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Site d'informations sur l’Égypte ancienne ...

Voici notre arrivée en cette terre divine, Historique, artistique, ...

Kemet s’applique uniquement à la vallée du Nil à cause du limon noir déposé après la crue comme nous le savons tous, mais il y avait aussi les déserts de l’est et de l’ouest, le delta, le Sinaï, les ports de la Mer rouge ...
Tawy, les Deux-Terres ...
Ce mot dans la titulature royale qui surmonte tous les noms des divinités, des rois et des reines, Neb Tawy, ou maîtresses des Deux-Terres, je n’ai jamais rencontré de Neb Kemet.
Aujourd’hui l’Égypte s’appelle Misr en langue arabe, un vieux nom d’origine sémite et qui se retrouve dans la bible "Misraïm" le "aïm" dénote une dualité, peut-être non, très certainement pour dire Misr les Deux-Terres.
"Chaque jour,
nous sommes engagés dans un miracle que nous ne reconnaissons même pas :
un ciel bleu,
des nuages blancs,
des feuilles vertes,
les yeux noirs et curieux d'un enfant,
nos deux propres yeux.
Tout est un miracle."
(Thich Nhat Hanh)
كل يوم نحن منخرطون في معجزة لا ندركها حتى: سماء زرقاء، سحب بيضاء، أوراق خضراء، عيون طفل سوداء فضولية، أعيننا. كل شيء معجزة.
Apprendre les anciennes civilisations :
- Mésopotamiennes,
- ...
- Égyptiennes, ... peuvent nous donner un peu de clarté afin de mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui !
Adonc connaissons et essayons de comprendre le passé, ...
Nous pourrons alors avoir cet espoir de ne pas répéter les erreurs de nos ancêtres !

L'Égypte pharaonique est la plus grande civilisation de l'Antiquité, indéniablement !
Elle a presque tout inventé :
- La littérature,
- L'art,
- La médecine,
- L'économie,
- L'architecture,
- ... Tout cela avec des valeurs humaines, spirituelles, esthétiques, ... sans équivalent.
"Un peuple ignorant de son histoire,
c'est comme un arbre sans racines".
Marcus Garvey.

Je suis simplement un passeur de connaissances au sein de cette ère anthropocène.
Adonc ...
Rêvons ensemble !
"L'avenir
appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt
Je suis partisan d'une approche holistique, je vous invite avec la chaleurosité de Râ à pénétrer maintenant au sein de Kemet et de son patrimoine historique de l'humanité :
"L’homme ne disparaitra pas
tant qu’il saura rêver"
Jean Cocteau.

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Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Voici des hupomnemata en quelque sorte ...
"Cela dit,
ma passion pour l’Égypte n'est pas exclusive
et
je suis incapable de ne pas en nourrir d'autres,
presque aussi impérieuses :
comment,
entre autres,
se priver de la peinture italienne,
de Mozart
ou des merveilles de l'astronomie ?
Au risque de la dispersion,
il me semble que l'on se doit d'avoir la culture la plus vaste possible.
J'ai la faiblesse de penser
que celle-ci est nécessaire pour comprendre le monde complexe de l'Égypte. "
Jean-Pierre Corteggiani dans "Fous d'Égypte" de Quentin Florence, éd Bayard.
Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Adonc voici Arthur Rimbaud à Harar en 1883 ....
Arthur Rimbaud fera plusieurs courts séjours au Caire.
Il nous est possible de découvrir la trace dans sa correspondance ; entre deux expéditions. En voici un exemple d'août 1887. Il s'ennuie dans la ville, qu'il juge trop européanisée ; son jugement est un peu hâtif, peut-être avai-il besoin d'aventure !

"Le Caire, 24 août 1887.
"Je suis toujours ici à ne rien faire.
Le Caire est un endroit civilisé où on jouit d'une température douce et fraîche, une ville qui tient de Paris, de Nice et de l'Orient et où l'on vit à l'européenne. Je n'y compte pas rester plus d'un mois, quoi que j'y puisse trouver quelque chose, car la vie d'ici m'ennuie et on reste trop sédentaire. D'un autre côté, je suis appelé à Zanzibar, où il y a des emplois ; en Afrique et à Madagascar, où l'on peut gagner de l'argent.
25 août
Il arrive précisément que je dois prendre le bateau de Zanzibar vers le 15 septembre : on me donne des recommandations pour là-bas. Au Caire, on dépense trop, on s'ennuie ; tandis qu'à Zanzibar, on fait des voyages à l'intérieur où l'on vit pour rien, et on arrive à la fin de l'année avec ce que l'on a gagné intact. Ici, le logement, la pension et le vêtement (dans les déserts on ne s'habille pas) vous mangent tout.
Je vais donc m'en aller à Zanzibar [...]."


La carte du Grand État Égyptien
avant qu'Abdel NASSER ne prenne le pouvoir et ce en 1952 !
Son choix fut de se séparer du Soudan actuel (?).
Photo de Mohamed Rostom.
Sic : "Pour être plus précis, il s'agissait d'un condominium anglo-egyptien depuis 1899 jusqu'en 1955. De fait les autorités égyptiennes n'avaient pas grand contrôle, pas plus que les soudanais même. Il est vrai cependant que Nasser n'a pas fait grande preuve de créativité institutionnelle et perdit tant des acquis égyptiens (dont des pans socio-culturels et économiques) que dans ses aventures ratées ("socialisme scientifique", Syrie, Yémen, 1967...)"
L’Égypte pharaonique et sa mémoire culturelle ...
S'intéresser à l’Égypte ancienne à travers son histoire, sa théologie, son art, sa littérature, sa société, ses écrits, comme aux fouilles archéologiques, aux musées, …, c'est aussi avoir de l'attrait pour l'Homme contemporain, appréhender les événements de chaque jour, c'est avoir une vue probable sur l'avenir.
"Décrire l'Égypte", quelle belle ambition !
Nonobstant lisez plutôt :
"La science
est la croyance en l'ignorance des experts."
Richard Feynman
"Le sens de l'Histoire
s'acquiert en y participant un peu" !
Antonio Baldini
Je vous ai intéressé ?
Alors @ bientôt ...
Peut-être !



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Mieux valait ne pas être roux... ! En Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"…
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Mais pourquoi tant de haine ?
Envers ceux qui paraissent différents ?
Des roux en particulier ?
Ainsi, nos anciens semblaient faire beaucoup de misères à ceux qui avaient cette chevelure incandescente !
Virent-ils en eux une représentation maléfique, celle du propre frère d’Osiris ?
Seth ?
Couleur du désert et des fléaux, serait-elle donc celle du mal ?
Seraient-ils celui des typhoniens ? Du non de Typhon, cette créature grecque, monstrueuse par ailleurs et qui fut mise en relation avec Seth.
Dans Kemet l'ancienne, dixit Wainwright (1938) 31, 33, 53, le netjer Seth devait avoir cheveux roux ! Les rouquins devaient-ils de fait aduler cette divinité ?
"… sacrifier des taureaux quand ils sont roux,
parce que les Égyptiens croient que Typhon
(C'est à dire Seth !)
était de cette couleur !
C'est lui qui tua Osiris dans une embuscade
et
sur qui Isis tira vengeance de la mort de son époux.
On dit même que les anciens rois d'Egypte sacrifiaient sur le tombeau d'Osiris tous les hommes qui avaient le poils Roux"
Diodore de Sicile…
Si le taureau roux était mal considéré par les Égyptiens, Diodore de Sicile reconnaîtra tout de même que le sacrifice des hommes roux devait d'avantage relever de la légende que de la réalité !
Et si on se réfère maintenant à Plutarque, ce dernier mentionnait qu'au cours de certaines fêtes en l’honneur de Seth, nos anciens n’hésitèrent pas à maltraiter des roux.
Les jetèrent-ils réellement dans la boue ?

"Livre pour Sortir au Jour" de Natha ...
1 350 à 1 300 B.C.E.
Pour l’âne, son "camp" fut bien celui du maléfice. En plus pourrais-je ajouter, il existait aussi des ânes roux. Particulièrement malmenés, en effet, l'impie et violent Seth, troisième fils de Nout, au caractère jaloux et méchant, devait, croit-on en tout cas, avoir la peau bien blanche et les cheveux roux.
Un âne à poil roux ...
Et ce à la manière d’ailleurs, bien certainement, du fameux Ramsès II, sujet que nous allons effleurer au cours de cette thématique.
Plan de l'article ...
→ Souvent !
→ Alors, notre relation de tous les jours ...
→ Nos anciens, faisait-il cette analogie avec les êtres vivants en générale ?
→ Les précieux cheveux …
→ La couleur récurrente quant aux cheveux ...
→ Ils avaient visiblement aussi les cheveux parasités !
→ Paradoxalement, il était bien Roux, comme le netjer Seth !
→ Un grand débat débuta alors dans les communautés ...
→ Dans les cultes du sacré, on considérait aussi le côté impur ... !
Souvent !
Hommes et femmes furent totalement rasés.
Mais pas toujours !
Car, ils pouvaient également avoir une chevelure bien longue.
Atteignant les épaules ...
Ou un peu plus courte, jusqu'à la nuque.
Notons ici néanmoins que :
- Le style de chevelure n'était pas utilisé afin de déterminer le genre de la personne en question, à savoir masculin ou féminin.
- Nonobstant, la chevelure devait permettre quand même de connaître à la fois l'âge, mais tout autant la classe sociale de la personne.
Ainsi :
- Les enfants, furent partiellement rasés et portaient la fameuse mèche sur le côté jusqu'à la puberté.
- Les femmes et les hommes pouvaient choisir : long, rasé, ...
- Pour les travailleurs, ils pouvaient avoir des cheveux plus courts.
- Pour les nanties, nous pouvons constater qu'ils portaient des perruques agrémentées en plus d'extensions de cheveux particulièrement complexes.
- Quant aux personnes d'un certain âge, d'une certaine caste aussi, on vit tout autant les perruques ... Ou probablement une teinture au henné (?)
Admirez ceci, cela a plus de 5 000 ans :

L'enfant à la tresse !
En ivoire ...
3 cm Nagada II.
3 500 à 3 200 B.C.E.
Alors, notre relation de tous les jours ...
Nous rentrons ici dans un domaine bien esthétique.
Tout autant dans le symbole d'ailleurs ...
Nos relations mettent bien en valeur les cheveux avec une importance presque capitale ! Ils ont vraiment influencé et cela de tous temps, notre jugement. Cela va même quant à la vision, et au ressenti que nous pouvons avoir vis-à-vis des autres.
L'apparence physique ...
Le comportement ...
La façon de vivre même ...
Les cheveux pourraient même apporter une certaine personnalité !
Une identité en quelque sorte ...
Une expression bien sociale ...
Et, pourquoi pas culturelle ? Ils sont ce que nous souhaitons divulguer comme image à autrui. Et cela accentue davantage encore son importance sociale.
Ceci pouvant largement expliquer notre réaction intrinsèque lorsqu'ils :
- Sont en mauvaise santé,
- Leurs pertes,
- Leurs blanchiments aussi ! Même Ramsès II, nous allons le voir, semble en avoir été sensible.
Nos anciens faisaient-ils cette même analogie avec les êtres vivants ?
Est-ce notre imagination ?
Le cheveu est bien vivant ...
Il nait ...
Il grandit ...
Il meurt ...
Les précieux cheveux …
Joann Fletcher, égyptologue britannique …
Spécialiste en analyse capillaire …
Notons que les cheveux peuvent permettre de déterminer qu’elles auraient été les conditions quotidiennes de la vie dans l’antiquité.
Les maladies,
Les régimes alimentaires,
La prise de drogue,
L'apparence physique,
La vie sociale,
Les cheveux représentent bien un substrat d’analyse, d’informations, ... ! D’autant plus finalement, que les chercheurs en aurait retrouvé en nombre relativement conséquent sur des corps momifiés dans le sable du désert.
Proche de l’Itéru …
Ainsi, comme vous savez, sous l’action combinée de la chaleur, de la sécheresse, du sable dessiccateur, du temps, ..., la peau, l'organisme tout entier d'ailleurs, se desséchèrent et ceci de façon parfaitement naturelle, sans se décomposer ! Cela amena une bien surprenante conservation : les premières momifications naturelles s'opérèrent certainement ainsi. Probablement, ce fut ainsi que l'idée même de la momification des corps germina dans l'esprit des Hommes.
Cela permit d'obtenir un "échantillonnage" (Gardons un peu de respect en présence d'êtres qui ont eu une vie, ce ne sont point des objets ... !) plus diversifié visiblement que les seules momies de pharaons, de hauts dignitaires, de nantis,…
La couleur récurrente quant aux cheveux ...
Aussi, souvenez-vous :
- Les asiatiques "mongoloïdes" : cheveux très épais, raides, ...
- Les caucasiens : ont des sections rondes, ...
La chevelure ondulée d’un caucasien est ovale, ou plutôt largement elliptique dans la forme, avec le moindre diamètre s’élevant environ à 70% du plus grand !
- Les africains : ont des sections aplaties, caractéristiques des frisures, ...
Le cheveu "laineux" du "négroide" est étroitement elliptique, avec le plus petit axe de l’ellipse de plus de moitié moins que le grand axe. [Baker (1974) 208, 296-297, 308.]
- ...
De la même manière, nos cheveux ont une certaine couleur du fait des pigments mélaniques qui les composent bien naturellement :
- Pour les bruns, majoritairement, les chercheurs y retrouvent l'eumelanines ... : pigments bruns-noirs.
- Les blonds, les roux de notre thématique possèdent quant à eux de la phaeomelanines ... : pigments rouges-jaunes.
- ...

Source / Lien
Et, dans notre cas de figure, c'est à dire au niveau des momies, le brun semble bien dominer !
Voir le brun sombre …
Presque le noire du reste !
Nonobstant, il ne semble pas rare du tout d’en trouver :
- Des châtains clairs,
- ...
- Et même des cheveux blonds : et oui, vous avez bien lu, des cheveux blonds !
Nonobstant...
Et comme vous savez déjà, ils usaient du fameux henné ! Ainsi, souvenez-vous du grand pharaon Ramsès II, il semblait déjà à son époque jouer avec la cosmétique et vouloir cacher ses cheveux blancs au moyen de ce colorant naturel.
Le henné …
Le Lawsonia inermis ...
Il croissait bien en abondance sur les rives du Nil. Une coloration typique, orangée, brillante, …
Ils avaient visiblement aussi les cheveux parasités !
Ainsi au niveau des peignes …
Des observations poussées auraient démontrées la présence évidente de lentes ! Les cheveux auraient visiblement eu cette tendance à avoir été peuplés d’insectes.
Bien évidemment ...
Cela ne concernerait pas ceux et celles qui devaient se raser le crâne, comme les prêtres par exemple. Aussi, le fait que cette caste recherchait la pureté, en se rasant la tête notamment, n’aurait-elle pas eu à la base comme origine de combattre ce genre de souci d’hygiène ?
Paradoxalement peut-être, il était bien roux, comme le netjer Seth ... !
Ouser Maat Rê ...
Ramsès "Le Grand" ...
Le deuxième du nom ...
Il termina son règne et son existence à l'âge de 90 ans avec, et vous l'aurez bien deviné, des cheveux bien blancs !

Ramsès II ...
Et ses cheveux blancs !
Nonobstant, ils ne furent pas toujours de cette couleur !
Voici donc une équipe de chercheurs, elle fut dirigée par le professeur P. F. Ceccaldi. Elle eue ce privilège de faire une étude scientifique particulièrement poussée sur les cheveux de pharaon.
- Ce chercheur prouva initialement que cette couleur rousse provenait en vérité du henné qui devait permettre de cacher les cheveux blancs.
Peut-être une coloration suite au travail des embaumeurs ?
Ramsès II, réalisait-il de son vivant des colorations ? Peut-être que nos scientifiques le savent-ils déjà ?

Voici la chevelure de Ramsès II.
D'une couleur "jaune pâle".
Cela fut probablement due à une teinture diluée à base de henné.
Sa chevelure néanmoins se réduisait à sa mort à une couronne temporo-occipitale !
Cela correspondit à un stade avancé de la calvitie, ce qui est normal à 90 ans, et de plus, au sein de cette époque antique dont la moyenne de vie se situait davantage vers les 30 ans.
- Nonobstant ...
Il découvrit au niveau des racines, des pigments tout à fait naturels ceux là, et ce faisant visiblement suite à des constats microscopiques.
Des pigments rouges qui ne seraient pas issus :
- Du henné,
- Ni d'une altération post-mortem,
- Ni du traitement aux rayons X effectués au Centre Nucléaire de Saclay, même si nous avons pu lire ça et là, que certains auteurs en doutaient fortement et ne reconnaissaient plus la momie en sortie de l'examen ... (?)
- Ni de l'embaumement, car la tête n'avait pas subi de traitement au natron (?) selon les études lors de la conservation de la momie en France.
- Ni...
De fait...
Nous pouvons presque affirmer que Ramsès II fut certainement rouquin !
Eut-il véritablement la couleur de la violence ? Nonobstant, n'aurait-il pas été plutôt celle de la diplomatie ?
Que celui du mal !
Comme aurait été "visiblement" Seth, à la manière d'un défi, d'un étendard,...
Le rouge, la couleur du désert ...
Traduction en médou netjer ...
Desher, l’inspiration de la terreur…
Desherou, les serviteurs maléfiques de Seth…
Desher-ty, signifiait bien "terrible" !
Elle s’applique en réalité à toutes les nuances de rose et de rouge, celles du flamant (Phoenicopterus ruber roseus),
dont le hiéroglyphe sert précisément à écrire dsr.
- De plus ...
Les scientifiques, en constatant l'aspect ovale de la coupe de cheveu, déterminèrent que Ramsès II fut vraiment cymotrique. Il devait avoir probablement les cheveux bouclés. Balout, and al. (1985) 254-257.
Ausi, nous pouvons pratiquement subodorer que Ramsès II sut retourner la situation à son avantage, peut-être en raison :
- De sa longévité,
- De sa stabilité,
- Et de la richesse qu'il sut apporter,
- De sa diplomatie étrangère,
- De sa notoriété également ... Notons que beaucoup de ses sujets ne connurent que lui, comme demi-netjer, sur cette terre de Kemet, comme s'il fut un être divin, immortel.
- ...
Il transforma une "faiblesse" en une force !
Une certaine réalité fit que les roux furent bien mal vus. Alors la montée d'un homme roux sur le trône d'Horus ne pouvait certainement pas annoncer à priori quelque chose de bon ! Ses ancêtres étaient certainement issus de la même région que Seth. Ramsès le Grand transforma donc le culte de cette divinité et en fit cette image du Mal nécessaire afin de combattre les ennemis de Kemet !
Ramsès II
lui utilisa la couleur de ses cheveux
à titre de propagande,
afin de renforcer son image,
celle d'un monarque divin !
Un grand débat débuta alors dans les communautés ...
Et ce bien évidemment en raison de cette conclusion ! Mais vous savez bien, les analyses scientifiques sont ce qui semblent le plus aisées à obtenir, ce qui n'est pas le cas quant aux interprétations : bien souvent la subjectivité de chacun entre alors en action !
Rouquin ...
Cheveux bouclés ...
Dixit Balout, and al. (1985) 254-257, Ramsès II aurait été une personne à peau "plus ou moins blanche", un leucoderme en fait.
"Après avoir achevé cet immense travail,
une conclusion scientifique restait à faire.
L’étude anthropologique
et
l’analyse microscopique du cheveux, rapportée par 4 laboratoires :
Judiciary Medecine (Professor Ceccaldi),
Société L’Oréal,
Atomic Energy Commission,
and Institut Textile de France
démontra que Ramses II était un "leucoderme".
Homme à peau claire, proche des Mediterranéens préhistorique et de l’antiquitée, ou brievement, des Bèrbères d’Afrique"
[Balout, and al. (1985) 383.]
A ce sujet d'ailleurs, il est intéressant de noter le lien avec les Berbères d’Afrique du Nord : certaines tribus Berbères, comme les Rifains des montagnes de l’Atlas, ont un taux de blonds approchant les 60 %, et elles ont un taux de rouquins comparable à celui des Irlandais. [Coon & Hunt (1966) 116-117.]
En tout état de cause, d'après "la grande prêtresse de Ramsès II", Dame Desroches-Noblecourt, la dynastie des Ramessides fut bien dévouée au netjer Seth.
Certains, rappelez-vous, portèrent même le nom de Seti.
Elle alla même jusqu'à supputer que ce type de chevelure, c'est-à-dire rousse, pouvait représenter une preuve de cette filiation dynastique.
[Balout, et al. (1985) 388-391.]
Dans les cultes du sacré, on considérait aussi le côté impur ... !
Si les prêtres prônaient la pureté par leur existence même, c'est qu'ils devaient bien considérer qu'au sein de leurs paradigmes, aussi divers et parfait furent-ils, il devait bien y avoir une certaine présence, celle d'un côté obscur, d'une face impur, ...
Voici de fait un des nombreux exemples :
Dans la Kemet antique l'âne fut bien mal-aimé !
Un des symboles d'un certain maléfice...
Il était bien souvent associé à Seth.
Scène avec un âne recevant des coups de bâtons !
Saqqarah.
Bas-relief dans un mastaba de l'Ancien empire.
La patrie des "Âmes de Nekhen", ce berceau et cet étonnant sanctuaire ... En Égypte ancienne.

"Vivre"…
"La vie"… https://www.aime-jeanclaude-free.com/
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Les baou de Nekken ...
Les "âmes de Nekken" ...
B3.w, Nhn ...
En bas, les âmes de Pê et de Nekhen, qui jubilaient visiblement.
Ils sont représentées par un faucon et un chacal.
Hypogée de Pabasa ...
Source / Lien
Les fameuses "Âmes de Pê et Nekhen" : nous sommes au sein de l'antique Pê.
Ainsi à l'époque prédynastique elle fut la ville d'Osiris mais également la capitale de la fédération des nomes du Delta : le royaume de Pê.
Quant à la cité de Dep, Bouto si vous préférez, elle correspondait alors à la ville de la netjeret Ouadjet.
Les "baou" de Pê et de Nekhen sont mentionnés dans certains textes funéraires comme par exemple :
- Les Textes des Pyramides,
- Les Textes des Sarcophages,
- "Le livre pour sortir au jour",
- Et même dans le Rituel de l'ouverture de la bouche ! Y furent alors mentionnées les âmes de Dep, d'Héliopolis et d'Hermopolis ... Notons que les baou d'Héliopolis incluaient ainsi les deux ennéades (Textes des Pyramides).
Nous voici donc au sein de certaines personnifications des premiers souverains de Kemet.
Epoques d'avant l'union de l'Égypte ...
Il s'agirait en fait d'entités divines locales (netjerou) qui selon Kees auraient formés des :
"... groupes très anciens de divinités
dont le nombre
et
la nature
sont indéterminées..."
Parmi elles figuraient probablement ou y seraient du moins associés, des netjerou connus comme :
- Horus,
- Thot,
- Hâpy,
- Osiris (Textes des Sarcophages),
- ... Alors, souvenez-vous de ses fameuses "Âmes de Pê et de Nekhen". Elles furent, je vous le rappelle, mentionnées la première fois dans les Textes des Pyramides.
Un faucon …
Un chacal.
Deux belles figurations et ce en pleine jubilation. Et ils avaient cela de particulier, leurs positions. Un corps d’homme dont un genou fut à terre, une main sur la poitrine et l'autre avec le poing levé.
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Les âmes de Pé (Faucon)
et
ceux Nekhen (Chacal).
Plan de l'article ...
→ L'antique Nekhen …
→ Hiérakonpolis ...
→ Un étonnant sanctuaire ...
→ "La grande cache" ...
→ De véritables chefs-d’œuvre.
→ Le berceau des "âmes de Nekken" ...

La cité est à environ 600 kilomètres au sud du Caire moderne.
L'antique Nekhen …
Kôm el-Ahmar ...
Hiérakonpolis des Grecs …
Elle fut bien cette cité du roi Scorpion mais également de Narmer ainsi que la capitale de la Haute-Égypte et ce en cette ère prédynastique.
→ Une cité au sud-ouest d’un village dénommé el-Muissat.
Vous vous retrouverez dès lors sur la rive occidentale de l’Itérou.
→ De plus, en face, il y avait la fameuse ville de Nekheb / ELKab.
Nous sommes alors sur la rive orientale et plus précisément au sud de Thèbes. Lieu privilégié comme vous savez quant à la netjeret Nekhbet.
Nekhen ...
Et Nekheb furent deux cités au rôle de capitale du 3e nome de la Haute-Égypte.
Elle était donc une très vieille cité. Pour vous en rendre vraiment compte, vous pourrez y découvrir de nombreuses traces humaines datées de la période prédynastique : vous démontrant par là même à quel point il faut remonter dans le temps pour y croiser nos origines.
D'ailleurs, soulignons au passage que la célèbre palette de Narmer, un de mes objets préférés quant à "l'art égyptien", vient bien de cette région.
Les âmes de Pê
et
Nekhen.
Représentées par un faucon et un chacal.
Hypogée de Pabasa ...
Hierakonpolis, cette cité aux origines de l'Égypte.
Le site de Kôm el-Ahmar ... Un endroit bien essentiel pour qui désire finalement appréhender la gestation de l'art égyptien durant les temps prédynastiques.

Voici une très belle image satellite du site ...
Nous sommes donc :
- Dans le sud de Kemet ...
- Et plus précisément au chef-lieu d’Edfou.
- Au sein même de ce gouvernorat d’Assouan, entre Louxor et Assouan et de cette antique cité en Haute-Égypte.
Hiérakonpolis fut en fait une véritable cité double :
- Sur la rive gauche du Nil la ville de Nekhen ...
- Sur la rive droite Nekheb ...

Je vous assure ...
Ainsi, de nombreuses choses sont à visiter.
A découvrir ...
A admirer aussi ...
Si seulement vous arrivez à rencontrer les bonnes personnes, au bon moment. Il vous faudra alors, et entre autre chose, des autorisations.
Hiérakonpolis ...
Nekhen si vous préférez, Nhn ...
Kom el-Ahmar en arabe ...
Elle se situe bien dans le troisième nome de Haute-Égypte ...
Le nome "de la Forteresse" ...
"Le Rural" ...
"Les deux plumes" (nxn). Sise aux alentours de 100 km au nord d'Assouan. La cité devait être le pendant de la ville de Bouto en Basse-Égypte.
Nichée au cœur de la Haute-Égypte comme vous le savez ...
Nekken / la Hiérakonpolis des Grecs ...
En face vous trouverez d'ailleurs Nekheb / ELKab / Eileithyias polis ou Eileithyiapolis ...
Nous sommes sur la rive gauche de l'Itérou.
Nekken occupe en vérité une bien vaste région, s'étendant :
- A la fois en bordure du Nil, sur sa rive ouest en fait.
- Et de chaque côté de l'Ouadi Abou Souffian, et cela bien perpendiculaire au fleuve.
Voici donc la cité du Faucon. Ce dernier fut bien assimilé comme vous savez au netjer Horus. On devait d'ailleurs le vénérer et cela dès l'époque préhistorique.
Cette nomenclature ...
Celle d'Hiérakonpolis, lui fut en fait attribuer par les Grecs anciens et correspondait bien à la cité de Nekhen. Elle était probablement le noyau de l'entité politique qui a progressivement étendu son influence dans le sud de Kemet ! Pour finalement vaincre les autres unités politiques rivales dans le delta du Nil, au nord.
Nekhen une cité dominante.
Elle fut un des hauts lieux de l’histoire prédynastique. Le site était déjà occupé autour de 7 000 ans avant notre ère. Souvenez-vous, dès 3 300 on parle de l'époque de Nagada III. Puis, au début du 4e millénaire avant notre ère, les cités de Bouto comme celle d'Hiérakonpolis dominèrent le paysage.
Ainsi ...
Elle restera toujours un centre de pouvoir très important. S'il fallait vous en dissuader, souvenez-vous du souverain de cette fin de première dynastie, à savoir Den. Il régna si longtemps, que sa succession posa quelques difficultés.
L'unité même de Kemet fut vacillante.
Ce furent à nouveau les souverains de Nekhen qui fondirent la deuxième dynastie. Les deux Terres seront donc réunifiées, à nouveau, et ceci grâce à Nekhen et ses dirigeants bien sûr.
Le site d'Hiérakonpolis fut aussi ce lieu ou les chercheurs découvrirent les dernières demeures des souverains comme :
- Narmer,
- Mais également celui de Ka, l’un des derniers de cette période prédynastique.
Un étonnant sanctuaire ...
Nous voici dans une bourgade primitive ...
Elle a été bâtie en lisière du désert et fut remplacée au début de la première dynastie par un fort de forme approximativement quadrangulaire.
D'ailleurs l'angle méridional quant à cette enceinte semble avoir été occupé par une seconde enceinte, cultuelle celle-ci.
Cette dernière fut dégagée à la toute fin du 19e siècle par les archéologues anglais :
- J.E Quibelle,
- Et F.W Green.
Alors qu'elle ne fut pas leur surprise lorsqu'il découvrir un sanctuaire pour le moins original.
Un temple en brique qui renfermait visiblement en son centre un tertre de sable que recouvraient des pierres ; non pas disposées au hasard comme nous aurions pu penser, mais bien semble-t-il de façon à figurer à la surface du tertre le fameux signe hiéroglyphique Nekken.
"La grande cache" ...
Les bienfaiteurs du temple de Nekken n'ont me semble-t-il pas manqué ; notamment en la personne des premiers pharaons.
A commencer par :
- Narmer et ce vers 3 000 avant l'ère du Christianisme.
- Mais également par les pharaons de la 2e dynastie, autour de 2 700 avant JC comme fut par exemple Khasekhemoui.
Nombreux, sans aucun doute visiblement, furent les adorateurs de ce lieu ! Chacun devait y marquer alors son passage en y déposant des objets votifs, ex-voto.
Ainsi ...
Ceux-ci furent bientôt des centaines, des milliers qui se retrouvèrent rassemblés dans ce sanctuaire.
A une époque postérieure, qui m'est difficile de véritablement préciser, tous ces objets furent pieusement rassemblés et enfouis au sein d'une cachette.
Elle est bien connue aujourd'hui sous la nomenclature de :
- "Grande cache",
- "Grand dépôt" de Kôm el-Ahmar.
Les chercheurs y découvrirent notamment :
- La fameuse palette de Narmer (Musée du Caire JE 32169)...
- Têtes de massue dite "Du roi scorpion", (Oxford, Ashmolean Museum 1895-1908 E.3632),
- Des statuettes d'ivoire,
- La tête en or du faucon Horus (Musée du Caire JE 32158),
- Petit récipients de pierre dure,
- ... Tous ces objets dateraient visiblement au plus tard de la 2e dynastie et constituent aujourd'hui un ensemble absolument unique pour une période aussi reculée.
De véritables chefs-d’œuvre.
La plus célèbre d'entre-elle, vous aurez bien compris, fut certainement la tête de la massue dite du "Roi Scorpion" que nous pouvons du reste admirer aujourd'hui à l'Ashmmolean Museum d'Oxford. Où d'ailleurs l'essentiel du matériel de cette cache s'y trouve aujourd'hui déposée.
Comme vous savez ...
Nous y distinguons un pharaon coiffé de la couronne de la Haute-Egypte. Il est debout, tenant dans sa main une houe, et s'apprêtant visiblement à creuser dans le sol une sorte de sillon cérémoniel : le préalable à la fondation de tout temple.
Devant son visage ...
Un scorpion qui valut du reste, à ce légendaire souverain, d'être identifié comme le mythique souverain des temples prédynastiques et lui donna son nom.
Le berceau des "âmes de Nekken" ...
La cité fut infiniment religieuse. Elle fut sans doute très anciennement pourvue d'un netjer dénommé "Le Nekhenite".

Le netjer de Nekhen était le faucon Horus.
Tête en or du faucon Horus ...
Horus (Hr) nekhenite : une preuve de ses origines.
Retrouvé à Hiérakonpolis (Nekhen) ...
4e dynastie ...
Voyez l'uraeus, il serait l'apanage d'un nombre bien restreint de divinité comme le furent Râ, Montou, Horus,...
Voyez les yeux obsidienne ...
Certains chercheurs subodorent que cette tête fut modifiée vers la 18e dynastie.
Musée Égyptien du Caire.
Premier étage, section 4, élément 22 sur 23.
Incarné sous les traits d'un faucon que coiffaient deux grandes plumes il semble avoir été particulièrement vite assimilé au grand netjer Horus ("Horus nekhenite").
Les plus célèbres furent les "âmes de Nekken" (B3.w, Nhn).
Les âmes = baou en Egypte antique ce qui représente pluriel de bâ.
Il s'agissait en fait de génies protecteurs. On les considérait comme des esprits puissants ou des déités qui devaient finalement service le souverain défunt et bien sûr ils assistaient le pharaon de son vivant.
Bien souvent, ils étaient représentés par trois (Reconnaissables entre mille divinités) :
- Anthropoïdes,
- A tête de chacal,
- ... Ces génies donc, furent toujours agenouillés, la main de droite sur la poitrine, le poing gauche levé.
Ils furent donc en cette position dite de jubilation c'est-à dire d'henou (hnw). Cependant, ils pouvaient aussi être figurés debout dans des mises en images bien plus complexes.

"Âme de Nekhen"
Règne de Sésostris I (1961-1917 avant notre ère)
Calcaire peint, du temple de la pyramide de Sésostris I, Lisht ...
Fonds Rogers, 1909 (09.180.41)

Hypogée de Ramsès I ...
Thèbes Ouest.
Il semble bien encadré ici par les âmes de Pê et Nekhen ...
Symbolisations ancestrales de la royauté.
Dans cette attitude de la jubilation, bras levé, poing fermé ...
La patrie des "Âmes de Nekhen", ce berceau et cet étonnant sanctuaire !... En Égypte ancienne !

"Vivre"…
"La vie"…
![]()
Les baou de Nekken...
Les "âmes de Nekken"...
B3.w, Nhn...
En bas, les âmes de Pê et de Nekhen, qui jubilaient visiblement !
Ils sont représentées par un faucon et un chacal.
Hypogée de Pabasa...
Source / Lien
Les fameuses "Âmes de Pê et Nekhen" : nous sommes au sein de l'antique Pê !
Ainsi à l'époque prédynastique elle fut la ville d'Osiris mais également la capitale de la fédération des nomes du Delta : le royaume de Pê.
Quant à la cité de Dep, Bouto si vous préférez, elle correspondait alors à la ville de la netjeret Ouadjet.
Les "baou" de Pê et de Nekhen sont mentionnés dans certains textes funéraires comme par exemple :
- Les Textes des Pyramides,
- Les Textes des Sarcophages,
- "Le livre pour Sortir au Jour",
- Et même dans le Rituel de l'ouverture de la bouche ! Y furent alors mentionnées les âmes de Dep, d'Héliopolis et d'Hermopolis... Notons que les baou d'Héliopolis incluaient ainsi les deux ennéades (Textes des Pyramides).
Nous voici donc au sein de certaines personnifications des premiers souverains de Kemet.
Epoques d'avant l'union de l'Égypte...
Il s'agirait en fait d'entités divines locales (netjerou) qui selon Kees auraient formés des :
"... groupes très anciens de divinités
dont le nombre
et
la nature
sont indéterminées..."
Parmi elles figuraient probablement ou y seraient du moins associés, des netjerou connus comme :
- Horus,
- Thot,
- Hâpy,
- Osiris (Textes des Sarcophages),
- ... Alors, souvenez-vous de ses fameuses "Âmes de Pê et de Nekhen". Elles furent, je vous le rappelle, mentionnées la première fois dans les Textes des Pyramides.
Un faucon…
Un chacal !
Deux belles figurations et ce en pleine jubilation. Et ils avaient cela de particulier, leurs positions. Un corps d’homme dont un genou fut à terre, une main sur la poitrine et l'autre avec le poing levé.
![]()
Les âmes de Pé (Faucon)
et
ceux Nekhen (Chacal).
Plan de l'article...
→ L'antique Nekhen…
→ Hiérakonpolis...
→ Un étonnant sanctuaire...
→ "La grande cache"...
→ De véritables chefs-d’œuvre !
→ Le berceau des "âmes de Nekken"...

La cité est à environ 600 kilomètres au sud du Caire moderne !
L'antique Nekhen…
Kôm el-Ahmar...
Hiérakonpolis des Grecs…
Elle fut bien cette cité du roi Scorpion mais également de Narmer ainsi que la capitale de la Haute-Égypte et ce en cette ère prédynastique.
→ Une cité au sud-ouest d’un village dénommé el-Muissat.
Vous vous retrouverez dès lors sur la rive occidentale de l’Itérou.
→ De plus, en face, il y avait la fameuse ville de Nekheb / el-Kab.
Nous sommes alors sur la rive orientale et plus précisément au sud de Thèbes. Lieu privilégié comme vous savez quant à la netjeret Nekhbet.
Nekhen...
Et Nekheb furent deux cités au rôle de capitale du 3e nome de la Haute-Égypte.
Elle était donc une très vieille cité. Pour vous en rendre vraiment compte, vous pourrez y découvrir de nombreuses traces humaines datées de la période prédynastique : vous démontrant par là même à quel point il faut remonter dans le temps pour y croiser nos origines.
D'ailleurs, soulignons au passage que la célèbre palette de Narmer, un de mes objets préférés quant à "l'art égyptien", vient bien de cette région.
Les âmes de Pê
et
Nekhen.
Représentées par un faucon et un chacal.
Hypogée de Pabasa...
Hierakonpolis, cette cité aux origines de l'Égypte.
Le site de Kôm el-Ahmar... Un endroit bien essentiel pour qui désire finalement appréhender la gestation de l'art égyptien durant les temps prédynastiques.

Voici une très belle image satellite du site...
Nous sommes donc :
- Dans le sud de Kemet...
- Et plus précisément au chef-lieu d’Edfou.
- Au sein même de ce gouvernorat d’Assouan, entre Louxor et Assouan et de cette antique cité en Haute-Égypte.
Hiérakonpolis fut en fait une véritable cité double :
- Sur la rive gauche du Nil la ville de Nekhen...
- Sur la rive droite Nekheb...

Je vous assure...
Ainsi, de nombreuses choses sont à visiter.
A découvrir....
A admirer aussi...
Si seulement vous arrivez à rencontrer les bonnes personnes, au bon moment. Il vous faudra alors, et entre autre chose, des autorisations.
Hiérakonpolis...
Nekhen si vous préférez, Nhn...
Kom el-Ahmar en arabe...
Elle se situe bien dans le troisième nome de Haute-Égypte...
Le nome "de la Forteresse"...
"Le Rural"...
"Les deux plumes" (nxn). Sise aux alentours de 100 km au nord d'Assouan. La cité devait être le pendant de la ville de Bouto en Basse-Égypte.
Nichée au cœur de la Haute-Égypte comme vous le savez...
Nekken / la Hiérakonpolis des Grecs...
En face vous trouverez d'ailleurs Nekheb / el-Kab / Eileithyias polis ou Eileithyiapolis...
Nous sommes sur la rive gauche de l'Itérou.
Nekken occupe en vérité une bien vaste région, s'étendant :
- A la fois en bordure du Nil, sur sa rive ouest en fait.
- Et de chaque côté de l'Ouadi Abou Souffian, et cela bien perpendiculaire au fleuve.
Voici donc la cité du Faucon ! Ce dernier fut bien assimilé comme vous savez au netjer Horus. On devait d'ailleurs le vénérer et cela dès l'époque préhistorique.
Cette nomenclature...
Celle d'Hiérakonpolis, lui fut en fait attribuer par les Grecs anciens et correspondait bien à la cité de Nekhen. Elle était probablement le noyau de l'entité politique qui a progressivement étendu son influence dans le sud de Kemet ! Pour finalement vaincre les autres unités politiques rivales dans le delta du Nil, au nord.
Nekhen une cité dominante !
Elle fut un des hauts lieux de l’histoire prédynastique ! Le site était déjà occupé autour de 7 000 ans avant notre ère. Souvenez-vous, dès 3 300 on parle de l'époque de Nagada III. Puis, au début du 4e millénaire avant notre ère, les cités de Bouto comme celle d'Hiérakonpolis dominèrent le paysage.
Ainsi...
Elle restera toujours un centre de pouvoir très important. S'il fallait vous en dissuader, souvenez-vous du souverain de cette fin de première dynastie, à savoir Den ! Il régna si longtemps, que sa succession posa quelques difficultés.
L'unité même de Kemet fut vacillante.
Ce furent à nouveau les souverains de Nekhen qui fondirent la deuxième dynastie. Les deux Terres seront donc réunifiées, à nouveau, et ceci grâce à Nekhen et ses dirigeants bien sûr.
Le site d'Hiérakonpolis fut aussi ce lieu ou les chercheurs découvrirent les dernières demeures des souverains comme :
- Narmer,
- - Mais également celui de Ka, l’un des derniers de cette période prédynastique !
Un étonnant sanctuaire...
Nous voici dans une bourgade primitive...
Elle a été bâtie en lisière du désert et fut remplacée au début de la première dynastie par un fort de forme approximativement quadrangulaire.
D'ailleurs l'angle méridional quant à cette enceinte semble avoir été occupé par une seconde enceinte, cultuelle celle-ci.
Cette dernière fut dégagée à la toute fin du 19e siècle par les archéologues anglais :
- J.E Quibelle,
- Et F.W Green.
Alors qu'elle ne fut pas leur surprise lorsqu'il découvrir un sanctuaire pour le moins original.
Un temple en brique qui renfermait visiblement en son centre un tertre de sable que recouvraient des pierres ; non pas disposées au hasard comme nous aurions pu penser, mais bien semble-t-il de façon à figurer à la surface du tertre le fameux signe hiéroglyphique Nekken.
"La grande cache"...
Les bienfaiteurs du temple de Nekken n'ont me semble-t-il pas manqué ; notamment en la personne des premiers pharaons.
A commencer par :
- Narmer et ce vers 3 000 avant l'ère du Christianisme.
- Mais également par les pharaons de la 2e dynastie, autour de 2 700 avant JC comme fut par exemple Khasekhemoui.
Nombreux, sans aucun doute visiblement, furent les adorateurs de ce lieu ! Chacun devait y marquer alors son passage en y déposant des objets votifs, ex-voto.
Ainsi...
Ceux-ci furent bientôt des centaines, des milliers qui se retrouvèrent rassemblés dans ce sanctuaire.
A une époque postérieure, qui m'est difficile de véritablement préciser, tous ces objets furent pieusement rassemblés et enfouis au sein d'une cachette.
Elle est bien connue aujourd'hui sous la nomenclature de :
- "Grande cache",
- "Grand dépôt" de Kôm el-Ahmar.
Les chercheurs y découvrirent notamment :
- La fameuse palette de Narmer (Musée du Caire JE 32169)...
- Têtes de massue dite "Du roi scorpion", (Oxford, Ashmolean Museum 1895-1908 E.3632),
- Des statuettes d'ivoire,
- La tête en or du faucon Horus (Musée du Caire JE 32158),
- Petit récipients de pierre dure,
- ... Tous ces objets dateraient visiblement au plus tard de la 2e dynastie et constituent aujourd'hui un ensemble absolument unique pour une période aussi reculée.
De véritables chefs-d’œuvre !
La plus célèbre d'entre-elle, vous aurez bien compris, fut certainement la tête de la massue dite du "Roi Scorpion" que nous pouvons du reste admirer aujourd'hui à l'Ashmmolean Museum d'Oxford. Où d'ailleurs l'essentiel du matériel de cette cache s'y trouve aujourd'hui déposée.
Comme vous savez...
Nous y distinguons un pharaon coiffé de la couronne de la Haute-Egypte. Il est debout, tenant dans sa main une houe, et s'apprêtant visiblement à creuser dans le sol une sorte de sillon cérémoniel : le préalable à la fondation de tout temple.
Devant son visage...
Un scorpion qui valut du reste, à ce légendaire souverain, d'être identifié comme le mythique souverain des temples prédynastiques et lui donna son nom.
Le berceau des "âmes de Nekken"...
La cité fut infiniment religieuse. Elle fut sans doute très anciennement pourvue d'un netjer dénommé "Le Nekhenite".

Le netjer de Nekhen était le faucon Horus !
Tête en or du faucon Horus...
Horus (Hr) nekhenite : une preuve de ses origines.
Retrouvé à Hiérakonpolis (Nekhen)...
4e dynastie...
Voyez l'uraeus, il serait l'apanage d'un nombre bien restreint de divinité comme le furent Râ, Montou, Horus,...
Voyez les yeux obsidienne...
Certains chercheurs subodorent que cette tête fut modifiée vers la 18e dynastie.
Musée Égyptien du Caire.
Premier étage, section 4, élément 22 sur 23.
Incarné sous les traits d'un faucon que coiffaient deux grandes plumes il semble avoir été particulièrement vite assimilé au grand netjer Horus ("Horus nekhenite").
Les plus célèbres furent les "âmes de Nekken" (B3.w, Nhn).
Les âmes = baou en Egypte antique ce qui représente pluriel de bâ.
Il s'agissait en fait de génies protecteurs. On les considérait comme des esprits puissants ou des déités qui devaient finalement service le souverain défunt et bien sûr ils assistaient le pharaon de son vivant.
Bien souvent, ils étaient représentés par trois (Reconnaissables entre mille divinités) :
- Anthropoïdes,
- A tête de chacal,
- ... Ces génies donc, furent toujours agenouillés, la main de droite sur la poitrine, le poing gauche levé.
Ils furent donc en cette position dite de jubilation c'est-à dire d'henou (hnw). Cependant, ils pouvaient aussi être figurés debout dans des mises en images bien plus complexes.

"Âme de Nekhen"
Règne de Sésostris I (1961-1917 avant notre ère)
Calcaire peint, du temple de la pyramide de Sésostris I, Lisht...
Fonds Rogers, 1909 (09.180.41)

Hypogée de Ramsès I...
Thèbes Ouest.
Il semble bien encadré ici par les âmes de Pê et Nekhen...
Symbolisations ancestrales de la royauté.
Dans cette attitude de la jubilation, bras levé, poing fermé...
Un véritable labyrinthe souterrain antique "aurait" été découvert... En Égypte ancienne !
"Vivre"… "La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Nous sommes le 5 Juillet 2014...

Nécropole du pharaon Amenemhat III...
Un site important certes mais cependant bien détérioré...
Un lieu fantastique néanmoins en ce qui me concerne, pour moult raison du reste !
12e dynastie...
Le Labyrinthe Égyptien du Lac Moeris...
Le Labyrinthe de Cnossos en Crète...
Le Labyrinthe de l'Île de Lemnos, lieu de culte comme vous le savez des Cabires...
Le Labyrinthe de la tombe de Porsenna...
Le Labyrinthe de l'Île du Soleil…
...
Que de labyrinthes finalement !
Aujourd'hui nous allons aborder la probable découverte d'un bâtiment tout à fait légendaire !
Il aurait du reste été perdu pendant plusieurs millénaires dans les sables de Kemet...
Le sable de Hawara aurait donc visiblement été "balayé" en 2008 par une équipe belge !
Nous voici donc au sein d'une expédition, celle dite de Mataha...

Plan de l'article...
→ L'histoire du labyrinthe...
→ Souvenons-nous alors du pharaon Amenemhat III...
→ Crocodilopolis...
→ Un temple bien colossal...
→ Voici l'objet d'études d'une mission Belge...
→ Ils auraient ainsi "balayé" le sable d'Hawara !
L'histoire du labyrinthe...
Mataha en arabe...
Grecs...
Romains...
Le terme même de labyrinthe semble être connu du grand publique à travers ses deux cultures !
Des constructions qui pouvaient être souterraines ! Mais pas seulement...
Des couloirs tant enchevêtrés que se perdre devait être bien courant !
Cependant...
Afin de retrouver la probable première étymologie de "ce type d'architecture" il nous faut remonter davantage encore le temps, et aboutir à l'ère pharaonique !
Souvenons-nous alors du pharaon Amenemhat III...
Nous sommes bien au sein de la 12e dynastie !

Une petite partie de la liste des pharaons d'Abydos !
59 - Se-hotep-ib-ra / Amenemhat I, (1976 - 1947).
60 - Jeper-ka-ra / Senusert I / Sesostris I, (1956 - 1911/10).
61 - Neb-kau-ra / Amenemhat II), (1914 - 1879/76).
62 - Jai-jeper-ra / Senusert II / Sesostris II, (1882 - 1872)
63 - Jai-kau-ra / Senusert III / Sesostris III, (1872 - 1853/52).
64 - Ne-maat-ra / Amenemhat III, (1853 - 1806/05).
65 - Maa-jeru-ra / Amenemhat IV, (1807/06 - 1798/97).
Neferousobek (1798/97-1794/93).
Crocodilopolis...
Krokodilopolis
Soukhos...
Chédyt, šdt...
Médinet el-Fayoum, l'actuelle capitale du gouvernorat du Fayoum !
Ce fut une cité célèbre de l'Égypte antique...
Le chef-lieu du 21e nome de la Haute-Égypte...
Connue notamment pour ses temples consacrés à un grand netjer. La ville moderne recouvre d'ailleurs le site de la ville ancienne !
Shedet...
Palmier Inférieur...
Per Sobek, vous l'aurez bien compris une cité liée au netjer Sobek !
Un crocodile...
Un homme à tête de crocodile...
...

Vue satellite de cette cité de Crocodilopolis !
Ainsi...
Ce pharaon aurait visiblement fait ériger en ce lieu dénommé Crocodilopolis un bien imposant monument !
Le "Lapi-ro-hunt"...
Situé en fait au sud du Caire, à 80 kilomètres environ, à l'ouest de l'itéru,... !
Le "Temple à l'entrée du lac"...
Serait-ce donc là...
La véritable origine de cette conception quant au labyrinthe ?
Visiblement, nous serions bien au bord du lac Moeris, alimenté me semble-t-il par un bras du Nil, c'est à dire le Bahr Youssouf ! Cependant ne vous y m'éprenez pas, il ne s'agit pas à proprement parler d'un "canal", mais bien d'une branche du Nil ! De plus, et bien logiquement d'ailleurs, il aurait subi aux cours des différentes époques des aménagements... Ainsi, l'Itéru s'était bien déplacé vers l'est... Nous possédons bien quelques preuves de cela, des preuves archéologiques, géologiques,... Ce Bahr Youssef est bien probablement un vestige de l'ancien Nil !

Voyez cette branche de l'Itéru à savoir le Bahr Youssouf !
Ainsi en égyptien :
- "Canal" se disait "qanat",
- Et "bahr" signifiait fleuve ou alors mer...
Ce lac se trouve donc au nord de l'oasis du Fayoum...
Aujourd'hui appelé Birket Qaroun !
L'étang des Cornes... (?)
Dixit toujours Hérodote (II, 149) ce lac serait artificiel et creusé en vérité dans le voisinage du labyrinthe et cela par la volonté du dernier des 330 successeurs de Ménès à savoir Moeris...
Labyrinthos selon les Grecs...
Labyrinthe de Crocodilopolis...
Hérodote (I.2),
Strabon (liv.17),
Et Diodore de Sicile (liv.ler)...
Tous en vérité nous ont transmis une véritable description, relativement complète de ce monument, du style :
"Un des plus importants
et
des plus remarquables de l'Égypte,
et
qui dépassait de beaucoup en beauté les temples d'Éphèse et de Samos.
On y voyait à l'intérieur douze cours
recouvertes de plafonds
(ce qui est assez difficile à expliquer).
Les chambres que contenait le labyrinthe
étaient au nombre de trois mille,
les unes voûtées
et
souterraines (kryptai),
les autres élevées au-dessus (oikoi)"
Un temple bien colossal...
Comme vous pouvez le deviner, moult auteurs antiques en parlèrent !
Hérodote...
Strabon...
...
Un monument qui aurait contenu pas moins de 3000 salles !
Pleines de hiéroglyphes...
De peintures...
...
Voici l'objet d'études d'une mission Belge...
Nous sommes au sein d'une étude géo-archéologique...

Ils auraient ainsi "balayé" le sable d'Hawara !
Ils auraient ainsi découvert un prestigieux temple ! Peut être est-ce le fameux labyrinthe de crocodilopolis ?
Les chercheurs semblent supputer que ce temple, aux pieds même de la pyramide serait bien la base du "labyrinthe"...


Voici un modèle en 3D du labyrinthe,
basé sur un dessin de Petrie en 1890...

Le plan du modèle de Petrie quant au labyrinthe...

Un autre modèle en 3D du labyrinthe
basé cette fois-ci sur des observations récentes...
Arnold en 1979...
Une thématique qui nécessitera un approfondissement...
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse
Dieter Arnold, Der Pyramidenbezirk des Königs Amenemhat III in Dahschur, 1987.
Steve Pasek: Hawara. Eine ägyptische Siedlung in hellenistischer Zeit. 2 Bände (= Altertumswissenschaften / Archäologie Bd. 2). Frank & Timme, Berlin 2007, ISBN 978-3-86596-092-4
GLU. Guide bleu Égypte, 1979. Laval RVM, 1993-02
"Le lac Moeris et son emplacement d’après les nouvelles recherches" Frederic Cope Whitehouse, Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 43, (JANVIER à JUILLET 1882), p. 335-347
"Le site d'Haouara et le «mystère» du Labyrinthe d'Egypte" d’Obsomer, Claude, dans Bibliotheca Orientalis LIX, n° 5-6, 2002, col. 455-468 : lien à suivre !
Claude Obsomer ,Hérodote, Strabon et le "mystère" du Labyrinthe d'Egypte, dans Amosiadès Louvain-la-Neuve, 1992, p. 221-33
"Quand on étudie le passé,
il est impossible de ne pas jeter
un regard sur l’avenir’"
Arnold Toynbee
Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
"Quand une femme se sent parfaitement bien habillée,
elle peut oublier cet aspect d'elle-même.
C'est ce qu'on appelle le charme.
Et plus vous parvenez à vous oublier,
plus vous avez de charme."
Francis Scott Fitzgerald...

Although there are very few remains, and historical accounts seem to differ, the Labyrinth of Egypt, the Labyrinth of Hawara, did actually exist over four thousand years ago. The Labyrinth of Egypt was located near the ancient town of Arsinoe (Crocodilopolis), and south of the pyramid of Hawara, in the area known today as the Fayum. The actual location of the Egyptian Labyrinth was discovered by Professor Flinders Petrie in 1888. The Labyrinth itself had been so completely demolished that the only remains left was a large bed of stone fragments. In this pile of stone chips a few items of interest were discovered, including scattered bits of the foundations, solid granite shrines, a large well, north and south facing door jambs, fragments of statues and a large granite figure of of Amenemhat III. There were enough fragments left from the original foundations to enable Petrie to determine the size and position of the structure. For more information about the animations that TMBA created of the Labyrinth, you can go here:
Qui fut véritablement Maïa ? La nourrice de Toutankhamon. En Égypte ancienne.
"Vivre" …
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com
En cette fin d'année, Km.t nous rappelle à son bon souvenir et ce à travers une très forte médiatisation vis-à-vis entre autre chose :
- Du légendaire hypogée de Toutânkhamon et des fabuleux secrets qu'il pourrait éventuellement encore renfermés.
Il n'y a rien de véritablement surprenant à cela car l'infiniment loin (L'Histoire, l'astronomie, ...), ..., comme l'infiniment petit d'ailleurs (Les sciences quantiques, ...) recèleront toujours des découvertes à venir et ce, tant nous avons à apprendre ...
"Ce qu'il y a de fascinant avec l'Égypte
c'est que toutes les découvertes scientifiques
n'enlèvent rien à son mystère."
Jean-Louis Amella de ladepeche.fr
- ...
- Il en va d'ailleurs tout autant quant à cette relance, celle relative à l'identité même de la mère du jeune souverain, décédé il y a plus de 3000 ans.
Alors ...
Abordons ensemble une thématique qui peut être à la fois proche, peu différente, ..., parallèle en somme.
Nous sommes bien au sein d'une époque passionnante s’il en est une, celle de cette ère amarnienne, celle de "Toutankhamon", période bien troublée finalement ayant marqué en "quelque sorte" la fin d'Akhenaton.
Aussi...
Essayons de comprendre et ce "en évitant toute spéculation intellectuelle gratuite", qui fut cette "Grande Dame", ce personnage véritablement historique et ce à plus d'un titre visiblement ...
Maïa ...
La "Nourrice du roi, qui a nourri le dieu".

Maïa.
Plan de l'article ...
→ Important : soliloque ...
→ Nous sommes à Saqqara, souvenez-vous ...
→ Le saviez-vous ?
→ Aussi, ne pas la confondre avec Maya, toujours à Saqqara.
→ N'aurait-on pas alors découvert ce qui pourrait-être des "lambeaux" de momie au sein même de l'hypogée de Maïa ?
→ En fait, l'hypogée d'origine semble avoir été composé d'au moins trois salles principales.
→ L'archéologue Alain Zivie ...
→ Mérytaton, fille d'Akhenaton et de Néfertiti ...
→ Maïa pouvait-elle être "La sœur, ou la demi-sœur de Toutankhamon" ?
→ M. Zivie se baserait visiblement sur des sculptures murales ...
→ Vous l'aurez bien compris, bien des questions demeurent encore à élucider ...

Soliloque ...
"Vivre"…
"La vie"… https://www.aime-jeanclaude-free.com/

Ce veau venait-il de naître ?
Serait-ce le cordon ombilical que nous voyons ?
Etait-il mis à l'attache ?
Nous sommes au sein du mastaba de Ty, à Saqqarah ...
Source / Lien
"Le joueur de sistre" ...
"Le musicien" ...
Ihi …
Ihy …
Jḥj …
Il fut ce netjer-enfant, celui de "la joie" bien sûr, et un musicien. Il jouait ainsi du sistre afin de réjouir ou alors peut-être d'apaiser sa propre mère, Hathor comme vous savez.
Il permettait aussi d'éloigner les forces nuisibles tout en favorisant la renaissance des défunts.
Il tenait ainsi :
- D'une main le fameux sistre d'Hathor, sa mère.
Cette particularité lui fut véritablement propre car il devait bien être la seule entité masculine à jouer du sistre rituel. Un instrument réservé aux femmes normalement.
- Et de l'autre, parfois, le Menat, provenant probablement du vocable Menet c'est-à-dire "la nourrice", il était bien ce fameux grand collier à contrepoids que vous connaissez.
Ainsi, nos anciens faisaient de la musique en entrechoquant les perles qui le composait : ne devait-il pas ainsi reproduire le son primordial ?

Détail de la salle hypostyle du temple de la netjeret Hathor
à Nitentore (Dendérah).
L'enfant-netjer Ihy
ainsi que
le symbole relatif à "L'Union des Deux-Terres".
Vous aurez remarqué à cet effet
le sistre,
le Menat.

Voici donc le fameux Toutânkhamon ...
Et ce sous la forme du netjer Ihy.
Plan de l'article ...
→ Ihy était le fils de la grande netjeret Hathor.
→ Ainsi, Ihy semble bien avoir été un enfant.
→ Au sein même de l’Ancien Empire …
→ Ihy, symbole de renaissance ...
→ Ihy veillait bien sur l'unité même de Kemet ...
→ Quelques représentations de notre netjer ...

Voici quelques détails du troisième mur, inter-colonnes, face extérieure sud ...
Nous sommes au sein de la "Maison de naissance"
et ce au sanctuaire de la netjeret Hathor à Nitentore, Dendérah si vous préférez.
Ihy dans son aspect de jeune netjer.
Ihy était donc le fils de la grande netjeret Hathor.
Il semble être né d'ailleurs dans le mammisi, vous savez cette maison des naissances sacrées du temple d'Hathor à Denderah.
Il devait être également le fils d’Horus d’Edfou.
Associé à la fleur de lotus comme vous savez, le voici alors avec quelques caractéristiques comme :
- Le crâne rasé,
- La fameuse mèche de l’enfance, portée sur le côté ! Tombant normalement sur le côté droit de la poitrine.
D’ailleurs on devait probablement la couper lors du fameux passage à l'âge adulte.
- Nu bien sûr.
Paradoxalement peut-être, il apparaît également comme une divinité funéraire, assistant le défunt à son entrée dans le royaume des ombres, il devait faciliter probablement le passage des défunts dans l'au-delà et ce en suscitant la venue de sa mère. Il symbolisait ainsi le germe prêt à renaître malgré la nuit, la rupture, la mort,...
- Tétant son doigt, bien caractéristique du monde de l'enfance.
- …
Ainsi, Ihy semble bien avoir été un enfant.
Nonobstant, il ne vous aura certainement pas échappé que parfois il fut visible sous une autre représentation.
Un veau par exemple …
Même si du reste, il semble plus probable, que le diminutif du mot "ih" puisse signifier "taureau". Serait-ce alors une analogie avec sa propre mère, la vache Hathor ? D’aucuns suggèrent même que certaine classe de prêtres de la netjeret Hathor portaient le nom de Ihy.
De plus, nous pouvons noter la présence de quelques inscriptions au sein du temple de Dendérah, et ce sous la forme :
- Du double Ihy-Noun, Ihy-nww, jouer du sistre pour sa mère, l'Oeil de Râ.
Il semble alors avoir été associé à la bonne inondation.
Ihy-nww n mwt.f Wsrt : l'Ihy-noum de sa mère la puissante (vase-menou) Dend.II.34,10
- Et d'Ihy-Ouab, Ihy-w'b, jouer du sistre pour sa mère, la maîtresse du ciel.
Lié de fait à la purification.
Ihy-w'b. Nbt 'Iwnt : Ihy-ouâb de la Maîtresse de Iounet (sistres et menit) Dend.II, 52,13
- Dans ce temple, celui de la netjeret Hathor, nous pouvons d'ailleurs admirer des sistres qui semblent "être littéralement secoués" et ce devant la divinité. Vous pourrez alors y voir, en bas, deux petits netjerou sur un Sema Taouy ! Nous sommes bien là en présence d'Ihy-Noun et également d'Ihy-Ouab. Ils semblaient alors remplacer l'enfant royal ainsi que son Ka, nous sommes ainsi à la Basse Epoque ...
- …
Au sein même de l’Ancien Empire …
Voici donc quelques scènes allégoriques de bergers traversant à gué un ruisseau et ce évidemment avec leur bétail.

Un vacher semble bien porter sur son dos un jeune veau qu'il vient d'ailleurs de sauver de la noyade.
Le veau était l'animal d'Ihy.
Saqqarah ...
6e dynastie ...
Ainsi ...
Nous pourrions y voir un berger portant sur ses épaules un veau que nous serions à même d'identifier comme étant notre netjer-enfant, Ihy.
Il portait donc notre fameux veau, et ce à travers le ruisseau ; certainement dans l'objectif d’y entrainer le restant de son troupeau.
Notre charmant Ihy pouvait être ainsi figurer à la manière d'un appel, celui à la résurrection.
L'exaltation vers une nouvelle vie ...
La renaissance …

Détail d’un linteau d’une porte monumentale au temple d'Hathor à Iounet.
La face interne …
De gauche à droite :
- Harsomptus, Ḥr-sm3-t3wy,
- La tête d’Hathor,
- Harsomptus (A tête de serpent),
- Et Horus, fils d'Isis comme vous savez …
Ihy, symbole de renaissance ...
Il revêtait aussi d'importantes fonctions funéraires et ce en rapport avec les transformations que subissait le défunt afin de passer d'une vie à l'autre ! Ce dernier n'était-il pas à la vie dans l'au-delà, ce que le jeune netjer Ihy enfant fut à la vie terrestre ?
A savoir un être fragile qui, de fait, avait tout à découvrir.
Ihy veillait aussi sur l'unité même de Kemet ...
Notre netjer évoquait parfaitement cette souveraineté.
Et ce en tant que descendant de Râ. Ihy devait certainement nourrir, symboliquement bien évidemment, quelques prétentions sur le Double-Pays.
D'où les images de lui portant la double couronne.
Ainsi à Nitentore ...
Un bas-relief figurant au linteau intérieur de la chapelle d'Ihy illustre parfaitement ce fait.
Le jeune netjer est debout, au-dessus du signe "Unir", que maintiennent du reste deux figurations de Hâpy (Nil du Nord et Nil du Sud, eux-mêmes l'image de la grande Kemet unifiée).
Sur sa tête ...
La double couronne bien sûr de Haute et Basse-Egypte qui marquait ce pouvoir qu'il serait à même d'exercer.
![]()
Jḥj.
Voici donc deux hièroglyphes à savoir le M17 et le V28.
Le nom peut aussi se lire "Veau".
Ce qui peut en partie expliquer le rapprochement avec la légendaire vache Hathor.

Ihykhouef.
Ỉḥy-ḫw(j).f.
"Ihy, qu'il protège."

Ihyenes.
Ỉḥy-n.s.
"Ihy est pour elle".

Ihyemzaef.
Ỉḥy-m-zȝ.f.
Quelques représentations de notre netjer ...

Hypogée de Toutânkhamon ...
Mammisi de Trajan.
Le temple de Dendérah.
Hathor allaitant son fils Ihy.
Voyez cet enfant qui semble téter, ce fut bien le netjer Ihy, enfant bien sûr.
De plus ...
Derrière la netjeret Hathor, notre Ihy mais sous une autre représentation …
"Ihy le grand,
le fils d'Hathor"

Dans le temple de sa mère divine, celui d'Hathor, sis à Dendérah.
Voici un bas-relief du netjer Ihy.
(Associé aux fêtes hathorique il fut "le joueur de sistre" ou "le musicien".

Hathor, la mère et son fils Ihy.
Ihy peut aussi apparaître comme un enfant allaité par sa mère.
Et sous sa manifestation animale, la plus ancienne, on le trouve sous la forme d’un veau …
Mère et fils sont ainsi bien souvent représentés
sous les formes d'une vache et d'un veau.
Un homme en train de traire une vache …
Un bas-relief du sarcophage de Kaouit de la 11e dynastie.
Photographie de Müller in Boessneck.

Le netjer Khnoum ...
Il est accompagné de la netjeret Héqet
et
du netjer Ihy.
Ils se situaient dans le temple de la naissance i.e. le mammisi ...
Et ce à Dendérah.
D'ailleurs ...
Notons au passage que le rituel du mammisi devrait tirer son origine de la mythologie royale thébaine et ce au Nouvel Empire faisant du pharaon le fils charnel d’Amon ...
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003.
Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse.
Les Dieux de l'Egypte, l'un et le multiple. Erik Hornung, Champs / Flammarion.
Pinch, Geraldine (2004) Mythologie égyptienne : Un guide pour les dieux, déesses et les traditions de l'Egypte antique. Oxford University Press.
La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière.
Dieux et Déesses de l'Égypte ancienne - Dr. Edouard Lambelet - Editions Lehnert & Landrock - 1989 - Les divinités de l'Égypte ancienne et comment les reconnaître.
Nadine GUILHOU - Janice PEYRE : La mythologie égyptienne.
Ziegler, Bovot, L'Egypte ancienne, Manuel de l'Ecole du Louvre, Paris, 2001, P. 194.
Jean-Pierre Corteggiani, "L'Égypte ancienne et ses dieux", Fayard, p. 280.
Et plus précisément encore :
Dend VIII 26 ; S.Cauville "Ihy-noum et Ihy-ouâb" Bifao 91, 191 :
- Page 103 et planche 34...
- Page 99 à 117 surtout d'ailleurs 115 et 116.
R. Preys, "La fête de la prise de pouvoir d’Ihy "le grand dieu" à Dendera", ZÄS 128, 2001, page 145 à 165...
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com
"Vous,
Prêtres et scribes,
Vous êtes des connaissants "
"Livre pour Sortir au Jour"
Comme moi ...
Vous allez admirer probablement la représentation ci-dessous.
Voyez cette dextérité.
Celle evidemment de nos anciens artisans, eux qui surent si bien l'exprimer et ce à travers cette finesse ...

Nous sommes bien au Moyen Empire et ce au sein même de la 12e dynastie. Et plus précisément de 1 991 à 1 783 B.C.E.
Voici quelques caractéristiques quant à cet artefact :
- Hauteur de 48 cm,
- Largeur de 9.5 cm,
- Pour une profondeur de 21 cm.

Statue en bois de la prêtresse d'Amon Imertnebes.
Voyez sa robe de peau bien moulante.
Quant à sa perruque, elle aurait été rajoutée bien plus tard.
Numéro d'inventaire ah113.
© Le musée de Leyde des antiquités ...

"L'Égypte ancienne
aurait moins d'attraits
S'il n'y avait les Egyptiennes"
Alain Zivie
Plan de l'article ...
→ Nous sommes bien en cette fin du Nouvel Empire.
→ L '"ouêbouit", le personnel féminin de bureaux aux ordres de la reine.
→ Les règles du clergé ...
→ Ainsi, service leur pendentif vis-à-vis du culte ...
→ Prêtres et bons vivants ...
Voici une superbe photo d'un prêtre-sem ...
Provenant de l'hypogée de Sennefer.
Nous sommes en fin du Nouvel Empire.
Ainsi ...
Comme vous savez, cela correspondait aux prémices d'une nouvelle période, l'une des plus instables du reste, à savoir "La Troisième Période Intermédiaire".
Le pouvoir du clergé d'Amon était alors littéralement pharaonique, le culte de ce netjer devint quasiment prépondérant !
Alors que pharaon dominait à Tanis ...
Les fameux grands prêtres d'Amon, avec probablement l'aide de l'oracle, administraient quant à eux la belle cité aux cent portes, Thèbes. Leur puissance s'avérait du reste parfaitement appuyée par le fait que, très souvent, leurs propres racines furent ancrées au sein même de la famille royale.
Souvenez-vous notamment des Divines Adoratrices d'Amon.
Douat-Netjer ...
Elles furent tellement puissantes qu'elles devaient certainement se comporter comme de véritables reines. Au point qu'elles pouvaient avoir des domaines pouvant atteindre des surfaces de 3 300 aroures, 900 hectares de nos jours : cela ne fut pas vraiment bénin, reconnaissez-le.

Thèbes ?
Vers 1400 à 1350 avant de notre ère ...
Touy, prêtresse de Min, netjer de la fertilité.
L '"ouêbouit" ...
De nombreux titres de prêtres existaient et de fait, de fonctions affiliées. Et l'un des plus répandus fut bien celui de ouêb.
Souvenez-vous d'ailleurs ...
De ce lieu mémorable, de cette "Place pure", la Ouâbet : lieu même des momifications ...
Ainsi, l'ouêbouit ...
Ce fut bien un personnel féminin aux ordres de la reine. Elles étaient probablement une analogie aux employés du même genre, masculins ... Ceux-ci furent théoriquement dirigés par pharaon lui-même.
Quant aux femmes, elles semblaient visiblement avoir été aux ordres de la reine, de la Grande Epouse Royale (GER).
L'épouse du demi-netjer ...
Ainsi ...
A la Basse Epoque, et comme nous l'avons au préalablement mentionné, la Divine Adoratrice d'Amon remplaça la reine et ce visiblement à la tête même du harem sacré.
Nonobstant ...
Ce dernier, contrairement à ce que son nom semble indiqué ne fut pas, à priori, constitué de courtisanes recluses. Même bien au contraire. Ce fut probablement l'équivalent d'un véritable clergé féminin.
Divinisées ...
Tout comme d'ailleurs les prêtres ...
Et ce en différentes classes ...
Au sujet des prêtresses, souvenez-vous de nos amis les Grecs. Ils les nommaient "pallacides". Elles célébrèrent le culte de certaines netjerout comme Hathor par exemple, ...
D'ailleurs, il pouvait certainement s'agir d'une fonction purement honorifique vis-à-vis de certaines grandes dames de la cour, celles bien évidemment que la reine avait décidé d'honorer.
Des laïques,
Des musiciennes,
Des chanteuses,
Des danseuses,
... Toutes également attachées aux temples à qui elles devaient probablement et cela, bénévolement pense-t-on, prêter leurs concours et ce durant les cérémonies sacrées.
Les règles du clergé ...
Les prêtres élaboraient une sorte de "contrat" qui fixait en quelque sorte leur rémunération ainsi que leur logement, ...
Quelques obligations cependant :
- Savoir lire l'écriture hiératique,
- Avoir acquis une certaine compétence théologique,
- Et bien sûr pouvoir répondre à des conditions de puretés extrêmement rigoureuses. Tous les membres du clergé, du moins tous ceux qui officiaient au sein des temples, se devaient, en effet, d'être purs.
- ...
"Je me suis présenté devant le dieu,
(...)
Tandis qu'on m'introduisait dans l'horizon du ciel.
Je suis sorti du Noun
(l'eau initiale)
et
je me suis débarrassé de ce qu'il y avait de mauvais en moi ;
j'ôte mes vêtements
et
les onguents
comme se purifient Horus et Seth.
Je me suis avancé sans souillure
devant le dieu dans la salle sacrée,
plein de crainte devant sa puissance "
Ainsi, quant à leur vertu de propreté, ils furent :
- Rasés,
- Voir tondus,
- Epilés,
- Circoncis : analogie peut-être avec le netjer Râ ?
"Du sang tomba du phallus de Râ,
après qu'il eut achevé de se couper lui-même"
Bruno Halioua "La médecine au temps des pharaons" Liana Levi en page 108.
- Souvenez-vous, nous l'avons déjà plus ou moins abordé, cette pureté touchait même le domaine de la nourriture,
- ...
De plus ...
Selon Hérodote lui-même ...
Ils devaient comme vous savez, réaliser des ablutions et ce à raison de "deux fois le jour et deux fois la nuit".
Ainsi, pendant leur service vis-à-vis du culte ...
Ils avaient pour obligation de s'abstenir de toutes relations sexuelles.
De plus ...
Ils ne devaient se vêtir qu'au moyen d'une étoffe de lin, voyez par exemple ...

Boîte de Draps Linge.
Thèbes, Cheikh Abd el-Gourna, tombeau de Hatnefer et de Ramose
Metropolitan Museum.

Qualcuno, circa 3500 anni fa, ha ordito queste trame ...
Dal corredo funerario della Tomba di Kha e Mérit.
Source / Oh_ Paolo Bondieli
Nonobstant …
Toute règle possède bien une exception.
Et dans notre cas ...
Il s'agissait bien du premier prophète. Nous pouvons alors le différencier, le reconnaître si vous préférez, au moyen de cette belle peau de léopard, il la portait d'ailleurs drapé sur la poitrine.
https://www.aime-jeanclaude-free.com/

Statue d'Amon au visage de Toutânkhamon !
Nous sommes bien au sein du complexe religieux de Karnak.
"La voie la plus courte pour l'avenir
est toujours
celle qui passe par l'approfondissement du passé".
Aimé Césaire
Cela passe peut-être par le "Spiritus" …
La sipiritualité ...
Le souffle …
L’esprit …
Et ce en quelque sorte à la manière d'une introspection de l'être humain en relation avec les netjerou(t).
Nous sommes bien au sein d’une unité inséparable, d’une composition fondamentale quant à cette culture, et finalement d’une de leurs fameuses triades, composée de :
- L’Univers,
- L’Homme,
- Et bien évidemment la Nature !
Ne faudrait-il pas y voir alors une sorte de liant ?
Un état à l'imitation d'une source essentielle pour le vivant, le dynamisme, la création, …
Voici donc une des nombreuses netjerout ...
Comme vous savez, elle fut membre du fameux panthéon de l'Egypte ancienne.
Voilà Amon
sous les traits du légendaire Toutânkhamon.
Il fait du reste l’objet de l'actualité actuellement et ce quant à son hypogée.
Ainsi, Amon fut figuré sous les traits du pharaon régnant
à savoir Toutânkhamon, et nous voyons également
sa contrepartie féminine,
Amonet
qui fut en fait son épouse Ankhesenamon !
Vous savez bien ...
Les netjerou furent fréquemment liés à des doubles féminins que nous appelons parèdres !
Nonobstant, elles ne furent pas forcément :
- De véritables épouses,
- Ni des compagnes d'ailleurs,
- ...
Aussi rappelez-vous ...
En ce temps là, le lien conjugal n'avait pas de fondement religieux. Ce fut alors bien souvent le rapport père-fils qui était le garant de la continuité des générations, celle qui constituait finalement le lien social prédominant !
De plus ...
Seule une terminaison féminine distinguait les noms des parèdres de ceux des netjerou associés ! Cependant, cela ne devait pas signifier pour autant que "ce genre" de netjerout fut réduit à un rôle de simple figuration !
Celle qui fut "assise à côté de" !
Icelle aux prorogatifs certainement bien moins influentes.
Voici donc une des parèdres d'Amon ...
Amonet,
Amaunet,
Amonèt,
Amunet,
Amentet,
Amentit,
Imentet.,
Imentit,
Ament. .. Elle devait certainement incarner, comme lui, les puissances invisibles ! D'où l'épithète de "cachée" qui lui fut attribuée, cette impossibilité en quelque sorte de connaître son essence profonde.
Ainsi...
Tous les deux apparaissaient comme des divinités cosmiques et faisaient partie de la grande ogdoade que vous connaissez.
Souvenez-vous, vinrent au jour quatre "couples" de déités à Hermopolis :
- Noum et Naunet ...
La personnification même des eaux originelles.
- Houh et Hauhet ...
Ils incarnaient quant à eux la force de la crue.
- Kouk et Kauket ...
Eux représentaient alors les ténèbres.
- Amon et Amonet, le sujet d’aujourd’hui …
Amonet fit donc l'objet d'un culte bien particulier, quasiment distinct de celui d'Amon. Nous voilà ainsi vers le milieu de la 18e dynastie. Plusieurs prêtres y étaient affectés et l'un d'eux portait le nom de "prophète d'Amonet" !
Dans un temple de Karnak, Toutânkhamon fit même élever une statue colossale représentant le couple divin à savoir :
- Amon ...
- Amonet ... Le culte de cette dernière fut bien perpétué à Thèbes et ce jusque dans la Basse Epoque. Nous pouvons trouver du reste des représentations de la netjeret dans de nombreux autres sanctuaires ptolémaïques.

Voici Amonet sous les traits d'Ankhesenamon !
Pouvez-vous l'imaginer portant une sorte de robe archaïque ?
Moulante ...
Elle aurait été à bretelles, révélant ainsi une tradition provenant probablement de l'Ancien Empire.

Amonet au temple de Karnak, à Louxor.
La photo ci-dessus fut prise près du cinquième pylône du temple de Karnak à Louxor.
Une sculpture datée de Toutânkhamon…
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Des couleurs bien symboliques ...
→ Quand une divinité devint une femme.
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

"Le registre du haut nous montre l'Ogdoade d'Hermopolis
devant laquelle les deux pharaons,
Ptolémée VI
et
Ptolémée VIII,
ainsi que la reine faisaient offrande."
Des couleurs bien symbolique ...
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L'Harmonie du monde, anthropologie culturelle des couleurs et des sons en Afrique depuis l'Egypte ancienne, éd Menaibuc, 2000...
Le mot couleur n’avait pas de réel correspondance dans le lexique hiéroglyphique, puisque deux vocables au moins sont susceptibles d’être traduits selon moi bien entendu : jwn (Pelage) / jnm (Peau). Il n'y avait donc pas d'équivalent strict quant à notre mot "couleur".
Des couleurs de prédilections. ..
Ainsi ...
Ne furent-elles pas remplies de significations en cette ère antique ? L’étaient-elles d'ailleurs, au point que nos anciens allaient jusqu’à peindre rituellement leur corps ? Et ce sans pour autant penser à un quelconque rituel de dévotion séthien ou autre, mais plutôt au sein d'un rite pastoral : n'oublions pas que ce fut un véritable peuple champêtre, et non guerrier.
Dixit Serge Sauneron :
"La lumière,
pour les Égyptiens,
est une pluie de petites particules lumineuses
(photons),
comparable à la fine poussière qui sort d'un tamis
(nkr)"
Les Kmtyw ...
Pouvaient-ils véritablement concevoir la lumière et ce à la manière d'un faisceau d'ondes ? Et dont les vibrations devaient se propager dans l'espace ?
Ainsi, y voyaient-ils réellement quelques corrélations entre :
- La lumière ?
- Et la couleur ? Cette dernière fut en tout cas considérée comme primordiale au sein de cette antiquité. Probablement devait-elle à leurs yeux tout du moins, d'une manière ou d'une autre d'ailleurs, faire partie intégrante du vivant !
"Youn", ne signifiait-il pas en même temps :
- Couleur ?
- Ainsi que "Caractère d'un être humain" ?
Alors ...
Ce mot "couleur" …
Ne fut-il pas lui aussi emprunt de puissance ?
Souvenez-vous de la cosmétologie égyptienne, elle ne fut pas seulement que le sujet d'une simple parure. Les couleurs des fards, par exemple, elles devaient bien posséder quelques valeurs évidemment esthétiques, mais sans aucun doute thérapeutiques, symboliques, rituels, sacrés,...
Des liens étroits demeuraient donc entre la technique, la symbolique,... Et d'une certaine manière, cela ne nous fait-il pas pénétrer au sein même de la sensibilité sociale de nos anciens ?
Ce qui nous permet, en quelque sorte, de mieux les comprendre !
Quoiqu'il en soit...
Admirez donc les belles couleurs ! Elles nous viennent du tréfonds des âges, de notre lointain passé, de nos ancêtres,.., ceux là mêmes qui se sont battus pour survivre tout en nous léguant ce que nous sommes devenus aujourd'hui.
Ainsi, dans cet art pictural ...
Les couleurs avaient donc une signification spécifique, bien précise, pouvant être parfaitement indépendantes de leurs valeurs esthétiques ! Faisant partie intégrante de la symbolique en quelque sorte de Kemet.
Elles devaient forcément jouer sur le psychisme !
Aussi la couleur bleu ...
Comme le rouge d'ailleurs, toutes les deux semblaient bien avoir été "attribuées" à Amonet !
"La voie la plus courte pour l'avenir
est toujours
celle qui passe par l'approfondissement du passé".
Aimé Césaire
"Parmi tous les systèmes d'écriture au monde,
l'écriture hiéroglyphique est unique
grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs.
Ainsi,
l'homme est de couleur rouge,
la femme de couleur jaune,
une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne.
L'écriture égyptienne
met ainsi en évidence sa filiation avec l'art.
En principe,
à chaque signe
correspond aussi, à côté de la forme fixée,
une couleur déterminée"
Erik Hornung.
"L'esprit du temps des Pharaons"
Amon-Râ …
Avait-il véritablement "une deuxième épouse" et ce, séparée de la triade thébaine ?
Amon-het …
Elle apparaît dans une robe typique, portant la couronne rouge de la Basse Egypte.
Notons au passage ...
Contrairement à Mout et à Khonsou, Amonet ne jouissait visiblement pas d'un temple séparé au sein du complexe de Karnak.
© Dave Robbins



