- Accueil
- Blog
Site d'informations sur l’Égypte ancienne ...

Voici notre arrivée en cette terre divine, Historique, artistique, ...

Kemet s’applique uniquement à la vallée du Nil à cause du limon noir déposé après la crue comme nous le savons tous, mais il y avait aussi les déserts de l’est et de l’ouest, le delta, le Sinaï, les ports de la Mer rouge ...
Tawy, les Deux-Terres ...
Ce mot dans la titulature royale qui surmonte tous les noms des divinités, des rois et des reines, Neb Tawy, ou maîtresses des Deux-Terres, je n’ai jamais rencontré de Neb Kemet.
Aujourd’hui l’Égypte s’appelle Misr en langue arabe, un vieux nom d’origine sémite et qui se retrouve dans la bible "Misraïm" le "aïm" dénote une dualité, peut-être non, très certainement pour dire Misr les Deux-Terres.
"Chaque jour,
nous sommes engagés dans un miracle que nous ne reconnaissons même pas :
un ciel bleu,
des nuages blancs,
des feuilles vertes,
les yeux noirs et curieux d'un enfant,
nos deux propres yeux.
Tout est un miracle."
(Thich Nhat Hanh)
كل يوم نحن منخرطون في معجزة لا ندركها حتى: سماء زرقاء، سحب بيضاء، أوراق خضراء، عيون طفل سوداء فضولية، أعيننا. كل شيء معجزة.
Apprendre les anciennes civilisations :
- Mésopotamiennes,
- ...
- Égyptiennes, ... peuvent nous donner un peu de clarté afin de mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui !
Adonc connaissons et essayons de comprendre le passé, ...
Nous pourrons alors avoir cet espoir de ne pas répéter les erreurs de nos ancêtres !

L'Égypte pharaonique est la plus grande civilisation de l'Antiquité, indéniablement !
Elle a presque tout inventé :
- La littérature,
- L'art,
- La médecine,
- L'économie,
- L'architecture,
- ... Tout cela avec des valeurs humaines, spirituelles, esthétiques, ... sans équivalent.
"Un peuple ignorant de son histoire,
c'est comme un arbre sans racines".
Marcus Garvey.

Je suis simplement un passeur de connaissances au sein de cette ère anthropocène.
Adonc ...
Rêvons ensemble !
"L'avenir
appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt
Je suis partisan d'une approche holistique, je vous invite avec la chaleurosité de Râ à pénétrer maintenant au sein de Kemet et de son patrimoine historique de l'humanité :
"L’homme ne disparaitra pas
tant qu’il saura rêver"
Jean Cocteau.

![]()
Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Voici des hupomnemata en quelque sorte ...
"Cela dit,
ma passion pour l’Égypte n'est pas exclusive
et
je suis incapable de ne pas en nourrir d'autres,
presque aussi impérieuses :
comment,
entre autres,
se priver de la peinture italienne,
de Mozart
ou des merveilles de l'astronomie ?
Au risque de la dispersion,
il me semble que l'on se doit d'avoir la culture la plus vaste possible.
J'ai la faiblesse de penser
que celle-ci est nécessaire pour comprendre le monde complexe de l'Égypte. "
Jean-Pierre Corteggiani dans "Fous d'Égypte" de Quentin Florence, éd Bayard.
Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Adonc voici Arthur Rimbaud à Harar en 1883 ....
Arthur Rimbaud fera plusieurs courts séjours au Caire.
Il nous est possible de découvrir la trace dans sa correspondance ; entre deux expéditions. En voici un exemple d'août 1887. Il s'ennuie dans la ville, qu'il juge trop européanisée ; son jugement est un peu hâtif, peut-être avai-il besoin d'aventure !

"Le Caire, 24 août 1887.
"Je suis toujours ici à ne rien faire.
Le Caire est un endroit civilisé où on jouit d'une température douce et fraîche, une ville qui tient de Paris, de Nice et de l'Orient et où l'on vit à l'européenne. Je n'y compte pas rester plus d'un mois, quoi que j'y puisse trouver quelque chose, car la vie d'ici m'ennuie et on reste trop sédentaire. D'un autre côté, je suis appelé à Zanzibar, où il y a des emplois ; en Afrique et à Madagascar, où l'on peut gagner de l'argent.
25 août
Il arrive précisément que je dois prendre le bateau de Zanzibar vers le 15 septembre : on me donne des recommandations pour là-bas. Au Caire, on dépense trop, on s'ennuie ; tandis qu'à Zanzibar, on fait des voyages à l'intérieur où l'on vit pour rien, et on arrive à la fin de l'année avec ce que l'on a gagné intact. Ici, le logement, la pension et le vêtement (dans les déserts on ne s'habille pas) vous mangent tout.
Je vais donc m'en aller à Zanzibar [...]."


La carte du Grand État Égyptien
avant qu'Abdel NASSER ne prenne le pouvoir et ce en 1952 !
Son choix fut de se séparer du Soudan actuel (?).
Photo de Mohamed Rostom.
Sic : "Pour être plus précis, il s'agissait d'un condominium anglo-egyptien depuis 1899 jusqu'en 1955. De fait les autorités égyptiennes n'avaient pas grand contrôle, pas plus que les soudanais même. Il est vrai cependant que Nasser n'a pas fait grande preuve de créativité institutionnelle et perdit tant des acquis égyptiens (dont des pans socio-culturels et économiques) que dans ses aventures ratées ("socialisme scientifique", Syrie, Yémen, 1967...)"
L’Égypte pharaonique et sa mémoire culturelle ...
S'intéresser à l’Égypte ancienne à travers son histoire, sa théologie, son art, sa littérature, sa société, ses écrits, comme aux fouilles archéologiques, aux musées, …, c'est aussi avoir de l'attrait pour l'Homme contemporain, appréhender les événements de chaque jour, c'est avoir une vue probable sur l'avenir.
"Décrire l'Égypte", quelle belle ambition !
Nonobstant lisez plutôt :
"La science
est la croyance en l'ignorance des experts."
Richard Feynman
"Le sens de l'Histoire
s'acquiert en y participant un peu" !
Antonio Baldini
Je vous ai intéressé ?
Alors @ bientôt ...
Peut-être !



Un copyright © est apposé sur les dossiers et photos que j'expose et sont donc de mon entière propriété, si vous désirez les partager ou en faire référence : ce dont je vous remercie vivement !
Je vous prierais de faire connaître votre source d'information soit : https://www.aime-jeanclaude-free.com/ et de donner le lien donnant accès à ce site !
Merci par avance de respecter ce code de déontologie qui régit les diffusions et partages entre internautes.
Politique de confidentialité Copyright 2024.
Aussi, je vous remercie tout particulièrement en cas ou vous auriez l’amabilité de :
- Les partager,
- Les mettre en référence,
- ...
Tout simplement :
- Mentionner la source : M. AIME Jean-Claude.
- Ainsi que le lien du site : https://www.aime-jeanclaude-free.com/
https://www.aime-jeanclaude-free.com
Voici un netjer-serpent.



Et quelques déterminatifs quant au code Gardiner, le serpent.
Il présidait au destin !
Protecteur du foyer,
Quelques fois aussi des vignes ainsi que des récoltes.
Nous sommes bien au sein du panthéon égyptien ...
Ce dernier s'est élaboré progressivement au fil des millénaires au moyen par exemple de divinités locales. Notre netjer semble avoir accompagné le succès de quelques familles princières et ce au sein de leurs propres cités à la manière par exemple d'Antef et des Montouhotep de Thèbes, ...
Bien d'autres, à la manière d'Horus, perdurons depuis l'origine des temps pharaoniques, inhérents à l'idée même de la monarchie.
Quant au peuple lui-même :
- Son grand défi ne fut-il pas cette question quant à la survie après la rupture (La mort si vous préférez) ?
- A quoi bon accepter le terrible sort du paysan sur terre ou le fait de construire les monuments funéraires de pharaon, si la mort fut une fin véritable ?
- ...
- N'existait-il pas de compensation à ce sort terrestre de souffrances, d'efforts, d’adulations, ... ?
La vie terrestre ne pouvait de ce fait acquérir de sens que par une liaison établie avec la fameuse immortalité offerte par les netjerou(t) ainsi qu'aux Hommes bien évidemment. Certes, il fallait bien, afin d'obtenir la vie éternelle, l'avoir méritée de son vivant et ce à travers une conduite dés plus exemplaire. Et puis, cela devait permettre de survivre par l'intercession des vivants, qui se devaient moralement d'entretenir la mémoire du défunt, le nourrir même, l'honorer bien certainement, ...
Ainsi, à la fin des fins :
- Ce défunt qui véritablement ne ressuscitait pas, du moins physiquement, devait quand même bien être associé au pouvoir de vivre dans une seconde vie !
- Et ce pour une nouvelle existence,
- Dans un autre plan d'existence probablement qui sait (?),
- ...
Tel semble avoir été cet enjeu fondamental,
Ce mystère même,
Ce mystère aussi,
Et ce vis-à-vis de cette religion égyptienne antique ! D'ailleurs, en premier ressenti, ne fut-elle point élaborée avec une complexité certaine ? Elle fut probablement et bien lentement murie à travers les "clans" qui s'emparèrent progressivement ou pas du reste, du pouvoir vers 3 000 B.C.E.

Les textes des Pyramides parlent de lui comme ayant été fils de Serket, parfois lit-on qu’il le fut de Geb et de Renenoutet.
Sous forme humaine à ses début, il prit alors la forme d'un serpent tardivement, associé à Renenoutet : fut-il à l'origine de l'Agathodémon grec ?
Si nous considérons le "Livre pour sortir au Jour", il semble avoir été une manifestation de Râ !
Voici donc une statuette votive d’une divinité à tête serpentiforme, voyez :
- Il est debout sur sa base,
- Dans une action de marche,
- Il semble être muni d’un pagne strié et plissé,
- Le long de son corps, un bras bien droit, alors que l’autre semble tendre vers l’avant,
- Vous aurez aussi remarqué son collier ousekh,
- Il semble même porter une sorte de perruque, elle est tripartite, striée avec des mèches.
Est-ce véritablement Nehebkaou comme d'aucuns le suspectent ?
C'es-à-dire "Celui qui attribue les kaou".
Serait-il alors une des apparences de Râ-Atoum, ayant eu un rôle nourricier ?
Revenir en haut de l'article ...
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ "Ordonner", "Déterminer" ...
→ Il personnifiait donc la destinée !
→ Et sa parèdre fut bien ce "Bras du destin" ...
→ Cependant fut-il véritablement un "bon démon" ?
→ Si vraiment il fut bien une déité ...
→ Aphorisme ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
Un véritable principe
de renaissance,
de fertilité,
...
Revenir en haut de l'article ...
Hantées en quelque sorte par le sacré,
Immergées dans un monde divin,
La religion ou plutôt les cultes égyptiens s'y afférents n'avaient visiblement aucune cohérence avec les religions monothéistes qui apparurent bien plus tard comme avec le Christianisme par exemple, le Judaïsme, et même l'Islam !
La complexe mosaïque des netjerou(t) qui prévalait, semble être issue des diverses cosmogonies développées par les antiques et légendaires périodes de Nagada, avant même qu'ils ne se combattent entre eux, puis s'unissent afin d'établir un pouvoir unique le long de l'Itéru. La force des cosmogonies urbaines qui durent finalement être bien protectrices pour les souverains locaux, leur a certainement permis aussi d'asseoir la royauté que nous imaginons et connaissons.
D'ailleurs, trois cosmogonies rencontrèrent, à tour de rôle, un succès carrément national cette fois-ci :
- Celle de Ptah.
Comme vous savez il résida en particulier à Memphis et créa le monde par sa simple pensée.
- Celle d'Héliopolis.
Dite de Râ-Atoum-Khépri, qui imagina quant à elle la prodigieuse légende d'Osiris-Isis-Seth-Nephtys,
- Celle de Thot à Hermopolis,
- ...
La plus reconnue cependant fut certainement l'Ennéade d'Héliopolis : groupe de neuf déités comme vous savez, dont les enfants avaient pour nomenclature Isis, Osisris, Seth et Nephtys : une cosmogonie fondatrice, elle est d’une certaine façon à l'origine de toute les autres.
Revenir en haut de l'article ...
Voici donc une des rares représentations de notre netjer Chaï ! Vous aurez certainement remarqué au niveau de sa tête, ce serpent …

Voici le génie nourricier Chaï.
Il porte un plateau de pain !
Nous sommes bien à Edfou, à l'extérieur même du naos, au sein du mur nord, et ce dans la section ouest.
Source / Cliché Nadine Guilhou / Lien
"Ordonner",
"Déterminer",
Ne serait-ce point-là l'origine même de la nomenclature de ce netjer, objet de la thématique d'aujourd'hui ?
Shay,
Chay,
Shaï,
Shay,
Š3j,
Il fut aussi identifié à Agathodaimon, cette divinité de la fortune et ce à Alexandrie. Ce fut vraiment un "bon génie" en cette époque gréco-romaine …
Psaïs.
![]()
![]()
![]()
![]()
![]()
Chaï finira finalement par devenir le véritable synonyme de notre mot moderne à savoir le "Destin" !
Il personnifiait donc la destinée !
Revenir en haut de l'article ...
Divinité du destin
et
destin lui-même !
Un destin propre à l'individu, ne déterminait-il pas :
- La durée de vie de chacun ?
- Comme du reste la fortune qui pouvait ou non d'ailleurs croisée la route ... ?
- Le bon ou même le mauvais vieillissement ?
- ...
Alors ...
Rien d'anormal finalement à ce que l'on puisse trouver notre netjer Chaï représenté le plus couramment dans les scènes du jugement dernier!
Et sa parèdre fut bien ce "Bras du destin"...
Revenir en haut de l'article ...
Afin de mieux cerner notre netjer, je vous propose maintenant de figurer une de ses parèdres, une figure de style en quelque sorte, une image bien féminine en cette allégorie à l'abondance mais aussi, à la fécondité.
Rennout,
Rnnwtt, paradoxalement, n’avait pas officiellement de famille ! Pourtant des mythes épars lui attribuèrent parèdre et même enfants ! Et ce à commencer par notre netjer, Chaï .
Elle fut également comme vous savez dans le cœur de nos anciens Egyptiens, une netjeret qui présidait au salut des naissances. Elle devait d'ailleurs être considérée comme celle qui traçait le chemin de la vie, en donnant sa force vitale c’est-à-dire le Ka ! De fait, à l'instar de Ka ou d'ailleurs de Ba, Chaï procédait davantage du concept divinisé que de la déité.
Ainsi …
Chaque mortel ne fut-il pas veillé, non pas, par une, mais bien par quatre Renenoutet ? Quatre protectrices qui devaient exercer leur vigilance vers chacun des quatre points cardinaux. Cependant cette divinité, paradoxalement au fait d'avoir été bien bénéfique pour chaque Egyptien, ne fut qu'un acteur dés plus modeste quant à la protection exercée sur eux.
Elle ne fut ainsi que le "bras du destin" !
Cependant, les maîtres demeuraient bien les netjerou(t) suprêmes i.e. les démiurges, aussi qualifiés de "maîtres de Renenoutet".

Renenoutet au Temple de Dendérah, arrière-chambre sud-ouest (N), paroi est ...
On lui connaît d'ailleurs d'autres parèdres comme :
- Reret,
- Chepse,
- ...

"Ni les monuments,
ni les petits objets
de l'Égypte antique
ne peuvent exister sans la couleur,
porteuse d'une pulsion de vie
aspirant à l'immortalité."
Sylvie Colinart, Elisabeth Delange, Sandrine Pages.
Camagna in "Couleurs et pigments des peintures de l'Égypte antique.
"Revue Techné n°4, 1996, page 29.

Les jardins de l’Égypte antique.
Avec des canards dans un étang,
Des lotus plantés,
Des palmiers dattiers,
Des arbres fruitiers,
Hypogée de Nebamun.
Thèbes, 18e dynastie, 1400 B.C.E, ...
Nous faisons un petit bond, dans notre passé ! Nous voici donc aujourd'hui sous la plume de Perrault, souvenez-vous de ce 17e siècle, de notre ère bien sûr.
Et plus précisément...
Nous sommes au sein de la fameuse triade vitruvienne, l'une de celle qui, si nous considérons certains auteurs, devrait bien représenter l'objectif à atteindre et ce pour tout bon architecte.
- Firmitas...
Solidité,
Robustesse.
- Utilitas...
Commodité,
Utilité.
- Venustas...
Beauté,
Volupté.
Vous l'aurez parfaitement compris, les "fameuses" triades que nous pourrions penser spécifiques à cette antiquité égyptienne, auraient finalement perduré dans le temps jusqu'à une passé bien plus récente.
Cela ne démontrerait-il pas, s'il en est encore besoin du reste, que chaque tranche de vie présente, s'appuie sur une assise passée et ce bien évidemment tout en préparant en catimini, un futur certain... ?
Ainsi :
"Dans tous ces différents travaux,
on doit avoir égard à la solidité,
à l’utilité,
à l’agrément :
à la solidité, en creusant les fondements jusqu’aux parties les plus fermes du terrain, et en choisissant avec soin et sans rien épargner, les meilleurs matériaux ;
à l’utilité, en disposant les lieux de manière qu’on puisse s’en servir aisément, sans embarras, et en distribuant chaque chose d’une manière convenable et commode ;
à l’agrément, en donnant à l’ouvrage une forme agréable et élégante qui flatte l’œil par la justesse et la beauté des proportions."
Vitruve.
"De l’architecture".
Livre I...

De si sublime couleurs provenant d'un si lointain passé.
Plan de l'article ...
→ Contempler ce passé fort loitain ...
→ Avec cet "art" égyptien ...
→ La réalisation d'une fresque obéit à des règles bien précises.
→ Ainsi ...
→ Un propriétaire au nom de "Sa-Mut".
→ Miraculeusement conservés ...
→ Souvenez-vous ...
→ Les peintres ...
→ Des secrets transmis de bouche à oreille ...
→ Voici un travail de restauration :
Des "fresques"
miraculeusement conservées.
Contempler ce passé fort lointain ...
Avec notre imaginaire...
Ainsi, comment concevoir ce chatoiement ?
Celui qui devait certainement contribuer à faire briller les murs, les plafonds, les portes, ...
Que reste-t-il finalement de cette splendeur ?
De cette magnificence supposée, passée,... ? Celle que nous pouvons parfois encore admirer ? Celle de l'empire pharaonique bien sûr ...
Demeure-t-elle évanouie au sein de cette couleur ocre du désert, celle-là même qui recouvre tout si uniformément ?
Cet "art" égyptien ...
L' "art pour l'art" n'existait pas au sein de la Kemet antique.
Du reste ...
L'art tel que nous le concevons de nos jours, fut véritablement et de plus bien longtemps inconnu ... Car toute création avait véritablement un but pragmatique.
Par exemple ...
Assurer la prospérité et le triomphe de l'empire comme de son souverain d'ailleurs, puisque finalement, il ne devait former qu'un.
Procurer la survie des souverains, et, puis bien plus tard, celle des notables, ...
Les techniques ...
Les ingrédients des peintres n'ont guère changé finalement depuis l'exécution des fameux portraits du Fayoum.
Ils reposent toujours sur la tétrachromie ! C'est-à-dire l'utilisation de quatre couleurs de base ...
La réalisation d'une fresque obéit à des règles bien précises.
Les peintres préparaient tout d'abord leurs supports, ce qui finalement semble de soit ! Ce furent probablement sur des toiles de lin, de minces planchettes de cyprès, de figuier sycomore, de ...
Puis ...
Après les avoir enduites de cire d'abeille, de gesso, cette sorte de colle mélangée à une fine couche de plâtre, ..., ils appliquaient alors leurs couleurs.
Ainsi ...
Au cours de certains travaux de terrassement ...
Au sein même d'une cour intérieure ...
Une nouvelle découverte en ce début de mars 2015 ... Une dernière demeure d'éternité qui se trouve à Gournah, partageant vous l'aurez compris, la cour de l'hypogée TT110...
Une dernière demeure :
- En forme de T,
- Avec des peintures bien conservées visiblement.
- Un hall transversal,
- Des chambres non terminées.
- ...
Cependant ...
Sans véritablement de grande surprise, elle aurait été pillée et ce dès l'Antiquité.
De plus ...
Certains des textes et même des paysages d'ailleurs, auraient été délibérément endommagés (?) Comme le nom et les titres du propriétaire du tombeau, mais également le nom du netjer Amon, ... (?)
"La tombe pourrait avoir été vandalisée,
certaines scènes
et
inscriptions murales ayant été grattées"
Précise le ministère sans plus d'explications.
Un propriétaire au nom de "Sa-Mut". !
De la 18e dynastie ...
Elle contiendrait donc visiblement de très belles scènes peintes.
Sur le plâtre ...
Avec des couleurs très vives, comme vous pouvez l'admirer avec les quelques photos présentes dans cette thématique.
Ainsi fut représenté l'existence de nos anciens qui se voulait certainement quotidienne et ce à travers quelques belles tranches de vie.
Comme des scènes de célébration par exemple ...
D'autres représentent même le propriétaire de cette dernière demeure ainsi que sa femme, une certaine "Ta Khaeet", et ce devant une table d'offrande.
Alors, souvenons-nous ...
Une semaine auparavant cette belle trouvaille ...
Un autre hypogée fut découvert.
Cela fut celui d'un certain "Amenhotep", dénomé visiblement aussi "Rebiu". Ce dernier semble avoir été le portier du netjer Amon ...

En fait ...
Nous sommes au sein d'un hypogée découvert en début du mois de Mars 2015.
De la 18e dynastie ...
Découverte à Gournah, sur la rive ouest de Louxor ...
- L'ARCE...
Les Archéologues du Centre de Recherche Américain en Égypte ...
- Avec bien évidemment, la collaboration du ministère des antiquités de l'Égypte ...
Les chercheurs semblent ainsi avoir réalisé une très belle découverte.
Ils creusaient finalement au sein d'un "patio", à ciel ouvert, au sein de la TT 110, qui appartenait visiblement à un homme nommé Djehouty. De son état, il fut majordome Royal d' Hatshepsout mais également de Thoutmosis III.
Nous sommes bien en présence de scènes parfaitement conservées et colorées, sur les murs de l'hypogée ...

https://www.aime-jeanclaude-free.com
Nous sommes bien au sein d'une véritable dualité antique.
Nebty ...
Les "Deux dames".
Et ce avec :
- Ouadjet ...
- Nekhbet ... "Celle de Nekheb", visiblement sa véritable cité d'origine, d'ailleurs si vous préférez, l'on pourrait la mentionner comme Nekhabit.

Pectoral vautour royal ...
On le découvrit placé sur la tête même du pharaon dans l'hypogée KV55.
Le vautour a été affiché à l'exposition d'art 2007-2008.
et ce à Monterrey, au Mexique.
Une Netjeret vautour ...
Celle du sud de Kemet ...
Nekhbet ...
Ainsi apparaît-elle en Haute-Égypte et plus précisément comme vous savez à Nekheb, l'une des plus anciennes cités du pays antique, aujourd'hui ELKab. Nous nous trouvons alors sur cette rive droite de l'Itéru, à environ 85 km de la fameuse ville de Louxor, celle que nous apprécions tant.
Nekheb était la ville grecque d'Eileithyiapolis. Souvenez-vous, les chercheurs y auraient visiblement découverts des traces humaines préhistoriques qui remonteraient à 6 000 B.C.E.
Nous sommes bien au sein finalement de deux cités :
- ELKab de Nekheb à l’est du Nil …
- Et Nekhen bien plus ancienne encore, maintenant connue sous le nom d'el-Ahmar, le monticule rouge, sur la rive opposée. Les deux cités étaient des centres religieux en cette période prédynastique.
Ainsi ...
Jusqu'à la 18e dynastie ...
Nekhbet fut la capitale comme vous savez du troisième nome d'Égypte (Région si vous préférez).
La netjeret vautour ...
Elle fut dénommée parfois la divinité dangereuse. Et elle semble bien avoir été adulée au sein d'un vaste sanctuaire dont, bien malheureusement, ne subsiste aujourd'hui qu'une énorme enceinte et ce en briques crues.
Aussi et, selon moi bien sûr, des fouilles archéologiques pourraient bien réserver, sur ce site, encore de bien belles surprises ...


Voici les murs d'enceintes d'ElKab.
Une cité fortifiée.
En aparté :
Pour l'appellation d'Elkab', en lieu et place d''El Kab', voyez S.V.P Bingen and Clarysse, Elkab III, 1, n. 1.
* Claude Traunecker ...
Sic : " Petite note philologique sans importance : le site est Elkab et non el-Kab. Ce n'est pas de l'arabe avec l'article el- mais une évolution du nom antique "Nekheb". Je crois que cette démonstration a été faite par un anglais au début du XXème mais j'ai oublié qui ..."
* Laurent Bavay, le nouveau directeur de l’Ifao ...
"Kab" ne voulant rien dire en Arabe, à la différence par exemple de "Medineh".
Le nom du site s'écrit bien Elkab et non el Kab.

ELkab ...
L'antique site de Nekheb ...
Elethya ...


Nekhbet.
Temple de la reine Néfertari à Abou Simbel.
Plan de l'article ...
→ Nekhbet ...
→ Nekhbet, une divinité vautour titulaire du Sud ...
→ Dans la légende d'Osiris ...
→ Un véritable témoignage ...
→ Une concentration du culte dans la cité d'origine de cette divinité ...
→ Quelques représentations de la netjeret Nekhbet ...

Nekhabit ...
Découvert en 1922 dans la vallée des rois par Howard Carter.
Nekhbet, une divinité vautour titulaire du Sud ...
Une belle analogie que celle de l'Ouadjet ...
Cette netjeret cobra qui elle représentait comme vous savez, le Nord.
La première portait la couronne blanche du sud ...
Alors que la seconde, la couronne du nord ...
Réunies ...
Les deux couronnes témoigneront alors et ce sur la tête de pharaon de cette belle et grande unification de Kemet. A cet effet d'ailleurs, souvenez-vous, le pays fut bien nommé les "Deux-Terres", "Terre des deux maîtresses", ...
Nekhbet ...
Comme Ouadjet ...
Son homologue finalement, provenant du delta, elle avait bien pour vocation de veiller sur le souverain mais également, sur son entourage. Nous retrouvons d'ailleurs cette image du vautour aux ailes protectrices tant elles sont grandes et déployées et ce sur les bijoux royaux et ce aux différentes ères.
Dans le célèbre temple que vous connaissez bien certainement, celui d'Hatchepsout, à Deir el-Bahari.
Au niveau de la deuxième terrasse ...
Nous trouvons cette très belle chapelle dédiée à Anubis. Netjer s'il en est de la momification ; son décor d'ailleurs est très spectaculaire selon moi. Il réunit entre autre chose le fameux vautour Nekhbet, aux grandes ailes déployées ainsi que le cobra de la Basse-Egypte.
Tous deux semblent porteurs alors du légendaire signe Chen.
Cette boucle de corde nouée ...
Elle semble alors exprimer la course de Râ et ce tout en exprimant le fait que le pouvoir des deux déités s'étendait à tout l'univers...
Ainsi :
- Le pouvoir ...
- Comme du reste le rayonnement mystique de Nekhebet et d'Ouadjet ... Tous cela grandirent ainsi au fil des dynasties.
Dans la légende d'Osiris ...
Nous nous projetons alors au sein de cette mémorable époque de Ramsès.
1 500 ans B.C.E ...
Nekhbet y joua alors véritablement un rôle important, et ce, entre autre chose, sous les traits d'une netjeret des naissances.
Ainsi dans certains papyrus ...
Un rôle bien essentiel lui fut prêté auprès d'Horus, fils d'Isis comme vous savez et qui décida de tuer son oncle Seth, meurtrier lui-même de son frère.
Lorsqu'Isis partit à la recherche des morceaux du corps de son époux, c'est à dire Osiris ...
Souvenez-vous ...
Seth les avait alors jetés dans les marécages du delta. Ce fut bien aux puissances divinisées i.e. Nekhbet et Ouadjet qu'elle confia Horus, cet ancêtre divin de tous les pharaons.
Un véritable témoignage ...
C.Perry, View of the Levant, 1743 ...
Ainsi un voyageur du 18e siècle sembla témoigner de son passage et ce au milieu des ruines du temple de Nekhbet à Elkab.
Le voici finalement arrivé dans cette salle hypostyle qu'érigea visiblement Khenemmarê, pharaon de 29e dynastie :
"En un endroit nommé Kaab
[...]
nous découvrîmes quelque chose ressemblant à (un monument) antique.
[...]
nous sommes arrivés aux vestiges d'un ancien temple, comprenant six
piliers en deux rangées,
avec leur toiture intacte.
Un peu plus au nord
se trouvent les fragments de nombreux autres piliers brisés, ainsi que
d'autres ruines considérables,
portant de curieux hiéroglyphes..."
Une concentration du culte dans la cité d'origine de cette divinité ...
Ainsi ...
Plutôt que de fêter Nekhbet dans tout le pays comme nous pourrions aisément le supposé, pharaon sembla bien concentrer son culte au sein même de la cité d'origine de notre déité, à savoir, ELkab.
Ainsi ...
Je subodore que le souverain devait venir en cette cité afin d'honorer la netjeret (?)
"Prier" probablement pour conforter sa protection ...
Il la gratifiait visiblement de temples.
Le faisait-il aussi quant aux fêtes en son honneur ?
Une divinité à l'histoire mouvementée, Anty le taureau écorché... En Égypte ancienne !
"Vivre"… "La vie"…
La peau d'animal et la nébride Imy-wt ...

Ce fétiche d'Imiut
(ỉmỉ-wt)
fut bien bien un symbole énigmatique.
Uni bien sûr à Osiris ...
Il symbolisait visiblement une peau d'animal décapitée
et
attachée à un poteau et ce inséré dans un contenant ...
Ils sont bien souvent par paires.
Vous aurez certainement remarqué ce bouton de lotus.
Un autre symbole de cette civilisation ...
Il semblait alors œuvrer à la manière d'un nœud.
"Deux nébrides sont visibles sur le sol du pavillon.
Chacune se compose d'un vase,
duquel émerge un pieu
rappelant les montants d'une cabine de bateau.
Autour est attachée une outre faite d'une peau de bête
dont la tête et les pattes postérieures ont été enlevées.
Les pattes antérieures sont attachées au pieu,
tandis que l'extrémité de l'outre
se prolonge en une sorte de tire-bouchon
terminé par une fleur de lotus ouverte.
Selon Moret,
il s'agirait de l'outre-shed du pressurage du raisin dans les scènes de vendange,
autre expression du sang d'Osiris.
Dans cette peau s'opèrent les mystères de la gestation."

Voyez ...
Osiris est flanquée de deux fétiches Imiut ...
Hypogée de Sennedjem ...
Anubis recueillait les humeurs qui s’écoulait du corps d’Osiris et ce lors de la restitution du corps de celui-ci :
- Dans une dépouille animale ...
- Elle représentait la peau de la vache / de la déesse Heset / ou la peau du dieu Seth transformée en panthère.
- D'aucuns subodorre que dans les temps fort reculés le cadavre du roi était mis dans une peau de taureau et pressé, jusqu’à ce qu’il fut entièrement desséché et momifié.
Ainsi si on considère la nomenclature imy-out / "ce qui est à l’intérieur d’out" :
- Out étant Anubis le seigneur des funérailles ...
- Le passage à travers une peau d’animal fut pour beaucoup de peuples le cheminement pour un renouvellement, un nouvelle naissance. A la manière de la chrysalide qui permet à la chenille de devenir papillon. Aussi la nébride devint pour le défunt le cocon dans lequel il va subir toutes les transformations qui devait lui permettre d’accéder à sa nouvelle vie, tout comme cela fut fait pour Osiris. Le passage dans cette peau fait allusion au passage du soleil dans le corps de la déesse Nout, la vache céleste, pour renaître au matin.
La divinité semble bien entourée de symboles, ceux de la Renaissance.
Voici Osiris ...
Souverain des défunts comme vous le savez et netjer de la fertilité, c'est bien une de ses caractéristiques. De plus avec sa couronne qui est surmontée par le disque solaire.
Voyez également :
- Le fléau ...
- Le "bandage" serré à la manière d'une momie ...
- Le visage, comme du reste les mains, sont de couleurs vertes relatives à la renaissance.
- Vous aurez alors certainement remarqué, de chaque côté du netjer les deux fétiches Imiut comme d'ailleurs l'œil d'Horus afin de voir le monde extérieur.
D'ailleurs, on trouva me semble-t-il le tout premier exemplaire en 1914 et ce au sein de la pyramide de Sésostris I.
La peau d'animal et la nébride Imy-wt ...
Ainsi ...
La compréhension de ce signe n'est en vérité pas aussi immédiate que nous pourrions imaginer, et selon moi elle semble avoir été résolue par S. Hendrickx ...
Alors si nous sous référons à ce spécialiste, ce qui suit signifierait bien une peau animale écorchée et tendue sur des bâtons, du moins en ce qui concerne la période de Nagada.

Représentation d'une peau écorchée ...
Hypogée de Nakht-Min ...
Fin de la 18e ou début 19e dynastie ...
Plan de l'article ...
→ Les fétiches Imiut les plus connus …
→ Netjer ...
→ Anty fut de fait puni par les netjerou ...
→ Le taureau écorché ...
→ Lors d'une altercation les opposants ...

Voici donc un extrait du papyrus Jumilhac ...
© Vandier Jacques, papyrus Jumilhac, CNRS, Paris, 1961.
Les fétiches Imiut les plus connus …
Le but quant à l'existence même d’Imuit semble être encore un sujet plein de débats malgré le fait qu’il est bien documenté.
- Il fut partie intégrante des rites funéraires.
- Il aurait aussi par exemple joué un rôle important dans les célébrations des fêtes "Heb Sed".
- ...
En tout cas, les représentations les plus connues aujourd'hui semblent bien se trouver au sein de la :
- Chapelle d'Anubis et ce dans le temple funéraire d'Hatchepsout ...
Il fut d’ailleurs parfois appelé le "fétiche Anubis".
- Ainsi que dans l’hypogée du légendaire pharaon-enfant Toutankhamon ...
- …
"Vivre" … "La vie" … https://www.aime-jeanclaude-free.com
Insensible ?
Comment pouvons-nous l’être ?
Et cela lorsqu’il s’agit de musique.
Ne nous ferait-elle donc pas vibrer ?
Ne serait-ce point parce que notre cerveau établit alors une sorte de passerelle entre les sons ainsi que nos émotions ?
Toutes les différentes de cultures humaines que nous connaissons semblent écouter de la musique. Cependant, est-ce suffisant pour pratiquement affirmer qu’elle pourrait-être universelle ?
Cela ne nous laisserait il point suggérer que nous avons tous finalement au moins un point commun ?
Ce simple dénominateur, ne serait-ce point finalement l'émotion ! Ressentons-nous vraiment tous la même et ce face à une mélodie identique, … ?
Référons-nous alors au domaine de l'ethnomusicologie :
- Ne nous révèle-t-il pas qu’au sein d’une même culture, les émotions sont semblables face à la musique ?
- Ne nous fait-il pas comprendre aussi que nous nous trouvons devant une grande difficulté quant à définir une notion universelle, du moins de façon acceptable, de la musique ?
Emission sonore de type musicale …
Il me semble même qu’il n’existe aucun mot, dans notre société, dans celle de l’Égypte antique,…, et ce relatif à ce «point qui nous serait commun», à cet espace cérébral associé à la musique, à …
Vous vous êtes certainement aperçu, qu’au sein de certains dialectes du continent africain, vous aviez bien du mal à trouver des mots afin de désigner :
- Le chant,
- Leurs catégories,
- Et même la musique.
- La mélodie,
- Le rythme …
Il me semble que même les équivalences sont difficilement décelables et ce avant le 20e siècle, quand on pense en arabe yéménite, en arabe classique, …

Nous sommes bien au temple d’Abou Simbel.
Nous pouvons ainsi y admirer Nefartari, l'épouse de Ramsès.
La netjeret "Harthor Nefartari" avec le fameux sistre.
Vous l'aurez bien compris, voici notre très belle Néfertari représentée :
- Avec un sistre dans sa main droite,
- Et une fleur de lotus dans celle de gauche ...
D'ailleurs...
Les textes semblent bien s'accorder pour désigner Hathor comme la divinité la plus représentative du domaine musical ...
Même si au demeurant nous connaissons bien d'autres divinités dans ce domaine comme par exemple :
- Basted, représentée bien souvent comme vous savez par une chatte ...
- Bés, en quelque sorte un gnome disgracieux ...
- Meret relatif à la musique instrumentale, du chant, de la danse et ce sous l'aspect d'une femme ...
- Que dire de Taouret veillant sur la parturiente ...
- ...

Sistres de la netjeret Hathor comme vous savez ...
Hochets musicaux que l'on agitait pour honorer les divinités ...

Mosaïque d'Alexandre le Grand.
333 avant l'ère du Christianisme ...
Plan de l'article ...
→ Nous voici donc au sein d' éléments tout à fait historiques …
→ Cela fut-il véritablement une certaine réalité ... ?
→ Ainsi, souvenons-nous du fameux conte de Sinouhé …
→ Alors, quelle musique pouvait-on bien entendre sous Alexandre le Grand ?
→ Aurait-on véritablement découvert une partition musicale aussi ancienne ?
→ Voici le fragment en question ...
→ Voici donc une fantastique prouesse ...
→ Quel aurait-été le genre de "sons" que nos anciens aimaient à entendre ?
→ Un instrument d'époque pharaonique reconstitué.

Nebtawy ...
Epouse de Roy.
Elle détient visiblement un sistre dans une main, dans l'autre une fleur de lotus et on peut également admirer un collier menat ...
Nous sommes bien au sein de la 18e dynastie avec le règne d'Horemheb ...
Nous voici donc au sein d’éléments tout à fait historiques …
Même si nous abordons une thématique relative à la musique.
Avons-nous alors ressenti ce besoin de préciser cette ancienneté à la fois quant à la considération, mais également au sérieux, ..., qui devaient probablement l'entourer ?
Bien certainement ...
La musique ...
Chez les grecs bien sûr, mais également tout autant chez nos anciens égyptiens. Si de nos jours, elle semble bien partie intégrante du divertissement, fut-elle toujours considérée de cette manière ?
Souvenons-nous d'un certain Bob Marley, il entra dans la légende et ce grâce justement à la musique.
Ne s'exprima-t-il point de cette manière …
"Music
is more than music"
Cela fut-il véritablement une certaine réalité... ?
"Le travail des champs était monotone et les Égyptiens,
pour donner du courage aux hommes
et
les inciter à fournir un meilleur rendement,
avaient recours à des intermèdes musicaux :
un chanteur accompagné
ou
non d’un flûtiste,
chantait en soliste,
les couplets d’une chanson connue dont le refrain devait être repris, en chœur, par les paysans.
Le procédé existe encore aujourd’hui
(mais sans flûtiste)
sur les chantiers de fouilles,
et nous pouvons témoigner qu’il donne les meilleurs résultats"
Jacques Vandier...
Ainsi souvenons-nous du fameux conte de Sinouhé …
Et bien sûr de Sésostris I …
D’aucuns subodorent aujourd’hui qu’en ce qui concernait nos anciens, mourir à l’étranger devait certainement être considéré à la manière d’une véritable abomination.
Il semblerait visiblement que pharaon aurait alors émis une sorte de message destiné à Sinouhé :
"On fera pour toi une marche du départ
(Un cortège funèbre)
le jour de l’union avec la terre
(Le jour de l’enterrement) ...
On te mettra dans un catafalque mobile,
des bœufs te tireront
et
des musiciens seront devant toi.
On fera la danse des morts jusqu’à l’entrée de ta tombe.
On fera pour toi une offrande funéraire.
On fera un sacrifice à la porte de ton autel funéraire, tes piliers étant construits avec du calcaire au milieu de ceux des enfants royaux.
Ta mort ne surviendra pas en pays étranger.
Les Asiatiques ne t’enterreront pas.
On ne te mettra pas dans une peau de mouton.
On te fera un mastaba.
Cela a assez duré de battre le sol
(D’errer, de vagabonder).
Pense au retour de ton cadavre ..."
Alors, quelle musique pouvait-on bien entendre sous Alexandre le Grand ?

Voici une tête, celle de l' "Alexandre Rondanini".
Une copie antique ...
Représentant Alexandre le Grand bien sûr, une copie romaine possible …
L'original appartenait à un groupe statutaire sculpté par Euphranor : le roi Philippe de Macédoine était représenté sur un char tiré par quatre chevaux ; son fils Alexandre, en train de monter dans le char, tenait les rênes des deux mains.
(En aparté, l'armure et le vêtement furent des ajouts du copiste).
Création du groupe après la bataille de Chéronée, 338 B.C.E.
Aurait-on véritablement découvert une partition musicale aussi ancienne ?
Je vous emmène au Louvre ...
Sans aucune ironie ...
Nous sommes au sein même d'une boite à biscuits. A l'intérieur de laquelle, on y aurait ainsi découvert un artefact, dans un état de parfaite conservation.
Serions-nous alors en présence de quelques véritables notes de musique ?
"Au cours d'un inventaire en 2002,
je l'avais trouvée roulée en boule
dans une boîte à biscuits en ferraille
avec un morceau de cigare
et
des journaux.
Elle végétait dans les tréfonds du Louvre
depuis plus de cent ans.
Mais j'ai vite compris que c'était une merveille oubliée."
M. Laurent Capron...
Papyrologue de la Sorbonne.
Voici le fragment en question ...
Serait-ce véritablement une sorte de "partition musicale" ?
Sur des papyri … ?

Musée du Louvre.
© Laurent Capron.
Papyrologue de la Sorbonne ...
Voici donc :
- Un papyrus "musical" daté d'Alexandre Le Grand lui-même.
- Une sorte de petite partition déchiquetée …
Eduqué par Aristote ce grand personnage historique fit comme vous savez de la Macédoine une région remplie de raffinement.

Relief représentant Alexandre le Grand priant le netjer Amon-Râ.
Temple de Louxor.
Période ptolémaïque ...
Voici donc une fantastique prouesse ...
Nous remontons ainsi le temps afin d’atteindre le 4e siècle avant l’ère du Christianisme.
Ainsi …
Les spécialistes seraient alors parvenus non seulement à décrypter, mais également à fabriquer un instrument de musique que d’aucuns subodorent être bien proche de ceux que nos anciens utilisaient.
Faisons encore un bon dans un autre passé …
Et souvenez-vous de la devise de Goethe qui stipulait "Il ne savait pas que s’était impossible, alors ils l’ont fait !".
Une question logique pourrait alors se poser. Les chercheurs y auraient-ils aussi découverts une sorte de partition musicale ? A contrario de cet adage, il semblerait bien que cela ne fut pas véritablement le cas (?)
Quel aurait-été le genre de "sons" que nos anciens aimaient à entendre ?
En vérité …
Je suppute que nous en avons quand même une bien vague idée.
Souvenez-vous d’Euriphide.
Nous sommes bien au 5e siècle avant notre ère …
On aurait alors découvert l'équivalent de 35 notes musicales.
Faisons alors une petite comparaison.
Cela pourrait être pratiquement équivalent à connaître "uniquement" une minute de toute l’œuvre de Mozart.
Si peu …
Mais paradoxalement peut-être, cela représente tant. Une véritable tranche de vie en quelque sorte, cela n’a pas de prix.
Un instrument d'époque pharaonique reconstitué.
Vint alors l'intervention de Madame Annie Bélis.
Elle est véritablement une des rares spécialistes de la musique antique ...
Une archéologue du patrimoine sonore ...
Elle serait membre du CNRS, ENS ...
Elle fit alors visiblement appel à un professionnel bien particulier, un luthier. Elle avait à l'esprit de réaliser une véritable cithare de type romaine.
Ils créèrent en quelque sorte une synthèse basée sur de nombreuses sources d'informations visuelles.
Un véritable trésor ...
Mentionnons en particulier comme source le fameux traité d’Alypius.
Un texte particulièrement difficile à interpréter ...
Il aurait comparativement comme équivalence la fameuse pierre de Rosette puisque qu'apparemment nous sommes en présence d'au moins 1680 signes musicaux.
Ce texte antique aurait donc permit une sorte de décryptage aboutissant finalement à une aria.
A cet effet ...
J'ai eu une chance envoutante, celle de participer à un concert en décembre 2011 relatif à la "musique qu'aimait Alexandre le Grand".
Et en parallèle :
- J'ai pu aussi participer à une exposition "Au royaume d'Alexandre Le Grand".
- Ainsi qu'une exposition : "Les historiens d’Alexandre, la fabrique du mythe" par Janick Auberger de l'université du Québec, Montréal.
Un jour probablement …
- Aurais-je le plaisir de vous réaliser une thématique quant à ce légendaire Alexandre Le Grand, particulièrement sur cette belle exposition et conférence…
- Parlerons-nous également de cette eurythmie …
De cet autre idéal symbolisé à travers la danse mais aussi tout à la fois dans cette perpétuelle recherche finalement i.e. l’harmonie tant recherchée par nos anciens.
Plus concrètement aborderons-nous cet équilibre des émotions à travers le rythme du corps et de cette musique …

La dance du bâton...

…
Votre réaction au cours de cette thématique m’insufflera-t-elle ce désir d’aborder cela et bien d’autres thèmes qui éventuellement toucherait votre sensibilité … ?
...
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
- Sources ...
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
Le chant d’Antef qui est manuscrit sur ce fameux papyrus Harris 500...
Pascal Vernus, Dictionnaire amoureux de l’Egypte pharaonique, 2009, version de Paitenemheb, p. 214-229...
Pierre Gilbert, Chronique d'Egypte, Volume 15, Number 29 / Janvier 1940,
Emeri Sibylle (1970), Les musiciens de l'Egypte ancienne, leurs titres et leur métier, des origines à la fin du Nouvel Empire (Thèse, dir. Jean-Claude Goyon). Université Lumière, Lyon 2005
Smeesters Corinne, La musique à l'époque pharaonique. Dans "Papyrus Express" (1,6) 26 Février 2001.
Lise Manniche, "Musique et Musiciens dans l'Egypte ancienne", Londres 1991.
Hervé Platel, professeur de neuropsychologie à l'unité Inserm U1077 à l'Université de Caen.
Thomas Schlesser / Journaliste, historien de l'art
Beaux-Arts magazine, numéro 330 ...
- Sitographie ...

Aphorisme ...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention ...
Ne prétend pas tout dire ...
"Faites que le rêve dévore votre vie
afin
que la vie ne dévore pas votre rêve."
Philippe Chate.

Blessures et maladies des divinités, en Égypte ancienne !
"Vivre"… "La vie"…
Un monde quelque peu "exotique"... Peut-être... !
"L'au-delà des défunts"...
Ainsi subodorons-nous que ce paradigme, celui des netjerou(t) devait étonnamment ressembler au modèle du monde terrestre.
Un concentré d'Humanité s'il en est.
On y mangeait,
On y buvait,
On y festoyait,
On devait même y faisait l'am our,
On y souffrait probablement aussi,
Maladies,
Blessures,
Du coeur, de l" "âme", du corps,...
Les netjerou(t) ne semblaient donc pas échapper à cet état de fait non plus.
Nonobstant...
Il devait aller de soi que les conséquences en furent bien autrement plus dommageables.
Pas tant pour le netjer lui-même, que pour le monde qu'il dominait bien évidement.
Râ...
Osiris...
Horus... Tous avaient connus la souffrance et ce à des degrés bien divers. Mais que dire du genre humain ?

18e dynastie...
Entre les règnes d'Amenhotep III
et
Amenhotep IV - Akhenaton.
(1 350 avant l'ère du Christianisme...)
En Bois muni de pigments, du verre ainsi que des incrustations en os.
Musée du Caire.
Plan de l'article...
→ Une "blessure" bien humaine s'il en est !
→ Ce fut G. Daressy...
→ Voici ce qui devait être l'onguent de Dame Siamon...
→ Voici probablement la réalité d'un choc flagrant !
→ Le visage est bien rond...
→ La chair des netjerou...
→ Gheb brûlé au visage...
→ Une couronne bien trop lourde !
→ Jusqu'à l'environnement même qui pouvait bien s'avérer hostile vis-à-vis des netjerou(t)...

Une "blessure" bien humaine s'il en est !
Le choc des mondes !
Rassurez-vous...
Je ne me lance pas dans un débat d'ufologie, mais voyez par vous-même, votre libre arbitre fera le reste.
Littéralement...
Je dois humblement vous avouer quand même ma faiblesse présente. Car je suis tombé sous le charme de cette création.
Je pense bien sûr à :
- L'Amour...
- La célébration de la vie,
- Cette adulation de la beauté,
- Cette métaphore quant à la régénération mais également à cette force éternelle,
- ...
Alors...
Comment ne pas succomber ?
Comment ne pas ployer sous la délicatesse des traits de cette œuvre venue d'un temps si ancien... ?
Ce fut G. Daressy...
Il en fut le découvreur et ceci en 1896 - 97...
Égyptologue français...
Ainsi, en 1887...
Il devint conservateur adjoint au musée des Antiquités égyptiennes de Boulaq.
Transféré ensuite à Gizeh...
Il devint le musée égyptien du Caire en 1902.
Il aurait visiblement découvert cette œuvre dans l'hypogée de Cheikh Hatiay TT324 au sein d'Abd el-Gournah.
Photos prisent à partir du catalogue Toutânkhamon...
L'or de l'Au-delà...
Paris...
2004 en page 221...

Voici un objet lié au monde de la cosmétique ! Il semble avoir été usité dans la vie quotidienne.
Et ce pour un personnage qui devait bien être nanti, forcément...
Voici ce qui devait être l'onguent de Dame Siamon...
Un paradoxe cependant quand on pense au :
- Plaisir,
- A la douceur.,
- Au bien être évidemment,
- Au fait de s'occuper de soi,
- A la beauté,
- ...
A contrario,
Cette image,
Cette iconographie,
Cette oeuvre provenait d'un travail parfait d'artisan ! Nonobstant, si elle fut bien des plus respectueuses en montrant des travailleurs en plein effort, il semble bien qu'ils furent paradoxalement démunis.
Exploités,
Démontrant un travail bien pénible,
Et dans une attitude des plus serviles à la souffrance,
...
Voici probablement la réalité d'un choc flagrant !
Le choc de deux mondes...
Il devait certainement coexister en permanence.
Vous l'aurez bien compris :
- La caste des nantis...
- Et celle que je nommerais aujourd'hui les serviteurs.

Représentation d'un veau, me semble-t-il !
Le veau...
Un lien avec la force de vie...
Un lien avec l'astre solaire...
Un animal qui devait bien incarner en quelque sorte le pouvoir.
Rappelez-vous...
De cette vache relative à la grande netjeret Hathor...
Animal bien protecteur qui se nourrissant de lait.
Il est donc tentant d'associer l'onguent de Dame Siamon avec le symbole du veau.

Voici ainsi une figuration d'un homme vêtu :
- D'un pagne plissé,
- Portant une cruche lourde !
Et l'accentuation fut bien réalisée à travers :
→ Ce dos courbé,
→ Sa tête penchée vers le bas,
→ Voyez également cette position quant à ses pieds.
→ Le cou, bien mal à l'aise visiblement avec cette sensation d'écrasement.
→ Sans omettre les genoux. Ils semblent ne pas atteindre la surface même du sol.
Une impulsion majeure et de plus bien dynamique, tout en soulignant encore plus cette sensation d'effort.
Cela donne alors une véritable impression de supporter un poids encore plus important.
- ...
- Des cheveux rasés, pigmentés en noir,...
- ...
Le visage est bien rond...
Et la petite taille quant à cette figurine, à savoir 15,4 cm !
Un soin exceptionnel, selon moi, fut visiblement apporté sur cette sculpture :
- Le nez,
- Les oreilles (Décollées),
- Les lèvres épaisses,
- La forme des sourcils,
- Mais également de larges pommettes,
- ...
La chair des netjerou...
On objectera certainement, de nos jours en tout cas qu'afin de souffrir, fallait-il qu'il y ait eu de la chair.
Comme vous savez, le mot même de chair fut bien couramment employé par les Égyptiens de l'antiquité, et ce, à propos de leurs netjerou(t).
Cependant...
A la différence des êtres humains, la chair divine fut d'or.
Si, bien curieusement, une telle nature n'empêchait pas la souffrance, elle permit tout au moins aux netjerou(t) de surmonter les maladies comme les blessures ainsi que bien d'autres mutilations. Et de plus, bien évidemment, de ne pas en mourir.
L'or :
- Un élément parsemé partout sur terre, cependant en infime quantité comme vous savez.
- Une liaison divine avec Râ ?
- Son éclat, identique à notre astre i.e. le soleil, en fit une matière magique, immortelle, éternelle,...
- ...
Qu'importe en vérité !
L'homme est bien constitué de carbone ! Cet élément qui nous paraît à priori très abondant vis-à-vis de l'or.
Tout semble tellement relatif en ce monde des réalités.
Car finalement le carbone est lui-même si faible en concentration si nous le comparons à cet autre molécule qu'est la silice et ce au sein de l'univers.
Nous aurions pu nous-mêmes avoir été des êtres de silice.
Alors cet or...
Fut certainement un avantage non négligeable lorsque l'on songe à la vie mouvementée des netjerou(t).
Quoique précieux, le corps des netjerou(t) s'apparentait beaucoup au nôtre finalement. Ils étaient eux également parcouru de fluides vitaux ou même nauséabonds, qualifiés de bonne ou mauvaise humeurs, dont l'épanchement pouvait avoir d'étranges conséquences.

Padiimenipet...
Le Louvre.
Époque Ptolémaïque.
Voici un visage, à la feuille d'or, symbolisant cette "Chair d'or des netjerou(t)".
Dès l'Ancien Empire, apparurent ce genre de masque quant aux momies...
Le défunt devenu un Osiris fut ainsi bien idéalisé.
Le visage à la carnation dorée,
Une lourde perruque,
Un collier ousekh,
Les yeux et les sourcils fardés,
...
Les humeurs des netjerou...

Les larmes d'Horus !
Horus pleurait...
Et ses larmes en tombant, se transformèrent en oliban !
Les larmes d'Horus...
Antyou...
Les larmes du Soudan...

→ Un jour Râ...
Bien las visiblement...
Cracha...
Et puis vomis...
Selon certain paradigme Égyptien, ce fut ainsi que naquit le bitume si précieux pour l'embaumement.
→ Une autre fois Gheb, pris d'étourdissement puis d'un malaise, se mit à saigner du nez.
De ce divin fluide tombé sur terre germa de jeunes pousses. Celles-ci se transformèrent en pins qui, devenus grands, suintèrent une précieuse résine.
Estimable en quelque sorte.
Car utilisée une fois encore dans le processus d'embaumement.
Ainsi :
- Sang,
- Salive,
- Larmes,... Toutes expectorations divines ne furent jamais réellement perdues. (Vous connaissez bien l'adage qui stipule que rien ne se perd, tout se transforme...).
Tout cela devait bien pourvoyer à la création de nouvelles matières, plantes,...
Le désagrément de leur épanchement nous est d'ailleurs rarement relaté. Les netjerou(t) semblaient s'accommoder de ces maux bénins ! Les textes nous relatent en revanche des affections dont les conséquences auraient pu être bien plus grave.
Gheb...
Osiris pouvaient certainement en témoigner.
→ ...
Gheb brûlé au visage...
Être le roi des netjerou...
"nesou netjerou"...
Cela ne fut pas réellement sans risque, physique en tout état de cause. La couronne de la suprême royauté fut dangereuse pour la santé ! Davantage encore si le netjer ne fut pas vraiment préparé à la porter.
Ce fut bien cette mésaventure que je vous conte aujourd'hui, celle qui devait survenir à Gheb.

Gheb Papyrus mythologique de Neskapashouty.
Source
Largeur : 27 cm
Le Louvre.

Il fut trop pressé !
Bien empressé...
Trop impatient finalement de porter une couronne qui de plus ne lui revenait pas encore de droit.
A peine eut-il ouvert le coffret dans lequel reposait le précieux ornement de son père, qu'il fut grièvement brûlé au visage par l'Uraeus qui en assurait la garde.
Il lui faudra alors les soins prodigués par Râ afin que Gheb puisse se sortir d'affaire.
Une couronne bien trop lourde...
La couronne Hemhem est une couronne divine...
Bas-relief dans l'escalier est du temple d'Edfou.
Elle pouvait cependant être portée par les pharaons défunts.
© Rémih
Cette couronne Hemhem fut composée de l'Atef, associée et posée sur une base formée par deux cornes torsadées de béliers.
Elle apparaît sous le règne des pharaons atonistes, mais fut bien représentée sous les Ptolémée.
Elle pouvait également être combinée avec le Némès.
La couronne divine fut décidément source de bien des soucis pour nos netjerou(t).
Osiris pourrait lui-même en témoigner.
Du jour où il voulut se coiffer du suprême ornement...
A peine s'en était-il couvert d'ailleurs, qu'il se sentait bouillir de l'intérieur ; des étourdissements lui prirent et de vilaines tumeurs apparurent sur son visage. C'était une nouvelle fois Râ qui tira Osiris de ce mauvais pas, pratiquant en véritable médecin une saignée dont Osiris se souviendra.
Jusqu'à l'environnement même qui peut s'avérer hostile vis-à-vis des netjerou(t)...
Le meilleur exemple semble être le scorpion dont bien des membres de la compagnie divine eurent à souffrir.
Et il faudra tous les ressorts de la magie pour détourner les conséquences de la piqûre d'une issue fatale.
→ Ainsi, Râ fut lui-même victime du terrible animal. Piqué après l'avoir écrasé par inadvertance, s'étant même évanouie.
→ La fille de Râ, Bastet, pourtant bien prudente, fit de même et s'en réchappa grâce à la magie prodiguée par son père.
→ Et que dire bien sûr d'Horus, faible et chétif lorsqu'il fut jeune, qui lui aussi fut piqué par un scorpion.
La magie de sa mère ne sera pas vaine pour sauver le jeune garçon.
→ ...
Alors, à suivre...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources...
Collection "Passion de l'Égypte" Editions Atlas 2003.
Symbole de l'Egypte, Poche, 2004 page 75...
G. Daressy, "Rapport sur la trouvaille de" "Hatiai"" ASAE 2 (1901), page 1 à 13, PM, nécropole thébaine I, partie 2. Tombes royales et petits cimetières, Oxford, 1973, page 672.
"La typologie des statuettes tenant un vase à onguent offertes par le roi dans les scènes rituelles des temples du Nouvel Empire : à propos de deux bas-reliefs du temple de Ramsès II à Ouadi es-Seboua". Zeitschrift für Ägyptische Sprache und Altertumskunde 128 (2001) : page 65 à 70.
Portraits de l'Égypte romaine, catalogue d'exposition, Paris, musée du Louvre, 1998, page 38 n° 3.
• Sitographie...
http://www.egiptologia.com/arte/104-obras-en-detalle/3304-unguentario-de-siamon.html
Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
"La conscience n'est dans le chaos du monde
qu'une petite lumière,
précieuse
mais
fragile."
Louis-Ferdinand Céline

ânkh oudja seneb
![]()
nḫ(=w), wḏ(=w), snb(=w)
"Qu'il soit vivant, intact et en bonne santé !"
La traduction littérale en français est quelque peu fausse, nonobstant, les voici :
vie, santé, force (v.s.f.).
vie, force et santé.
Solitude ou ferveur ? Le célibat au sein de l'Égypte ancienne !
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
![]()
Un sage un jour parla ! (?)...
"Si vous voulez mesurer la valeur d’une Civilisation,
regardez d’abord comment elle a traité
les femmes,
les pauvres
et
les faibles"
Une épreuve ?
Surtout quand elle fut subie par une jeune fille.
Le célibat ?
Il fut certainement synonyme de solitude.
Mais également d'exclusion si nous nous référons au contexte historique...
Nonobstant...
Lorsqu'il fut le corollaire d'une certaine condition religieuse, alors il pouvait bien être associé au prestige mais aussi à la puissance comme nous verrons au cours de cette thématique.
Le célibat ne fut pas considéré comme une situation normale en Égypte ancienne.
De fait...
Les célibataires furent plus ou moins réprouvé(e)s.
Peinture de la chambre funéraire de "Userhet".
N'est-elle pas sublime cette femme ?
Hypogée coloré.
Les peintures sont parfois bien abîmées, cependant les couleurs sont toujours bien vives !
Nous sommes bien dans la vallée des nobles.
Cette nécropole renferme pas moins de 400 dernières demeures comme vous savez !
Des hypogées qui s’étalent au sein de l'ancien village de Gourna.
Elles dateraient d'une ère allant de la 6e dynastie et ce jusqu'à la période gréco-romaine...
Ainsi...
L'Hypogée TT56 d'Userhet peut être trouvé dans la zone du village de Sheikh Abd 'el-Gournah, au sud de l'hypogée de Ramose (TT55).
Il est peint avec des scènes insolites comportant de nombreux sujets, paradoxalement peut être au fait que sa décoration ne semble pas véritablement terminée.
Plan de l'article...
→ L'origine probable du "mariage" Kemet...
→ Un obstacle de taille...
→ De fait il est bien difficile d'entrevoir le célibat aux travers des bas reliefs !
→ Quand les filles semblaient se languir !
→ La prière à Hathor...
→ Les pratiques magiques !

L'origine probable du "mariage" Kemet...
Ainsi le mariage fut bien le ciment de la société antique égyptienne...
Il devait du reste bien la structurée.
Très souvent les légendes attribuaient l'institution du mariage au fondateur de la nation... (?)
Ainsi, le pharaon Ménès...
Le premier souverain de Kemet, comme vous savez.
Il serait probablement le créateur du mariage, dans son pays du moins.
D'ailleurs...
Le terme même de mariage existait-il vraiment en égyptien ancien ? Cette union se concrétisait par la cohabitation des époux.
Cependant "les noces" avaient bien un but :
- La reproduction !
Elle devait assurer la survie de l'espèce, mais pas seulement...
- La transmission du nom,
- Tout comme celui du patrimoine le cas échéant.
- ...
- Un point encore plus essentiel peut être à leurs yeux en tout cas, fut bien la continuité du culte des ancêtres. Cette dernière notion fut probablement l'une des plus importantes dans cette société antique et cela compte tenu du poids de la religion, de...
Les célibataires furent certainement alors dépourvus d'héritiers. Et ce furent bien ces derniers qui accomplissaient pour le défunt les rites funéraires, dont lui même avait probablement réalisé vis-à-vis de ses parents,...
Un obstacle de taille...
Ce fut bien celui du voyage après la rupture. Comme vous savez, ce "trajet" se devait de se dérouler dans les meilleurs conditions.
Pour cela,...
Il devait y avoir des circonstances parfaitement subies du reste, réprouvées même,..., qui valaient plus ou moins à l'intéressé l'exclusion et la réprobation de la communauté toute entière : anathème que partageait d'ailleurs la vieille fille ainsi que la "prostituée".
Nonobstant...
Nous devons bien reconnaître que les informations sont très peu abondantes afin de relater ce fait dans cette société.
La situation dite "normale" fut visiblement bien le mariage : du moins c'est lui que nous retrouvons le plus répandu dans les sources.
De fait il est bien difficile d'entrevoir le célibat aux travers des bas reliefs !
Et ce même au niveau :
- Des fresques...
- ...
- Des vestiges retrouvés dans les sépultures...
Malgré tout cela, faisons confiance aux passionnés, aux chercheurs, aux découvreurs,..., ils trouvèrent quelques indices.
Quand les filles semblaient se languir.
Subi...
Le célibat "assurait" la solitude.
Quels furent donc, par conséquent, les intéressées à le devenir volontairement ?
Probablement, celles qui par définition trouvaient difficilement l'élu :
- Les malheureuses atteintes de malformations ou de difformités,
- Les handicapées,
- Celles frappées de maladies héréditaires,
- Les jeunes filles dont le physique étaient particulièrement disgracieuses,
- Ou encore celles qui se trouvaient trop pauvres,
- Celles aussi issues de certaines castes, comme celles élevant des porcs...
- Ou alors trop inhibées,
- A l'inverse, trop délurées,
- Celles qui n'éprouvaient aucun attrait, pourquoi pas ? Pour le sexe opposé...
- ...
Constatez vous-même...
Les raisons pouvaient être bien nombreuses. Il n'y a pas si longtemps que cela, étions-nous si différents ? Le sommes-nous du reste véritablement, même aujourd'hui, tant distant que cela ?
Les jeunes filles qui voyaient les années se succéder...
Sans qu'aucune proposition de mariage ne leur fût faite, celles là, je subodore de la désespérance.
Alors, afin de :
- "Conjurer" le sort,
- De retrouver l'espoir perdu, émoussé par le temps ?
- ...
- De s'attirer la bonne fortune... Que leur restait-il finalement ?
Pouvons-nous alors imaginer :
- La prière à certain(e)s netjerou(t),
- Les pratiques magiques,
- ...
La prière à Hathor...

Les filles adressaient bien certainement leurs suppliques à Hathor ! Cette divinité qui était censée protéger les femmes d'une manière générale...
Netjeret de l'Amour...
Netjeret du bonheur...
Netjeret des unions et "mariages antiques". Elle assurait ainsi la fertilité et il était même dit qu'elle "accueillait les prières de chaque jeune femme qui pleurait" !

Afin d'obtenir un prétendant, on pouvait se rendre en pèlerinage au sein de son sanctuaire principal, celui comme vous savez situé à Dendérah.

Voici le temple d'Hathor à Dendérah.
Ainsi, tous les ans...
Pendant le mois d'Epiphi (mi-mai / mi-juin)...
Nos anciens Égyptiens massés sur les berges du Nil voyaient remonter la barque de la netjeret qui quittait alors Dendérah afin d'aller rejoindre son époux à Edfou et ce pour évidemment célébrer le mariage sacré "la bonne rencontre" avec Horus.

Hathor au niveau du mont Horeb...
C'est l’endroit, dans le Sinaï, où Moïse aurait reçut les Tables de la loi, lors de l’épisode de l’Exode, décrit dans la Bible... (?)
En mars 1906, Sir W.M. Flinders Petrie découvrit les ruines d’un temple Égyptien, au premier abord assez classique, mais qui allait s’avérer très mystérieux, le temple de Sérâbît el-Khâdim que vous connaissez...
Les pratiques magiques !
Elles pouvaient aussi employer des charmes...
Ceci afin d' "ensorceler" en quelque sorte l'être aimé. Ainsi, attirer dans leurs filets un jeune homme indifférent ou amoureux d'une autre.
On pouvait aussi probablement envoûter une statuette en cire ou en terre cuite afin d'écarter une adversaireavérée, potentielle, probable, redoutée,...
Enfin...
Mieux valait éviter ce qui pouvait faire obstacle à une union.
Ainsi un exemple parmi tant d'autre...
Il fut interdit aux jeunes vierges de ramasser ou de faire la cueillette des amandes car elles pouvaient risquer de perdre leur virginité et de tomber enceinte.
Quand le célibat s'accompagnait du pouvoir...
Entre célibat féminin...
Et religieux...
Voici les fameuses divines adoratrices d'Amon :
- Des épouses divines,
- Des épouses terrestres,
- Des épouses réelles et fictives à la fois du netjer Amon : un titre qui survécu pendant près d'un demi-millénaire au moins.
Elles eurent un pouvoir bien plus spirituel que temporel et limité aux environs de Thèbes !
Cependant,
Afin d'être symbolique,
Leur charge n'en impliquait pas moins un rôle non négligeable dans le domaine politique jusqu'à atteindre une stature quasi royale.
Certaines furent en particulier parvenues à évincer et même éliminer le grand prêtre d'Amon à Karnak. Ainsi, cette charge avait peu à peu été confiée à l'une des filles de pharaon. Celle-ci se sacrifiait en quelque sorte afin de se vouer corps et "âmes" à un célibat véritablement définitif.
Pour elles donc, pas de mariage possible.
Pour elles pas d'enfant évidemment.
Elles se devaient de se consacrer exclusivement à Amon.
L'amour...
L'union avec Amon...
Elles restaient visiblement vierge, puisque ces épousailles étaient par définitions virtuelles.
En absence de descendants...
Ces divines adoratrices se succédaient par le biais de l'adoption et leur choix était soumis à la décision du prince.
Comme de véritables souveraines, les divines adoratrices recevaient leur titre lors d'une cérémonie instituée à Thèbes et possédaient des terres dont la surface sera d'ailleurs croissante puisqu'elle atteindra au fil du temps près de 1 000 hectares.
Semblables à des reines...
Elles se déplaçaient avec leur cour et étaient servies par un personnel important.
Enfin, précisons qu'elles oaurairnt bien constitué de véritables dynasties.
Terminons aujourd'hui avec ce superbe poème d'amour.
Extrait du papyrus Chester Beatty I...
Édite par Alain Gardiner et intitulé "Grande joie du coeur".
Pour se représenter la femme de l'Égypte ancienne, rien ne vaut un petit poème d'amour, faisant une sorte d'hymne à la féminité.
"Tu es la Grande Joie du Cœur, l'unique, la bien-aimée, la sans pareille, la plus belle du monde.
L'unique, la bien-aimée, la sans pareille,
La plus belle du monde,
Regarde-la, telle l'étoile étincelante de l'an nouveau
Au seuil d'une bonne année.
Celle dont brille la grâce,
Dont la peau luit d'un tendre reflet.
Elle possède des yeux au regard limpide
Et des lèvres au doux parler.
Jamais parole superflue ne sort de sa bouche.
Elle, dont le cou est long, la poitrine lumineuse,
Est dotée d'une chevelure couleur de lapis-lazuli poli.
Ses bras surpassent l'éclat de l'or,
Ses doigts sont semblables aux calices de lotus,
Celle dont les jambes défendent la beauté,
Celle à la démarche empreinte de noblesse
Lorsque à terre elle pose les pieds.
De son baiser me prend le cœur !
Elle fait que le cou de tous les hommes
Se tourne pour la regarder,
Et chacun de ceux qu'elle salue est heureux :
Il se sent, alors, le premier des jeunes gens.
Lorsque de sa demeure elle sort,
On croit, alors, voir Celle-qui-est-l'Unique !"

Magnifique peinture d'une femme...
Épouse de Sennefer dans une dernière demeure d'éternité au sein de la vallée des nobles, à Louxor.
Voilà...
Il vous faudra maintenant attendre un peu, afin d'en connaître peut être davantage sur ce sujet...

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
- Sources...
"Mariage et divorce dans l'Egypte ancienne" de Handoussa, Tohfa : L'étude des Papyrus et des Ostraca a beaucoup contribuée aux recherches sociopolitiques, historiques mais aussi juridiques.
Manniche, Lise. Sexual Life in Ancient Egypt. Kegan Paul International. London & New York. 1997.
Pascal Vernus, Dictionnaire amoureux de l'Égypte pharaonique, Paris, Plon, 2009
Desroches-Noblecourt, C., La femme au temps des pharaons, Stock, Paris,1986.
"Mariage et divorce dans l'Egypte ancienne" de Handoussa, Tohfa : L'étude des Papyrus et des Ostraca a beaucoup contribuée aux recherches sociopolitiques, historiques mais aussi juridiques.

Aphorismes...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
"Il est très malaisé de parler beaucoup
sans dire quelque chose de trop."
Louis XIV
"La vérité
a des visages différents
et
parfois contradictoires"
Juan Marsé

Vie, santé, force (v.s.f.).
Vie, force et santé.
Voici toute l'ambiguïté du porc en Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Au fil des siècles ...
Le culte des animaux sacrés devint prépondérant, la religion égyptienne également d'ailleurs.
Il rassemblait un incroyable bestiaire d'où devait du reste se mêler à la fois :
- Une évidente force symbolique,
- Une connaissance zoologique extraordinairement fine et juste,
- Une ...
L'animal que nous pouvons du reste rencontrer :
- Au sein des temples,
- Nourrit avec soin,
- Parfois mis à mort rituellement,
- Embaumé,
- Et même certains hypogées furent créés justes pour lui.
- Parfois, les chercheurs en découvrirent inhumés avec leurs maîtres,
- ...

Peinture de la chambre funéraire de Horemheb.
1 422 à 1 411 B.C.E …
Admirez avec moi ce beau veau blanc ...

Une peinture murale d'époque Ramesside.
Deir el-Médineh.
Hypogée d'Irynfer, n° 290.
cf. p. 185. fig. 239. Philippe Germond & Jacques Livet.
Un bestiaire égyptien, animaux dans la vie et la Religion dans la terre de Pharaon.
London. Thames & Hudson. 2001.
Revenir en haut de l'article ...
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Nos anciens habitants de Kemet l'antique ...
→ Le monde animal à la manière d'un symbole ...
→ Quant aux suidés, ils prospérèrent.
→ Domestiqué dans le delta dès la période prédynastique ...
→ Si nous nous référons au manuel d’Archéologie Égyptienne ...
→ Des porcs furent même sacrifiés.
→ Et voici bien une constante, le porc fut absent des repas funéraires.
→ Mais, d'où venait donc cette "interdiction" ?
→ Ainsi se nourrissaient-ils ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

Revenir en haut de l'article ...
N’a-t-il point observé que l’horreur du cochon ne demeurait que chez les Égyptiens anciens ?
Dont on connait d'ailleurs la proximité culturelle avec les Israélites.
"Ils regardent le pourceau
comme un animal immonde.
Si quelqu’un en touche un,
ne fût-ce qu’en passant,
aussitôt
il va se plonger dans la rivière avec ses habits"
Herodote
Aussi ...
Face à cette "impureté rituelle" ...
Il ajouta que " ... ceux qui gardent les pourceaux, Égyptiens de naissance, sont-ils les seuls qui ne puissent entrer dans aucun temple d’Égypte."
Une exception rituelle semble cependant demeurer à ce rigoureux tabou ...
"Il n’est pas permis aux Égyptiens d’immoler des pourceaux
à d’autres dieux qu’à la Lune
et
à Dionysos,
à qui ils sacrifient […]
dans la même pleine lune […]
tout autre jour,
ils ne voudraient pas en goûter !"
Herodote
Ainsi ...
Hérodote semble parfaitement se refuser à nous révéler la raison de cet interdit.
" ... il n’est pas convenable de [la] rapporter"
Occultant ainsi une des clefs majeures de la civilisation orientale.
Nos anciens habitants de Kemet l'antique ...
Revenir en haut de l'article ...
Comme vous savez ...
Ils formaient, ce qui semble de nos jours pratiquement perdu, un peuple en complète harmonie vis-à-vis de mère nature.
Seulement, dans toute "règle", demeure des exceptions à la manière peut être de cet autre beau pays, des temps modernes quant à lui, celui que nous dénommons parfois "la Suisse de l’Amérique centrale" ou "Que vivent pour toujours le travail et la paix" : le Costa Rica ...
Harmonie donc avec :
- L'Itéru, jtrw,
- Le domaine minéral,
- Celui végétal bien entendu,
- Et bien sûr animal ... Ainsi, quant au règne de ce dernier, ils devaient y différentier trois types de vie parfaitement indépendantes (?)
A savoir :
- Les marais (pehou, ...),
- La campagne et les terres cultivées (ouou),
- Le désert (deshret). Voici donc différents biotopes qui peuvent en partie, peut-être, expliquer cette richesse faunique.
Adonc ...
Ne serions-nous pas là en présence d'un facteur nous permettant une certaine compréhension vis-à-vis de nos anciens, de leur sens aigu quant à l'observation des diverses espèces qu'ils devaient du reste côtoyer et ce quotidiennement ?
Ainsi cette faune leur permettait d'acquérir :
- La nourriture,
- Le transport,
- L'agriculture.
"Chacun ensemence son champ
et
y lâche les pourceaux".
Selon Hérodote...
Image of "marsh-animals" from the tomb of Khety
La liberté de nos cochons fut donc aussi employée à des fins agricoles à savoir, l'enfouissement des graines dans les sols mais aussi pour le dépiquage.
- La domestication,
- La chasse,
- La protection,
- Les soins,
- Des animaux de compagnie ... Ils furent bien souvent vénérés, et ce malgré une certaine hostilité potentielle, probable, imaginée / réelle, ...
Leurs connaissances :
- Éthologiques,
- Comme zoologiques, permirent probablement à l'aboutissement d'une incarnation dans un animal donné, d'une certaine divinité, dont les "pouvoirs" devaient être liés aux caractéristiques spécifiques de l'animal en question. Ainsi, l'esprit de cette divinité investissait l'animal devenant sacré car en relation avec le netjer ...
Les animaux de Kemet furent représentés comme vous savez par de très nombreuses espèces dont certaines ont totalement disparu de la faune égyptienne actuelle.
Revenir en haut de l'article ...
Y aurait-il une similitude avec notre époque moderne ? Le dernier léopard d'Égypte ...
Aussi...
Souvenez-vous des quatre dents de panthérinés découvertes à Guizeh au début même de l'année 2014.

Ainsi :
- Deux dents de léopard furent découvertes au sein d'une maison.
- Puis à nouveau deux autres dans un monticule sis le bâtiment en question.
Nonobstant ...
Les chercheurs devaient probablement s'attendre à y découvrir des os s'y rapportant.
Seulement voilà ...
Au jour du 21 Janvier 2014, cela ne fut pas le cas.
Comment les chercheurs pouvaient-ils alors expliquer la présence de tels félins et surtout en ces lieux ?
Alors, souvenons-nous encore de cet Ancien Empire, de cette ère qui vit l'érection des plus grandioses pyramides. Ainsi, pouvons-nous voir quelques hauts personnages vêtus de peau de léopard. Comme le fut parfois d'ailleurs les membres même de la famille royale. De temps à autre, cette peau gardait même la tête de l'animal.
Ne serait-ce point là une explication plausible quant à la présence de ses dents ?
Provenaient-elles de la "tête" même d'un tel vêtement ?
Le prêtre supposé occupant ses lieux, fut-il membre de la famille royale ? Ce qui du reste pourrait fort bien expliquer l'importance et le nombre de chambres (21) de cette grande maison.
Les prêtres-Sem,
ḥm-kȝ,
Ils furent des prêtres funéraires finalement.
Voici une superbe photo d'un prêtre-sem.
Provenant du très bel hypogée de Sennefer.
Le monde animal à la manière d'un symbole ...
Revenir en haut de l'article ...
La symbolique ...
C'est encore de nos jours un des ressorts cachés du pouvoir. Ainsi les symboles d’une nation représentent bien une véritable clé quant au déchiffrement même de son système à la fois politique et bien évidemment social.
Nous pouvons de nos jours observés une véritable sécularisation de nos sociétés. De fait, le fond archaïque et symbolique de l’être humain n’a pas vraiment disparu. Ainsi, quelques artefacts quant à ce sentiment religieux se retrouvent aujourd’hui camouflés au sein même de nos pratiques quotidiennes.
Nous trouvons le symbole dans de bien nombreux hiéroglyphes, figurines, statues, fresques, ..., dans de riches sépultures, mais pas seulement comme vous savez.
Associés aux déités :
→ Certains animaux furent du reste quasiment élevés dans les temples comme pouvait l'être par exemple l'Ibis, les chats, les chiens, ...
→ Ils furent ensuite sacrifiés afin d'être donnés en offrandes aux netjerou(t) ...
→ Ainsi, afin de remercier la divinité d'avoir exaucé son vœu, un dévot devait certainement l'acheter aux prêtres éleveurs ; l'animal était de fait immolé, momifié puis inhumé au sein d'un cimetière réservé à son espèce.
Une sorte d'économie parallèle était alors née. Basée non pas directement sur l'élevage mais plutôt sur les cultes ... Ce qui d'ailleurs provoqua probablement, à la manière de notre ère moderne, des tromperies.
→ Nonobstant, une fois parvenue dans l'au-delà, l'animal considéré devait servir alors de messager auprès de la déité pour enfin bénéficier de l'éternité.
Quant aux suidés, ils prospérèrent.
Suidae ...
Revenir en haut de l'article ...
Tous les cochons auraient-ils le même ancêtre : Sus Scrofa ?
Le sanglier sauvage,
Grandes défenses,
Ils auraient émigré alors vers l'Afrique du nord et ce au quaternaire.
De ce dernier serait apparu :
- Les porcs,
- Les phacochères,
- Les sangliers,
- ...



