Herbier du jardin botanique de Thoutmosis III dans le temple de Karnak.
ânkh ...
"Vivre" …
"La vie" …
Dans le coin est du jardin ...
Il y a un arbre !
Dont le tronc a été conservé avec une hauteur de 40 cm et 4,80 cm de diamètre.
Il a été identifié comme un tamaris et, en comptant ses anneaux annuels, il a été conclu qu'il a vécu pendant plus de vingt ans.
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Dans l'Égypte ancienne, les jardins étaient des oasis de fraîcheur au pays de Kemet la noire.
Ils reflétaient la civilisation égyptienne et étaient tout à fait spécifiques, sans influence extérieure, même de la proche Mésopotamie.
Voici quelques éléments sur les jardins dans l'Égypte ancienne :
1. Origines et Évolution :
- Les jardins égyptiens ont probablement commencé comme de simples vergers et potagers, irrigués par l'eau du Nil.
- Au fur et à mesure que le pays s'enrichissait, ces jardins se sont certainement transformés en jardins d'agrément avec des fleurs, des étangs et des vallées d'arbres fruitiers et d'ombre.
- Les temples, les palais et les résidences privées avaient leurs propres jardins, et des modèles de jardins étaient parfois placés dans les tombes pour que leurs propriétaires puissent en profiter dans l'au-delà.
2. Irrigation et Caractéristiques :
- L'histoire et le caractère des jardins de l'Égypte antique dépendaient du Nil et du réseau de canaux qui en tiraient l'eau.
- Les premiers jardins étaient composés de plates-bandes divisées en carrés par des murs de terre, afin que l'eau puisse s'infiltrer dans le sol plutôt que de se perdre.
- Les jardins appartenaient aux temples ou aux résidences.
Les jardins séculiers étaient situés près de la rivière ou des canaux et servaient principalement à la culture de légumes.
- À partir du Nouvel Empire, les jardins étaient rattachés à des résidences plus luxueuses et étaient parfois entourés de murs.
- Les jardins des temples servaient à cultiver certains légumes pour les cérémonies.
3. Jardinage dans la Civilisation Égyptienne :
- Dans ce pays de terre noire bordée de déserts, les arbres étaient rares (à l'exception des dattiers abondants, de quelques acacias et sycomores).
- Le jardin était un verger où les fleurs étaient cultivées avec la plus grande attention.
- Il était centré sur un étang planté de lotus et de papyrus, plantes héraldiques de la Haute et Basse-Égypte.
- Le jardinage dans l'Égypte antique était un travail très dur, nécessitant une irrigation constante, le désherbage, l'entretien et même la *propagation artificielle des palmiers dattiers.
En somme, les jardins égyptiens étaient des espaces à la fois pratiques et esthétiques, reflétant la relation étroite entre l'homme, la nature et la spiritualité dans cette ancienne civilisation.
Le jardin botanique de Thoutmôsis III est une représentation minutieuse de la faune et surtout de la flore de l'empire égyptien à son apogée.
- On le trouve sur les murs de la pièce contiguë à la salle des fêtes de Thoutmôsis III, dans le temple de Karnak.
Thoutmôsis III ...
Le grand pharaon guerrier ...
Il a repoussé les frontières de l'Égypte dans le nord comme dans le sud !
- Lors de ses campagnes militaires, il a ramené des essences rares, des animaux et des plantes luxuriantes.
Ces représentations sont gravées sur les murs du sanctuaire qu'il a fait construire dans l'enceinte sacrée du temple de Karnak.
- Le pharaon vante la beauté des paysages, la luxuriance de la flore et la richesse de la faune qu'il a découvertes lors de ses campagnes victorieuses contre les Asiatiques.
- Le Rétjénou supérieur (actuelle Syrie-Palestine) en particulier l'a émerveillé, et il a fait sculpter ces découvertes en bas-relief sur les murs de Karnak.
Le jardin botanique représenté sur les parois de l'Akhmenou est peut-être la magnification et la sublimation du jardin sacré du temple d'Amon.
Dans ce jardin ...
Les animaux et oiseaux se côtoyaient, protégés par un enclos, au milieu d'une végétation luxuriante.
Il existait un enclos similaire près du lac sacré, où les oies sacrées pouvaient s'ébattre en toute tranquillité.
De nombreux riches propriétaires et hauts dignitaires de la cour possédaient également des jardins magnifiques, rivalisant d'essences rares, d'animaux sauvages et d'oiseaux multicolores.
Bibliographie :
- Nathalie Beaux, le cabinet de curiosités de Thoutmôsis III : plantes et animaux du "Jardin botanique" de Karnak, Leuven, Peeters, coll. "Orientalia Lovaniensia Analecta" (no 36), 1990 (ISBN 9068312685).
- Karnak : le jardin botanique... | Pharaon Magazine. https://www.pharaon-magazine.fr/.../karnak-le-jardin ...
Aussi :
Il est bien temps de prendre soin de vous !
Puissiez-vous avoir
la longue vie
du héron-bénou !
Fils de Râ, seigneur des Deux Terres, Aimé, doué de vie, comme Râ, à jamais.