Moyen Empire
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Ramsès III fut le dernier grand souverain du Nouvel Empire. Mais comment finit-il sa vie ? En Égypte ancienne.
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"Mes remarques sur l’Égypte seront longues,
car
aucun autre pays ne possède autant de merveilles,
ni
autant d’ouvrages dont la description est un défi."
Hérodote.
Alors ...
Abordons l'un des nombreux mystères de Kemet ...
Celui-ci est vieux de plus de trois millénaires.
Visiblement, Ramsès III aurait bien été assassiné.
Mais quand ?
Par qui ?
Pourquoi ?
Comment ?
"La gorge tranchée
et
l'amulette prouvent clairement que le pharaon
a bien été assassiné"
Albert Zink
Ramsès III.
Nous pouvons l'admirer ainsi représenté sur une "fresque",
et ce dans l'hypogée de l'un de ses propres fils, le troisième,
à savoir le prince Amonherkhépeshef.
Science & Avenir Hors Série n°157 - Janvier/Février 2009 - Page 46.
Remarquons qu'il ne faut pas confondre Amonherkhépeshef avec un autre homonyme, Jmn ḥr ḫpš.f qui fut quant à lui comme vous savez le fils aîné du légendaire Ramsès II et de la belle Néfertari.
Aussi ...
Souvenez-vous ...
Amon-(Ḥer)-Khepchef fut bien le fils d'Isis-Ta-Hemdjeret / Iset Ta Habasillat / Ast tA hm Djrt / QV51, de 1849 à 1859, nous sommes bien dans la vallée des reines. Hypogée qui fut du reste découvert par Schiaparelli lui-même et ce, en 1904. Notons que QV55 est l'une des plus belles dernières demeures relatives aux princes de cette Vallée des Reines.
D'ailleurs ...
A l'origine ...
Il était destiné à un autre des fils de Ramsès III.
Vous aurez alors remarqué que la couleur turquoise fut beaucoup utilisée au sein de cette dernière demeure ! Aussi, si nous nous replaçons dans le contexte historique, les artisans auraient disposé d’une palette pauvre en nuances ! Comportant cependant presque toutes les couleurs comme le rouge, le jaune, le vert, le marron, le noir et le blanc. Seul manquait le bleu ! Car il n’existe que très peu de minéraux de cette couleur ! De plus, bien rarissimes, sont ceux qui une fois réduits en poudre conservaient un certain pouvoir colorant ! Le broyage du lapis-lazuli par exemple, une roche d’un beau bleu profond, ne fournissait malheureusement qu’une poudre bleu-gris pâle, pratiquement inutilisable comme pigment paradoxalement au fait qu'il fut possible quand même d'en extraire un minéral bleu, la lazurite. De cette poudre ils obtinrent visiblement un pigment utilisable. Néanmoins, elle ne fut mise au point que vers le 2e siècle avant notre ère, et ce au Turkménistan n'atteignant finalement l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle.
Les artisans du bassin méditerranéen ont pourtant utilisé un pigment bleu bien avant ces époques ! (?) En fait, Il s’agissait du fameux "bleu égyptien", nom donné en 1830 par Jean-François Léonor Mérimée, le père de l’écrivain Prosper Mérimée lui-même et ce au sein d'un traité sur la peinture à l’huile.
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand, comment et où ce premier pigment synthétique va-t-il commencé à être fabriqué ?
Où son emploi s’est-il diffusé ? Cela pourrait bien faire l'objet d'un véritable et passionnant article...
Aussi, il semble que demeurait trois teintes principales, trois symbolismes bien différents :
- Le bleu clair ...
Il évoquait l'air, le ciel. Amon, netjer du vent à l'origine, était parfois coloré en bleu.
- Le bleu sombre, provenant du lapis-lazuli / hsbd ...
Il rappelle la nuit, le monde d'en bas. La cavalerie divine est faite de cette pierre. Ce bleu symbolisait quant à lui la voûte céleste de la nuit mais également des abysses. La poudre de Lapis-lazuli donne un bleu profond, mais étant donné son prix de revient, souvenez-vous, il devait venir d'Afghanistan, on le réservait aux bijoux de luxe. Les Égyptiens lui ont donc certainement préféré un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agissait bien probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte au moins à la 4e dynastie...
- Quant au bleu turquoise ...
Elle fut consacrée à l'univers aquatique, celui du Nil bien évidemment, une représentation suprême de la vie, de la maternité, ... D'ailleurs, rappelez-vous de la grande netjeret Hathor, la "Dame de la turquoise", ainsi à Sérabit el-Khadim, ne fut-elle pas cette protectrice des régions désertiques ?
- ...
Un détail d'un des bas-reliefs qui décorent l'hypogée d'Amon Her-Khepchef,
→ Père de Ramsès III, Sethnakht ...
→ Ramsès III ...
→ Visiblement son règne ne fut pas un long fleuve tranquille ...
→ Longtemps resté introuvable.
→ De plus, il y aurait eu de grandes Confusions ...
→ Et jusqu'à une certaine époque nous supputions ...
→ Peut être s'agit-il d'un crime vieux de 3 000 ans.
→ Pour la première fois.
→ De plus on aurait retrouvé un Œil d'Horus enfoncé dans la plaie ...
→ Fut-ce l’aboutissement de la "conspiration du harem pharaonique" ?
→ Tout "semble" être partie de cette volonté matriarcale.
→ Était-ce durant une nuit de plaisir … ?
→ Les dignitaires de l'intérieur ...
→ Des dignitaires spéciaux, les "hommes de cire inscrits"...
→ Il n'était pas bon de s'opposer au pharaon.
→ La vengeance qui venait de l'au-delà ...
→ Plusieurs procès concernant Ramsès III ...
→ Alors, attention tout de même aux conclusions trop hâtive.
→ Que pense Pascal Vernus de tout cela ?
→ Analysons cette fameuse momie "E " ...
→ Serait-ce Pentaour ?
→ Peut-être ...
→ Ramsès III aurait subi une mort violente, assassiné par plusieurs assaillants.
Hector Horeau, architecte et dessinateur français, voyage en Égypte entre 1837 et 1839. Il publie en 1841 sa suite Panorama d’Égypte et de Nubia, composée de lithographies représentant les sites majeurs de la Vallée des Rois. L’entrée de la tombe de Ramsès III figure parmi ces planches, exposées au Salon de 1841.
- Deux colonnes à chapiteaux hathoriques flanquent l’entrée, ornées de têtes de vache symbolisant la déesse Hathor.
- Au-dessus du linteau se détache le disque solaire, encadré par les ailes stylisées et les figures protectrices d’Isis et de Nephthys.
- Trois registres hiéroglyphiques reprennent la titulature royale de Ramsès III sur les montants de la porte.
- Le rendu met en valeur l’état de surface de la roche, les craquelures et les traces d’érosion, témoignant de la fidélité documentaire de Horeau.
- Cette lithographie est l’un des premiers enregistrements graphiques occidentaux de la tombe KV 11 avant l’avènement de la photographie.
- Les détails architecturaux et iconographiques conservés par Horeau informent sur les restaurations ultérieures et l’évolution de la conservation des tombeaux royaux.
- Elle illustre la fascination européenne du 19ᵉ siècle pour l’égyptomanie et sert de référence pour les historiens de l’orientalisme.
La gravure est conservée dans plusieurs collections muséales et bibliothèques, où elle constitue un témoignage précieux de l’état du site au milieu du 19ᵉ siècle. Les chercheurs s’appuient encore sur ce document pour reconstituer la polychromie perdue et confirmer l’authenticité des décorations subsistantes.
Ref :
1. Hector Horeau, Panorama d’Égypte et de Nubia, Paris, 1841 (d’après Wikipédia),
2. Notice éditoriale Getty Images pour “Ancient Thebes, Valley of the Kings: entrance to the tomb of Ramses III” par Hector Horeau.