Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...

 

 


 

Site d'informations sur l’Égypte ancienne ...

Back in egyptKmt 2Voici notre arrivée en cette terre divine, Historique, artistique, ...

Kmt

Kemet s’applique uniquement à la vallée du Nil à cause du limon noir déposé après la crue comme nous le savons tous, mais il y avait aussi les déserts de l’est et de l’ouest, le delta, le Sinaï, les ports de la Mer rouge ...

Tawy, les Deux-Terres ...

Ce mot dans la titulature royale qui surmonte tous les noms des divinités, des rois et des reines, Neb Tawy, ou maîtresses des Deux-Terres, je n’ai jamais rencontré de Neb Kemet.

Aujourd’hui l’Égypte s’appelle Misr en langue arabe, un vieux nom d’origine sémite et qui se retrouve dans la bible "Misraïm" le "aïm" dénote une dualité, peut-être non, très certainement pour dire Misr les Deux-Terres.

"Chaque jour, 

nous sommes engagés dans un miracle que nous ne reconnaissons même pas :

un ciel bleu,

des nuages blancs,

des feuilles vertes,

les yeux noirs et curieux d'un enfant,

nos deux propres yeux.

Tout est un miracle."

(Thich Nhat Hanh)

كل يوم نحن منخرطون في معجزة لا ندركها حتى: سماء زرقاء، سحب بيضاء، أوراق خضراء، عيون طفل سوداء فضولية، أعيننا. كل شيء معجزة.

 

Apprendre les anciennes civilisations :

  • Mésopotamiennes,
  • ...
  • Égyptiennes, ... peuvent nous donner un peu de clarté afin de mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui !

Adonc connaissons et essayons de comprendre le passé, ...

Nous pourrons alors avoir cet espoir de ne pas répéter les erreurs de nos ancêtres !

 

 

 

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L'Égypte pharaonique est la plus grande civilisation de l'Antiquité, indéniablement !

 

 

Elle a presque tout inventé :

  • La littérature,
  • L'art,
  • La médecine,
  • L'économie,
  • L'architecture,
  • ... Tout cela avec des valeurs humaines, spirituelles, esthétiques, ... sans équivalent.

 

"Un peuple ignorant de son histoire,

c'est comme un arbre sans racines". 

Marcus Garvey.

 

4 9

 

Je suis simplement un passeur de connaissances au sein de cette ère anthropocène.

Adonc ...

Rêvons ensemble !

 

"L'avenir

appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."

Eleanor Roosevelt

 

Je suis partisan d'une approche holistique, je vous invite avec la chaleurosité de Râ à pénétrer maintenant au sein de Kemet et de son patrimoine historique de l'humanité :

 

"L’homme ne disparaitra pas

tant qu’il saura rêver"

 Jean Cocteau.

 

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Je t aime

Index 6

 

Et si nous faisions comme nos anciens ...

Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...

Voici des hupomnemata en quelque sorte ...

 

"Cela dit, 

ma passion pour l’Égypte n'est pas exclusive

et

je suis incapable de ne pas en nourrir d'autres,

presque aussi impérieuses :

comment,

entre autres,

se priver de la peinture italienne,

de Mozart

ou des merveilles de l'astronomie ?

Au risque de la dispersion,

il me semble que l'on se doit d'avoir la culture la plus vaste possible.

J'ai la faiblesse de penser

que celle-ci est nécessaire pour comprendre le monde complexe de l'Égypte. "

Jean-Pierre Corteggiani dans "Fous d'Égypte" de Quentin Florence, éd Bayard.

 

Et si nous faisions comme nos anciens ...

Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...

 

Adonc voici Arthur Rimbaud à Harar en 1883 ....

Arthur Rimbaud fera plusieurs courts séjours au Caire.

Il nous est possible de découvrir la trace dans sa correspondance ; entre deux expéditions. En voici un exemple d'août 1887. Il s'ennuie dans la ville, qu'il juge trop européanisée ; son jugement est un peu hâtif, peut-être avai-il besoin d'aventure !

 

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"Le Caire, 24 août 1887.

"Je suis toujours ici à ne rien faire.

Le Caire est un endroit civilisé où on jouit d'une température douce et fraîche, une ville qui tient de Paris, de Nice et de l'Orient et où l'on vit à l'européenne. Je n'y compte pas rester plus d'un mois, quoi que j'y puisse trouver quelque chose, car la vie d'ici m'ennuie et on reste trop sédentaire. D'un autre côté, je suis appelé à Zanzibar, où il y a des emplois ; en Afrique et à Madagascar, où l'on peut gagner de l'argent.

25 août

Il arrive précisément que je dois prendre le bateau de Zanzibar vers le 15 septembre : on me donne des recommandations pour là-bas. Au Caire, on dépense trop, on s'ennuie ; tandis qu'à Zanzibar, on fait des voyages à l'intérieur où l'on vit pour rien, et on arrive à la fin de l'année avec ce que l'on a gagné intact. Ici, le logement, la pension et le vêtement (dans les déserts on ne s'habille pas) vous mangent tout.

Je vais donc m'en aller à Zanzibar [...]."

 

Dune egypte 2022

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La carte du grand etat egyptien avant qu abdel nasser ne prenne le pouvoir d egypte en 1952La carte du  Grand État Égyptien

avant qu'Abdel NASSER ne prenne le pouvoir et ce en 1952 !

Son choix fut de se séparer du Soudan actuel (?).

Photo de Mohamed Rostom.

 

Alexandre Cordahi ...

Sic : "Pour être plus précis, il s'agissait d'un condominium anglo-egyptien depuis 1899 jusqu'en 1955. De fait les autorités égyptiennes n'avaient pas grand contrôle, pas plus que les soudanais même. Il est vrai cependant que Nasser n'a pas fait grande preuve de créativité institutionnelle et perdit tant des acquis égyptiens (dont des pans socio-culturels et économiques) que dans ses aventures ratées ("socialisme scientifique", Syrie, Yémen, 1967...)"

 

L’Égypte pharaonique et sa mémoire culturelle ...

 

S'intéresser à l’Égypte ancienne à travers son histoire, sa théologie, son art, sa littérature, sa société, ses écrits, comme aux fouilles archéologiques, aux musées, …, c'est aussi avoir de l'attrait pour l'Homme contemporain, appréhender les événements de chaque jour, c'est avoir une vue probable sur l'avenir.

"Décrire l'Égypte", quelle belle ambition !

 

Nonobstant lisez plutôt :

 

"La science

est la croyance en l'ignorance des experts."

Richard Feynman

 

"Le sens de l'Histoire

s'acquiert en y participant un peu" !

Antonio Baldini

 

Je vous ai intéressé ?
Alors @ bientôt ...

Peut-être !

 

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Clé de VIE

 

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Un copyright © est apposé sur les dossiers et photos que j'expose et sont donc de mon entière propriété, si vous désirez les partager ou en faire référence : ce dont je vous remercie vivement !

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Par Le 18/08/2015

 

 

 

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Un scandale sous les Ramsès, quand le chef des artisans se fit pillard. En Égypte ancienne.

Un scandale sous les Ramsès, quand le chef des artisans se fit pillard. En Égypte ancienne.

Par Le 08/08/2015

ankh hiero  "Vivre"… "La vie"…

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Découvrir notre passé ...

Cela ne pourrait-il pas finalement nous permettre de comprendre notre présent ?

En explorant la vie de nos anciens.

En déchiffrant également leurs contes, leurs paradigmes, ...

En appréhendant aussi quelques personnages, ceux du moins qui auraient évidemment contribué, bien plus visiblement que d'autres, à cette fabuleuse Histoire,

...

 

Alors pourquoi ne pas mentionner :

  • Quelques scandales ...

Célèbres en leur temps, que nous essayons de ramener en mémoire.

Et que dire des punitions plus ou moins "macabres" qui y furent associées comme l'ablation du nez ainsi que des oreilles qui semblaient bien courant du reste au Nouvel Empire, ou alors la fameuse flagellation, la bastonnade (qnqn m bDn), ...

  • Que serait en définitive la vie sans évoquer les maladies, plus ou moins mortelles, qui ne devaient évidemment pas manquer,
  • De grands mystères demeurent donc encore de nos jours à découvrir. De ceux qui firent ce que nous sommes devenus. 
  • Et que dire des tragédies relatives à toute guerre,
  • Sans omettre bien évidemment la souffrance supposée quant à ceux qui établirent en des records de temps, de températures, de ..., l'érection de la légendaire cité d'Akhet-Aton.

 

"Ces personnes travaillaient beaucoup

 à un très jeune âge,

port de charges lourdes"

Professeur Rose.

 

"L'incidence des décès

parmi la population jeune d’Amarna

était scandaleusement… "

Professeur Rose.

- ...

 

Alors apportons un peu d'émotions, positives, constructives, ..., dans notre vie d'aujourd'hui.

Depuis quelques mois, nous entendons bien des histoires d'horreurs, ...

Violences ...

Viols ...

Vols ... Eventuellement, cela vous rassurerait-il de vous souvenir que depuis que l'homme est Homme, de vils personnages existèrent ? Et ce, en tout temps, au sein de toutes cultures, de toutes civilisations, aussi grandiose fut-elle.

 

Capture 50

Sḏm(.w) ˁš m st Mȝˁt.

Voici les serviteurs de "la place de vérité", st Mȝˁ.t, Sat Maât.

Nous sommes bien sûr au sein de Deir el-Medineh, pȝ dmj, "la cité" ...

 

Ainsi ...
Nous abordons aujourd'hui une thématique traitant en quelque sorte de la corruption.

Et comme vous savez ...

Les affaires de pillages de sépultures vont encore s'intensifier afin d'atteindre leur point culminant et ce, sous le fameux règne de Ramsès IX que voici d'ailleurs.

 

Celeste Albo

 

Détail d'un relief de l'hypogée de Ramsès IX.

20e dynastie.

Source / Sebastien Lgs

 

Ainsi ...

Dans de bien nombreux cas, on pourra constater une curieuse inertie de la part de ceux qui devaient être normalement chargés de prévenir et même de réprimer ces coupables activités.

 

Souvenez-vous de l' "aventure" du prince Paser, un illustre exemple s'il en est.

Excédé de constater la multiplication des exactions commises au sein des hypogées, Paser adressa au vizir Paourâ, responsable alors de la police de la cité aux cent portes, Ouaset, un mémoire bien virulent.

Paourâ fit alors nommer une sorte de commission d'enquête.

Les membres de celle-ci produisirent visiblement un faux témoin qui semblait se dénommer Pakharaou et qui bien évidemment réfuta les accusations formulées par Paser. Ce dernier fut alors accusé de mensonge ...

Ce ne fut qu'au terme d'une bien longue bataille où il faillit laisser son honneur et certainement davantage encore, que Paser parvint à se faire entendre du pharaon en personne.

Une nouvelle enquête aboutira alors à l'arrestation de dix-sept pillards ainsi qu'à la destitution du fameux vizir Paourâ dont la complicité avec les bandits ne peut pourtant pas être de nos jours véritablement établie.

 

http://www.egyptologinenseura.fi/images/Deir_el_Medina.jpg

Source / Lien

 

Rijksmuseum van oudheden [06/001] Leiden.
N° AH 210.
Daté de Ramsès II / Usermaatre-Setepenre.

 Deir el-Medineh.

Source

 

Plan de l'article ... 

 

Des conditions de travail probablement bien difficiles ...

 

Ainsi, ne devaient-ils pas évoluer aux seins de jeux d'ombres ?

 

La fumée aurait dû imprégner les plafonds ...

 

Mais comment faisait-il alors

 

A travers les Ostraca ...

 

Etait-ce possible ?

 

Quand le chef des artisans de pharaon se fit pillard ...

 

Bizarrement ...

 

De ce fait, son audace ne prit-elle pas une certaine ampleur ? 

 

→ Mais cela alla encore bien plus loin visiblement ...

 

Cette fois-ci, Paneb était allé bien trop loin.

 

Nous pourrions pratiquement croire...

 

Stèle en calcaire de Paneb, EA272 ...
19e dynastie, vers 1 195 B.C.E. 

Paneb,

un contremaître, à genoux,

adorant la netjeret Meretseger de la nécropole Thébaine :

cette dernière se présente sous la forme d'un serpent.

Un cobra enroulé...
On y voit également trois hommes agenouillés

probablement les descendants de Paneb.

Source

 

Des conditions de travail probablement bien difficiles ...

 

Ainsi ...

Nous pouvons aisément subodorer ce que devait être les conditions de travail quant aux ouvriers de ce légendaire et spécifique village des artisans de pharaon à savoir, Deir el-Medineh :

  • De longues heures de marches escarpées afin d'atteindre leur lieu de travail,
  • Et si nous considérons les décades...

Nos anciens pouvaient être de fait coupés de leur vie familiale pendant presque dix jours, logeant probablement au sein d'abris intermédiaires.

  • N'oublions pas également certaines conditions physiques, bien spécifiques.

Chaleur,

Situations assoiffantes,

Voir certainement bien étouffantes également,

  • ...

 

Ainsi, ne devaient-ils pas évoluer aux seins de jeux d'ombres ?

 

Ceux engendrés bien évidemment par leurs lampes.

Et de fait, ne se mouvaient-ils pas nos anciens dans une certaine obscurité, au sein même des profondeurs, celles des hypogées ?

 

Capture 51

Voici l'hypogée TT3 de Pachedu ...

Pached.

Nous sommes au cours du règne de Ramsès II, la 19e dynastie.

La montagne à l'oeil oudjat.

Irt Oudjâ.

Osiris sur son trône.

 Source /  Lien

 

Ils avaient donc recours à des lampes ...

 

Au plus profond des galeries ...

Nos artisans, tous spécialisés comme vous savez, devaient avoir recours à des lampes munies bien évidemment de mèche trempant dans de l'huile (Ricin, ...).

 

Nonobstant...

Si nous observons bien attentivement les hypogées, quel qu'ils soient d'ailleurs, nous pouvons nous apercevoir que les murs,..., et les plafonds tout particulièrement, ne possèdent aucune trace de suie.

Surprenant n'est-ce pas.

Aucuns résidus gras non plus, de ceux qui du reste auraient bien pu se déposer normalement au fil des heures de travail : les fresques sont d'une extraordinaire fraîcheur.

 

Revenons aux dernières demeures de la vallée des rois ...

Seti II pour ne pas en mentionner d'autres ...

Ainsi, notre pharaon avait fait creuser des galeries de plus de 100 mètres. Et, incroyable, il semblerait bien qu'il n'y est "aucune" trace de suie sur les murs, ni sur les plafonds. Nos fameux et légendaires artisans travaillaient-ils sans lumière ?

Que nenni !

 

A ce sujet d'ailleurs vous serez à même de lire certains auteurs faisant quelques suppositions comme cette :

 

  • Hypothèse faisant l'emploi d'un jeu de miroirs, probablement polis du reste.

Ils auraient alors réfléchi la lumière du jour, de miroir en miroir ... Pas mal comme technique. D'autant que physiquement, en certaine période, nos anciens en avaient la possibilité. Nonobstant, nous pourrions estimer à une perte d'efficacité d'au moins égale à 60%, voire probablement bien plus. Ceci en fonction de l'heure de la journée et, de fait de l'inclinaison des rayons de Râ. De toute façon, cela aurait pu être à la rigueur efficient avec des disques de cuivre polis pour les pièces proches de l'entrée. Cependant cela paraît bien impensable le long des galeries de plus de 100 mètres, comme celle de Seti II, et que dire alors du fameux hypogée KV5.

 

Souvenons-nous des miroirs de l'Egypte ancienne ...

 

"Egyptian, Classical, Ancient Near Eastern Art

On View: Egypt Reborn: Art for Eternity, Egyptian Orientation Gallery, 3rd Floor

The hairstyle of the nude female figure on the handle of this mirror—thick braids surrounding the face—was popular in the middle of the Eighteenth Dynasty, allowing art historians to date the work.

MEDIUM Silver and copper alloy.

 

Reportedly From: Aswan, Egypt.

Dates ca. 1478-1390 B.C.E.

Dynasty 18e Dynasty,

Period New Kingdom,

Dimensions 9 3/4 x diam. 5 1/2 in. (24.7 x 14 cm) (show scale).

 

Source

 

  • Ou alors que pensez-vous de cette soi-disant éventualité, avec "preuve à l'appui" en plus, faisant clairement allusion à de la production d'électricité... ?

 

Capture 52

Souvenez-vous du temple of Denderah, époque Ptolémaïque.
Djed pillar.

Source : Alex Bradipus in April 2005. GNU Free Documentation License

Source

 

A cet effet, souvenez-vous de cet écrivain ufologue, Erich Von Dänike. Il aurait cherché à reproduire cette supposée "ampoule". Il en serait même arrivé à démontrer que l'éclairage aurait été bien trop insuffisante (?).

Alors si ...

A cette époque nous étions aptes à produire de l'électricité pouvant éclairer nos anciens artisans, il y a fort à parier, qu'aujourd'hui même, nous vivrions déjà sur Mars.

Finalement, tout est question d'interprétation, comme bien souvent du reste, même dans le domaine scientifique...

 

Ainsi ...

Ne serait-ce pas plutôt une des représentations du netjer Harsumtus. Le serpent émerge à la vie au sein d'un lotus qui est fermé : 2 m de long sur environ 60 cm de large.

 

  •  Et bien d'autres théories certainement ...

 

La fumée aurait dû imprégner les plafonds.

 

L'état d'observation "semble" invalider l'utilisation de torches qui évidement aurait noircie au moins les plafonds.

 

Mais comment faisait-il alors

 

Car ils ne laissaient aucunes traces de combustion, ou si peu ...

Ils employaient visiblement, comme les carriers du reste, des lampes munies de mèches trempant dans de l'huile, placées dans des vases, des coupes.

 

En fait ...

Nos anciens auraient rajouté du sel dans l'huile.

 

" Le peu que savaient les Égyptiens,

il y a peut-être quelque mérite à l'avoir trouvé

près de trente siècles avant notre ère".

 

L'adjonction de ce minéral devait limiter fortement le dégagement de notre fumée noire.

Elle diminuait certes ...

Nonobstant, il y en avait quand même un peu. Les chercheurs en auraient effectivement trouvé quelques traces sur les plafonds. Cependant comme vous devez le savoir, les plafonds étaient logiquement traités en derniers. De cette façon, nos anciens, éliminaient les dernières "empreintes" de fumée qui pouvaient y subsister.

Ce fut bien le temps de l'équilibre, le Moyen Empire, la lignée des Montouhotep... (5) En Égypte ancienne !

Ce fut bien le temps de l'équilibre, le Moyen Empire, la lignée des Montouhotep... En Égypte ancienne !

Par Le 23/06/2015

 ankh hiero  

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Voici une scène de boulangerie...

Au sein d'un hypogée à Thèbes, TT280, MMA 1101, de Meketre ...

Nous sommes à la 12e dynastie au cours du règne d'Amenemhat I.

Plus précisément au sud d'Asasif.

© Rogers Fund et Edward S. Harkness Gift, 1920 / MMA (20.3.12).

En bois peints et en toile de lin ...

L : 73 cm.

l : 55 cm.

H : 29 cm.

Source

 

Souvenez-vous des hypogées du Moyen-Empire et plus particulièrement ceux de Beni Hassan ...

Un véritable site de renom... Probablement d'ailleurs serait-ce en fonction de l'importance de cette fantastique nécropole, creusée à même les falaises en calcaires comme vous savez.

Et ce, à une vingtaine de mètres au-dessus de l'Itéru ...
Il semblerait même que sa nomenclature puisse remonter au temps de l'implantation d'une famille d'origine "arabe" qui visiblement vint y prendre racine et ce à la fin de notre 18e siècle.

 

Ainsi ...

Souvenez-vous de ces hypogées du Moyen-Empire et cela en Moyen-Egypte.

Au sein même de la rive droite du Nil ...

A 18 kilomètres au sud d’el-Minya ...

 

Du reste ...

Rappelez-vous également, au cours de l'Ancien Empire, on devait plutôt mentionner le nom de Menat Khoufou.

"La nourrice de Khéops" ...

Certains auteurs subodorent même que les deux pharaons, que vous connaissez bien, à savoir Snefrou et Khéops auraient été natifs du lieu.


39 hypogées ...

Et quand nous y sommes ...

Au-dessus des méandres de ce majestueux fleuve, qu'elle somptuosité pour l'esprit, la vue, l'imaginaire, ... Voici donc certaines dernières demeures qui devaient en fait appartenir aux gouverneurs de pharaon : ils étaient visiblement extrêmement puissants ! Ils sont du reste bien souvent mentionnés comme ayant été des provinciaux et ce au sein de ce Moyen-Empire.

Des portiques ...

Des piliers …

...

 

Certains hypogées furent mêmes décorés, peints, en stuc, ... Nous pouvons y admirer de splendides scènes mentionnant : 

  •  La généalogie (Knoumhotep II, ...),
  • La féodalité, souvenez-vous nous sommes bien temporellement du moins au "centre" de deux Périodes Intermédiaires,
  • La vie militaire (Amenemhat, ...),
  • La lutte (Khéti, ...),
  • La chasse (Amenemhat, ...),
  • Les offrandes (Knoumhotep II, ...),
  • ...
 

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Admirez ce dessin de cet âne ...

BH03-11 ...

Hypogée de Khnumhotep II. 

Il prit ses fonctions de maire en l'an 19 d'Amenemhat II ...

Il pratiqua également sous le règne de Sésostris II ...

BH3, $nmw-Htp ... 

Source / © lien

 

Plan de l'article ...

 

Nous sommes au Moyen Empire ...

L'affrontement tourna bien en faveur des Thébains ...

Le réunificateur, Montouhotep II ...

→ Aussi souvenez-vous de lui grâce à son fabuleux temple funéraire.

Une armée qui fut bien puissante ...

→ Le continuateur, Montouhotep III ...

Montouhotep IV ...

 

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Voici une belle vue d'Assouan et ce en février 1938.

La maison des vents, en arabe.

"La Vallée des princes"

 

Nous sommes au Moyen Empire ...

 

A Assouan ...

Et plus précisément au sein de cet hypogée, celui de Sarenpout II dans cette zone géographique appelée Qubbet el-Hawa.

 

Une nécropole balayant une ère allant de :

  • La 6e dynastie ...

2250 à 1775 B.C.E.

  • Jusqu'à la fin de la 12e dynastie ...

1550 à 1100. Ce sont les dernières demeures de hauts dignitaires !

 

  Qubber el-Hawa

 

Et je vous assure que cette nécropole constitue également l'un des meilleurs points de vue quant à cette ville d'Assouan. Nous sommes bien sur la rive ouest de l'Iteru.

Et plus précisément à 130 m de hauteur, ce qui explique le point de vue, et ceci, en face même d'Assouan. Notons aussi que grâce à ces hypogées, nous connaissons maints détails sur la vie des hauts fonctionnaires.

 

Ils ont été creusés à même la roche et cela au niveau de certaines :

  • Fissures,
  • Anfractuosités,
  • Imperfections,
  • ...

 

Nous pouvons même y apercevoir :

  • Des mortiers de chaux,
  • Du sable mélangé avec du plâtre.
  • En certains endroits vous aurez même cette opportunité d'y observer du stuc de décoration. Ainsi, l'entrée de la majorité de ces hypogées est constituée d'une grande salle, principale, dont le plafond est soutenu par des piliers.

 

http://comunidad3h.files.wordpress.com/2010/05/este-es-el-evocador-aspecto-exterior-del-yacimiento-de-qubbet-el-hawa-en-cuya-excavacion-trabaja-el-arqueologo-alcalaino-francisco-vivas.jpg

 Source / Francisco Vivas.

C'est un archéologue de l'équipe espagnole travaillant au niveau de l'excavation du site de la nécropole d'Assouan.

 

Qubbet el-Hawa constitua donc la nécropole d'Assouan. Un élément d'importance, jusqu'à ce jour, les égyptologues y auraient identifié plus d'une centaine d'hypogées.

 

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Voici un exemple de chambre funéraire !

Elle fut trouvée dans la nécropole d'el-Hawa Qubbet.

Université de Jaén ...

Source / Lien

 

En fait nous sommes certainement au niveau d'un poste frontière délimitant :

  • Kemet,
  • Ainsi que le fameux pays de Kouch (Nubie) ...

 

Si nous prenons en exemple Sarenpout II ...

Il fut visiblement un homme d'origine bien modeste, cependant, vous serez à même de constater qu'il érigea un très bel hypogée.
 

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  Nous voici donc au sein de son hypogée.

Rappelez-vous, il fut bien un nomarque au sein du règne d'Amenemhat II.

12e dynastie.

Une grande salle dans la roche, malheureusement pour nous, non décorée...

Un couloir ...

Des statues ...

Une petite salle avec des piliers décorés ...

Au fond de la salle, une petite niche avec des peintures aux couleurs très fraîches.

  Source


Notons au passage ...

Que sous le règne d'Amenemhat II, demeurèrent probablement de bien nombreux contacts, étroits d'ailleurs, avec le monde du Proche-Orient ainsi même qu'avec la Crète.

Cependant ...

Nous ne savons que bien peu de choses de ses activités politiques internes. Alors tournons-nous vers cette lignée qui permit en quelque sorte de retrouver une image de Kemet se raprochant quelque peu de l'Ancien Empire, sans pour autant atteindre la même acmé.

 

L'affrontement tourna bien en faveur des Thébains...

 

Ainsi, nous sommes bien au Moyen Empire, au sein de la 11e dynastie, une de celle qui comporta une prestigieuse lignée, celle des Montouhotep :

  • Montouhotep II (2046 - 1995)
  • Montouhotep III (1995 - 1983)
  • Montouhotep IV (1983 - 1976) ...

 

Cette filiation commença finalement à régner sur la belle cité de Thèbes dès 2130 environ avant l'ère du Christianisme et ce parallèlement comme vous savez aux 9e et 10e dynasties. d'Hérakléopolis-Memphis.

Vous l'aurez bien compris, Kemet fut morcelée, l'état central puissant semblait alors appartenir au passé. Du reste ceci pourrait expliquer cet affrontement, celui entre les souverains qui sembla tourner en faveur des Thébains et ce vers 2004. Nous aurions vu alors la chute à la fois d'Hérakléopolis (Se souvenir du troisième article de cette thématique) et également de Memphis ce qui permit d'aboutir à une nouvelle réunification de Kemet : la précédente fut bien celle de Méni comme vous savez et concernait bien la première dynastie.

 

Le réunificateur, Montouhotep II ...

 

Rappelez-vous ...

Au cours du premier article de cette thématique, nous avons abordé le fait qu'au milieu de la 11e dynastie il y eu une sorte de renaissance de Kemet et ce grâce aux actions de ce souverain.

 

Close-up of a painted sandstone statue of Nebhepetre Mentuhotep

(Mentuhotep II)

wearing the red crown of Lower Egypt.

From the 11th dynasty,

Source / Keith Schengili-Roberts on 2007-02-02 / Lien

Montouhotep ii 1Nom de trône.

 

Souvenez-vous aussi de lui grâce à son fabuleux temple funéraire.

 

Ce dernier du reste porte bien la dénomination de Montou, le netjer d'Erment. Cette cité est localisée en vérité à l'ouest de Thèbes.

Ainsi, il semblerait bien que la famille de ce pharaon, qui prit le nom d'Horus d'ailleurs, en aurait été bien originaire. Un souverain qui sut faire l'unification des Deux-Terres et ce après sa victoire contre Hiérakléopolis.

 

Nonobstant, en raison des destructions intervenues visiblement au cours de la difficile Première Période Intermédiaire, Montouhotep II sembla s'être efforcé de redresser les temples plus ou moins détruits à :

  • Gebelein,
  • Abydos,
  • Tôd,
  • Dendera,
  • ...

 

Puis il édifia, à sa gloire, bien évidemment, un temple funéraire particulièrement novateur puisque souvenez-vous, ce monument devait être à terrasse et de plus, à deux niveaux.

Il se trouve en fait au pied d'une fabuleuse falaise, comme vous savez, celle de Deir el-Bahari. Il supportait visiblement un déambulatoire ou portique à plusieurs rangs de colonnes, sur lequel reposait une pyramide ou alors probablement une reproduction de la légendaire butte originelle.

 

Reconstitution du temple de Montouhotep II.
© Henri Édouard Naville.

Source / Lien

 

A l'arrière ...

Devait certainement s'ouvrir une sorte de cour entourée de péristyle, adossé à la falaise.

 

Et que dire de cette entrée dénommée "La porte du cavalier" ?

Ce fut ainsi que le sabot du cheval de l'égyptologue Howard Carter l'aurait heurtée, puis trébuché, permettant finalement d'accéder à la dernière demeure du souverain au moyen d'une galerie d'environ 150m.

 

Une armée qui fut bien puissante visiblement ...

 

La dernière demeure de pharaon contenait une superbe statue en calcaire, au corps noirci, sans doute pour des motifs religieux, et coiffée de la couronne rouge de la Basse-Égypte.

Elle se trouve d'ailleurs actuellement au Caire.

La lèvre du pharaon "semble" du reste être ornée d'une élégante "moustache naturelle soigneusement lissée", alors que son menton portait la barbe rituelle.

 

Six hypogées semblent avoir été réservés aux femmes de la famille :

  • Reines,
  • Sœurs,
  • Et hautes dames de sa cour, celles qui devaient visiblement entourées le vieux pharaon. Il y avait bien d'autres dernières demeures, plus lointaines d'ailleurs, comme celle du vizir Dagi par exemple, où figuraient les "Textes des Sarcophages".

 

A l'extérieur...

Une soixantaine de soldats tués certainement en opérations furent spécialement honorés à travers une tombe dite collective. Elle fut du reste découverte par l'Américain H.E Winlock.

Ainsi l'hypothèse d'un pharaon disposant d'une armée puissante avec des troupes nationales de lanciers et coloniales d'archers nubiens se trouve parfaitement confortée, comme semble l'attester d'ailleurs encore les maquettes de bois découvertes au sein de l'hypogée du général Mésehti et ce à Assiout.

 

Le continuateur, Montouhotep III...

 

Détail du colosse osiriaque de Montouhotep III.

Conservé au musée des beaux-arts de Boston

Source / Lien

 

Le fils de Montouhotep II poursuivit bien la politique de son père, il restaura des temples à Hermontis ...

A Abydos également ...

De plus, il semble avoir voulu édifier un autre temple funéraire, à Deir el-Bahari, cependant il mourut bien trop rapidement.

 

Ce fut bien sous son règne en tout cas que se déroula l'expédition d'Henenou et ce vers l'ouâdi Hammamat.

Partie de Coptos avec 3 000 hommes, elle due atteindre finalement la mer Rouge et embarqua certainement à Qoseir se dirigeant alors vers Pount, remplissant les cales d'encens,...

Au retour, ils retraversèrent l'ouâdi : extrayaient et rapportaient les pierres de schiste indispensable à la taille des statues.

Du reste, une inscription semble décrire, avec ironie du reste, la vie quotidienne des soldats : chacun devait porter son outre et son pain quotidien, alors que l'âne, d'abord écrasé sous le poids des stocks de sandales, voyait probablement son fardeau s'alléger au fur et à mesure de la progression de l'expédition.

 

Bien que l'hypogée de Meketre, chancelier de Montouhotep III, inhumé près de son souverain, ai été pillé, l'archéologue Winlock aurait découvert une petite pièce préservée contenant 25 modèles de maquettes représentant des scènes de vie quotidienne :

Il fut cette divinité enfant protecteur des bêtes sauvages, la déité Ched en vogue sous la 18e dynastie... ! (3) En Égypte ancienne !

Il fut cette divinité enfant protecteur des bêtes sauvages, la déité Ched en vogue sous la 18e dynastie... ! En Égypte ancienne !

Par Le 15/06/2015

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Le panthéon de nos anciens égyptiens comportait comme vous savez certains netjerou enfants. Et Ched en fit partie. Même si nous savons qu'il est apparu seulement qu'au cours de la 18e dynastie.

Etait-ce d'ailleurs une véritable coïncidence si son arrivée correspondit aux apparitions sémitiques comme celles par exemple de Rechep, d'Anat, de Kadesh, d'Astarté,... ?

 

Une arrivée finalement bien tardive, fut-ce :

  • A la faveur des invasions qui précédèrent le Nouvel Empire ?
  • Etait-ce grâce au commerce ?
  • ...

 

Aussi deux stéréotypes semblent lui "coller" littéralement à la peau, à savoir :

  • Sa jeunesse,
  • Et son autorité vis-à-vis des bêtes sauvages !

 

Apo

"Livre pour Sortir au Jour" de Ptahmes (Apophis).
Nouvel Empire, 18e - 19e dynastie.
Papyrus peint. 
Musée du Louvre

Ched

avait la réputation de protéger les Hommes

contre les morsures de serpent !

Source / Lien

 

Paradoxalement à sa physionomie...

Nous rappelant constamment et si justement du reste sa jeunesse, notre netjer ne devait-il pas protéger nos anciens contre les bêtes sauvages, les maîtriser,..., voir même les dompter ? 

 

Voyez :

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La vie privée des anciens de René Ménart.

Tome III...

"LE TRAVAIL DANS L’ANTIQUITÉ
L’AGRICULTURE.

LA VIE PASTORALE"

 

D'ailleurs...

La traduction même de son nom ne signifierait-elle pas "le sauveur" ?

L'occasion donc, pour nous, d'appréhender le fait qu'en dépit de son jeune âge, Ched fut bien avant tout une divinité protectrice.

 

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Le jeune netjer Ched qui visiblement devait chasser...

"Le sauveur".
Vers 1200 à 800 avant notre ère...

Ce type de stèle préfigurait visiblement les stèles "D'Horus-sur-les-crocodiles"

© Musée du Louvre.

N524.

© G. Poncet.

  Source / Lien

 

Plan de l'article... 

 

→ Son enfance transparaît donc...

 

→ Une sorte de matérialisation...

 

→ Ne pas confondre avec "Horus sur les crocodiles" !

 

→ Protection contre les blessures toxiques…

 

Alors qui fut donc ce netjer enfant dont le rouge fut sa couleur ?

 

→ Ched fut bien en vogue sous la 18e dynastie...

 

Son enfance transparaît donc...

 

A travers évidemment son visage,bien juvénile :

  • Son crâne presque rasé entièrement,
  • Sa fameuse mèche de cheveux lui pendant latéralement, sur son profil,
  • Son torse nu, bien souvent,
  • Sa façon de se vêtir aussi qui finalement se résume à un pagne d'où pendaient visiblement et souvent d'ailleurs, de longs rubans,
  • ...

 

Une sorte de matérialisation...

 

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Mastaba de Merouka.

Vizir du souverain Téti...

Nous sommes au sein de l'Ancien Empire.

Il comporte la sépulture de toute la famille.

Antilope bubale.

 

Une concrétisation quand il s'agit de ses liens avec les animaux sauvages, nous le vîmes bien souvent figuré avec une tête de gazelle, disposée parfois sur son front.

Nonobstant...

Sa domination sur le monde sauvage fut davantage visible encore à travers sa maîtrise des animaux qu'il semblait posséder à travers ses propres mains.

 

Ici...

Une gazelle !

 

Là...

Un serpent !

 

Sans évidemment omettre...

Les fameux crocodiles, que notre netjer piétinait du reste bien souvent.

 

De plus, vous l'aurez certainement admiré muni de quelques artefacts comme :

  • Un arc,
  • Et des flèches bien évidemment,
  • ...

 

Cela devait-il véritablement lui permettre :

  • De chasser les animaux du désert ?
  • De protéger visiblement les hommes contre certaines forces néfastes, les esprits malfaisants, les animaux dangereux comme les reptiles, les crocodiles de l'Iteru, les scorpions, les insectes et les fauves du désert.
  • ...

 

Ne pas confondre avec "Horus sur les crocodiles" !

 

Capture d ecran 2025 02 25 105749Source / Lien

 

Si Ched et Horus peuvent parfois se confondre, du moins à nos yeux de contemporains modernes, ils n'en demeurent pas moins qu'ils furent parfaitement distincts.

Toutefois...

Tous les deux semblent cependant nourrir une iconographie qui peut parfois prêter à une forte confusion.

 

Ainsi...

Lorsque notre netjer Ched fut figuré debout sur un crocodile maîtrisant de ses mains les animaux sauvages, nous ne pouvons alors que faire le parallèle avec les représentations sculptées du jeune Horus.

"Cippe d'Horus"...

 "Horus sur les crocodiles"...

D'ailleurs dans les deux cas, que cela fut Ched ou Horus, nos anciens Egyptiens n'auraient-ils pas voulu montrer l'autorité que ces netjerou avaient vis-à-vis des bêtes sauvages ?

 

Si nous voulons bien adhérer au fait que Ched ait su parfaitement les dompter, les chercheurs semblent cependant davantage sceptique vis-à-vis d'Horus (?) Car celui-ci en fut bien souvent victime surtout du reste lorsqu'il était enfant. Et nous revenons alors bien au rôle plus général de sauveur qu'Horus avait pu parfois revêtir et cela en sa qualité de Ched-Horus.

 

Protection contre les blessures toxiques…

 

Nous voici en présence visiblement d’une stèle guérisseuse, c’est-à-dire protectrice. Nous pouvons voir d’ailleurs Horus piétinant apparemment des crocodiles couchés sur une sorte de socle, parfois un naos.

 

Ces types de cippes étaient généralement disposés au sein de la salle principale des maisons afin de protéger le foyer. Nous mentionnons bien ici la sécurité familiale. Ce qui rendait ce netjer probablement très populaire. De fait, il devait avoir pris pas mal d’intérêt dans la vie quotidienne de nos anciens.

 

Ainsi, voyez le netjer Bès…

Il surmontait ici le jeune Horus et semble de plus bien menaçant.
 

Et comme vous l’avez certainement remarqué, Horus est représenté de face (Rarement de profil d'ailleurs !) et bien sous l’aspect d’un jeune garçon à la manière de Ched, ce qui déjà peut poser quelques soucis d’identifications.

 

Le netjer serrait donc dans ses mains :

  • Un fauve,
  • Un reptile,
  • Une antilope,
  • Un oryx,

 

Capture d ecran 2025 02 25 105750Cippe d' "Horus sur les crocodiles".

Source / Lien

 

Certains paradigmes de nos anciens semblent nous laisser subodorer qu’Isis avait sauvé Horus en le cachant dans les marais et ce vis-à-vis de son ennemi, le netjer Seth comme vous savez.

Aussi…

Souvenez-vous de cette légende quant à la guérison même d’Horus qui visiblement s’était fait piqué par un scorpion, mordu par un serpent,…, et ce au sein des marais.

D’ailleurs…

Ce mythe ne serait-il pas à l’origine même des cippes, des stèles magiques,… ? Notons au passage que nous dénombrons aujourd'hui environ 500 stèles "d'Horus sur les crocodiles". Apanages des médecins-magiciens, ainsi leur iconographie était en relation directe avec le mythe d'Horus.

 

En conséquence de quoi :

  • Muni d'une incantation magique...

Au dos de la stèle nous pouvons découvrir des textes invoquant certaines protections que ce netjer pouvait bien apporter aux humains.

  • Accompagné en cela certainement d’un liquide...

Probablement l’eau de l’Iteru ! 

Celle-ci aurait été versée sur la stèle puis ensuite récupérée.

Fut-ce par le propriétaire ?

Un médecin ?

Un magicien ?

Un prêtre ?

... ?

 

En tout cas, il semblerait bien qu’un certain personnage avait comme fonction d’appliquer cette eau chargée maintenant d’une certaine puissance divine et ce :

  • Sur la "plaie",
  • Ou alors de la faire boire au patient,…

 

Cela pouvait tout autant se concrétiser par le fait de frotter la pierre sur la piqûre, sur les morsures d'animaux venimeux,…, ce qui du reste expliquerait peut-être cette sorte d’aspect usé, voir même patiné de la plupart de ces petits monuments.

 

Alors qui fut donc ce netjer enfant dont le rouge fut sa couleur ?

 

Pouvons-nous le connaître davantage si nous investiguons dans cette symbolique, celle qui se réfère au choix de sa couleur de prédilection ?

Le rouge...

Je pense évidemment que oui. Car les couleurs furent bien remplies de significations en cette ère antique.

D'ailleurs, ne l'étaient-elles pas au point que nos anciens peignaient rituellement leur corps ? Et ce sans pour autant penser à un quelconque rituel de dévotion Séthien ou autre, mais plutôt dans un rite pastoral.

 

Ainsi dixit Serge Sauneron :

"La lumière,

pour les Égyptiens,

est une pluie de petites particules lumineuses (photons),
comparable à la fine poussière qui sort d'un tamis
(nkr)"

 

Les Kmtyw pouvaient-ils véritablement concevoir la lumière et ce à la manière d'un faisceau d'ondes ? Et dont les vibrations devaient se propager dans l'espace ?

 

Y voyaient-ils véritablement quelques corrélations entre :

  • La lumière,
  • Et la couleur ? Cette dernière fut en tout cas considérée primordiale dans cette antiquité, probablement faisait-elle, d'une certaine façon, partie intégrante du vivant, selon nos anciens bien évidemment !

 

"Youn" ne signifiait-il pas en même temps :

  • Couleur,
  • Et "Caractère d'un être humain" ? Alors, ce mot "couleur" ne fut-il pas lui aussi empreint de puissance ?

 

Dans cet art pictural, les couleurs avaient une signification bien spécifique, précise même et du reste parfaitement indépendante de leur valeur esthétique ! De fait, les netjerou ne furent pas dénués de couleurs et le rouge semble avoir été "attribué" au moins à Ched.

 

"Parmi tous les systèmes d'écriture au monde,

l'écriture hiéroglyphique est unique

 grâce à la possibilité supplémentaire qu'elle offre de différencier les signes par les couleurs.

 

Ainsi,

l'homme est de couleur rouge,

 la femme de couleur jaune,

une convention que l'on retrouve également dans le domaine des arts plastiques de l'Egypte ancienne.

 

L'écriture égyptienne met ainsi en évidence sa filiation

avec l'art.

 

 En principe,

à chaque signe correspond aussi, à côté de la forme fixée, une couleur déterminée"

Erik Hornung.

 "L'esprit du temps des Pharaons".

 

Le rouge du désert et celui de Ched...

Desher, l’inspiration de la terreur…

Desherou, les serviteurs maléfiques de Seth…

Desher-ty, signifiait bien "terrible"...

... 

 

 G27D21

 

Cette couleur est fondamentalement associée à Seth, et elle semble du reste s’opposer au noir osirien tout autant qu’au blanc horien.

 

Ce fut visiblement la couleur :

  • De l'aridité du désert environnante.

Le rouge fut donc la couleur de Seth, ce netjer "fauve", ce "roux", en raison, probablement du sable du désert.

Un territoire "extérieur"...

Un territoire étranger... Comme l'origine suspectée du netjer Ched.

  • Du "brûlé" par ce netjer et démiurge Râ.

Celui du défenseur de Râ.

Souvenez-vous, debout à la proue de cette barque divine, Seth frappait Apopis avec sa lance !

  • D'ailleurs, le verbe "rougir" était synonyme de "mourir".
  • Nous l'associons aisément à une teinte dès plus agressive.

Voir même menaçante...

"Faire des choses rouges", cela devait dès lors signifier faire du mal.

Des sentiments mauvais, avoir "le cœur rouge" devait alors signifier, être en colère.

  • La force !

La victoire...

La vie...

  • La couronne rouge de l’ancien royaume de Noubet, Nagada, la Ouret-hékaou ou "Grande de magie" de Haute-Égypte.
  • ... 

 

Mais aussi :

  • La vie est rouge (E. Mveng)...
  • La puissance...
  • Le désordre...
  • Et les guerres sont rouges (T. Obenga)...
  • Les fibres de la mort sont rouges (M. Griaule)...
  • Et le pays des morts aussi (Textes des Pyramides)...
  • De même la sécheresse et la stérilité (L. De Heusch)...
  • ...

 

Ched fut bien en vogue sous la 18e dynastie...

 

Comment alors en effet, expliquer que Ched, netjer mineur s'il en est du panthéon, ait pu jouir d'un véritable culte ?

Certes...

Il n'eut ni temple ni fête.

Cependant cela n'empêcha pas nos anciens Egyptiens, de la 18e dynastie en particulier, de le prier au moyen de stèles et de papyri finalement assez nombreux.

 

En témoigne, cette stèle en calcaire peint du musée du Caire, trouvée en 1916 dans l'hypogée 525 de Tell el-Armana.

Au registre inférieur...

Un certain Ptah-may, visiblement le donateur de cette stèle : il y fit figuré une scène d'offrandes.

Au registre supérieur...

Ched, armé d'un arc dans sa main gauche faisait face à la netjeret Isis qui lui présentait la croix de vie ankh.

 

Un grand scorpion, surmonté de deux flèches, les sépare. Si nous comprenons l'appel de Ptah-May à la vocation protectrice de Ched, qui l'aura peut-être protégé des scorpions, il n'en demeure pas moins un fait bien surprenant.

 

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Râmès rendait ici visiblement un hommage à...

Horus,

Isis,

et au netjer Ched !

Département des Antiquités égyptiennes du Louvre, E 16343.

Salle Sully, n°28, vitrine n°6...

Source / © F. Raux / Lien 

 

 

Mais voilà...

Il vous faudra attendre, un peu, afin d'en connaître prochainement la suite... 

 

  Cle de vie

 

  Je vous ai intéressé ?
 

Alors @ bientôt peut-être !

 

Temple-de-Hathor-a-Denderah--bas-relief--le-neter-Ihy-p.jpg

Dans le temple de sa mère divine, celui d'Hathor, sis à Dendérah !

Un bas-relief du netjer Ihy, un autre nerjer enfant...

 (Associé aux fêtes hathorique il fut "le joueur de sistre" ou "le musicien").

 

  Ob 7e8f3e ob 16217c ob 535271 ob 751bf1 ob 920c6

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

 

  • Sources...

 

Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003

 

Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse

 

Les Dieux de l'Egypte, l'un et le multiple.  Erik Hornung, Champs / Flammarion


Pinch, Geraldine (2004) Mythologie égyptienne : Un guide pour les dieux, déesses et les traditions de l'Egypte antique. Oxford University Press.

 

La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière

 

Dieux et Déesses de l'Égypte ancienne -  Dr. Edouard Lambelet - Editions Lehnert & Landrock - 1989 - Les divinités de l'Égypte ancienne et comment les reconnaître.

 

Nadine GUILHOU - Janice PEYRE : La mythologie égyptienne.  

 

Ziegler, Bovot, L'Egypte ancienne, Manuel de l'Ecole du Louvre, Paris, 2001, P. 194. 

 

Jean-Pierre Corteggiani, "L'Égypte ancienne et ses dieux", Fayard, p. 280.


Sydney H. Aufrère, "Serpents, magie et hiéroglyphes", Enim 6, 2013, p. 93-122.

 

Et plus particuliérement :

 

"Le dieu Ched. L'évolution de son culte dans l'ancienne egypte". Bulletin de l'institut d'Egypte XIII , 1390 -1931, page 67 à 84.

 

Maurizio Damiano-Appia, "L'Egypte : dictionnaire encyclopédique de l'ancienne Égypte et des civilisations nubiennes " Gründ, 1999,  page 288.

 

"L'Harmonie du monde, anthropologie culturelle des couleurs et des sons en Afrique depuis l'Egypte ancienne" édition Menaibuc, 2000...

L’acculturation de cette société et l’aventure de la civilisation... En Égypte ancienne !

L’acculturation de cette société et l’aventure de la civilisation... En Égypte ancienne !

Par Le 02/06/2015

Hieroglyphe du groupe y symbolisant le scribe

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Comme vous savez…

La civilisation pharaonique fut particulièrement spécifique, complexe aussi, puissante même, et paradoxalement peut-être, elle était basée essentiellement sur la paysannerie.

Elle élabora ainsi une certaine perfection et indubitablement une véritable beauté,…

 

Tout semblait alors imposer à l'Égypte quelques notions de rigueur et d'éternité !

 

Quelle belle leçon de vie...

Ainsi, serait-ce possible que la permanence, la pérennité de cette civilisation pharaonique puisse être due et ce, en grande partie, à l'influence même du milieu physique ?

  • Kemet fut comme vous savez isolée géographiquement,
  • Et que dire de son climat ?

Râ y dominait dans toute sa splendeur.

Quant à son ciel, non seulement il était parfaitement étoilé mais également d'une clarté sans pareille, la beauté par excellence.

  • L'année fut régie de façon bien imprécise et ce par les caprices du Nil.
  •  ...

 

Ainsi le pays vit certainement naître, entre autre chose, un "art" des plus originaux. A tel point d'ailleurs qu'il sembla emprunter bien peu de chose aux cultures qui lui furent contemporaines.

 

La colline de Sheik Abd el-Qurna...

La "Vallée des Nobles" !

La nécropole des nobles Thébains du Moyen et du Nouvel Empire.

Voyez les dernières demeures que l'on aperçoit au sommet de la colline.

Source

 

Et comme vous savez, ce fut bien une société pyramidale, hiérarchisée. Une monarchie absolue de droit divin. Tous les pouvoirs étaient détenus par un seul homme, cependant n'avait-il pas lui-même quelques supérieurs ? les fameuses divinités...

 

Kemet devait-elle cette longue existence à son organisation ?

Nous constatons que l'harmonie, la stabilité, le calme y régnait parfaitement lorsque le pouvoir central était fort. Au niveau "artistique" on y vit même apparaître quelques évolutions très intéressantes. Cependant si ce même pouvoir se diluait à travers certaines délégations, la pérennité en question devenait quelque peu chancelante... Ceci pourrait bien expliquer, en partie en tout cas, leur crainte d'un certain chaos.

 

Un des aspects les plus intéressants de l'Égypte ancienne ne serait-ce point aussi leur culte ?

Leur religion ?

Leurs différents paradigmes ?

 

Tous furent vraiment incomparables, et ce à travers :

  • Leurs pensées,
  • Leurs conceptions quant à leurs environnements,
  • Mais également vis-à-vis de leur monde proche, comme d'ailleurs sur le plan cosmique. Cherchaient-ils ainsi véritablement à comprendre les lois fondamentales de l'univers ? N’élaborèrent-ils pas les premières conceptions de la divinité ?
  • Et que penser de la Maât ?

 

La classe moyenne existait-elle véritablement ?

De la sorte...

Ne devait-elle pas devoir sa pérennité finalement à tous les Egyptiens ? Une société paysanne rappelons-le à nouveau.

 

coup de baton épuré

 

Plan de l'article...

 

→ Quant à sa pérennité… 

→ Et que dire de cette harmonie à travers la continuité artistique ?

→ Une sorte d’anonymat volontaire…

Quand l’égyptologie fut une science bien jeune !

→ Les fouilles pionnières de la fin du 20e siècle…

→ Et que penser des relations entre les cultures du Nord et celle du Sud ?

→ "L'Égypte d’avant le désert"…

→ Nous verrons au cours de cette nouvelle thématique…

→ Voilà bien une des constantes pharaoniques, l’acculturation !

→ A cet effet rappelez-vous…

→ Et qu’en fut-il de l’attitude des civilisations du Levant vis-à-vis de Kemet ?

→ N’oublions pas la Nubie !

 

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Une vision imprenable !

Quant à la prise de vue, admirez...

Source / Lien

 

Quant à sa pérennité…

 

Elle fut visiblement l’unique civilisation de notre histoire à avoir été capable de "cultiver" justement cette caractéristique.

Ainsi, quoique nous puissions en penser, cela me paraît véritablement extraordinaire. Et ce à tel point qu’il est utile de souligner que nous avons là un sujet à réflexion, à méditation probablement.

 

Même si au demeurant comparaison n’est pas forcément raison, que pouvons-nous en retirer pour notre propre contemporanéité ? Le fait de comparer certains éléments, ne signifie pas uniquement de les décréter comme étant semblables, parallèles, différents ; c’est aussi de les examiner chacun pour ce qu’ils sont véritablement, et voir par exemple, ce qu’ils ont de semblables, de différents,…, tout en cherchant bien évidemment des relations entre eux . Cela rentre finalement au sein d’une démarche qui fait partie d’un concept de raisonnement, de pensée,…

 

Ainsi…

Paradoxalement aux quatre millénaires d’existences, il y eu certaines traversées particulièrement chaotiques comme vous savez, dichotomiques même. Et cette longévité, ne nous montrerait-elle pas finalement la pertinence de certains écrits, comme celui de Marc Twain lorsqu’il s’exprimait à travers cet apophtegme à savoir "Il ne savait pas que cela était impossible, alors ils l’ont fait" ? Cette ténacité dans la durée, érigeant en quelque sorte une civilisation ininterrompue, pourrait du reste encore être davantage rallongée et ce si nous remontons jusqu’au sixième millénaire.

 

Une pérennité qui se traduisit également à travers une technologie lithique et ce tout au long de la civilisation pharaonique.

 

Et que dire de cette harmonie à travers la continuité artistique ?

 

Ne peut-on pas dire finalement que ce type de créativité engendrera ou aboutira à certaine atténuation, à cet effacement même, celui du primat de l’individu ?

 

Nous sommes bien au bord de cette Itéru, et vous savez que toutes les œuvres furent véritablement anonymes.

Nonobstant…

Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne nous est pas possible d’y observer quelques empreintes personnalisées. Voir même au sein d’une série d’œuvres…

 

Une sorte d’anonymat volontaire…

 

Cependant ce dernier n’exclut en rien ce que nous pouvons ressentir, de l’émotion, et ce devant les œuvres de nos anciens artisans.

 

Notons au passage, que je mentionne deux "corps de métiers", dont la différence peut ne pas être aussi évidente qu’il n’y paraît.

L’artiste…

Et l’artisan… Je subodore que peut-être, avant d'être un artiste, ce dernier doit maîtriser son art, et être un artisan accompli, en tous cas de nos jours ! Et puis toujours aujourd'hui, il est bien rare qu'un artisan signe son œuvre alors qu'un artiste le fait inévitablement.

Aussi, revenons à notre passé fort lointain, la perfection recherchée avait un tout autre objectif comparée à aujourd’hui. Ainsi, la main de l’homme restait dans un certain anonymat, seul la fonction primait.

Cette différence est une analogie avec celle que je réalise entre celle de "Dieu" et de netjer… Deux notions qui semblent cependant bien identiques mais qui cependant diffèrent quelque peu. Le fait d’utiliser le terme de nTr permet d’éviter certaine confusion possible quant à cette notion de/du Dieu…

 

Quant à cet "art" antique, il devait avoir un objectif comme une utilité certaine. D’ailleurs, il fut parfaitement indissociable de son contexte… Ceci pourrait du reste fortement expliquer pourquoi les chercheurs considérèrent bien tardivement que cette création était un thème à part entière.

 

Quand l’égyptologie fut une science bien jeune !

 

Allons au sein de la deuxième moitié de notre 19e siècle ainsi que la première partie du 20e ! Et comme vous savez, nous pouvons alors considérer cette époque comme celle de l’apparition d’une nouvelle science, l’égyptologie.

Elle serait née en cette fin du 19e siècle, et semble bien être issue d’un monde occidental en plein élan colonialiste.

L’égyptologie était alors "blanche". Ne devait-on point penser que cet Orient "brillant" devait être les créateurs des premières dynasties égyptiennes ? (Conscient que je force bien volontairement les traits, la "New Race" du légendaire Flinders Petrie ne semblait-il pas désigner ces migrants orientaux, venus apporter la "civilisation" à une poignée de Nilotiques probablement un peu attardés… ?)

 

A cette époque, l’histoire de l’Art n’est guère différente des figurations archéologiques. L’art fut alors visiblement réduit au rôle d’un simple outil.

 

Ainsi souvenez-vous :

  • D’Auguste Mariette,
  • De Gaston Maspero,
  • De Flinders Petrie,
  • … Et cette "liste" est bien loin d’être exhaustive comme vous pouvez aisément le deviner !

 

N’oubliez pas non plus qu’ils fondèrent des écoles, et cela permit de toute évidence à perdurer cette façon de concevoir les choses comme :

  • L’archéologie,
  • La philologie,
  • Ou même l’histoire,
  • … Ils semblèrent alors considérer comme une parfaite adéquation les fondements même de l’art vis-à-vis de la société toute entière.

Ceci ne contribua-t-il pas à concevoir cet "art" comme un simple outil ?

 

Considérons maintenant les fouilles pionnières de cette fin de 20e siècle…

 

Jusqu’à ce moment-là, n’interprétait-on pas cette histoire antique à la manière d’une lente maturation ? Cela aboutira alors inévitablement à une brutale éclosion.

Et ce en quelques générations…

A la manière peut-être des paradigmes de nos anciens qui imaginaient la création de notre monde à travers cet envahissement de lumière au sein même du chaos, celui des ténèbres.

 

La pluridisciplinarité des études menées ont véritablement permis des avancées considérables.

 

Songez ainsi aux données :

  • Archéologiques,
  • Anthropologiques,
  • Aux études relatives aux modifications climatiques,
  • Et que dire des diverses et élaborées techniques venues des sciences du Vivant et de la Terre ?

 

Et que penser des relations entre les cultures du Nord et celle du Sud ?

 

Voici donc une thématique qui a pour finalité d’essayer de connaître l’implantation humaine sur les bords de la vallée du Nil.

A cet effet…

Voici ci-dessous quelques exemples qui semblent bien avoir jeté un jour totalement neuf quant aux relations entre les cultures du Nord et celles du Sud. Les chercheurs pensaient jusque-là qu'elles furent quasiment exclusives l’une de l’autre. 

 

Ainsi…

Etudier des secteurs domestiques, des espaces funéraires,…, cela pouvaient certainement permettre de mieux comprendre le fonctionnement d'une communauté villageoise rentrant dans le cadre plus général de la mise en place d'une société hiérarchisée ainsi que l'émergence d'un État et ce dans la vallée du Nil.

 

→ Souvenez-vous des années 1990… 

Et de cette communauté agricole d’Adaïma, en Haute-Égypte ! Des fouilles d’une zone d’habitat et de deux grandes nécropoles prédynastiques d’époque nagadienne furent réalisées en collaboration avec Nathalie Buchez (Inrap) et d’Éric Crubézy (Université Paul Sabatier, Toulouse).

Nous sommes alors bien à huit kilomètres au sud d'Esna…

 

Adaïma semble s'être développée durant la seconde moitié du 4e millénaire, entre les phases Nagada I et le début de la 3e dynastie.

 

Repérée par H. de Morgan au début du 20e siècle…

Redécouverte ensuite en 1973 par F. Debono… Elle fut ensuite intensivement fouillée de 1989 à 2005 et ce par la mission interdisciplinaire dirigée par B. Midant-Reynes.

 

Voici la dernière demeure d’un enfant !

 Nagada IIA/B.

Source / Midant-Reynes

 

→ Plus récemment, avec Béatrix Midant-Reynes, entre 2002 et 2005, souvenons-nous du site de Kôm el-Khilgan.

Nous sommes maintenant situés dans une zone très agricole du delta, et plus précisément à quarante kilomètres à l'est de Mansoura et ce dans la province de Daqaliah.

 

D’ailleurs, la phase d'occupation la plus ancienne semble être représentée par une nécropole prédynastique du milieu du 4e millénaire…

Quant à celle probablement la plus récente, elle correspond à un habitat ainsi qu’à une nécropole d'époque Hyksôs, c’est-à-dire au milieu du 2e millénaire.

 

Nous sommes bien au sein d’une double composante culturelle, intrinsèque à cette nécropole prédynastique :

  • Des sépultures appartenant aux cultures de Basse-Égypte,
  • Et des dernières demeures de tradition Nagadienne,

 

Tout cela aurait ainsi permis d'appréhender les processus :

  • D'acculturation qui ont marqué la phase Nagada III,
  • D’assimilation au cours de la seconde moitié du 4e millénaire,
  • De la constitution d’un État unifié au début du 3e millénaire.

 

Vue de la fouille du tell de Kôm el-Khilgan

Source / B. Midant-Reynes

 

Source

 

→ …

 

"L’Égypte d’avant le désert "… 

 

Ainsi peut-on rajouter à cette civilisation, comme nous l’avons déjà entrevu, presque 2000 ans d’existence, et ce si nous comptons l’ère correspondant aux zones sahéliennes, avant leur désertification…

 

Souvenez-vous à cet effet de :

  • J. Leclant, il démontra bien l’importance de cette ère, celle correspondante aux cultures sahariennes, parlant par la même du socle Africain.
  • Référons-nous par exemple à M. Le Quellec et ce notamment dans "Peintures et gravures d'avant les pharaons : du Sahara au Nil".

Il semble alors parler de lien particulièrement fort entre un groupe Africain des "art premiers" et la civilisation des rives du Nil.

 

Nous verrons au cours de cette nouvelle thématique…

 

Le climat…

Nous y avons connus certaines ruptures et celles-ci pourraient bien nous permettre de mettre en évidence un point commun, une sorte de berceau identique à toutes les civilisations qui se seraient éventuellement érigées tout au long des fleuves voisins.

Les rives seraient alors devenues bien plus accueillantes…

Ce fut probablement ainsi que nos ancêtres auraient abandonné et ce en toute évidence les territoires qu’ils occupaient précédemment, atteignant une aridité croissante.

 

Souvenez-vous par exemple de cette culture, celle des Bozo sur les rives du Bani mais également du Niger. Nous sommes alors en ce temps que je qualifierais de néolithisation, au niveau des rives de l’Itéru.

 

Voilà bien une des constantes pharaoniques, l’acculturation !

 

Soliloque…

Le monde moderne pourrait probablement bénéficier de cette expérience antique s’il n’avait pas une mémoire à très court terme !

 

Ne serait-ce point l’aboutissement de la mixité de cette culture ?

 

Un point essentiel…

Kemet se situe à un pivot entre l’Afrique et l’Asie. Et cette position géographique, autant d’ailleurs que la présence de son légendaire fleuve comme vous savez, ne furent-ils pas des paramètres fondamentaux quant à son originalité ?

 

Ainsi, cette localisation…

Ne serait-elle pas un des éléments qui fonda la stabilité du pays ? Car finalement ne fut-ce point une contrée (Analogie à un trou noir !) qui syncrétisait tout ce qui pouvait provenir de l’extérieur en l’assimilant au sein de ses propres paradigmes ? Nous parlons bien ici d’ "égyptianisation", car progressivement les caractéristiques exogènes de/des éléments assimilé(s) diminuèrent jusqu’au point finalement de disparaître, finissant tout naturellement dans la cosmologie.

 

Une façon finalement de s’enrichir :

  • Culturellement,  
  • Economiquement,
  • Théologiquement aussi en cette assimilation de divinités levantines par exemple,
  • N’oublions pas cette émigration d’hommes, de femmes. Il nous faut nous souvenir éventuellement des Hyksôs,
  • Techniquement également et ce à travers certain art dit métallique que visiblement nos anciens ne possédaient pas tant que cela, à l’origine,

 

A cet effet, rappelez-vous…

 

Nous sommes au cours du deuxième millénaire avant l’ère du Christianisme. Et vous aurez bien remarqué qu’il existe peu de sanctuaire consacré au panthéon égyptien au sein du Levant alors que paradoxalement nos anciens égyptiens semblèrent dominer cette contrée.

 

Comment pouvons-nous véritablement expliquer cela ?

 

Cela ne serait-ce point lié à cette acculturation ? Nos anciens égyptiens devaient-ils alors véritablement adulés les divinités locales majeures ? En tout cas, ils ne semblaient pas revêtir l’apparence de leurs cultes et du reste ne changeaient pas non plus leurs propres rites.

 

Ne devons-nous pas prendre aussi en compte le fait qu’ils se retrouvaient très éloignés de l’Iteru si salvateur ? Et d’autant plus d’ailleurs de leur famille alors que paradoxalement elle représentait une sorte de clé de voûte de leur société.

 

Djehoutyhetep et sa famille !
Nouvel Empire, 18e Dynastie.

Source / Louvre.edu / Erich Lessing


Et qu’en fut-il de l’attitude des civilisations du Levant vis-à-vis de Kemet ?

 

Souvenez-vous de :

  • Chypre…
  • La Phénicie…
  • De l’Ougarit…
  • Des principautés Syro-Palestiniennes…
  • Et de celles de la côte Levantine…

 

Visiblement leur posture sembla bien différente. Nous ne sommes plus véritablement dans un processus d’assimilation, d’acculturation.

Et dans certains cas nous serions mêmes plutôt dans la conservation de certaines apparences relatives au pouvoir. Peut-être à la manière d’une sorte d’indicateur social ?

 

Ainsi...

Quant à leur tour ils assimilaient, certains caractères égyptiens, et bien cette fois-ci cela se voyaient.

Moins stables certainement…

Plus changeant probablement…

Les Levantins furent visiblement d’une bien plus grande versatilité.

 

A cet effet rappelez-vous :

  • Du fameux temple "aux obélisques" de Byblos,
  • Et bien sûr des représentations quant aux divinités qui y furent découvertes. Leur apparence d’origine fut parfaitement conservée.
  • Et que dire alors de ces princes de Sidon qui furent inhumés au sein de sarcophages véritablement égyptiens ? Ces derniers correspondaient en vérité à une réutilisation puisque les chercheurs y auraient observé que les Levantins auraient rajouté, dans leur langue d’origine, leur propre identification. D'ailleurs, ils conservèrent aussi les titres, ceux cor
Il fut ce rédempteur, ce sauveur, ce libérateur des Deux-Terres : Ahmôsis, un siège bien long et difficile ... En Égypte ancienne.

Il fut ce rédempteur, ce sauveur, ce libérateur des Deux-Terres : Ahmôsis, un siège bien long et difficile ... En Égypte ancienne.

Par Le 21/05/2015

ankh hiero  

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Ahmosis i

Dalle calcaire ...

Relief sculpté et peint ...

On y voit bien pharaon accomplissement un rite pour le netjer ...

 Temple d'Ahmôsis I.

Abydos.

Musée de Manchester

Source / Lien

 

Nous sommes bien en cette fin de la Deuxième Période Intermédiaire, et plus précisément au sein du retour des princes thébains.

Fort de leur domination au Moyen Empire, ils ne furent pas demeurés inactifs.

Ainsi ...

La 17e dynastie qui régna à Thèbes dès la disparition de la 13e (Celle-ci compta pas moins de 453 ans!), prépara en quelque sorte sa revanche tout en payant son tribut aux Hyksôs et en acceptant probablement des garnisons ennemies sur son territoire.

 

Ainsi après les règnes :

  • D'Antef V,
  • De Réhotep,
  • Des Sébekemsaf I et II,
  • De Djehouty,
  • De Saoudjen,
  • Des Nebiryeraou I et II,
  • Des Antefs VI et VII,
  • De Senakhenrê,
  • De Séqenenrê Taâ II,
  • Et enfin de Kamôsis ... Ainsi, dans leurs sépultures implantées à Dra Abou el-Naga, les pharaons furent ensevelis en de vastes cerceuils appelés richis ("Plumes") creusés à même le roc et surmontés parfois de petites pyramides en brique.

 

Gourna medinet 7 

Voici une vue de cette nécropole de Dra Abou el-Naga.

Située au Nord-Ouest du temple de Séthi I.

Source / Lien

 

La situation à Thèbes fut devenue certainement très fragile : depuis l'occupation Hyksôs, elle ne pouvait plus commercer ni avec la Phénicie, ni d'ailleurs avec la Syrie-Palestine.

Elle était également coupée des ressources aurifères nubiennes par les princes de Kerma qui furent remontés jusqu'à la première cataracte.

 

Ainsi :

  • Au sud ...

La frontière se situait à Eléphantine, à Assouan.

  • Et au nord ...

A Cusae, juste au sud de la future Tell el-Armana / Akhet-Aton.

 

Les thébains s'efforceront cependant de redresser la situation au sud. Ils recruteront même des mercenaires nubiens, redoutables guerriers comme vous savez, puis mobilisèrent les gouverneurs autonomes égyptiens et ce entre Thèbes et Assouan ! Ceux d'ElKab...

D'Hiérakonpolis ...

Et même d'Edfou. Ils commencèrent certainement à tester la résistance des garnisons Hyksôs en terre Thébaine comme à Gebelein et puis plus au nord.

 

Louvre egyptologie 11

Voici quelques éléments constitutifs d'un bracelet en or

au nom d'Ahmôsis.

Il fu découvert sur la momie du pharaon Kamosé, son frère.

Antiquité égyptienne, au Louvre, niveau pavillon sully ...

Source / Greudin

 

Plan de l'article ...

 

Ahmôsis I ...

 

→ Rappelons-nous, les fameux Hyksôs ...

 

Nous voici au sein d'un siège bien long et difficile.

 

La grande victoire d'Ahmôsis ...

 

Kemet fut alors réunifiée.

 

1280px bronzedagger ahmosei

Dague portant le nom Ahmôsis ...

Elle est exposée au Royal Ontario Museum de Toronto.
Source / Lien

 

Ahmôsis I ...

 

Ouadjkhépérou

"Aux devenirs grandioses"

ˁȝ ḫpr w

Nom d'Horus.

 

Tetmestou

"Celui aux belles naissances"
 twt ms w t

Nom de Nebty.

 

Tjestaouy

"Qui lie le Double Pays"

ṯs tȝ.wy

Nom d'Horus d'Or.


Nebpehtyrê

" Râ est le Seigneur de la  Force"

nb pḥty rˁ

Nom de couronnement.


Iahmès, Ahmose

"La Lune l'a mis au monde ou la Lune est née"

ỉˁḥ ms

Nom de fils de Râ.

 

"Né de Iâh" comme vous savez, il participa ainsi à la fondation même de la légendaire 18e dynastie : savez-vous qu'elle dura pas moins de 263 années !

 

D'ailleurs ...

La 17e (151 années d'existence !) comme la 18e dynastie semblaient bien avoir été dirigées par la même lignée royale, c'est-à-dire celle des princes Thébains.

 

Quant à cette différence de dynastie, ne serait-ce point due à une certaine rupture ? Celle qui engendra finalement la reconquête du nord de Kemet.

 

Et cela se fit bien certainement sous une dure sujétion, contrainte, et ce tant à la fois matérielle que morale,..., provenant des fameux "faux amis" que furent les Hyksôs. C'est bien ainsi que leur occupation a été maintes fois décrite, comme un événement extrêmement traumatisant pour le peuple égyptien. Cependant, il me semble que cela n'est pas toujours très clair, c'est-à-dire quant au point de vue des Égyptiens contemporains, ceux qui vivaient sous leur contrôle ...

 

Rappelons-nous, les fameux Hyksôs ...

 

Ils furent bien ce peuple d’envahisseurs venant comme vous savez de Canaan et ce durant la Deuxième Période Intermédiaire (vers 1 650 à 1 550 avant notre ère).

Visiblement il semblerait qu'ils furent des sémites poussés par des Indo-Européens …

 

Des "faux amis" en quelque sorte ...

Ils envahirent le nord de Kemet. Un terme qui proviendrait probablement d'un hasard phonétique. Apophis est traduit du grecque : les Hyksôs, de véritable Apophis Humains.

 

Ils établirent ainsi une capitale dénommée Avaris, dans le delta du Nil devenue par la suite Pi-Ramsès sous le grand Ramsès II. Elle sera alors abandonnée par la suite et plus précisément vers 1080 avant notre ère, au profit de Tanis, qui fut du reste véritablement toute proche : quelques mètres.
Elle serait devenue aujourd'hui Tell el-Daba ...

Heqa khâseoue domina donc pendant deux dynasties en régnant ainsi pas moins de 108 ans sur le royaume d'Égypte.

 

Char hittite

Char Hittite.

 Source 

 

Nous voici au sein d'un siège bien long et difficile.

 

Le souverain Hyksôs devait certainement connaître l'habileté de Kamôsis. Tout comme d'ailleurs ceux de ses propres soldats, galvanisés qu'ils furent certainement par leur succès vis-à-vis des Nubiens.

Par la même occasion, il devait probablement imaginer leur nouvel enthousiasme. Celle du genre "Qu'il ne savait pas que s'était impossible, alors ils l'ont fait" ...

 

 

Egypte 2eme per inter

Deuxième Période Intermédiaire.

Les zones vertes (clair et foncé) forment approximativement le domaine de Kamosé à son avènement.

Source / Joël Guilleux /Antikforever.com

 

Ne devait-il pas alors craindre le fait que nos anciens puissent avoir retrouvés une certaine valeur combative ?

Fut-ce pour ce genre de raison que les fameux Hyksôs semblèrent éviter le combat en rase campagne ?

Ne se réfugièrent-ils pas alors au sein de leur cité fortifiée, leur capitale, Avaris ?

 

Les arrières gardes Hyksôs furent en tout cas balayées par les troupes de Kamôsis qui atteignirent Avaris, en y réalisant un siège.

Nonobstant ...

L'armée égyptienne sembla bien démunie paradoxalement au fait qu'elle refoula l'ennemi loin vers le nord puisqu'elle n'arriva pas à prendre la cité : le symbole même de cette occupation étrangère. Un très long siège débuta dès lors.

 

Sihildl

Sur votre droite, il s'agit bien de Sekenenrê Taa II de la 17e dynastie qui régna alors que les Hyksôs tenaient le nord de Kemet : du reste la résistance vis-à-vis de ses "faux amis" débuta bien avec lui.

A droite, Amhôsis ...

Source / Lien

 

A son tour, Kamôsis trouva la mort au combat.

 

Il fut alors remplacé à la tête de l'armée par son propre frère, Ahmôsis comme vous savez. Ce dernier, dont la nomenclature signifiait "La lune est née", devait être un bien jeune prince : certainement peut-on même l'imaginer de fait énergique, brave et ce à l'image de son aîné ...

 

Cependant il devait avoir au moins les qualités qui convenaient pour entreprendre une guerre de siège : ne devait-il pas être patient et méthodique ?

Ahmôsis avait également la chance d'avoir à ses côtés un homme de guerre confirmé en la personne d'Ahmès. Un général, qui avait derrière lui une longue carrière, alliant je le suppute intelligence, expérience et bravoure. Ce fut donc sous sa direction que commença le siège d'Avaris.

 

La grande victoire d'Ahmosis ...

 

Bien peu de détails semblent nous être cependant parvenus jusqu'à nous au sujet de cette campagne. Nous savons qu'elle fut longue et bien difficile et qu'elle sera couronnée de succès, du côté de nos anciens bien évidemment.

Après des mois ...

Peut-être même faisant suite à plus d'un an de siège, Avaris finira par tomber. Cela devait représenter une très grande victoire, remportée par Ahmôsis, ses prédécesseurs bien sûr et ses soldats.

 

Le jeune général, qui voulait certainement balayer à jamais toute trace de cette présence étrangère sur le sol égyptien, ne se contenta pas visiblement de prendre cette capitale ennemie.

Il fit un nouveau siège et cette fois-ci devant une seconde place forte des Hyksôs à savoir Sharouken ; nous sommes alors dans le sud-ouest de la Palestine. La ville résista visiblement trois ans avant la capitulation, mais cette fois-ci, le danger d'invasion était totalement conjuré.

 

Dans le même temps ...

Ahmôsis fit entreprendre une véritable épuration à travers le territoire récemment libérés afin de châtier nos anciens Égyptiens qui auraient pu collaborer avec les Hyksôs.

Parallèlement ...

Il organisa une expédition punitive en Nubie dans le but d'anéantir toute velléité future, comme une alliance avec un éventuel ennemi de l'Empire Égyptien.

 

Amhôsis rentra de fait à Thèbes, cette ville aux cent portes, sa cité, auréolé de la gloire du libérateur.

Il fut alors couronné pharaon.

 

C'est probablement lors de cet avènement qu'une nouvelle dynastie, la 18e, fut proclamée ... Ce fut en tout cas une autre ère qui commença alors, le début du Nouvel Empire qui allait s'épanouir dans la paix.

 

Kemet fut alors réunifiée.

 

Ainsi ...

Nous rentrons en quelque sorte en cette ère de la réunification des Deux-Terres. Ce qui signa visiblement la fin de cette époque dite de la Deuxième Période Intermédiaire. L'effondrement d'une ère représente le prélude à bien d'autres évènements, et là en l'occurrence, au Nouvel Empire.

Notons cependant ...

Le pharaon Ahmôsis arriva à chasser les Hyksôs que bien tard au cours de son règne : il devait être aux alentours de l'an 18. Les alliés des fameux Hyksôs, ceux du sud, s'affaiblirent aussi considérablement, à tel point qu'une partie du pays de Kouch redevint une "colonie" égyptienne.

 

Souvenez-vous ...

De cet hypogée, celui d'un autre Ahmosé, un soldat d’ElKab, une petite cité de la Haute-Égypte, et qui visiblement avait son père au service de Séqénenrê Taâ II : il provenait d'une noble famille.

 

Aussi, ce soldat Ahmès, fils d'Abana, nous aurait laissé des inscriptions sur les murs de son hypogée au sein même d'ElKab, Urk. IV 3,2-5,2, publié par Lepsius (Denkmäller III, 12) ...

 

  • C'est un des seuls documents relatant l’expulsion de Hyksôs d’Égypte ainsi que les campagnes militaires des premiers souverains de la 18e dynastie.
     
  • Au sujet par exemple de la cité d'Avaris, la capitale Hyksôs, qui fut en fait assiégée par les troupes Thébaines. Les attaques semblèrent provenir visiblement à la fois de la terre comme du fleuve ...

La cité finit par être prise par le pharaon Ahmôsis I, comme nous venons de le voir, fondant par la même occasion la légendaire 18e dynastie !

  • ...
     
  • Il mentionna également Sharuhen, située comme vous savez en Palestine. Nous sommes alors en plein désert du Negev, entre Rafa et Gaza. Elle fut véritablement le dernier bastion ennemi : elle sembla du reste ne céder qu'après trois années de siège.

Il semblerait du reste, que cette peuplade, les Hyksôs, aient totalement disparu de la documentation après la prise de Sharuhen (?)

 

Ainsi ...

Kemet n'avait-elle point récupérée les frontières équivalentes au Moyen Empire ?

 

Dixit Ahmès fils d'Abana :

(Notons au passage que l'hypogée N°5 d’el-Kab a été réalisée par le nomarque Paheri pour son grand père, Ahmès-fils-d’Abana)
 

"Quand sa Majesté s'en retourna vers l'aval,

son cœur était en joie :

par ses mérites et sa force,

elle avait conquis les pays du sud et du nord"

 

Quelques tranches de vie intéressantes ...

Le soldat Ahmosé précisa qu’il suivait à pied le char du souverain Ahmôsé. Ce fut certainement la première fois qu’il est fait mention de chevaux et de chars par nos anciens Égyptiens.

Ce fut ainsi qu'il sembla combattre près d'Avaris et fit même visiblement des prisonniers. Croyez-le, il coupa même des mains. Cela lui permit d'être récompensé en recevant l’Or des Braves ...

 

 

Alors, à suivre...

J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

 

Img1

Ihamès = Ahmose.

Ici nous sommes en présence d’Iahmès Sapaïr.

Fils de Sequenenrê-Taâ.

Et de la reine Âhhotep I.

Frère d'Ahmôsis I.

Ce dernier étant le fondateur de la 18e dynastie.

Source / lien 

 

Sapair2

Détail du pagne, Ỉˁḥms Sȝpȝỉr.

    Statue d'Iahmès Sapaïr.

Le prince Iâhmès.
Vers 1550 avant notre ère, fin 17e dynastie.
Calcaire autrefois peint, incrusté, et doré.
Il s'agit peut-être du futur pharaon Ahmosis ?

© Musée du Louvre / C. Décamps / Louvre E15682.

Source / Lien

 

  Hyksos04

  Char royal Hyksôs.

Musée du Caire.

Source

Il fut brave et conquérant, Séthy I et l'énigmatique héritier Mehy ... En Égypte ancienne.

Il fut brave et conquérant, Séthy I et l'énigmatique héritier Mehy ... En Égypte ancienne !

Par Le 10/05/2015


Capture d ecran 2024 12 14 221354"Vivre"…

"La vie"…

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Menmaâtrê

"Que demeure la Vérité de Rê"

Nom de couronnement.

Titulature de sethy iSethy-Merenptah

"Celui du dieu Seth, l'aimé de Ptah"
Nom de Fils de Râ.

 

Fut-il véritablement ce que d'aucuns suggèrent, à savoir, le redresseur de Kemet ?

 

Ainsi :

  • Amourou avançait de façon bien inquiétante et ce jusqu'en Galilée ...
  • Le Hatti était au moins à Qadesh et de plus devait presque atteindre Damas.
  • ...

 

Alors que le Mitanni semblait bien s'être effondré.

Ainsi ...

Le fils de Ramsès I commença son règne par le fait de repousser les bédouins du désert Libyque, et ce à l'ouest bien évidemment.

Puis il sera contraint de pacifier en quelque sorte le Nord du Sinaï.

Et enfin, il remontera jusqu'à Megiddo, fonçant visiblement sur des adversaires levantins.

 

Et que dire de la grande épouse royale, Touy ? Elle le devint d'ailleurs bien avant que ce haut personnage puisse monter sur le trône d'Horus ; probablement lorsqu’il occupait le poste de vizir sous le règne de son père.

Mère comme vous savez de Ramsès II, elle sembla avoir tenu un rôle politique éminent auprès de son époux et probablement avec son fils également.

 

Très belle prise de vue.

Nous sommes au niveau du 3e pylône du temple d'Amon-Râ de Karnak.

Séthi I guerroyant.

SourceNeithsabes / Lien

 

Séti I fut pourtant infatué de sa grandeur, il multiplia visiblement les constructions monumentales :

  • Le temple des millions d'années en l'honneur d'Osiris.
  • Le cénotaphe.
  • L'osireion à Abydos.
  • Le temple funéraire de Gourna, le plus septentrional de la nécropole thébaine, et ce avec de splendides bas-reliefs du pharaon et de son fils Ramsès II.
  • Le temple évidemment de Kanark (Au niveau de la grande salle hypostyle en remplaçant l'allée processionelle d'Horemheb, entre le deuxième et le troisième pylône, dotée de 134 colonnes et ce sur près de 6 000 mètres carrés.).
  • Le palais d'Avaris,
  • Les obélisques d'Héliopolis,
  • ...
 

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Séti I

faisant une offrande au netjer Amon-Râ.

Temple d'Abydos ...

 

Voyez ce rouge (Desher) ce fut bien une couleur ambivalente tout au long de l'histoire égyptienne.

La couleur fut associée aux déserts ...

Deshret aux "terres rouges" ...

Source Lien

 

Plan de l'article ...    

 

→ Séti I ...

 

Présence de Séti en terre d'Israël (Terre d'aujourd'hui !) ...

 

Alors souvenez-vous de sa "Chapelle Sixtine" …

 

Séti I et Touy n'ont pas eu une nombreuse descendance ...

 

Méhy, cet énigmatique héritier ...

 

Cependant ...

 

Toutefois ...

 

Voici quelques représentations relatives au pharaon Sethos I ...

 

 vallée des rois

La Vallée des Rois ...

 

Séthi I ...

 

Ne devait-il pas être âgé d'environ trente ans lorsqu'il accéda au trône d'Horus, celui laissé bien prématurément par son propre père, Ramsès I ?

Ce dernier fut d'ailleurs le fondateur de la 19e dynastie comme vous savez.

 

Le règne de Séthy I est particulièrement passionnant car il semble reposer sur trois bases d'importances :

  • Celle bien sûr du Nouvel Empire et plus spécifiquement si nous nous rapportons à Thoutmosis III et Aménophis III,
  • L'art amarnien en particulier resta toujours pérenne finalement et ce sous moult aspects,
  • N'oublions pas l'élaboration de cette dynastie ramesside, qui à n'en pas douté, puisa ses propres racines sur la "refondation" d’Horemheb.

 

Visiblement ...

Le pharaon, sujet de cette thématique, grandit au sein d'une tradition militaire !

Ne devait-il pas être alors fort vaillant ?

Brave ... ?

"Conquérant", peut-être pas tant que cela d'ailleurs ... ? Il sembla du reste débuter sa carrière sous le pharaon Horemheb qui bien certainement l'envoya vers les frontières de l'Est de Kemet ! N'oublions pas à cet effet, cette présence, celle d'un des ennemis pérenne vis-à-vis de l'empire, du moins à certaine époque, c'est-à-direr les Hittites. Souvenons-nous ...

Ils sembleraient même avoir été quelque peu oubliés, voir pratiquement négligés en tout cas, et ce, au cours d'une partie de la 18e dynastie.

 

Cela fut probablement un des paramètres qui conduisit à une sorte de révolte, celle des pays vassaux de l'Égypte.

D'ailleurs, ne fut-il pas logique finalement qu'ils puissent tenter de s'affranchir de la tutelle de pharaon ?

Pour cela, ne jouèrent-ils pas de cette carte maîtresse, celle du Hatti ? Nous sommes donc en cette ère de la 19e dynastie au sein de cette révolte et ce dans la vallée de Bet Shean...

Beït Shéan,

Beit-Chean,

Beit Chéan,

Bet She'an ...

Beth Shean en Israël, fut bien l'une des villes les plus anciennes d'Orient. Ainsi, nous sommes sur la rive sud-ouest du lac de Tibériade, à Beth-Shean, un lieu ou Seti I fit ériger une stèle en l'honneur de ses victoires avant de poursuivre visiblement sa marche vers le nord : à Quadesh, nous sommes sur l'Oronte, il se heurtera comme vous savez aux Hittites.

 

Visiblement ...

Même si pharaon était de nature bien guerrière, Séthi I ne fut-il point contraint quand même à prendre les armes ?

A organiser une campagne militaire et ce jusqu'en Amourrou ...

 

Ainsi ...

Au cours de la première année du règne de Séthy I, autour de 1294 avant notre ère, pharaon se mit en conquête de cette région. Cela finit du côté de nos anciens par une victoire totale. Il établit "une sorte de domination égyptienne" en terre de Canaan. Séthy I "semblait" alors posséder la région, celle qui correspond aujourd'hui à Israël comme vous savez.

Et propagande oblige, ces combats seront relatés sur le mur Nord de la salle hypostyle de Karnak, qu'il fit bâtir certainement à cet effet. Nous pouvons alors y admirer le siège de la citadelle de Dapour...

Nonobstant...

Pharaon fut-il à peine de retour en terre divine, celle de Kemet bien sûre, que le prince de Qadesh concocta une nouvelle alliance.

...

 

On peut "aisément imaginer" les objectifs qui traversèrent l'esprit de Séti I :

  • Garantir les routes commerciales égyptiennes,
  • Percevoir davantage encore de taxes pour l'état central,
  • Il va même ré-ouvrir les puits du Sinaï comme ceux d'ailleurs de Nubie ce qui rendra les ressources économiques, celle que l'Egypte avait bien perdues et cela depuis longtemps.
  • Maintenir bien évidemment la sécurité de la vallée du Nil,
  • ...

 

Présence de Séti en terre d'Israël (Terre d'aujourd'hui !) ...

 

Voici un sceau véritablement de facture égyptienne.

Il est du reste recouvert d'or.

Il semble avoir été fixé à un anneau et probablement d'ailleurs utilisé afin de sceller des documents ... (?)

 

On y découvrit la nomenclature du pharaon Séthy I. Le sceau comporte même l'Uraeus ailé ...
 

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Bague en or ...

Chevalière au nom du pharaon Séthy I.

© Clara Amit / Israel Antiquities Authority.

Source / Lien

 

"Le nom de Séti sur le sceau

symbolise la puissance

et

la protection,

ou

la force du dieu Râ, le dieu du Soleil,

une des divinités les plus importantes du panthéon égyptien"

Edwin van den Brink...

 

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Source / Lien

 

"L'Uraeus ailé [cobra],

protecteur

du nom du pharaon,

ou

du souverain lui-même,

est clairement visible sur le sceau."

Edwin van den Brink...

 

Des objets similaires auraient été d'ailleurs trouvés dans certaines dernières demeures exhumées à :

  • Deir el-Balah,
  • Bet Sh'an qui furent bien des centres administratifs égyptiens.

 

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© Autorité des Antiquités Israéliennes ...

Source / Lien

 

De pharaon, souvenez-vous de sa "Chapelle Sixtine" …

 

Nous sommes bien au sein de la belle vallée des Rois au niveau de l’hypogée de Séti I !  Et ce autour de 1 305 à 1289 avant l’ère du Christianisme…

Ainsi ...

En suivant l’exemple de ses prédécesseurs, le nouveau pharaon sembla avoir choisi l’emplacement de son hypogée. Cela devait représenter probablement l’un des plus importants chantiers de son règne, mais évidemment pas le seul comme vous savez.

 

Prêtres …

Architectes …

Scribes …

Vizirs … Tous devaient bien certainement participer à situer l’emplacement idéal de cette dernière demeure.

Pharaon validait-il ensuite cet emplacement ?

Ou alors l’imposait-il … ? En tout cas, et ce avec certitude, le jeune souverain devait accomplir le rite des fondations.   

 

Etant donné la magnificence réalisée, ce souverain, comme bien d'autres certainement, devait désirer un somptueux hypogée.

Référons-nous à ses dimensions.

Sa qualité ...

La richesse quant aux ornements picturaux,

...

 

Vous pourrez ainsi y découvrir notamment des litanies :

  • De Râ,
  • Du "Livre pour Sortir au Jour",
  • Celui également du Livre des Portes,
  • Du rituel de l'ouverture de la bouche,
  • Du Livre de la Vache Merveilleuse,
  • Ainsi que des scènes astronomiques et ce dans la chambre funéraire,
  • Des représentations de Séthi I avec des déités,
  • D'autres encore, avec le souverain seul,

Ainsi, quelle ne devait pas avoir été la surprise, l'admiration même en 1817 lorsque le légendaire Giovanni Bastita Belzoni découvrit cette magnificence, cette "Chapelle Sixtine de l’art égyptien"

 

Nonobstant …

Les pilleurs de tombes avaient fait leurs œuvres.

Ce qui du reste, je vous l’accorde, n’enlève rien quant à notre admiration vis-à-vis de certains décors que vous pouvez d’ailleurs voir au musée du Louvre, et n’oublions pas aussi celui de Florence. Quelques éléments furent détachés des parois, ce que vous me permettrez peut être, de déplorer … ! Comme vous savez, ceci fut réalisé à la suite d’une expédition dont fit partit Champollion lui-même, une composition franco-toscane, et ce de 1828 à 1829.

 

Souvenez-vous aussi, de cette grande salle funéraire, vous apprécierez alors certainement l’Amdouat.

Les barques sacrées …

Les différentes heures de la nuit …

Le netjer Râ bien évidemment, naviguant …

...

 

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Source Lien

 

Ainsi Séti I et Touy n'ont pas eu une nombreuse descendance ...

 

Et ce bien sûr, à part le futur et légendaire Ramsès II ...

Le couple royal semble alors avoir eu une fille, nommée Tia, qui épousera visiblement un haut dignitaire de la cour ...

 

En fait ...

Il subsiste un mystère de plus.

Ce dernier semble tenir à la présence d'un énigmatique personnage répondant au nom de Mehy (MHj) au sujet duquel beaucoup croient qu'il aurait été le premier prince héritier de Séti I.

 

On voit souvent en effet ce mystérieux Mehy représenté sur les reliefs du pharaon Séti I, notamment sur ceux relatant ses premières campagnes militaires.

 

Parfois, nous subodorons que Ramsès II chercha à justifier sa légitimité et ce dans ses premiers textes.

Serait-ce vraiment à cause d'un autre prétendant au trône qui pourrait être ce Mehy. Il apparaît derrière le char royal sur des reliefs du mur nord de la salle hypostyle de Karnak.

"Le pilier de sa mère", une divinité soutenant la voute céleste, Iounmoutef ... En Égypte ancienne !

Par Le 30/04/2015

ankh hiero    "Vivre" … "La vie" …

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Déité-fils,
 
personnifiant le sentiment filial.
 
 
Ani pl12
Suite à l'épreuve des portes ...
Le défunt aurait été introduit auprès des différents djadjat, les netjerou du monde funéraire.
Chapitre 18.

Planche XII du papyrus d'Ani.

 

Nous voici bien au sein du "Livre pour Sortir au Jour" ...

Et ce, face à une sorte de concept lumineux s'opposant à l'oubli, à la rupture totale, à la mort physique, ...  Ainsi, le défunt ne devait-il pas chercher à voyager dans la barque du netjer Râ ainsi qu'à traverser le fameux royaume d'Osiris ? Une version nocturne de l'astre diurne en cours de régénération.

 

Nonobstant …

Il est vrai que vous aurez l'occasion de rencontrer cette dénomination de "Livre des morts".

C'est tellement erroné ...

Alors, souvenons-nous du contexte de son apparition. En 1842, le grand égyptologue allemand Karl Richard Lepsius appela Todtenbuch ("Livre des morts") un papyrus qui sera bien conservé au musée égyptologique de Turin. Il aurait ainsi effectué la première des traductions. Cette mauvaise nomenclature sera ensuite conservée et aura finalement la vie "dure". Nonobstant, nous devons quand même noté qu'au sein de la littérature égyptologique moderne nous rencontrons bien souvent la juxtaposition des deux titres.

"Livre des Morts" ...

"Livre pour Sortir au Jour" ... Ce dernier correspond en fait à la totalité des textes que l'on a trouvés près des défunts. Ils auraient été visiblement attribués à son accompagnement, pour le voyage dans l’au-delà. Précisons cependant qu'il demeure moult exemplaires du "Livre pour Sortir au Jour" et qu'ils sont bien loin d'être identiques les uns aux autres. Ceci pourrait s'expliquer par le fait que les bénéficiaires choisissaient les formules qui leurs convenaient le plus et ce probablement en fonction de ce qu'il pouvait s'offrir. N'oublions pas que ces manuscrits représentaient un réel et important investissement et que cela ne devait pas être vraiment négligeable.

 

Cependant ...

Serait-il possible d'y voir une toute autre explication quant à sa compréhension ?

Comme par exemple, de la magie funéraire ...

Nos antiques ancêtres à savoir les habitants de Kemet, pourraient bien avoir dénommé ce manuscrit "Sortie à la lumière du jour". Ainsi, en les lisant, ne pouvons-nous pas y voir quelques allusions au fait qu'ils s’adressaient bien à des vivants ?

Une lecture qui devient alors dès plus fascinante. Nonobstant, elle pourrait tout autant vous paraître bien désordonnée, pouvant même avoir pour effet de vous désorienter, de vous décourager, de ...

 

Mais finalement de cela, il ne faut pas véritablement s'en étonner :

  • Il semblerait bien que nous ne possédons pas encore la clef quant à sa probable vraie lecture,
  • Nous ignorons visiblement encore la démarche qui devrait y être appropriée.
  • ...

 

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"Sortir

pendant les heures de la lumière solaire

représente

le désir suprême du mort

de s'unir

au nombre des bienheureux qui entourent le soleil"

 

Cependant ne nous méprenons pas.

Les Égyptiens antiques n'étaient pas du tout obsédés par la mort, bien au contraire.

Ils adoraient la vie. L'importance de Râ est du reste bien là pour nous le démontrer.

 

Des expressions qui furent simplement et véritablement un symbole à la vie :

 

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Ani pl12 sameref
Voici la représentation d'un prêtre Iounmoutef.
Nous sommes au registre supérieur..
 
Nous pouvons y observer deux guides munis de la mèche de cheveux fixée à leur tête ainsi que la fameuse peau de félin couvrant le corps :
  • Iounmoutef est bien situé au niveau du registre supérieur,
  • Le prêtre Sameref quant à lui, est au niveau inférieur.
 
Tous les deux devaient visiblement personnifier le devoir du fils quant à exécuter les rites funéraires du père.
 
Quant au défunt lui-même ...
Ne devait-il pas énoncer un hymne au netjer Osiris ?
 

Plan de l'article ...    

 

Il pouvait être de nature anthropomorphe.

 

→ Cette main protectrice ...

 

→ Netjer de la fertilité au cours de l'Ancien Empire ...

 

Il personnifiait déjà l'un des piliers du ciel soutenant la voute céleste.

 

Comment peut-on alors le distinguer véritablement des autres nejterou ?

 

Ainsi son côté funéraire ...

 

Et quand fut-il au Nouvel Empire ?
 

Iounmoutef fut donc avant tout un fils ...

 

 

Vous aurez remarqué sur cette représentation, comme d'ailleurs tous(tes) les netjerou(t) du grand panthéon égyptien, que le netjer Iounmoutef portait lui également ce gorgerin à savoir le collier ousekh. Il marquait en quelque sorte cette grandeur, celle partagée à la fois par les divinités mais également par pharaon.

 

 

Il pouvait être de nature anthropomorphe.

Iounmoutef,

Iunmutef,

Immutef,

Immoutef,

iwn-mwt.f,

Le "Pilier de sa mère" ...

 

Il était donc une sorte de symbole quant à l'enfance parfaitement exprimé du reste en cette fameuse mèche. Il portait également une sorte de pagne que nous ne pouvons pas véritablement voir et cela en raison d'une peau de panthère sacerdotale qui le recouvrait.

 

Alors souvent, comme bien d'autres déités, notre netjer devait changer de formes, de représentations si vous préférez :

  • Parfois il était anthropomorphe,
  • Il prenait même la forme d'un faucon,
  • Souvent vêtu à la manière d'un prêtre Sem.

C'est-à-dire au moyen d'une peau de félin : celle-ci représente parfaitement la marque du sacerdoce, c'est-à-dire de l'engagement d'Iounmoutef en tant que prêtre. Augure divin bien évidemment. D'ailleurs précisons qu'au Nouvel Empire, cette peau de félin, indiquait toujours une fonction sacerdotale.

 

Cette main protectrice ...

 

Dans la représentation ci-dessus ...

Vous aurez certainement remarqué que notre netjer avait une main tendue vers l'avant.

Ne serait-ce point là un signe de protection ?

 

En tout cas, Iounmoutef le faisait effectivement.

En fait ...

Il veillait sur les défunts et ce à la manière probablement d'un prêtre ou même d'un fils aimant, respectueux,... 

 

Ainsi ...

Iounmoutef nous rappelle combien il fut important qu'un défunt soit à la fois entouré et bien évidemment, protégé.

 

Netjer de la fertilité au cours de l'Ancien Empire ...

 

Il fut effectivement vénéré depuis l'Ancien Empire.

Nous sommes alors au sein du 9e nome de la Haute-Égypte : celui de Min, wn mnw, l'une des 42 divisions administratives du pays ou si vous préférez, l'un des 22 de cette Haute-Égypte.

Aussi rappelez-vous ...

De cette agglomération, qui vit naître le pharaon Aÿ. La légendaire cité d’Ipou (ipw), de Khent-Menou, de Panapolis, d'Akhmîm, d'akhmîmique chez les Coptes, ..., elle fut en son temps la plus importante de ce nome.

Une cité qui était comme vous savez en relation avec l’Horus l’enfant. Un élément d'intérêt et que nous serons à même de voir au cours même de cette thématique ...

 

Voyez le 9e nome, il se situe juste au-dessus d'Abydos (Nome 8), en bas de la carte :

 

Capture 160Source / Lien

 

Plus précisément ...

Iounmoutef serait issue d'une localité dénommée Iteb (" Itb ").

L'actuel Edfa ...

Je me souviens bien de ce village. Nonobstant, il est très paupérisé aujourd'hui pour ne pas utiliser un qualificatif bien moins délicat et ce localisé près de Sohag : en vérité nous sommes à 6 km environ, si ma mémoire est correcte.

 

sohag.jpg

Source / Lien

 

Sohag-2.jpg

Voici Sohag …

Localisée au sud d'Assiout.
Sur la rive gauche du Nil.

Source / Lien