Le char une formidable prouesse technique ... En Égypte ancienne.
"Vivre" …
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Au Metropolitan Museum de New York ...
Fragment d'époque amarnienne ...
Jusqu’à la 18e dynastie le cheval fut peu connu sur cette terre noire antique.
Fut-il d’origine Syrienne ?
?
Beaucoup d’auteurs supputent que le char quant à lui fut introduit lors de cette fameuse invasion, celle des Hyksôs.
En tout état de cause, il devint et ce bien rapidement, un véhicule servant :
- A la chasse,
- Aux processions,
- Et bien sûr, à la guerre. Il semble s'être rapidement intégré dans l’armée pharaonique. À tel point que la charrerie obtint un statut bien spécial, une caste privilégiée et dont le responsable fut toujours un proche et même un fidèle de pharaon, créant même des troupes d'élite.
- ...
Un scarabée de Touthmôsis I.
Un char aux roues à 4 rayons.
L'ennemi aurait été un Nubien (?).
British Museum.
http://www.ddchampo.com / topic3164-50
Voici donc la plus ancienne représentation d'un souverain sur son char :
- Le cheval n'est ici pas au galop, il se dresse sur ses pattes arrière pour culbuter l'attaquant.
- Aâ-kheper-ka-ré, BM 17774 ...
- Jaspe vert : 1,53 cm de long ; 1,12 de large ; 0,75 d'épaisseur.
Il représente Thoutmosis I, en début de cette légendaire 18e dynastie et, comme vous savez, il régna bien avant le fameux Toutankhamon :
Ahmosis I (1 550 -1 525),
Aménophis I (1 525 - 1 504),
Thoutmôsis I (1 504 - 1 492), la première fois qu'on vit pharaon sur son char !
Thoutmôsis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57),
Thoutmôsis III (1 479 - 1 425),
...
Nonobstant ...
Les historiens supputent que ce fut bien la première représentation de pharaon sur son char.
Jusqu'au jour prochain, sait-on jamais (?)
Une nouvelle découverte viendra peut-être infirmer cette "certitude" d'aujourd'hui.
Sic M. François Tonic :
"... les plus anciennes représentations de chars
avec le pharaon dessus remontent à Iahmès I,
début 18e dynastie.
Des fragments de décors du temple funéraire à Abydos l'attestent
malgré l'état de fragmentation ...
le char égyptien possède 6 rayons
et
le char Hyksôs 4."
Hypogée TT40.
Amenhotep-Huy, vice- roi de Koush au sein de l'ère de Toutankhamon.
18e dynastie.
Nous sommes à Gournet Mourraï.
Akhenaton sur son char.
Sous les rayons d'Aton.
Très abîmé.
© Kurohito link
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→ Le char une formidable prouesse technique.
→ L’équipage du char égyptien fut composé d'au moins de deux personnes :
→ Et que dire de ses escorteurs de légende que furent les shemsou ?
→ Une ouverture à l’arrière ...
→ Une rambarde tout au long de l’habitacle :
→ La roue à rayon pour un char de guerre plus léger.
→ Parlons un peu des chevaux tractant ce fameux char ...
→ Les chars des pharaons, une révolution du Nouvel Empire en HD :
→ Voici quelques représentations de chars ainsi que leurs fameuses roues ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
→ Vidéo : Les chars des pharaons, une révolution du Nouvel Empire en HD
Voici une carte montrant ce qu'aurait pu être la "propagation quant à l'usage" du char de guerre dans l'Antiquité.
" Rouge, 2000 B.C.E : zone des plus anciens chars à roues à rayons connus (culture Sintashta-Petrovka) ...
Orange, 1900 B.C.E : étendue de la culture Andronovo, s'étendant de sa phase Sintashta-Petrovka précoce ; la diffusion de la technologie dans ce domaine aurait été sans entrave et pratiquement instantanée ...
Jaune, 1800 B.C.E : étendue des grandes steppes et semi-déserts d'Asie centrale, étendue approximative de la diaspora indo-iranienne primitive de l'époque. Notez que les premiers exemples de chars apparaissent en Anatolie dès cette époque.
Vert clair, 1700 B.C.E : période inconnue et précoce de propagation au-delà des steppes ...
Vert / cyan, 1600-1200 B.C.E : la période Kassite en Mésopotamie, montée à la notabilité du char dans l'Ancien Proche-Orient, introduction à la Chine, peut-être aussi au Pendjab et à la plaine gangéenne (Rigveda) et E et N Europe (Trundholm Sun Chariot), ont supposé la propagation du char dans le cadre de la technologie de la fin de l'âge du bronze;
Bleu, 1000-500 B.C.E : propagation de l'âge de fer du char à l'Europe du Sud par les migrations celtiques "
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Hyksôs…
Hykussos…
Un terme qui viendrait probablement du démotique :
- Heqa khâsout ...
"Princes des déserts" ...
Nomenclature que l’on donnait dixit l’historien Manéthon au peuple qui domina Kemet de 1670 à 1560 ainsi qu'à ses souverains des 15 et 16e dynasties pharaoniques, les Hyksôs.
- Heqa khâseouet …
Utilisée par nos anciens Égyptiens.
Alors, souvenez-vous du fameux papyrus de Turin. Ce dernier semble faire mention de quelques dirigeants relatifs aux pays limitrophes de Kemet.
Heqa au singulier …
Khâsout au pluriel …
Certains auteurs y voient donc le "Chef des pays étrangers" et je ne pense pas que cela puisse avoir été "Le Chef étranger" comme certains le subodorent.
De toute façon ...
Moult historiens mentionnent bien souvent les Hyksôs comme ayant été les vecteurs qui apportèrent cette nouvelle arme.
Une technologie innovante ...
Le char de guerre ...
Ce dernier "aurait" été un des éléments essentiels qui permirent d'écraser littéralement les forces égyptiennes.
Ainsi, leur spécialisation ...
Et ce dans les activités guerrières notamment ...
Cela pourrait en partie expliquer la facilité de leur conquête en cette terre de Kemet. Nonobstant, n'oublions pas leur qualité de pasteur, de pâtre si vous préférez. Ils furent "en quelque sorte" des tribus nomades, une situation qui les aida probablement à s'intégrer progressivement à la population locale et ce en toute discrétion finalement.
De fait, et à mon sens seulement ...
Cela serait prendre un sérieux raccourci que de conclure qu’ils aient pu triompher uniquement grâce au char de guerre attelé, même si au demeurant nos anciens pouvaient se trouver fort impressionnés par cette arme nouvelle. Ces derniers (chars) semblent devenir courants en Asie comme en Afrique au 16e siècle.
Les Hyksôs avec leur immigration progressive vinrent certainement en apportant leur culture, leurs croyances, leur mode de vie, ..., et ils évoluèrent au point logiquement d'atteindre la domination !
Soliloque : et si nous nous amusions à comparer cette phase historique, même lointaine, à notre époque contemporaine et européenne surtout. Alors nous pourrions éventuellement mentionner les dires d'un certain personnage, le " "théologien" " Youssef al-Qaradâwî, référence des Frères musulmans : "Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons"..
Je vous laisse de fait avec votre libre arbitre !
Nonobstant, souvenez-vous que l'Histoire ne peut être changée mais seulement "interprétée", afin d'améliorer notre présent et préparer un avenir meilleur. La grande Histoire de l'Humanité suit son chemin et me semble être engagée dans de nouveaux tourments ...
Et le char ne fut certainement pas le seul élément concret qu'ils apportèrent.
Apparurent alors également :
- Les arcs composites,
- Les armes de bronze,
- Le cheval,
- De nouvelles flèches,
- De nouveaux boucliers,
- Des sabres,
- Des dagues,
- Des casques,
- Des cottes de mailles,
- Certaines déités comme furent Astarté, Reshepou, ... Elles enrichirent le grand panthéon de nos anciens.
- ...
Syro Hittite
terracotta chariot and charioteer,
2nd-1st millennium B.C. 13.2 cm high.
Le char une formidable prouesse technique.
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Nous devons bien le reconnaître, cela fut une véritable prouesse. Et à travers le char nous ne devons surtout pas oublier la roue, le cheval, ...
Elle fut en fait connue bien avant l'arrivée des Apophis humains, les Hyksôs. Des origines qui pourraient parfaitement selon moi remonter au niveau de l'Ancien Empire.
Nonobstant, nous ne possédons "aucune représentation à ce jour" pouvant valider cette hypothèse et ce de façon scientifiquement consensuelle, cependant, je puis vous présenter ceci :
Hypogée de Kaemheset à Saqqara 4e / 5e dynastie.
Voyez les deux roues de cette tour de siège.
Je suppute de fait que l'une des principales raisons pour lesquelles les roues ne furent pas utilisées plus largement, est que la "terre" ne leur convenait pas :
- Le sable sec du désert,
- Le sol humide de la vallée du Nil,
- En outre, la majeure partie du transport de marchandises lourdes était probablement effectuée par voie fluviale,
- ...
Aussi à la différence de la Mésopotamie ...
Nous n'avons pas trouvé de véhicule de transport à roue pleine tiré par des bovins, des ânes, ...
"Étendard Our" (vers 2600 B.C.E. British Museum), by Seriykotik 1970.
Une caisse montée de quatre roues pleines, très lourdes, utilisées en Mésopotamie au début du 3e millénaire,
probablement tirée par deux ânes, ...
Probablement était-ce un char de parade.
Nonobstant, il se transforma avec l'arrivée du cheval et ce en Mésopotamie (fin du 3e millénaire env.), certainement cela faisait suite à des migrations indo-européennes.
Il s'en suivit alors cette arrivée redoutable, le char de guerre et ce dans l'armée assyrienne : roues à six ou huit rayons avec une forte jante en bois cloutée.
- L'essieu,
- La caisse avec le cocher, l'archer, un porte-lance, le porte-bouclier protégeant ainsi cet équipage.
- Deux chevaux timoniers, parfois dédoublés du reste, attelés de front, pouvant servir à la remonte.
- ...
A la même époque ...
Le char et le cheval furent introduits au sein de Kemet, vraisemblablement par les Hyksôs (~ 1700 env.).
L’équipage du char égyptien fut composé d'au moins de deux personnes :
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Le char fut capable de supporter une charge statique de plus de 100 kilogrammes (220 livres).
Le pharaon seul sur un char et tirant à l'arc,
les rênes sont représentées attachées derrière le dos.
En haut Séthi I combattant les Hittites,
en bas Toutankhamon, d'après le coffret trouvé dans son hypogée.
- Le conducteur, bien évidemment ...
Ramsès II à la bataille de Qadesh.
Bas-relief au temple d'Abou Simbel.
Il devait quant à lui maintenir en équilibre ce véhicule à deux roues, léger finalement et pas toujours très stable en fonction du terrain : il devait certainement y avoir bien des accidents. Dès lors, souvenez-vous, certains historiens pensent que Toutankhamon aurait été percuté par un char, ce qui lui aurait été fatal.
Il lançait de fait, au grand galop, l'ensemble de son attelage. J'aurais du reste tendance à subodorer que cela ne fut pas donné à tout le monde.
- Le combattant forcément ...
Il fut muni de son arc.
Tutankhamun's bow case #335, bows, and arrows.
Staples were for attaching it to his chariot.
Et par voie de fait des flèches stockées dans un carquois stabilisé sur la caisse même du char. Il disposait également d'une douzaine de javelines disposées dans un deuxième carquois.
Et que dire de ses escorteurs de légende que furent les shemsou ?
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Voici donc une caste qui remonterait à des temps particulièrement reculés et qui semblerait avoir survécu à travers moult évolutions. Car nous vîmes le titre de "Maître Shemsou" au sein de la pyramide rouge de Snefrou, lié visiblement aux "âmes de Pé et de Dep". D'ailleurs, furent-ils si différents des fameux pHrr (Nous allons plus loin effleurer cette thématique) ?
Alors, serait-ce là l'origine même du mot shemsou, la marine pharaonique ?
Aussi que penser des papyrus du Ouadi el-Jarf qui seraient ainsi datés du règne de Khéops ? Ne mentionnent-ils pas les Shemsou comme ayant été une équipe d'ouvriers attachés à un navire, et même tout particulièrement aux chargements/déchargements des cargaisons ?
La bataille menée en l'an 5 du règne de Ramsès II contre une coalition dirigée par le roi Hittite Mouwatalli.
"Capture" quant à la bataille de Kadesh.
Ainsi, le Sms "aurait bien pu être", selon certaines circonstances considérées :
- Un suivant,
Comme par exemple shemsou Hor traduit bien souvent par les "suivants d'Horus" même si au demeurant cela me semble bien peu satisfaisant. Aussi j'opterais plus aisément par "être dans le cortège de quelqu'un" / "rendre service" / ...
- Un "accompagnant", un "compagnon ?
- Et si nous pensons au nTr Horus un successeur,
- Un bras armé,
- Un prête,
- Un serviteur,
- Un scribe,
- Et rappelez-vous aussi, à Kadesh, pour notre légendaire Ramsès II les shemsou semblaient avoir été tout autant des gardes du corps, des scribes, des cuisiniers, des coiffeurs, ...
Des gardes rapprochés au Nouvel Empire : à Medinet Habou, nous pouvons voir un mur montrant des shemsou défilant ou chaque entité semble fortement équipé en arc (Intervention à distance), piques, armes de poing (Intervention corps à corps) comme des haches, des khopesh, …
- Des sortes d'hommes à tout faire finalement et particulièrement entrainés ?
- ...
Ainsi, vers la fin de la 18e dynastie :
- Soutenaient-ils les chars en cas d'attaque, en couvrant par exemple leur retraite, en protégeant ainsi l'escadron plutôt qu'une entité précise ?
Regardez les armures des chevaux …
Ils semblaient protéger vis-à-vis des éventuelles flèches pouvant provenir des côtés, d'en-haut, … Seulement le devant devait, selon moi, rester exposé. Le porte-bouclier aurait-il eu alors ce rôle de protection ? Courait-il devant le char ?
- Se portaient-ils au secoure des chars en difficultés ?
- ...
- Montaient-ils la garde ?
- ... ?
Alors, souvenez-vous de ce personnage, Amenemheb, au sein du règne de Thoutmosis III. Il intercepta, et ce à la course, une jument en chaleur qui fut lâchée par le prince même de Qadesh (Le premier cheval de Troie ?) et ce au-devant des attelages égyptiens : mettre un peu de chaos parmi les étalons.
Soliloque : pas mal quand même cette idée. Et que dire de cette performance physique du coureur ?
Aussi, il devait y avoir :
- Des pièces de bois, d'autres en métal et tous cela assemblées par des courroies, ..., et de fait un véritable train d'équipage de stocks, avec un ou deux chariots munis certainement d'outillages, de pièces de rechange comme des roues, des ...
- Sans omettre les chevaux bien évidemment.
- ...
- Et bien sûr un scribe "de seconde classe", ..., peut-être fut-il d'ailleurs le responsable lui-même ?
- ...
Il pouvait/devait donc y avoir des :
- Des menuisiers,
- Des bourreliers,
- Des artisans capable de rafistoler par martelage,
- Des palefreniers,
- Des ...
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Nonobstant, je n'ai pas encore découvert ce mot de pHrr au sein de cette légendaire 18e dynastie (?) Pareillement en lisant les Lettres Égyptiennes de Michel Dessoudeix qui fournit quand même pas mal de vocabulaires.
D'aucuns le dénommèrent le "coureur", peut-être fut-ce d'ailleurs en opposition au "rouleur" Les fameux conducteurs de char ?
Il semble même avoir été ce "soldat" protégeant le char dans sa section et peu importe qui était du reste dessus : peut-être des fantassins d'accompagnement des chars ?
D'aucuns supputent qu'ils étaient au nombre de 10 guerriers par char.
Ainsi :
- Sous Ramsès III, ce fut une sorte d’élite quant à l'infanterie.
- Souvenez-vous aussi d'Ahmès fils d'Abana, il rapporta dans sa biographie qu'il accompagnait pharaon au cours de ses déplacements et ce en suivant son char.
- ...
Furent-ils une "évolution" des shemsou, parfaitement agencer dans leur organisation ?
Des spécialisations ?
- Des porte-boucliers les qrwa,
- Une sorte "de caste" de combattants Le mSkb désigné pour un attelage.
D'ailleurs Burchardt, cité par Edgerton & Wilson(*) y voyait bien une catégorie de troupe de onze hommes sur trois rangs dont le premier comportait des mercenaires étrangers. Ils portent le bouclier standard mais celui du qrwa à leur tête, semble de bien plus grande dimension.
(*) William F. Edgerton and John A.Wilson - Historical records of Ramses III : the texts in Medinet Habu, volume 1 and 2.
- Des chiens, des lions, ... ?
Afin de faire peur aux chevaux ennemis ?
Employés comme veilleurs de nuits dans les camps ?
Peut-être une aide à la chasse afin d'améliorer l'existant ?
En tout état de cause, souvenez-vous du coffre bien connu trouvé dans l'hypogée de Toutankhamon, avec des chiens ...
- ...
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Ce fut la hauteur à laquelle le conducteur, comme le combattant du reste, posait les pieds.
Sur une sorte de plateforme ...
Elle fut directement posée sur l’essieu du char. Imaginez alors ce que devait finalement représenter tous les incidents de terrain, les cahots, ...
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Souvenez-vous ...
En 2011 ...
On parlait d'une fantastique découverte ...
Nous étions alors dans les réserves même du musée du Caire. Il s'agissait de quelques superbes pièces en cuir qui devaient barder, caparaçonner un char Égyptiens.
- Harnais,
Détail de la touche de finition décorative des cordons,
ceux qui ont permis de fixer le boîtier en cuir à la structure en bois du char de Toutankhamon.
© André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
Partie du harnais des chevaux, décorée en vert et blanc. Veldmeijer espère également identifier le type de cuir utilisé, étudier les méthodes de couture et de traitement de la peau et déterminer comment le cuir a été coupé et assemblé. © André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
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- Pièces de recouvrement de la caisse,
- Carquois,
- Gantelets,
- ...
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Cela devait permettre une grande mobilité des occupants.
Ils pouvaient ainsi sauter rapidement si nécessaire.
Chars de touthankhamon.
Au nouveau grand musée du Caire.
Photo originale, en noir et blanc ...
Char de Touthmôsis IV.
Découvert au sein de KV43.
Une rambarde tout au long de l’habitacle : les passagers pouvaient ainsi s'y tenir.
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Photo originale, en noir et blanc ...
Char de Touthmôsis IV.
Découvert au sein de KV43.
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Comme vous savez ...
Nos anciens ont été capable d'ériger des monuments très élaborés, à tel point qu'aujourd'hui encore, les érudits ne comprennent pas comment ils ont pu le faire et ce pour certains d'entre eux !
Aussi ...
Est-il possible d'annoncer, avec cette élégante certitude, comme le font moult chercheurs que l’on prétend imminents, des universitaires très diplômés, ..., que nos anciens ignoraient la roue avant l'arrivée des légendaires Hyksôs ?
Les mêmes hauts personnages qui d'ailleurs admettent :
- Que les tours de potiers existaient avant la date de construction supposée des pyramides.
- Des jouets d’enfants munis de roues ont été retrouvés ça et là dans les hypogées.
- Des pierres percées aptes à moudre ou broyer les céréales.
- Des disques avec un orifice central à travers lequel nos anciens auraient pu imaginer de placer un axe.
- ...
- Atoum-Râ :
Les anciens Égyptiens semblaient effectivement employer la roue et ce avec parcimonie !
Jusqu'à une date tardive, tout semble de nos jours en tout cas le prouver :
- Les fouilles entreprises,
- Les représentations murales,
- Les textes écrits,
- Et même les scènes banales traitant de "l’urbanisation".
- ... Il est un fait que l’absence chronique de cette roue peut rendre certains observateurs perplexes.
Pour autant ...
Devons nous conclure qu’ils ne la connaissaient pas, cette roue ?
Ne serait-il pas davantage en adéquation avec cette civilisation "divine" de subodorer qu’ils ne l’utilisaient pas !
Une notoire différence ...
Et qui nous laisse une science ouverte à d'autres éventualités ...
L’hédoniste contemporain, ce "maître" en technologie de pointe pourrait effectivement bien rétorquer que connaître la roue, et ne pas l’utiliser, ce n'est pas le concept de l'évolution que nous nous faisons.
Nonobstant ...
Quelles seraient les explications plausibles quant à la résistance de cet emploie ?
- Pourrions-nous envisager et ce pour des raisons mystiques que le "disque" puisse ne pas être utilisé comme support ?
Et de fait ne favorisait pas les usages mécaniques ?
- Observez bien, il me semble qu'au sein même de mère nature, point de "roue" !
Marche, court, vole, saute, nage, rampe, frétille, fourmille, mais … ne roule pas.
Aussi, se pourrait-il que son usage défiait Râ et ce aux yeux de nos anciens ?
- ...
La roue à rayon pour un char de guerre plus léger.
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La roue devait probablement représentée 10% de la masse totale du char. Quant à lui, il devait être de l'ordre de 30 à 35 Kg.
Un véhicule devenu de fait bien plus léger et tracté par des chevaux pouvant transporter jusqu'à trois combattants.
Nos anciens apportèrent des améliorations techniques qui permirent finalement de :
- De le rendre plus léger,
- Plus robuste aussi,
- Davantage maniable,
- Plus stable quant aux tirs à l'arc,
- Ceci afin certainement d'atteindre une vitesse proche des 45 kilomètres heures,
- ...
Il semblerait que ce char de guerre égyptien fut le produit d'une grande réflexion, de recherches techniques ainsi que de compromis entre :
- La mobilité,
- La "puissance de feu" représentant finalement l'objectif final d'une telle arme.
- Sans omettre certainement la protection des hommes, qui devaient être de toute évidence d'importances car leur apprentissage était couteuse, longue, ...
- ...
Visiblement nous pouvons dire que les chars égyptiens avaient :
- 4 rayons jusqu'à l'ère de Thoutmosis IV : fils d'Amenhotep II de la 18e dynastie.
- Ensuite ils en eurent 6.
Char de Touthmôsis IV.
Découvert au sein de KV43.
Admirez leur technologie, leur complexité, ...
Le char égyptien.
Voici un morceau d'un essieu.
Voyez comment les rayons de la roue pouvaient être fixés.

© Christiane DUQUESNE.
Parlons un peu des chevaux tractant ce fameux char ...
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Plaçons-nous dans le contexte de l'époque ...
Il s'agissait en fait de chevaux qui ne furent pas plus imposants qu'un poney d'aujourd'hui.
Ce détail pourrait bien expliquer, mais en partie seulement, l'allègement de cette arme révolutionnaire.
Statuette pouvant être un cheval Hyksôs.
Le style correspond à la Mésopotamie mais est aussi compatible avec l'Égypte.
© Sculpture en bronze.
Hauteur 50 mm, Longueur 65 mm.
Épaisseur 20 mm, masse de 87g.
I ou II millénaire B.C.E.
Squelette de cheval Hyksôs découvert à Tell el-Daba.
Les chevaux ont été introduits en Égypte par les Hyksos.
L'emplacement de la sépulture près du palais du roi Hyksos Khayan suggère que cette jument était un animal de compagnie du roi.
© : Archäologisches Österreichisches Institut (OAI) Kairo ...
Nebamun Tomb.
Fragment of a limestone tomb-painting representing the assessment of crops.


Les chars des pharaons, une révolution du Nouvel Empire en HD :
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Des illustrations retrouvées sur les murs de tombeaux et de temples égyptiens, datant d'il y a trois mille six cents ans, montrent des pharaons au combat, s'élançant fièrement dans la bataille sur des chars tirés par des chevaux. Selon certains historiens, l'apparition de ce véhicule, qui s'apparente à une véritable révolution technologique, aurait permis aux rois d'Égypte de multiplier les conquêtes et de consolider les frontières du Nouvel Empire. En quoi ces chars étaient-ils si originaux ? Quelle vitesse pouvaient-ils atteindre et dans quelle mesure étaient-ils maniables ? Ont-ils réellement joué un rôle décisif dans la stratégie expansionniste des pharaons ?
Défi scientifique :
C'est pour tenter d'élucider ces énigmes qu'une équipe d'archéologues, d'ingénieurs, de menuisiers et de dresseurs de chevaux a entrepris la construction de deux répliques de chars égyptiens : le premier véhicule, léger, est inspiré des modèles observés dans le tombeau de Toutankhamon ; le second, plus lourd et à la décoration élaborée, correspond à la description du char que Thoutmosis III a utilisé lors de la bataille de Megiddo. Roues à rayons, ressorts, amortisseurs, barres antiroulis, rétroviseurs de forme convexe, toute l'architecture a été étudiée à la loupe et reconstituée. Après plusieurs mois d'efforts, l'équipe est prête à lancer les chars à pleine vitesse dans le désert ..."
Voici quelques représentations de chars ainsi que leurs fameuses roues ...
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Un des 6 chars.
Retrouvé dans l'hypogée de Toutankhamon.
Le char "wrrt" égyptien.
Deux roues ...
Provenant d'une dernière demeure au sein de la nécropole Thébaine.
1 580 - 1 320 B.C.E.
Musée archéologique de Florence.
Char Égyptien.
Scanned from Nineveh and Its Palaces, by Joseph Bonomi, figure 108.

Chariot builders from the tomb of Aba.
Thébes.
On the left two wheelwrights are forming rims, bending two lengths of wood inserted between two upright poles stuck in the ground. Working in such a way, the strain on the uprights is minimal. At the centre a seated worker is shaping a piece of wood with an adze. On his right two hoops, probably part of the framework, and what looks like the chassis with the axle. At the far right one of two wheelwrights putting together a wheel.
N. De G. Davies, The Rock Tombs of Deir el Gebrawi, London 1902, pl.XXV
One of the two gauntlets worn on the drivers’ forearms,
showing impressions where the the fastening straps dug into the leather during use.
Part of the 3,300-year-old chariot trappings now being studied in the Egyptian Museum in Cairo.
© André J. Veldmeijer / SCA / Egyptian Museum Authorities.
Une large sangle
décorée qui s’enroule probablement autour des hanches du conducteur pour le maintenir immobile dans le char.
© André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
Fond d'une coque
avec la zone de fixation usée et renforcée clairement visible.
©André J. Veldmeijer / SCA / Autorités du Musée égyptien.
Voilà ...
Il vous faudra maintenant attendre un peu, afin d'en connaître peut-être davantage sur ce sujet ...
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
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• Sources ...
ARNAUD (D.). Le Proche-Orient - 33-234, "Civilisations, Peuples et Mondes. L'Antiquité, le Proche-Orient, la Grèce" DUPONT -SOMMER (A.), Lidis, 1966.
CASSIN (E.). A propos du char de guerre en Mésopotamie - 297-308 "Problèmes de la guerre en Grèce ancienne" VERNANT (J.P.), Mouton et C°, 1968.
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
DELEBECQUE (E.). "Le Cheval dans l'Iliade" Librairie C. Klincksieck, 1951.
DAVY (G.) et MORET (A.). "Des clans aux empires. L'organisation sociale chez les primitifs et dans l'Orient ancien" : Renaissance du livre, 1923.
DESHAYES (J.). "Les civilisations de l'Orient ancien" Arthaud, 1969.
GARELLI (P.). Note sur l'évolution du char de guerre en Mésopotamie - 291-295 "Problèmes de la guerre en Grèce ancienne" VERNANT (J.P.), Mouton et C°, 1968.
JACQUINOT (O.). "Contribution à l'étude de l'attelage du Cheval à travers les âges" - Thèse pour le Doctorat Vétérinaire - Lyon, 1984, n° 14.
• Sitographie ...
J.-P. Vita - Les enregistrements de chars à Ougarit et dans le monde mycénien
http://www.mr.refer.org/numweb/spip.php?article109&artpage=1-46
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Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention ...
Ne prétend pas tout dire ...
"Garde-toi de voler un malheureux,
d'être violent avec un infirme.
N'étends pas la main pour agresser un vieillard,
et
ne soit pas impoli envers un ancien"
Aménémopé fils de Kanakht.
Au profit de l'éducation de son fils.
Vie, force et santé.
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Société Egypte Antiquité Kemet Culture Pharaon Egypte ancienne aimejc char