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Le 15 août, les Égyptiens célèbrent la Wafaa El-Nil ...
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" ...
comme un chemin sur lequel il devait avancer !
"Donner du chemin au pied".
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Chaque année ...
Le 15 août ...
Les célébrations au bord du fleuve Wafaa El-Nil commencent le 15 août et rendent hommage aux anciennes crues du Nil et à son importance pour le passé agricole de l'Égypte !
Les Égyptiens célèbrent la Wafaa El-Nil !
Un symbole de vie : pour les Égyptiens, l'inondation était un symbole de vie, de renouveau et d'abondance, et était même poétiquement décrite dans les mythes comme les larmes de la déesse Isis.
Message actuel : fêter la mémoire du Nil comme source de vie, tout en évoquant les défis contemporains (pollution, gestion des ressources).
La fête du déluge du Nil.
En honorant les eaux sacrées qui ont soutenu l'Égypte depuis l'aube de l'histoire !
Wafaa El‑Nil …
Littéralement "la fidélité au Nil" …
C’est une fête qui plonge ses racines dans l’époque pharaonique et qui se célèbre encore aujourd’hui autour du 15 août.
Origines antiques, l'époque pharaonique ...
Dans l’Égypte ancienne …
La crue annuelle du Nil (Akhet) était perçue comme un don divin, indispensable à la fertilité des terres et à la survie du pays ! La saison des inondations, mi‑juillet à mi‑novembre ...
L’inondation déposait le limon fertile qui assurait la prospérité agricole.
Le fleuve était personnifié par le dieu Hâpy, symbole de fertilité, souvent représenté avec des attributs des deux sexes et couronné de papyrus et de lotus.
Les cérémonies visaient à honorer le Nil, à remercier pour ses eaux et à s’assurer de bonnes récoltes.
Hâpy ...
Une divinité de l’abondance, souvent représenté comme une figure androgyne couronnée de papyrus (Basse‑Égypte) ou de lotus (Haute‑Égypte).
Offrandes de pain, bière, fleurs et figurines jetées dans le fleuve pour remercier et apaiser Hâpy.
Chants et processions accompagnaient le début de la crue.
Hâpy.
Célébration moderne …
Aujourd’hui …
Wafaa El‑Nil est marquée par des processions, des chants, des danses et des offrandes symboliques jetées dans le fleuve.
Les festivités se tiennent surtout à Louxor et Assouan, mais l’événement est connu dans tout le pays !
C’est aussi devenu un moment de sensibilisation à la protection de l’environnement et à la gestion durable de l’eau.
- Période gréco‑romaine et arabe médiévale ...
Continuité et adaptation : les fêtes liées au Nil survivent, mais intègrent des éléments des nouveaux cadres religieux et politiques.
Époque islamique : le miqyās (nilomètre) devient un outil officiel pour mesurer la hauteur des eaux et déterminer impôts et prévisions agricoles.
La célébration garde un caractère à la fois festif et utilitaire : réjouissance pour la bonne crue, inquiétude en cas de niveau trop faible ou trop haut.
- Époque moderne ...
19e siècle : la fête prend le nom de Wafaa El‑Nil (" Fidélité au Nil"), intégrant un sens patriotique et identitaire.
Les khedive et dignitaires y participent, parfois en organisant des cortèges fluviaux.
Dimension culturelle …
Cette fête relie directement les Égyptiens contemporains à un cycle naturel et spirituel vieux de plusieurs millénaires, rappelant que le Nil reste le cœur battant de la nation.
La légende de la "mariée du Nil" …
Des sources antiques et médiévales rapportent qu’on aurait, à certaines époques, jeté une jeune fille dans le fleuve pour assurer une bonne crue.
Les égyptologues modernes considèrent cette histoire comme légendaire : il n’existe pas de preuve archéologique directe d’un sacrifice humain régulier pour Hâpy.
Il est possible que ce récit soit né d’une interprétation tardive ou d’une métaphore rituelle.
Dans la tradition populaire, ce sacrifice aurait été remplacé par une poupée habillée en mariée, jetée dans le Nil comme offrande symbolique, une pratique attestée dans des récits folkloriques, mais pas comme un rite officiel ancien.
Je vous ai intéressé ?
Alors @ bientôt peut-être !
Dans le temple de sa mère divine, celui d'Hathor, sis à Dendérah !
Un bas-relief du netjer Ihy, un autre nerjer enfant...
(Associé aux fêtes hathorique il fut "le joueur de sistre" ou "le musicien").