Il était question d'équilibre du monde déjà à cette époque ! La Maât ... en Égypte ancienne !
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet ... http://www.aime-jeanclaude-free.com
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
"Maât est grande et son action est permanente.
Elle n'a jamais été dans le trouble depuis le temps de son créateur...
Tandis qu'il y a punition pour qui transgresse ses lois.
Elle est le chemin devant l'inexpérimenté."
Le vizir Iséi à son fils.
Maât fut :
- Évidemment fille de Râ comme nous le verrons au cours de cette longue thématique. Et plus particulièrement d'Atoum.
- Ainsi que l'épouse de légendaire Thot ...
La Maât était bien "une façon de vivre". Une règle de bonne conduite en quelque sorte... Du reste, probablement fut-elle bien nécessaire afin de contrer la nature humaine qui aurait cette tendance, celle à rompre l’harmonie conduisant les forces du mal à dominer le monde.
Un contre-pouvoir vis-à-vis du mal.
Maât
est la grande création
des penseurs de l'Ancien Empire.
Ce fut alors la volonté pharaonique.
Offrande de Maât à Amon par Ramsès II.
Nous sommes bien au temple de Beit el-Wali.
Nubie antique.
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Elle devait permettre de combattre le chaos originel ...
→ Elle était d'apparence féminine ...
→ Un principe en quelque sorte ...
→ Le principe de toute chose ...
→ Faisons un aparté dans cette vaste thématique de la Maât ...
→ Ainsi la Maât en hiéroglyphes... Selon la classification de Gardiner ...
→ Voici une graphie de la "Maât" ...
→ Les premiers rôles de pharaon.
→ Les Égyptiens avaient bien pris conscience ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter.
Elle devait permettre de combattre le chaos originel ...
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À travers l'équilibre du monde, et ceci afin de placer la rectitude à la place de l’iniquité.
Ce fut bien elle qui devait de plus assurer les bons processus quant aux :
- Jours,
- Saisons,
- Et même la fameuse crue du Nil.
- ...
Voici la Maât...
Elle est agenouillée comme vous voyez.
Avec ses ailes déployées protégeant le cartouche de la reine Néfertary.
Vous pourrez même y voir aussi le signe Chen.
Elle était d'apparence féminine ...
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Avec sa plume d’autruche sur la tête ...
Cela indiquerait visiblement à la fois le côté bien féminin du mot comme l'orthographe d'usage ...
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"Parler selon Maât"
Dire la vérité.
"L'ordre juste du monde" ...
Elle fut aussi la déité de la justice comme vous savez.
Le concept de rectitude semblait bien primordial dans notre Égypte antique.
Ainsi même le puissant demi-netjer et pharaon se devait "normalement" de gouverner, ..., de régner selon le principe de la Maât.
Elle fut un véritable cadre idéologique d'un état central pharaonique puissant.
Justifiant carrément son existence ...
Tout en définissant des règles de bonnes gouvernances ...
Un principe en quelque sorte ...
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Une manifestation toute pharaonique ...
Les chercheurs la découvrirent au cours de la rupture en cette fin de l'Ancien Empire.
Anarchie sociale ...
Cela fut tel ...
Que finalement ce chaos social s'ancra probablement à la manière d'un atavisme dans l'esprit de nos anciens.
Et durant de bien nombreuses générations qui s'en suivirent, ils essayèrent de :
- Comprendre,
- ...
- Formuler,
- ...
- Expliquer ce qui fit qu'au cours de l'Ancien Empire toute la société fut à son apogée afin bien évidemment de réitérer cet état, un objectif qui finalement, ils n'atteignirent plus jamais.
Vint alors moult "genres" littéraires ...
La sapientale fut relative aux individus même et débuta visiblement vers la 3e dynastie ! Nous y voyons ce que j'appellerais les complaintes pessimistes et, là nous sommes plutôt au sein de la société.
Le principe de toute chose ...
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Et ce puisqu'elle devait ainsi incarner :
- L’équilibre cosmique,
- L’ordre universel,
- L'ordre politique bien évidemment.
- ...
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Souvenez-vous, de la fameuse balance, de cette psychostasie.
→ D’une part, le cœur du défunt ...
Le cœur-haty ...
Le cœur à proprement dit ...
Le siège de la pensée fut bien cet un organe essentiel.
La plume de Maât !
Deir el-Medinet.
→ D'autre part, la plume d’autruche de la Maât.
L’attribut de la Maât ...
La plume ...
La "rectrice" ...
La légèreté du cœur juste ...
La fragilité de l’harmonie.
Voyez la fameuse plume !
"Livre pour sortir au jour" d'Ani.
"Peret em mérou"
1 275 B.C.E.
Ainsi, si le cœur faisait que la balance basculait, bien sûr en raison de sa masse...
Bien plus lourd que la plume ...
Cela ne devait-il point signifier que les fautes du défunt étaient bien trop élevées ? Excluant de fait qu'il puisse devenir un "juste de voix", un justifié, "Maa-Kherou", un acquitté. !
Maâ = Vérité ...
Khérou = voix ...
Le défunt ...
Le risque alors visiblement encouru était bien grand ! Le défunt pouvait être littéralement mangé "goulûment" par la grande dévoreuse que fut cette terrifiante Amemet.
Le défunt devait dès lors y réciter sa propre confession négative. Ne devait-il point y nier tout mal qu'il aurait fait au cours de son existence terrestre ?
Thot alors jugeait ...
Cependant une question me taraude, les vivants savaient-ils vraiment qu'en vérité, ce jugement dernier, fut toujours bien favorable au défunt ?
Le jugement des défunts.
La netjeret Maât l'accueillait.
Pesée du cœur.
Le netjer Thot portait naturellement le résultat positif à une autre divinité Osiris mort.
42 juges de cette vignette du chapitre 125 du "livre pour sortir au jour" de l'UITA-aa de l'ère ptolémaïque.
Faisons un aparté dans cette vaste thématique de la Maât ...
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Pourquoi cela pourriez-vous me demander ? Vous rencontrerez une nomenclature qui selon moi me paraît quelque peu inappropriée.
Ainsi trouverez-vous cette expression du "livre des morts".
Tellement erroné en vérité ...
Ce fameux livre est malgré tout d'importance, comme vous savez.
Nous l'appellerons ici plutôt le "Livre pour sortir au jour" ! Un ensemble de texte que nous trouvons du reste près des défunts. Des écrits qui auraient été attribués à l'accompagnement de ce dernier dans son voyage au sein de l’au-delà, la Douat.
Mais se pourrait-il que nous ayons une autre explication ?
La magie funéraire par exemple.
Car nos antiques ancêtres, les habitants de Kemet, dénommaient finalement ce manuscrit la "Sortie à la lumière du jour".
Alors, en lisant les différentes versions ...
N'avez-vous pas eu ce ressenti, celui qu'elles s’adressaient finalement à des vivants ? Essayons alors de restituer un sens plus proche probablement du contexte historique réel. Cette "relecture" devient dès lors bien fascinante.
Nonobstant ...
Elle pourrait vous paraître bien désordonnée, cette lecture, voir même vous désorienter, vous décourager probablement aussi, ...
Cependant, de tout ce ressenti potentiel, il ne faut pas s'en étonner puisque nous ne :
- Nous ne possédons pas véritablement la "clef" quant à cette lecture.
- Nous ignorons visiblement encore la démarche qui devrait y être appropriée.
"Sortir au jour"
ou
"Sortir pendant les heures de la lumière solaire représente le désir suprême du mort
de s'unir
au nombre des bienheureux qui entourent le soleil"
Cependant, ne nous méprenons pas, les Égyptiens antiques n'étaient pas obsédés par la mort comme d'aucun semblent vouloir nous le faire croire !
Ils adoraient la vie comme nous aujourd'hui.
A tel point qu'ils imaginèrent pouvoir s'épanouir au sein d'une deuxième existence, évidemment bien meilleur encore, et parfaitement basée sur celle dites terrestre.
Tous ces écrits ...
Toutes ses expressions ...
Ne furent-ils pas simplement et véritablement un symbole de la vie ?
La Maât en hiéroglyphes... Selon la classification de Gardiner...
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C10 C10A
C10B
C10C
C10D
C10E C10F
C10G
C173
C174
C175 C175A
C176
C177
C178
C179
Voici une graphie de la "Maât"...
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La Maât fut en permanence menacée comme vous savez bien.
Rien dans notre monde n'est vraiment immuable, si cela n'est, peut-être, le changement lui-même.
Alors tout change ...
Tout se transforme ...
De fait ...
Les mondes passés comme ceux présents du reste devaient bien avoir une fin ! Et de cela nos antiques Égyptiens semblaient l'avoir parfaitement assimilé au sein même de leur cosmogonie.
Aussi ...
N'avaient-ils pas cette "appréhension" ?
Celle de cette menace permanente du chaos, de la destruction, ...
Ainsi rappelez-vous ...
Toutes les nuits ...
Râ dans son voyage au sein de l'au-delà, avait le devoir de triompher du serpent Apophis afin de pouvoir renaître tous les matins.
Le parfait cycle de la nature :
- Le voyage de Râ,
- Les saisons,
- La crue annuelle de l'Itéru,
- ... Tous les cycles devaient évidemment se réitérer, inlassablement ! Cela amena tant les Hommes que pharaon à d'immenses responsabilités.
Car tous, ils se devaient d'entretenir ...
De préserver ...
Cet équilibre et ce au détriment du chaos qui ne manquerait pas en cas de défaillances car à l'évidence, aux yeux de nos anciens, les netjerou(t) eux-mêmes pouvaient disparaître... Le monde connu serait alors retourné au chaos originel.
Alors, ils se devaient de pérenniser :
- Les offrandes,
- Mais aussi les rites des fêtes cycliques,
- ...
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Ne pas obéir à la Maât devait revenir à compromettre l'harmonie du monde.
Alors, ne serait-ce pas une sorte de camisole psychique, religieux, ... ?
Une véritable manipulation en somme des temps anciens. Nous devons bien admettre que cela était particulièrement judicieux...
Et bien plus efficace finalement que les fameux coûts de bâtons, l'emprisonnement, ... Et bien moins coûteux aussi.
Alors, serait-ce là une des probables explications quant à la pérennité de cette civilisation antique ? En tout état de cause, nous sommes bien amenés à subodorer que la Maât fut le fondement même de cette monarchie, théocratie.
Les premiers rôles de pharaon .
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Ils furent en premier lieu bien religieux. Il était comme vous l'imaginez l'intermédiaire entre les Hommes et les netjerou(t)...
A cet effet ...
Souvenez-vous d'Akhenaton. Certains auteurs supputent même qu'il innova. Cependant n'avait-il pas simplement exacerbé davantage encore cette personnification ... ?
Il se devait :
- De maintenir l'équilibre du monde par le fait, en particulier, d'honorer la Maât
- De rendre pérenne l'existence des netjerou(t) sous peine de voir réapparaître le chaos originel s'il advenait de la disparition de ces derniers : les honorer par leurs offrandes devait en quelque sorte les maintenir dans une existence certaine ...
De plus, il fut le garant de la justice sociale et de la vérité. Pharaon sembla alors déléguer cette responsabilité aux clergés même s'il en demeurait véritablement et normalement le seul garant ...
Les Égyptiens avaient bien pris conscience ...
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Que le temps s'écoulait ...
Que le monde avait une fin ...
Celle-ci devait donc être l'inverse même de la création ! Dans un futur fort, fort lointain, espéraient-ils certainement ?
"Des millions d'années"
Aussi Atoum ne disait-il pas ?
"Mais moi,
je détruirai tout ce que j'ai créé.
Ce monde reviendra à l'état des eaux primordiales,
à l'état du flot primordial,
comme à son commencement.
Je suis ce qui restera avec Osiris".
Ainsi ...
Par-delà Kemet ...
Bien loin du Nil salvateur, ne devait-il pas y avoir des régions où régnaient le désordre, à savoir les pays étrangers.
Maât était bien présente dans le cartouche de plusieurs pharaons.
"Pratique la justice et tu dureras sur terre.
Apaise celui qui pleure ;
n'opprime pas la veuve ;
Ne chasse point un homme de la propriété de son père.
Ne porte point atteinte aux grands dans leur possession.
La netjeret de la vérité, de la justice et de la réalité, fut la fille de Râ.
Maât la déité égyptienne fut la consort de Thot.
Son enfant le plus célèbre était Amon.
Le Louvre Paris.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
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Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
Lichtheim, "Maat in egyptian autobiographies and related studies", N°120, Orbis Biblicus et Orientalis, Universitätsverl, Freiburg, 1992.
Bernadette Menu, "Maât, l'ordre juste du monde", Michalon, 2005.
"Le Mystère de Maat, Déesse de La Justice de L'Ancienne Egypte" de Anna Mancini.
B. Menu, Recherches sur l’histoire juridique, économique et sociale de l’ancienne Egypte, p 85.
Assmann, J., "Maât, l’Égypte pharaonique et l’idée de justice sociale", Ed. La Maison de Vie, 1999.
"Maat et l'actualité de l'Egypte ancienne", L'ordre dans le désordre, F. Schwarz.
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire ...
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Maât et l'Homme ...
La grande Histoire ...
Pour ce qui est de la Maât, nous venons à peine d'effleurer le sujet.
Quant à l'homme ...
Philosophons un peu, si vous le voulez bien !
On pourrait multiplier les exemples sans pour autant arriver à répondre clairement à la question :
"Qu'est-ce qu'un homme ?"
Aucun de nos dictionnaires ne saurait d'ailleurs donner une réponse précise, bien qu'ils aient vocation de définir de façon précise les éléments du vocabulaire.
"L'homme est un être appartenant à l'espèce animale
la plus évoluée de la Terre,
explique le "Petit Robert" "
Tandis que le "Petit Larousse", sans pour autant préciser ce qu'est un homme, s'étend sur ses différentes sortes.
Le bon homme,
le jeune homme,
le grand homme,
l'homme de paille,
l'homme des bois,
l'homme du monde,
l'homme de bien,
l'homme d'armes,
l'homme de lettres,
l'homme de qualité,
l'homme de loi,
l'homme de main,
l'homme de cheval,
l'homme d'église,
l'homme de mer,
l'homme d'état,
l'homme d'affaires,
l'homme d'argent,
l'homme de coeur,
l'homme de rien,
...
Cette liste n'est pas limitative : on pourrait l'allonger indéfiniment sans pour autant avoir dit ce qu'est un homme.
Ces différentes expressions en effet définissent la "chose humaine" par sa fonction principale sans pour autant avoir abordé la question de l'essence humaine.
Alors ?
"Qu'est-ce qu'un homme ?"
Serait-ce cela ?
Cette version, celle de Rudyard Kipling :
"Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils."
Alors, pour vous ?
"Qu'est-ce qu'un homme ?"
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Antiquité Kemet Culture Pharaon Maât équilibre Aimé Société antique Egypte
Commentaires (4)

- 1. | 04/07/2017
- | 07/07/2017

- 2. | 29/06/2017
Il est intéressant de comparer la vision de Maât, à celle du bien et du mal que nous nous faisons dans nos sociétés judéo-chrétiennes. Chez nous en effet, le mal est en effet la transgression d'une loi apportée par Dieu comme une révélation, et la justice est toujours une justice transcendante. Chez les Égyptiens, la justice est un ordre cosmique et un ordre du monde, par lequel on reconnait la loi du bien, qui devient donc du coup universelle, puisque les conséquences d'une transgression deviennent palpables. Le «mal» devient alors la transgression, l'animalité des pulsions (Seth) ou les actions qui contribuent au chaos (Apep). Mais je pense que les prêtres devaient savoir que l'Homme est un géant de bonté enfermé dans un abîme de bassesse, et s'ils étaient miséricordieux, devaient comprendre la clémence des dieux devant un repentir authentique.
Je suis heureux que vous citiez quelque page de la philosophie hermétique, c'est brillant n'est-ce pas ? Très «oriental» finalement, tout comme la déclaration d'Atoum (je ne connaissais pas). On retrouve aussi cette notion dans l'hindouisme, à la fin du kali yuga, Kaali la destructrice viendra mettre fin au monde matériel, qui sera "réabsorbé" dans Brahmâ le démiurge, fils du brahman, l'absolu esprit illimité du divin en pleine conscience. Cela s'appelle "la nuit de Brahmâ", avant une nouvelle création à partir des eaux primordiales (le tout non-manifesté, in potentia) afin qu'un nouveau cycle des yugas (âges) commence... Comment ne pas croire alors que toutes ces brillantes civilisations ne soient pas les héritières d'une sapience partagée ?
- | 30/06/2017
Concernant la transmission des savoirs, je partage votre opinion, il y a sûrement eu parentés et nombre de transmissions. Rien n'explique encore ajd pourquoi l'Égypte semble commencer à son âge d'or (ils considéraient d'ailleurs l'ancien empire comme leur âge d'or, plutôt étrange selon nos conceptions de l'évolution des civilisations !)