visiblement apporté sur cette sculpture :

- Le nez,

- Les oreilles (Décollées),

- Les lèvres épaisses,

- La forme des sourcils,

- Mais également de larges pommettes,

- ...

 

La chair des netjerou...

 

On objectera certainement, de nos jours en tout cas qu'afin de souffrir, fallait-il qu'il y ait eu de la chair.

 

Comme vous savez, le mot même de chair fut bien couramment employé par les Égyptiens de l'antiquité, et ce, à propos de leurs netjerou(t). 

 

Cependant...

A la différence des êtres humains, la chair divine fut d'or.

Si, bien curieusement, une telle nature n'empêchait pas la souffrance, elle permit tout au moins aux netjerou(t) de surmonter les maladies comme les blessures ainsi que bien d'autres mutilations. Et de plus, bien évidemment, de ne pas en mourir.

 

L'or :

- Un élément parsemé partout sur terre, cependant en infime quantité comme vous savez.

- Une liaison divine avec Râ ? 

- Son éclat, identique à notre astre i.e. le soleil, en fit une matière magique, immortelle, éternelle,... 

- ...


Qu'importe en vérité !

L'homme est bien constitué de carbone ! Cet élément qui nous paraît à priori très abondant vis-à-vis de l'or.

Tout semble tellement relatif en ce monde des réalités.

Car finalement le carbone est lui-même si faible en concentration si nous le comparons à cet autre molécule qu'est la silice et ce au sein de l'univers.

Nous aurions pu nous-mêmes avoir été des êtres de silice.

 

Alors cet or...

Fut certainement un avantage non négligeable lorsque l'on songe à la vie mouvementée des netjerou(t).

Quoique précieux, le corps des netjerou(t) s'apparentait beaucoup au nôtre finalement. Ils étaient eux également parcouru de fluides vitaux ou même nauséabonds, qualifiés de bonne ou mauvaise humeurs, dont l'épanchement pouvait avoir d'étranges conséquences.

 

  http://i3.photobucket.com/albums/y93/natalilou/215.jpg

Padiimenipet...

Le Louvre.

Époque Ptolémaïque.

Voici un visage, à la feuille d'or, symbolisant cette "Chair d'or des netjerou(t)".

 

Dès l'Ancien Empire, apparurent ce genre de masque quant aux momies...

Le défunt devenu un Osiris fut ainsi bien idéalisé.

 

Le visage à la carnation dorée,

Une lourde perruque,

Un collier ousekh,
Les yeux et les sourcils fardés,

...

 

Les humeurs des netjerou...

 

  Horus qui pleure

Les larmes d'Horus !

 Horus pleurait...

Et ses larmes en tombant, se transformèrent en oliban !

 

Les larmes d'Horus...

Antyou...

Les larmes du Soudan...

 

oliban - antyou - encens

 

Un jour Râ...

Bien las visiblement...

Cracha...

Et puis vomis...

 

Selon certain paradigme Égyptien, ce fut ainsi que naquit le bitume si précieux pour l'embaumement.

 

Une autre fois Gheb, pris d'étourdissement puis d'un malaise, se mit à saigner du nez.

 

De ce divin fluide tombé sur terre germa de jeunes pousses. Celles-ci se transformèrent en pins qui, devenus grands, suintèrent une précieuse résine. 

Estimable en quelque sorte.

Car utilisée une fois encore dans le processus d'embaumement.

 

Ainsi :

- Sang,

- Salive,

- Larmes,... Toutes expectorations divines ne furent jamais réellement perdues. (Vous connaissez bien l'adage qui stipule que rien ne se perd, tout se transforme...).

Tout cela devait bien pourvoyer à la création de nouvelles matières, plantes,...

 

Le désagrément de leur épanchement nous est d'ailleurs rarement relaté. Les netjerou(t) semblaient s'accommoder de ces maux bénins ! Les textes nous relatent en revanche des affections dont les conséquences auraient pu être bien plus grave.

Gheb...

Osiris pouvaient certainement en témoigner.

 

→ ...

 

Gheb brûlé au visage...

 

Être le roi des netjerou...

"nesou netjerou"...

Cela ne fut pas réellement sans risque, physique en tout état de cause. La couronne de la suprême royauté fut dangereuse pour la santé ! Davantage encore si le netjer ne fut pas vraiment préparé à la porter.

 

Ce fut bien cette mésaventure que je vous conte aujourd'hui, celle qui devait survenir à Gheb.

 

GEB Papyrus mythologique de Neskapashouty COPIE

  Gheb Papyrus mythologique de Neskapashouty.

 Source
Largeur : 27 cm
Le Louvre.

 

GEB

Il fut trop pressé !

Bien empressé...

Trop impatient finalement de porter une couronne qui de plus ne lui revenait pas encore de droit.

 

A peine eut-il ouvert le coffret dans lequel reposait le précieux ornement de son père, qu'il fut grièvement brûlé au visage par l'Uraeus qui en assurait la garde.

 

Il lui faudra alors les soins prodigués par Râ afin que Gheb puisse se sortir d'affaire.

 

Une couronne bien trop lourde...

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7d/Edfu13.JPG

La couronne Hemhem est une couronne divine...

Bas-relief dans l'escalier est du temple d'Edfou.

Elle pouvait cependant être portée par les pharaons défunts.

  ©  Rémih

 

Cette couronne Hemhem fut composée de l'Atef, associée et posée sur une base formée par deux cornes torsadées de béliers.

Elle apparaît sous le règne des pharaons atonistes, mais fut bien représentée sous les Ptolémée.

Elle pouvait également être combinée avec le Némès.

 

La couronne divine fut décidément source de bien des soucis pour nos netjerou(t).

 

Osiris pourrait lui-même en témoigner.

Du jour où il voulut se coiffer du suprême ornement...

A peine s'en était-il couvert d'ailleurs, qu'il se sentait bouillir de l'intérieur ; des étourdissements lui prirent et de vilaines tumeurs apparurent sur son visage. C'était une nouvelle fois Râ qui tira Osiris de ce mauvais pas, pratiquant en véritable médecin une saignée dont Osiris se souviendra.

 

Jusqu'à l'environnement même qui peut s'avérer hostile vis-à-vis des netjerou(t)...

 

Le meilleur exemple semble être le scorpion dont bien des membres de la compagnie divine eurent à souffrir.

Et il faudra tous les ressorts de la magie pour détourner les conséquences de la piqûre d'une issue fatale.

 

→ Ainsi, Râ fut lui-même victime du terrible animal. Piqué après l'avoir écrasé par inadvertance, s'étant même évanouie.

 

→ La fille de Râ, Bastet, pourtant bien prudente, fit de même et s'en réchappa grâce à la magie prodiguée par son père.

 

→ Et que dire bien sûr d'Horus, faible et chétif lorsqu'il fut jeune, qui lui aussi fut piqué par un scorpion.

La magie de sa mère ne sera pas vaine pour sauver le jeune garçon.

 

→ ...

 

Alors, à suivre...

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire ! 

 

     Clé de VIE

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

       • Sources...

 

Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.

 

Symbole de l'Egypte, Poche, 2004 page 75...

 

G. Daressy, "Rapport sur la trouvaille de" "Hatiai"" ASAE 2 (1901), page 1 à 13, PM, nécropole thébaine I, partie 2. Tombes royales et petits cimetières, Oxford, 1973, page 672.


"La typologie des statuettes tenant un vase à onguent offertes par le roi dans les scènes rituelles des temples du Nouvel Empire : à propos de deux bas-reliefs du temple de Ramsès II à Ouadi es-Seboua". Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde 128 (2001) : page 65 à 70.


Portraits de l'Égypte romaine, catalogue d'exposition, Paris, musée du Louvre, 1998, page 38 n° 3.

 

        Sitographie...

 

http://www.egiptologia.com/arte/104-obras-en-detalle/3304-unguentario-de-siamon.html

 

Aphorisme...   

Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !

Aucune prétention...

Ne prétend pas tout dire...   

 

  "La conscience n'est dans le chaos du monde

qu'une petite lumière,

précieuse

mais

fragile."
Louis-Ferdinand Céline

 

 

aimé

ânkh oudja seneb

vsf001


n(=w), w(=w), snb(=w) 

"Qu'il soit vivant, intact et en bonne santé !"

 

La traduction littérale en français est quelque peu fausse, nonobstant, les voici :

vie, santé, force (v.s.f.).

                                                                         

 vie, force et santé.

Amaunet

Elle fut bien la contrepartie d'Amon, voici Amonet ... En Égypte ancienne !

Par Le 29/11/2014

ankh hiero "Vivre"… "La vie"…

Amunet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://www.aime-jeanclaude-free.com

 

 

"L’Egypte est la plus lointaine

des formes définies qui restent sur l’horizon du passé.
Elle est la vraie mère des hommes.
C’est comme une multitude immobile,

et

gonflée d’une clameur silencieuse"
Elie Faure.

Histoire de l’art.

 

Amonet.

Amunet.

Amaunet.

Amentet.

Amentit.

Imentet.

Imentit, personnifiant la divinité de la Terre dans l'Ouest, "terre cachée", c’est-à-dire le royaume des défunts.

Ament.

Amonèt.

 

La netjeret Amonet fut bien une déité liée à l'une des plus grandes divinités du panthéon.

Conseurt d’Amon...
 

Adulée...

Elle le fut bien au sein d'un des plus grands temples de Kemet.

Karnak ...

 

Ainsi …

Nous pouvons déterminer sa présence depuis le Ancien-Empire et ce jusqu'à la fin du règne de pharaon. Précisons cependant que son culte semble avoir été consolidé au Nouvel Empire ...

 

Ainsi …

Nous pouvons spécifier qu’Amonet fut extrêmement populaire au sein de la 18e dynastie. Son culte semble d’ailleurs avoir été officié par des prêtres de haut rang, comme ceux que l’on dénommait les "prophètes".

Se souvenir par exemple d’Horakhbit ...

Un Premier prêtre d'Amon et prophète d’Amonet … 

 

  karnak--883-.JPG

Amonet au temple de Karnak, à Louxor.

La photo ci-dessus fut prise près du cinquième pylône du temple de Karnak à Louxor.

Une sculpture datée de Toutânkhamon …

Source / Lien

 

Plan de l'article ... 

 

Une netjeret bien méconnue finalement !

 

"La Cachée" …

 

→ Nous sommes peut être au sein d'une ambivalence ?  

 

→ Serait-ce une théorie finalement ?

 

→ Un des points probablement dès plus atypiques ...

 

→ Quant à ses rôles probables … 

 

Elle fut bien cette divinité tutélaire des pharaons …

 

→ La création hermopolitaine du monde …

 

→ Elle fut membre à part entière de l'Ogdoade !

 

→ En catimini …

 

amaunet.jpg

Amonet au temple de Karnak.

Source 

 

Une netjeret bien méconnue finalement.

 

Elle avait bien au moins cela de commun avec le netjer Amon …

Elle fut cachée !

 

Quant à une de ses différences …

Elle n’était pas aussi connue, bien loin s’en faut.

Ce qui d’ailleurs pourrait bien expliquer que nous avons d’elle fort peu de représentation.

 

"La Cachée" …

 

Elle le fut effectivement ...

A la manière finalement du vent que nous ne pouvons pas voir.

 

Ainsi nos anciens ne devaient pas avoir cette aptitude à percevoir Amonet et ce visuellement.

Tout de même …

Ils pouvaient parfaitement ressentir sa présence.

Analogie au vent …

 

Nous sommes peut être au sein d'une ambivalence ?

 

Voici donc un concept élaboré sur le nom d'Amon.

Ce dernier comme vous le savez fut bien mentionné au sein des textes des Pyramides et évidemment en compagnie de notre netjeret Amonet et ce comme un véritable élément constitutif de la création.

  • La future Ogdoade d'Hermopolis ...
  • Cependant elle était connectée en premier lieu avec l'Ennéade héliopolitainne ... Nous devons noter qu'à ce moment là précisément, elle ne pouvait pas véritablement être considérée comme "une réelle divinité" en soit puisque ne faisant l'objet d'aucun culte, d'aucun clergé spécifique, d’aucun ...

 

Sommes-nous alors au sein d'une véritable dualité ?

D'une double représentation ... ?

Fut-elle asexuée ? En définitif, peut-être y a-t-il un contre sens dans cette question.

 

Amon…

Et Amonet, même si du reste nous devons convenir que la netjeret Mout y tenait la première place.

Fut-elle ainsi pour les besoins de la théologie thébaine ... ?

Ou était-elle cette déité existante seulement pour elle-même et ce dès son origine ?

 

Aurait-elle pu être cette sorte de "contrepoids" quant à l’omnipotence d’Amon, son puissant "compagnon" thébain ? 

 

Serait-ce une théorie finalement ?

 

Nous sommes à Hermopolis …

Souvenez-vous de cette cité, celle du grand netjer Thot.

 

Ainsi…

Amonet fut bien présente lorsque le netjer "Ibis", ou selon l’iconographie un "singe", créa le monde.

Elle fut évidemment accompagnée d’Amon dont visiblement elle devait représenter la contrepartie féminine.

 

Seulement ensuite …

Amonet sembla "vivre" dans l’ombre omniprésente de sa puissante moitié masculine.

 

Un des points probablement dès plus atypiques ...

 

Elle aurait été munie de la couronne rouge de la Basse-Égypte …

Elle est plate à fond relevé dont l'origine remonte aux souverains du royaume du nord de Kemet.

Mehou, MHw…

"Décheret"...  Un attribut, le seul d'Amonet, qui lui vallu d'ailleurs d'être souvent associée à la netjeret Neith.

 

De plus, elle tenait bien souvent le sceptre papyriforme propres à de bien nombreuses divinités. Un élément qui montrait l'importance relative d'Amonet au regard d'autres netjerout qui pouvaient porter quant à elles le puissant sceptre ouas ...

 

Rappelons-nous …

Cette couronne rouge fut bien en son temps l'attribut des souverains de la Basse-Égypte, mais pas seulement. Elle concernait également certaines autres divinités comme Neith, Ouadjyt, …

 

Du reste …

Cette "figuration" fut la plus répandue de notre netjeret.

Voir une représentation en tête d’article …

Cette monumentale statue située donc à Karnak constitue véritablement la meilleure "image" de notre netjeret qui nous soit à ce jour parvenue.

 

Nous la voyons donc avec la couronne rouge de la Basse-Égypte.

Cela pourrait paraître normal, même sans grande surprise finalement si cela n'est qu'en fait elle était originaire de la Haute-Égypte …

Shemaou …

^mAw ...

"Hedjet" ...

D’ailleurs Karnak devait être son domaine de prédilection.

 

Quant à ses rôles probables …

 

Ils furent le fait de :

  •  Décerner ...
  •  Mais également de protéger la royauté. En cela elle était aidée par une autre netjeret à savoir Mout ! Une épouse d'Amon comme vous savez. Nous sommes bien alors au sein de la légendaire triade thébaine ...
  • ...

 

Ce fut donc ainsi ...

En tant qu'aspect véritablement féminin du netjer Amon qu'on la vit participer à la fois à l'Ennéade mais également à l'Ogdoade et ce au sein de cette cosmogonie thébaine.  

 

Elle fut bien cette divinité tutélaire des pharaons …

 

Elle devait avoir une certaine importance lorsque pharaon était en pleine consultation.

A cet effet …

Au niveau d’un bas relief de la belle cité de Karnak, nous pouvons la voir accompagnée du netjer Min

 

17473034.jpg

Musée d'Hermopolis ...

Source 

 

La création hermopolitaine du monde …

 

Vous l'aurez compris, Amonet est apparue aux origines des temps …

Dès l’Ancien Empire en vérité …

 

Ainsi …

Son aspect dit primitif était probablement celui d’une femme à tête de grenouille. Cependant il faut bien reconnaître qu’il est particulièrement difficile de la voir représenter ainsi…

Parfois…

Vous aurez peut-être même l’occasion de l’observer sous l'aspect d'une vache … Cela fit suite probablement à cette coutume bien répandue en terre de Kemet et d’époque pharaonique, le syncrétisme.

 

Elle avait ce que je qualifierais une iconographie dès plus banale. Ce qui du reste la fit presque passer inaperçue dans le sillage ou plutôt dans l’ombre du si puissant netjer Amon.

 

D'ailleurs souvenez-vous …

Elle ne fut pas la seule à avoir finalement, à un moment donné en tout cas, cette apparence ! Nous avons effleuré au cours d’une autre thématique une divinité basée sur ce batracien, à savoir Heqet ... 

 Image 463

Heqet ...

netjeret représentée sous la forme d'une femme à tête de grenouille

ou

d'une grenouille,

trahissant ainsi son lien avec l'eau.

  Nonobstant Nekhbet supplantera Heqet dans son rôle d'accoucheuse dès la 18e dynastie.

Source   

 

Ainsi, à son origine, Amonet aurait correspondu à des caractères bien abstraits tels que :

  • L'invisibilité,
  • Mais aussi à celui de l’air,

 

D’ailleurs, nous pourrions bien la voir unie au netjer Iâh. Ce dernier, comme vous savez, fut en relation avec la lune … 

 

Elle fut aussi membre à part entière de l'Ogdoade !

 

Amon était son époux au sein de l'Ogdoade … 

 

  L-Ogdoade_d-Hermopolis.jpg

Voici l'Ogdoade d'Hermopolis ...

Khéménou "La Ville des Huit" qui devint Hermopolis par les Grecs.

Relief du temple d'Hathor à Dendérah.

© Olaf Tausch

Source / Lien

 

Dans cette cosmogonie …

Le chaos primordial n'était pas représenté par le vide mais plutôt par 4 couples de déités, différenciées ou non d’ailleurs !

 
Chacun d'eux correspondait à des aspects de l'état primordial :

  • Noun et Nounet, représentaient le chaos de cet océan primordial,
  • Hehou et Hehet personnifiaient quant à eux l'infini,
  • Kekou et Keket, l'obscurité,
  • Amon et Amaunet, symbolisaient alors "le caché" …

Toutes les forces invisibles qui agissaient sur terre …

Les forces cachées de la vie, ceux qu'on ne pouvait pas découvrir …

 

Amon et Amaunet …

Ils furent bien plus tardifs finalement car avant eux il y avait Niau et Niaunet. Nous pouvons les observer au sein des textes des pyramides du pharaon Houni : ce dernier était de la 5e dynastie.

Puis vint Amonet …

A son tour, elle fut remplacée et ce par Mout…

 

Ils étaient représentés par :

  • Des serpents, …

Les déités femelles ...

  • Et par des grenouilles …

Les divinités mâles ... Ainsi ensemble, ils créèrent l'œuf cosmique d'où sorti le Soleil !

 

Cet œuf s'érigea part :

  • Les mains de Heh, probablement l'infini actif.
  • Et celles d’Hauhet, vraisemblablement celui dit du passif. Et tout cela en dehors de la proto-matière.

 

Râ provenait donc de cet œuf, ..., correspondant à la vie dans ce monde.

 

Ainsi, le principal lieu de culte de cette Ogdoade était la ville de Khéménou ...

"La ville des huit" ...

L’Hermopolis des Grecs ... 

 

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Ogdoade d’Hermopolis.

Sur le naos d’Amasis.

  25e dynastie.

Musée du Louvre.

 Lien 

En catimini …

 

Et paradoxalement peut être …

Son apparence nous est quand même connue ! Malgré sa discrétion particulièrement appuyée.

 

Nous sommes maintenant dans la belle cité de Thèbes …

Ainsi…

Intrinsèque probablement à son "camouflage" s’ajoute de nos jours la difficulté première quant à son identification ! Faisant suite finalement au fait qu’elle emprunta en ce lieu mémorable et cela fort souvent, l’aspect d’une autre netjeret …

Neith !

 

De fait, il est facile de les confondre toutes les deux :

  • Nj.t,
  • Et Imnt …

 
Clé de VIE

 

Alors, à suivre...

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

Sistre egypte british museum

Il avait décidément tout pour plaire, l'enfant-dieu Ihy associé à l'ivresse Hathorique... ! En Égypte ancienne !

Par Le 12/11/2014

ankh hiero

"Vivre"…

"La vie"…

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Logopdf

 

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L'enfant netjer Ihy, fils d'Hathor...

Jḥj.

 Dendérah.

Source / Lien

 

Les netjerou-enfants…

Dès les premières dynasties…

 

Puissance de la conception…

Amour maternel…

Espérance de vie bien entendu…

Assurance d’une succession...

 

"Ihy le Grand, fils de Hathor,
le noble enfant de l'Oeil de Ra (Hathor),
le beau lotus de la Dorée (Hathor),
l'image vivante d'Atoum,
le fils de Celui de l'Horizon.
Nous sommes heureux de le voir,

celui dont le visage et l'amour sont doux "
(Inscription du temple d'Hathor à Iounet, cfr. Dendérah III-90)

 

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                                                                      C79

  C80

   C81

  C84

 

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Voici donc le fameux Toutânkhamon...

Sous la forme du netjer Ihy !   

Source

 

Plan de l'article... 

 

→ Ihy, le bien-aimé de ses parents ! 

 

→ Les caractéristiques de l'enfance...

 

→ Ihy n'avait pas d'animal sacré !

 

→ Aussi, souvenez-vous...

 

→ Syncrétisé du reste, il le fut bien à :

 

→ Comme vous le savez, ce fut un netjer adulé à Dendérah !

 

→ Il fut bien associé à l'ivresse Hathorique...

 

→ Quelques représentations de notre netjer...

 

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Dendérah…

Reconstitution par j.c Golvin.

 

 

Ihy, le bien-aimé de ses parents !

 

Un fort jeune netjer comme vous pouvez parfaitement le constater !   

 

Divin puisque engendré par :

  • Isis / Hathor...

D'ailleurs ne parle-ton pas de prêtres Ihyou ? En rapport avec le culte d'Hathor, portant  même parfois le fameux collier menat ?

Ihyou dérivant visiblement d'Ihy...

  • Mais tout autant par la semence première de ...

Ce devait être la douceur même finalement, tétant sa mère Isis, tout en étant le fils d'Hathor, cette netjeret furieuse transformée en mère aimante !

De plus,...

Il fut bien l'héritier même de Râ.

Il pouvait dès lors porter cette couronne royale, frappée du terrible uraeus, provoquant de fait la crainte devant lui...   

 

Les caractéristiques de l'enfance... 

 

  • Le crâne rasé,
  • Sa mèche sur le côté...
  • Sa nudité aussi (Bien rare furent les divinités représentées nues !)...
  • Portant un doigt à la bouche...
  • Parfois la netjeret Hathor est représentée en train d'allaiter son fils, Ihy.
  • ...

 

Il devait donc personnifier cette jubilation qui émanait du fameux sistre sacré :

  • Égayant ainsi les netjerou...
  • Éloignant aussi les forces nuisibles...
  • Facilitant également la naissance...
  • Prenant part aussi au fameux mythe de la "Déesse Lointaine", ce qui explique la netjeret furieuse ...
  • ...

 

Ainsi, en parallèle...

Ihy avait également des fonctions dans le domaine funéraire ! Il devait de fait intervenir au cours des transformations qu'était sensé subir le défunt afin de pouvoir passer de la vie terrestre à celle dite d'éternité.


Ihy n'avait pas d'animal sacré !

 

Ihy...

Dont la racine "ih" m'amène à penser à cette traduction possible de "Petit veau"...

 

Sous sa manifestation animale...

Probablement la plus ancienne des formes du netjer-enfant Ihy...

Nous voici donc avec le veau...

 

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Un jeune taurillon debout entre deux arbres sacrés d'Héliopolis...

Le veau fut peut être une préfiguration du taureau solaire se déplaçant dans le ciel
(Germond 2001, 239).

Source

 

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Une peinture murale d'époque Ramesside...

Deir el-Médineh...

Hypogée d'Irynfer, n° 290...

cf. p. 185. fig. 239. Philippe Germond & Jacques Livet.

Un bestiaire égyptien, animaux dans la vie et la Religion dans la terre de Pharaon.

 London. Thames & Hudson. 2001.

Source / Lien

 

 "Un petit veau de lait à la bouche pure"...

 

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                                                          E3    E3A     E84     E268

 

D'ailleurs, vous pourrez même y découvrir un temple à Deir el-Medineh !

A l'entrée nord de cette belle vallée...

 

Il était alors visiblement associé à la vache sacrée qui incarnait comme vous le savez sa propre mère, la grande netjeret Hathor.

 

Et ce fut au Nouvel Empire, qu'Ihy troqua cette physionomie pour celle d'un jeune garçon.

 

Aussi, souvenez-vous...

 

De sa mère Hathor !

Ainsi que de son sistre dont elle maitrisait visiblement les sons.

 

Une mère qui lui donna du reste naissance au sein du fameux mammisi de Dendérah et dont le père aurait été Horus de Behudety...

Bḥd.t...

L'Horus d'Edfou.

 

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Voici le temple d'Horus à Behdet...

Nous sommes au sein de la paroi arrière.

Source

 

Voici donc le détail de la deuxième scène sur le côté ouest :
Reine Bérénice III offrant du vin et du lait à Hathor et Harsomtou...

sistre-cintre.jpg

Ainsi, une des nombreuses représentations du sistre d'Hathor...

Source / Lien

 

Syncrétisé du reste, il le fut bien à :

 

  • Harsomtous...

"L'Égypte ancienne et ses dieux", Dictionnaire illustré, J.-P. Corteggiani, Paris, 2007.

 

Au Nouvel Empire ce dernier devint un enfant en tant qu'Horus (Triade divine Osiris-Isis-Horus), adulé au sein du 2e nome de Haute-Égypte à Edfou et dans le 6e et ce à Khadi.

Proche finalement du domaine d'Hathor à Dendérah...

Ce fut à ce moment-là qu'il subit un syncrétisme avec le fils même d'Hathor : Ihy.

 

  • Puis ensuite vint Harpocrate et ce à la Basse-Époque.

Horus-le-petit-enfant...

Hor-pa-khered "Horus l’enfant"... 

"Harpocrate, Horus l’enfant"...

 

Ce même Harpocrate dont on raconte qu’il était tout à la fois :

  • Le netjer des moissons,
  • L’enfant solaire émergeant du lotus de la renaissance,
  • Et le guérisseur des netjerou...

Harpocrate, netjer du silence, toujours représenté finalement le doigt posé sur la bouche...

 

Le-fils-du-roi-Sheshonq-Ier--fondateur-de-la-22e-dynastie.png

British Museum...

Paire de bracelets de Nimlot ...

Le fils du souverain Sheshonq I, le fondateur de la 22e dynastie.

La décoration principale est une figure du netjer Horus l'enfant, généralement connu sous son nom grec, Harpocrate !

Source

 

  • ...

 

Comme vous savez, ce fut un netjer adulé à Dendérah !

 

Un lieu d'ailleurs assez bien conservé...

 

Cependant, il ne semble subsister qu'une partie du temple :

  • La triple enceinte de briques,
  • Les enceintes de l'époux d'Hathor à savoir Horus,
  • Mais également de celles de son fils, Ihy... Tous, ont pratiquement disparues. Il ne reste finalement que la partie relative à Hathor.

 

Il fut bien associé à l'ivresse Hathorique...

 

Le nom d'Ihy...

Il fut rarement mentionné en dehors des textes gravés aux parois du temple de Dendérah !

 

Paradoxalement...

L'ancienneté d'Ihy ne fait aucun doute ! Et cela comme semblent bien le prouver les mentions faites de lui dans les Textes des Sarcophages, dans le "Livre pour sortir au jour",...

 

Des textes où d'ailleurs Ihy était bien curieusement nommé :

 

"Seigneur du pain"

 

Ou encore :

 

"Responsable de la bière"

 

Alors...

Faut-il vraiment y voir une référence aux fêtes hathoriques réputées remplies d'ivresse.

Les célébrations, certes bien plus tardives, qui du reste seront données dans l'enceinte même du temple de Dendérah, exigeront nous le savons, des participants un état d'ébriété particulièrement avancée.

 

Ce fut bien là le moyen de communiquer avec Hathor. En de pareilles circonstances, le sistre d'Ihy dut en effet être bien agité.

 

Quelques représentations de notre netjer...

 

tutankhamun_egyptian_museum_b10.jpg

  Hypogée de Toutânkhamon...

    Source

 

Dendera_Romisches_Mammisi_23.JPG

Mammisi de Trajan...

Le temple de Dendérah...

Hathor allaitant son fils Ihy...

Source / Lien

 

Voyez cet enfant qui semble téter, ce fut bien le netjer Ihy, enfant bien sûr ! 

 
De plus derrière la netjeret Hathor...

Toujours Ihy mais sous une autre représentation…

 

"Ihy le grand,

 

le fils d'Hathor"

 

Temple-de-Hathor-a-Denderah--bas-relief--le-neter-Ihy-p.jpg

Dans le temple de sa mère divine, celui d'Hathor, sis à Dendérah !

Un bas-relief du netjer Ihy.

 (Associé aux fêtes hathorique il fut "le joueur de sistre" ou "le musicien".

 

Hathor, la mère et son fils Ihy. Ils sont ainsi bien souve

Hathor, la mère et son fils Ihy !

Ihy peut aussi apparaître comme un enfant allaité par sa mère.

Et sous sa manifestation animale, la plus ancienne, on le trouve sous la forme d’un veau…

Mère et fils sont ainsi bien souvent représentés

sous les formes d'une vache et d'un veau.

Un homme en train de traire une vache…

Un bas-relief  du sarcophage de Kaouit de la 11e dynastie.

Photographie de Müller in Boessneck. 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/43/DendaraMamisiKhnum-10.jpg

Le netjer Khnoum...

Il est accompagné de la netjeret Héqet

et

du netjer Ihy...

Ils se situaient dans le temple de la naissance i.e. le mammisi...

Et ce à Dendérah.

Source / Lien 

 

D'ailleurs...

Notons au passage que le rituel du mammisi devrait tirer son origine de la mythologie royale thébaine et ce au Nouvel Empire faisant du pharaon le fils charnel d’Amon...

 

Alors, à suivre...

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire ! 

 

Ob 7e8f3e ob 16217c ob 535271 ob 751bf1 ob 920c6

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter : 

 

     • Sources... 

 

Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003

 

Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse

 

Les Dieux de l'Egypte, l'un et le multiple.  Erik Hornung, Champs / Flammarion


Pinch, Geraldine (2004) Mythologie égyptienne : Un guide pour les dieux, déesses et les traditions de l'Egypte antique. Oxford University Press.

 

La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière

 

Dieux et Déesses de l'Égypte ancienne -  Dr. Edouard Lambelet - Editions Lehnert & Landrock - 1989 - Les divinités de l'Égypte ancienne et comment les reconnaître.

 

Nadine GUILHOU - Janice PEYRE : La mythologie égyptienne.  

 

Ziegler, Bovot, L'Egypte ancienne, Manuel de l'Ecole du Louvre, Paris, 2001, P. 194. 

 

Jean-Pierre Corteggiani, "L'Égypte ancienne et ses dieux", Fayard, p. 280.<