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Site d'informations sur l’Égypte ancienne ...

Voici notre arrivée en cette terre divine, Historique, artistique, ...

Kemet s’applique uniquement à la vallée du Nil à cause du limon noir déposé après la crue comme nous le savons tous, mais il y avait aussi les déserts de l’est et de l’ouest, le delta, le Sinaï, les ports de la Mer rouge ...
Tawy, les Deux-Terres ...
Ce mot dans la titulature royale qui surmonte tous les noms des divinités, des rois et des reines, Neb Tawy, ou maîtresses des Deux-Terres, je n’ai jamais rencontré de Neb Kemet.
Aujourd’hui l’Égypte s’appelle Misr en langue arabe, un vieux nom d’origine sémite et qui se retrouve dans la bible "Misraïm" le "aïm" dénote une dualité, peut-être non, très certainement pour dire Misr les Deux-Terres.
"Chaque jour,
nous sommes engagés dans un miracle que nous ne reconnaissons même pas :
un ciel bleu,
des nuages blancs,
des feuilles vertes,
les yeux noirs et curieux d'un enfant,
nos deux propres yeux.
Tout est un miracle."
(Thich Nhat Hanh)
كل يوم نحن منخرطون في معجزة لا ندركها حتى: سماء زرقاء، سحب بيضاء، أوراق خضراء، عيون طفل سوداء فضولية، أعيننا. كل شيء معجزة.
Apprendre les anciennes civilisations :
- Mésopotamiennes,
- ...
- Égyptiennes, ... peuvent nous donner un peu de clarté afin de mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui !
Adonc connaissons et essayons de comprendre le passé, ...
Nous pourrons alors avoir cet espoir de ne pas répéter les erreurs de nos ancêtres !

L'Égypte pharaonique est la plus grande civilisation de l'Antiquité, indéniablement !
Elle a presque tout inventé :
- La littérature,
- L'art,
- La médecine,
- L'économie,
- L'architecture,
- ... Tout cela avec des valeurs humaines, spirituelles, esthétiques, ... sans équivalent.
"Un peuple ignorant de son histoire,
c'est comme un arbre sans racines".
Marcus Garvey.

Je suis simplement un passeur de connaissances au sein de cette ère anthropocène.
Adonc ...
Rêvons ensemble !
"L'avenir
appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt
Je suis partisan d'une approche holistique, je vous invite avec la chaleurosité de Râ à pénétrer maintenant au sein de Kemet et de son patrimoine historique de l'humanité :
"L’homme ne disparaitra pas
tant qu’il saura rêver"
Jean Cocteau.

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Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Voici des hupomnemata en quelque sorte ...
"Cela dit,
ma passion pour l’Égypte n'est pas exclusive
et
je suis incapable de ne pas en nourrir d'autres,
presque aussi impérieuses :
comment,
entre autres,
se priver de la peinture italienne,
de Mozart
ou des merveilles de l'astronomie ?
Au risque de la dispersion,
il me semble que l'on se doit d'avoir la culture la plus vaste possible.
J'ai la faiblesse de penser
que celle-ci est nécessaire pour comprendre le monde complexe de l'Égypte. "
Jean-Pierre Corteggiani dans "Fous d'Égypte" de Quentin Florence, éd Bayard.
Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Adonc voici Arthur Rimbaud à Harar en 1883 ....
Arthur Rimbaud fera plusieurs courts séjours au Caire.
Il nous est possible de découvrir la trace dans sa correspondance ; entre deux expéditions. En voici un exemple d'août 1887. Il s'ennuie dans la ville, qu'il juge trop européanisée ; son jugement est un peu hâtif, peut-être avai-il besoin d'aventure !

"Le Caire, 24 août 1887.
"Je suis toujours ici à ne rien faire.
Le Caire est un endroit civilisé où on jouit d'une température douce et fraîche, une ville qui tient de Paris, de Nice et de l'Orient et où l'on vit à l'européenne. Je n'y compte pas rester plus d'un mois, quoi que j'y puisse trouver quelque chose, car la vie d'ici m'ennuie et on reste trop sédentaire. D'un autre côté, je suis appelé à Zanzibar, où il y a des emplois ; en Afrique et à Madagascar, où l'on peut gagner de l'argent.
25 août
Il arrive précisément que je dois prendre le bateau de Zanzibar vers le 15 septembre : on me donne des recommandations pour là-bas. Au Caire, on dépense trop, on s'ennuie ; tandis qu'à Zanzibar, on fait des voyages à l'intérieur où l'on vit pour rien, et on arrive à la fin de l'année avec ce que l'on a gagné intact. Ici, le logement, la pension et le vêtement (dans les déserts on ne s'habille pas) vous mangent tout.
Je vais donc m'en aller à Zanzibar [...]."


La carte du Grand État Égyptien
avant qu'Abdel NASSER ne prenne le pouvoir et ce en 1952 !
Son choix fut de se séparer du Soudan actuel (?).
Photo de Mohamed Rostom.
Sic : "Pour être plus précis, il s'agissait d'un condominium anglo-egyptien depuis 1899 jusqu'en 1955. De fait les autorités égyptiennes n'avaient pas grand contrôle, pas plus que les soudanais même. Il est vrai cependant que Nasser n'a pas fait grande preuve de créativité institutionnelle et perdit tant des acquis égyptiens (dont des pans socio-culturels et économiques) que dans ses aventures ratées ("socialisme scientifique", Syrie, Yémen, 1967...)"
L’Égypte pharaonique et sa mémoire culturelle ...
S'intéresser à l’Égypte ancienne à travers son histoire, sa théologie, son art, sa littérature, sa société, ses écrits, comme aux fouilles archéologiques, aux musées, …, c'est aussi avoir de l'attrait pour l'Homme contemporain, appréhender les événements de chaque jour, c'est avoir une vue probable sur l'avenir.
"Décrire l'Égypte", quelle belle ambition !
Nonobstant lisez plutôt :
"La science
est la croyance en l'ignorance des experts."
Richard Feynman
"Le sens de l'Histoire
s'acquiert en y participant un peu" !
Antonio Baldini
Je vous ai intéressé ?
Alors @ bientôt ...
Peut-être !



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"Vivre"… "La vie"…
Nous sommes bien en juillet 2014...

Voici la zone de cette nouvelle découverte !
Sohag…
Commençons par nous situer dans le temps !
Nous sommes bien en ce jour du 23 Avril 2014 au sein d’une fouille archéologique complètement illicite.
Géographiquement, le site est localisé près d’Abydos, abidjou… Et plus précisément au sein d’un terrain extérieur à une maison.
Et ceci dans une région dénommée Kom El-Sultan particulièrement proche d'Abydos, au nord en fait.
Ainsi…
Une grande partie de la ville d'Abydos, Kôm el-Sultan, demeure selon moi sans avoir été réellement investiguée. Seulement, reconnaissons aussi, qu’une proportion encore plus importante restera définitivement disparue, spolié,…
Néanmoins...
C'est une découverte très importante. Elle devrait révéler des informations quant à cette histoire du pharaon Montouhotep II d'autant plus que les monuments appartenant à ce souverain sont bien rares à Abydos.
Et cela paradoxalement au fait que Montouhotep II avait construit plusieurs édifices religieux au sein de ce site et afin bien probablement de renforcer son pouvoir dans cette cité antique par le biais du netjer Khenti-Amenty.
Plan de l'article...
→ Nous sommes au Moyen empire au sein de la 11e dynastie...
→ Et géographiquement près d’Abydos, dans le gouvernorat de Sohag !
→ De nombreux vestiges archéologiques sont à découvrir à Abydos…
→ Ainsi aujourd’hui même…
→ À la base, il s'agissait bien de fouilles véritablement illicites... !
→ En fait il y eu une sorte d’affaissement du sol !
→ Des hauts-reliefs y auraient également été observés !
→ Souvenez-vous du netjer Khenti-Amentiu...
→ Voici la représentation du cartouche de Montouhotep II dans cette chapelle...

Voici le fameux temple de Montouhotep II...
Nous sommes au Moyen Empire au sein de la 11e dynastie...
Elle se déroule juste après la fin de la Première Période Intermédiaire, au Moyen Empire.
La 11e dynastie rappelez-vous fut Thébaine.
Ainsi nous vîmes au Moyen Empire :
- La prise de Memphis par les faux amis que furent les Hyksôs.
- …
- Mais aussi avec le début de la 15e dynastie.
- ...
Les souverains Thébains vont alors bien s'efforcer de renforcer la centralisation du pouvoir.


Liste d'Abydos...
Numéros 57 à 61 pour les 11 et 12 dynasties...
Mentouhotep I (2119 - ?),
Antef I ? (- 2103),
Antef II (2103 - 2054),
Antef III (2054 - 2046),
57 - Neb-hepet-ra / Mentouhotep II (2046 - 1995),
58 - Sanj-ka-ra / Mentouhotep III (1995 - 1983),
Mentouhotep IV (1983 - 1976).
...
Et géographiquement près d’Abydos, dans le gouvernorat de Sohag !

Abydos…
A 70 km au Nord-ouest de Thèbes…
Et 170 km de Louxor…
Son chef-lieu de district est Sohag. De nos jours, sur le territoire de l'ancienne Abydos se trouve la ville de Madfounek / el-Madfounah / l’enterrée - لعربة المدفونة .
Sohag…
Localisée au sud d'Assiout…
Sur la rive gauche du Nil…
Dans le sud de la Moyen Empire nous pouvons découvrir deux cités jumelles :
- Sohag,
- Et la fameuse Akhmim. Elles sont en fait séparées par l'Itéru et cela à environ 500 kilomètres au sud du Caire.
De nombreux vestiges archéologiques sont à découvrir à Abydos !
Nous sommes dans une région qui finalement est peu touristique paradoxalement à la présence de deux grands monastères coptes, Saint Shenouté et Saint Pshoi.
Une mission américaine dirigée par le professeur David O'Connor à cependant permis de réaliser quelques notables découvertes.
Ainsi…
La cité semble bien avoir été consacrée à ce netjer dénommé Khentyimentyou. Particulièrement ancienne cette déité fut comme vous le savez assimilée, et cela bien plus tard, à Osiris. D’ailleurs on peut remonter ainsi en ce lieu historiquement bien riche, jusqu’à la période prédynastique.
A l'Ouest…
Au sud également…
Par rapport au temple, il devait visiblement y avoir des maisons groupées du reste en fonction du statut et de leur propriétaire. Maisons de 7 à 10 pièces érigées en briques crues munies de cours.
Cependant vous vous en douté, il n’y avait pas que des habitations. Demeuraient bien certainement aussi des ateliers car, entre autre chose, la plupart des céramiques furent fabriquées localement. Néanmoins, on y aurait retrouvé des importations de Memphis.
Ainsi, si nous pouvions remonter dans ce lointain passé, il est fort probable que nous verrions au sein de ces zones d’habitations et d’artisanats, une ruelle bien étroite et centrée en quelque sorte,…
Des habitations certainement bien alignées…
Avec des habitants qui faisaient leur pain, leur cuisine,…, chez eux...
Ainsi Abydos…
300 m environ du nord au sud…
À la lisière du désert…
Une citée avec au moins 1000 entités, à certaine époque en tout cas, qui tournait en quelque sorte autour du fameux temple funéraire du pharaon Sésostris III, nous remontons ainsi à cette ère de la 7e dynastie.
De fait :
- Les prêtres…
- Les ouvriers,
- … Tous devaient être liés au culte royal, vivant probablement au sein de leur propre famille.
Ce site évolua bien évidemment, car pour moi, la seule chose pérenne en ce monde c’est bien cela, le changement.
À l’endroit même ou nos anciens s’épanouissaient, de nouvelles maisons, modernes celle-ci, les recouvrent.
Ainsi aujourd’hui même…
Nous serions visiblement en présence d’une découverte récente…
Celle d’une chapelle en calcaire parfaitement bien conservée de la 11e dynastie et serait en fait datée du pharaon Montouhotep II.
"S.ˁnḫ-ib-t3wy"...
"Horus, celui qui tonifie le cœur des Deux Terres"...
Nous sommes dans cette zone géographique dite de Sohag. Elle semble de plus être située à 150 mètres d’un temple concernant le pharaon Seti I...
À la base, il s'agissait bien de fouilles véritablement illicites... !
Les pilleurs ont été visiblement arrêtés...
De fait…
Des inspecteurs comme des égyptologues auraient dès lors été dépêchés sur les lieux.
Nettoyage...
Excavation du nouveau site...
…
Ainsi…
Ashraf Abd El Aaal Okasha…
Yasser Abd El Razik…
Et Ayman Damarany aurait commencé les travaux d'excavations sous la supervision de Gamal Abd El Nasseer le responsable des antiquités de Sohag.

Source / Lien
En fait il y eu une sorte d’affaissement du sol !
Non pas au sein d’une maison...
Mais plutôt dans une sorte de petite ruelle comme semble vous le montrer la photo ci-dessus.
Ce glissement de terrain ne ferait-il pas suite en fait à des excavations bien illicites finalement ?
En tout cas...
Les chercheurs auraient ainsi découvert une chapelle en calcaire qui apparemment serait datée de la 11e dynastie, sous le règne de Nebhepetre Montouhotep II.

Cette chapelle semble du reste se prolonger sous les fondations d'une maison toute proche.
Malheureusement, ce fut un lieu qui visiblement dû servir à la manière d'un réservoir de rétention quant aux eaux usées pour cette même maison érigée apparemment en 1935.
La mission égyptienne semble alors s'être attelée :
- Au démantèlement de ce réservoir,
- Au nettoyage de la chapelle,
- A Entreprendre bien évidemment des travaux de restaurations...
- Et bien sûr à l'étude des inscriptions dans la chapelle...
- ...
Des hauts-reliefs y auraient également été observés !
Ainsi les chercheurs auraient déterminés la présence de titres...
Ce fut le cas pour l'intitulé de Nebhepetre Montouhotep II qui régna aux environs de 2046 avant notre ère.
Un pharaon du Moyen Empire, petit fils d’Antef II,…

Montouhotep II...
Il semble avoir dédié les murs de cette chapelle au netjer Khenti-Amentiu !
© Antoine Gigal
Souvenez-vous du netjer Khenti-Amentiu !
Il avait au minima ce rôle de protection de l'ancien cimetière royal d'Abydos en Haute-Égypte.
Il fut de plus bien attesté dès l'époque de l'unification de Kemet il y environ 3200 ans avant notre ère.
Un très ancien netjer donc...
Dédié aux défunts, aux Occidentaux, de cette cité d'Abydos.
"Celui qui est à la tête des Occidentaux"
Cependant il est vrai que cet autre grand netjer à savoir Osiris, le syncrétisa peu à peu jusqu'à ce que sa nomenclature devint l'un des épithètes du souverain du monde de l'au- delà.
Voici la représentation cartouche du pharaon Montouhotep II...


Admirez le pharaon...
Voyez le cartouche...

© Antoine Gigal
Alors à suivre prochainement...
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
- Sources...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse
- Sitographie...
"Quand on étudie le passé,
il est impossible de ne pas jeter
un regard sur l’avenir’"
Arnold Toynbee
Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
Voyons ensemble comment pourrait réagir 6 rats mis en cage !
En fait…
Ils sont regroupés sur une sorte de berge ! Vous l’aurez compris, ils sont proches d’une source d’eau ! A tel point que s’ils veulent se nourrir il leur faut traverser une sorte de tuyau rempli d’eau !
Car, bien évidemment, de l’autre côté se trouve leur nourriture !
Donc…
Les 6 rats doivent nager afin d’aller rejoindre leurs subsistances !
Que vont-ils faire finalement ?
→ 2 attendent,
→ 2 vont chercher et se font prendre la nourriture par les deux premiers,
→ Un qui ne nage pas, ou ne sait pas d’ailleurs, et qui ramasse les miettes,
→ Un qui nage, revient, et se bat avec les dominants tous en gardant sa nourriture…
Voici ce à quoi ressemblerait le bilan :
→ 2 dominent,
→ 2 sont dominés,
→ 1 souffre douleurs,
→ 1 autonome !
Alors…
Serait-ce aussi l’image de notre société ?

"Vivre"…
"La vie"…
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Cette sculpture "devrait" être la reine Tétishéri ... (?)
(Ttj Srj)
En tout cas elle fut bien la grand-mère d'Ahmôsis I.
Le "vainqueur" des "faux amis", les Hyksos.
Et fondateur de la 18e dynastie.
© MM Mansell & Co.
Voici donc une Reine de Thèbes.
Nous sommes bien au sein de la 17e dynastie.
Elle fut la fille de :
- Tienna / Tjenna …
- Et de Néfrou / Neferu… Dixit Christian Leblanc, son ascendance semble nous être parvenue grâce à trois étoffes de momification qui furent d'ailleurs découvertes dans la cachette DB320, au sein de Deir el-Bahari comme vous savez.

Source / © Juan R. Lazaro / Lien
Elle semble avoir été choisie pour devenir la grande Épouse Royale, alors qu’effectivement elle ne fut pas de descendance royale. Et cela par le pharaon Senakhtenrê.
Taâ I …
De 559 à 1558 avant notre ère …
Ainsi, elle devint dès lors :
- La mère ou la grand-mère de Kamosé, 1553 à 1549 avant notre ère,
- La mère d’Iâh-Hotep,
- Et la grand-mère d’Ahmosis de 1549 à 1525, le fondateur comme vous le savez de la prestigieuse 18e dynastie.
Celui-même qui finit par libérer le pays des faux amis que furent les Hyksôs.
Cependant nous nous devons de noter que les détails de la vie de Tétishery sont encore assez mal connus.
Beaucoup de spéculations demeurent.
Et ce paradoxalement au fait que les chercheurs ont pu glaner certaines informations au niveau d’une stèle monumentale à Abydos qui fut du reste érigée en son nom.
Il semblerait que cette statue fasse partie d’un lot de deux.
Elles se trouvent aujourd'hui au British Museum, 22558 ...
Cependant ...
Un certain Dr WV Davies publia quelques interrogations quant à cette statue.
Elle serait fausse visiblement.

Statue d'Iahmès Sapaïr,
Fils de Sequenenrê-Taâ et de la reine Âhhotep I ...
Frère d'Ahmôsis I ...
Musée du Louvre.
Il rejoignit le royaume d'Osiris encore bien jeune, dans l'état d'un enfant.
Hélas, bien avant son propre père.
Nonobstant, sa statue du Louvre, et maintes autres représentations et même des stèles, semblent bien démontrer qu'il y eut à son égard un culte particulièrement important dans la région Thébaine et ceci tout au long du Nouvel Empire.
Plan de l'article ...
→ Voyons un peu cette sculpture de la reine Tétishéri … (?)
→ La deuxième statue de la reine ...
→ Les Hyksôs.
→ Quoiqu’il en soit ...
→ Souvenez-vous du fameux papyrus de Turin.
→ Nonobstant …
→ Notons que tous ceci semblent déjà visibles dès l’Ancien Empire.
→ La reconquête militaire fut décidée ...
→ La première campagne fut un échec pour les Thébains.
→ Une deuxième campagne fut aussitôt organisée ...

Tête d'une statue de calcaire ...
Ahmôsis I portant la couronne blanche de Haute-Égypte.
Début de la 18e dynastie, vers 1150 à 1525 B.C.E.
Au Metropoltan Museum ...
Source / © Lien / © Keith Schengili-Roberts.
Voyons un peu cette sculpture de la reine Tétishéri … (?)
Un sujet à controverses …
Surtout si nous nous référons au Dr WV Davies.
Alors, serions-nous en présence d’un faux ?
D'une fausse statue ?
Voici un point fort qui pourrait bien aller dans ce sens.
Cette statue ne fut visiblement pas découverte suite à une excavation archéologique. Elle semble, mais elle n’est pas la seule dans ce contexte, apparaître simplement sur le marché des antiquités … (?)
Davies basa visiblement ses doutes à travers :
- Cette sculpture et la perruque ornant sa tête ...
- L’inscription également.
- …
→ Ainsi, vous aurez certainement noté qu'au niveau de la partie inférieure de la coiffe une sorte d’écart existe entre l'épaule et le fond de la coiffe (?)
Cela me semble effectivement inédit dans l’art égyptien antique.
→ Au niveau du dos, vous pouvez aussi voir que les cheveux sont "bombés" à l’arrière (?)
Fausse statue, probablement ... Cependant, comment se fait-il qu'elle soit exposée au British Museum ?
On ne nous dit pas tout ...
Vous aurez aussi probablement remarqué :
- La présence en quelque sorte de bretelles …
- Les seins ne semblent pas avoir été couvèrent …

Un lot de deux statues ...
La deuxième statue de la reine ...
Elle n'est pas entière ...
On ne peut voir qu'une partie qui ne semble représenter qu'un pied de trône sur lequel aurait siégé notre reine.
On y voit du reste des inscriptions ... Seulement il semblerait selon Davies que les hiéroglyphes soient bien mal formés. Comme s'ils avaient été sculptés dans des temps modernes par quelqu'un qui ne savait pas lire les hiéroglyphes... (?)
Un indice de plus ?
Ainsi les Hyksôs.
Hyksôs …
Hykussos …
Dixit l’historien Flavius Josèphe ...
Manéthon aurait été le premier à usité la nomenclature Hyksôs. Cependant cela fut bien mal traduit à mon avis par certains auteurs comme ayant été les "Rois Pasteurs".
Même si au demeurant l’invasion aurait pu parfaitement débuter de façon bien insidieuse à travers les passages quotidiens des troupeaux qui venaient paitre sur les terres grasses du delta. Ce qui aurait pu alors aboutir à une sorte de bouleversement des équilibres démographiques et ceci bien sûr au nord du pays.
En tout cas ...
Je pense ne pas trop généraliser en avançant le fait que, de nos jours, ce nom désigne bien ceux qui auraient gouverné Kemet au cours de cette Deuxième Période Intermédiaire.
Ainsi, les Hyksôs …
- Hyk : souverain dans la langue sacrée ...
- Sos : berger dans la langue populaire ...
Certains auteurs supputeraient même que la langue Wolof se rapprocherait le plus de l'égyptien ancien (?)
Cela demanderait cependant selon moi, davantage d'investigations ...
Ainsi, selon eux, "Yakh-Sos" se traduirait par "détruire et mentir".
Hyksôs, un terme qui viendrait probablement du démotique :
- Heqa khâsout, Hq3-x3st - Hq3-x3swt ...
- Un peuple fut bien dénommé Heqa khâseouet … Nomenclature utilisée du reste par nos anciens Égyptiens.
Figurine en terre cuite des Hyksôs ...
Avec des éléments artistiques asiatiques.
Quoiqu’il en soit ...
Moult historiens mentionnent bien souvent les Hyksôs comme ayant été les vecteurs qui apportèrent de nouvelles armes.
Au moins avec cette technologie innovante que fut le char de guerre ... Ce dernier "aurait" été un des éléments qui permit d'écraser littéralement les forces égyptiennes.
Leur spécialisation ...
Dans les activités guerrières notamment ...
Cela pourrait en partie expliquer la facilité de leur conquête en cette terre de Kemet.
Nonobstant, n'oublions pas leur qualité de pasteur, de pâtre si vous préférez. Des tribus nomades en quelques sortes, situation qui les aida probablement à s'intégrer progressivement à la population locale.
De fait …
Il serait bien rapide de conclure qu’ils aient pu triompher grâce au seul char de guerre attelé de chevaux. Ces derniers ne semblent visiblement devenir courants en Asie comme en Afrique qu’au 16e siècle.
Ils vinrent certainement en apportant leur culture, leurs croyances, leur mode de vie,..., et le char ne fut pas le seul élément concret, ainsi apparurent également :
- Les arcs composites,
- Les armes de bronze,
- Le "cheval",
- De nouvelles flèches,
- De nouveaux boucliers,
- Des sabres,
- Des dagues,
- Des casques,
- Des cottes de mailles,
- Certaines déités aussi comme furent Astarté, ..., Rechepou, ...
- ...
Souvenez-vous alors du fameux papyrus de Turin.
Ce dernier semble faire mention de quelques dirigeants relatifs aux pays limitrophes de Kemet.
Traduction qui me paraît être bien délicate tant il est vrai qu’elle est particulièrement loin de faire l’unanimité au sein même des historiens.
Nonobstant …
Aux travers de nombreuses lectures ...
J’ai pu en retirer quelques informations quelque peu hiérarchisées …
Ainsi ...
Héqa Khâsout ne désignait visiblement pas seulement les Hyksôs (Nomenclature abrégée d’Héka Khâsout ?).
Certains auteurs y verraient alors :
- Le "Chef des pays étrangers", sous entendu par rapport à Kemet …
- Et surtout pas "Le Chef étranger"…
Une nomenclature qui pouvait du reste désigner aussi :
- "Chefs Nubiens" …
- "Chefs Libyens" …
- "Chefs Asiatiques" …
- Chef étranger,
- Maîtres des terres étrangères,
- Chef des pays montagneux,
- Princes des déserts,
- Rois Pasteurs,
- ...
Notons que tous ceci semblent déjà visibles dès l’Ancien Empire.
Cela devint même pérenne me semble-t-il jusqu’au Moyen Empire.
Ainsi, tout comme Kemet au fil du temps, les mots évoluèrent quant à leurs significations :
→ Revenons à notre Ancien Empire.
Ce nom d’Héka semblait désigner en fait l’administration et ses compétences. Qu’elles fussent au sein de Kemet ou alors dans les pays limitrophes.
→ Alors que pour la fameuse Première Période Intermédiaire, sa signification devint plus spécifique, il ne désignait plus qu’un monarque.
→ Sous le Moyen Empire …
Le terme n’est plus vraiment un nom, néanmoins il se rapproche de celui de l’Ancien Empire avec ceci en plus, une extension quant aux netjerou.
→ Dans cette ville aux cent portes que fut Thèbes, au cours de la Deuxième Période Intermédiaire …
Heqa de Kouch ...
Kamosé / Kamès de la 17e dynastie se désigne sur une stèle par Heqa.
De plus ...
Sur la même stèle le souverain Hyksôs Apopi fut appelé Heqa d'Avaris.
→ Quant au fameux Nouvel Empire ...
Heqa fut seulement lié aux netjerou comme du reste au souverain ...
Par exemple, Toutânkhamon :
- Nebkhéperourê Heqamaât : Râ est le maître des transformations, Seigneur de Justice ...
- Toutânkhamon Heqaiounoushemai : Amon est complètement vivant, Seigneur d'Héliopolis du Sud ...
Voici donc le fameux royaume des "faux amis", les Hyksôs ...

La reconquête militaire fut décidée ...
Plus d'un siècle vient de passé.
Et ceci depuis l'arrivée des premiers Hyksôs qui comme vous le savez dominèrent entièrement le nord du pays ...
Au sud ...
Ce fut ce qui correspond pour nos historiens à la 17e dynastie. Celle-ci, dont la capitale fut bien Thèbes, n'avait rien de commun avec toutes celles, plus ou moins inconsistantes, qui l'ont précédée depuis la fin du Moyen Empire.
Les princes qui la composaient ne furent pas décidés à supporter plus longtemps l'emprise étrangère. La reconquête militaire du nord de Kemet fut alors décidée ...
Cependant, nos anciens devaient certainement savoir qu'ils n'auraient pas la partie bien facile. Les Hyksôs furent bravent et connaissaient visiblement l'art de la guerre. Mais le sentiment de libération qui devait probablement pousser les troupes thébaines compensait en partie chez elles certaines faiblesses d'organisation.
La première campagne fut un véritable échec pour les Thébains ...
Le prince Sekennerê-Taâ ...
Il commandait l'expédition et fut tué au combat.
Cependant …
Loin de démoraliser nos anciens, la défaite comme la mort du reste de leur chef galvanisèrent en quelque sorte leurs énergies et renforcèrent bien certainement en eux cette détermination d'en finir une fois pour toute avec cet adversaire envahisseur d'autant plus et intrinsèquement détesté.
Une deuxième campagne fut aussitôt organisée ...
Elle fut cette fois-ci confiée à Kamôsis, un prince visiblement bien courageux et de plus visiblement compétent.
Cependant les Nubiens, toujours prêt à combattre cette influence égyptienne, semblaient s'être unis aux Hyksôs et de fait, constituèrent une réelle menace au sud, dans le dos même des armés de Kamôsis. Celui-ci devait savoir certainement que les Nubiens étaient bien moins organisés et de fait plus vulnérables que leur allié du nord.
Ce fut par conséquence vers les Nubiens que Kamôsis sembla se retourner ...
Au terme d'une rude bataille ...
Il leur infligea une défaite qui dû les mettre alors hors course. Raflant au passage un important butin. De plus Kamôsis laissa une solide garnison à Eléphantine afin évidemment de bloquer toute nouvelle tentative d'agression nubienne.
Il remonta alors vers le Nord ...
Où il se prépara à affronter son adversaire principal.
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

Ihamès = Ahmose ...
Ici nous sommes en présence d’Iahmès Sapaïr ...
Fils de Sequenenrê-Taâ ...
Et de la reine Âhhotep I...
Frère d'Ahmôsis I ...
Ce dernier étant le fondateur de la 18e dynastie ...

Détail du pagne, Ỉˁḥms Sȝpȝỉr...
Statue d'Iahmès Sapaïr ...
Le prince Iâhmès.
Vers 1550 avant notre ère, fin 17e dynastie ...
Calcaire autrefois peint, incrusté, et doré.
Il s'agit peut-être du futur pharaon Ahmosis ?
© Musée du Louvre / C. Décamps / Louvre E15682.

Char royal Hyksôs.
Musée du Caire.
Squelette de cheval Hyksôs découvert à Tell el-Daba.
Les chevaux ont été introduits en Égypte par les Hyksos.
L'emplacement de la sépulture près du palais du roi Hyksos Khayan suggère que cette jument était un animal de compagnie du roi.
© : Archäologisches Österreichisches Institut (OAI) Kairo ...

Statuette pouvant être un cheval Hyksôs.
Le style correspond à la Mésopotamie mais est aussi compatible avec l'Égypte ...
© Sculpture en bronze.
Hauteur 50 mm - Longueur 65 mm
Épaisseur 20 mm - Poids 87 gr
I ou II millénaire B.C.E.

Voici des amulettes Hyksôs en forme de scarabée.
"Celui qui est en bonne santé", l'Oudjat lié à l'idée d'intégrité. En Égypte ancienne.
"Vivre"…
"La vie"… https://www.aime-jeanclaude-free.com/

Voici l'hypogée TT3 de Pachedu ...
Pached.
Nous sommes au cours du règne de Ramsès II, la 19e dynastie.
La montagne à l'oeil oudjat.
Irt Oudjât.
Osiris sur son trône.
Nous sommes bien au sommet d'un sentier.
Et cela après avoir monté au moins une centaine de marches.
Elles vous mèneront dans ce bel hypogée, à savoir celui de Pashedu ...
Vous y admirerez évidement une vue fantastique.
Et particulièrement celle relative aux contours du légendaire village des artisans c'est à dire celui de Deir el-Médineh.
Ainsi l'hypogée de Pashedu est célèbre grâce à ses remarquables peintures.
Là ...
Vous accéderez à cette chambre funéraire en utilisant un étroit passage qui du reste est bien orné, de chaque côté, d’un chacal. Il devait symboliser comme vous le savez d'Anubis assis sur un naos.
Émerveillé ...
Vous ne manquerez certainement pas de l'être en admirant ce petit hypogée dont d'ailleurs le plafond est voûté.
On y verra alors des rangés en quelque sorte de netjerou et cela en position assis.
Ainsi, au fond ...
Le netjer Osiris trône.
Près d'une montagne, de couleur rosée, que vous pouvez du reste parfaitement voir sur cette photo.
Alors vous n'aurez certainement pas manqué d'observer également ce très bel œil d'Horus, notre thématique d'aujourd'hui, c'est à dire l'œil oudjat.
Regardez, il est muni d'un bras.
Bien tendu en signe d'adoration, me semble-t-il, quant au défunt bien évidemment.
Nous voici maintenant au sein d'une représentation d'aiguade sous un plamier-doum ...
Il vous sera donc donné de voir Pashedu en position agenouillée, le propriétaire des lieux, et cela au sein d'une des parois ...
Proche du passage ...
De plus, vous le verrez présenter, proche d'un palmier-Doum, un des lieux de désaltération de notre défunt.
L'eau est ici symbolisée par des lignes verticales brisées que vous pouvez voir discrètement représenté tout en bas de cette photo.
Du reste cette scène aux pieds d'un palmier-doum peut être également observée au sein d'autres hypogées de Deir el-Médineh :
- Pached, TT3,
- IIrynefer, TT290,
- Amennakh, TT218,
- ...

Au dessus un faucon ...
Un autre symbole est représenté ici, il s'agit de Ptah, qui du reste semble être vénéré par le fils du défunt.
Une beauté ...
La femme du défunt est aussi représentée. Elle a les bras levés, en présence visiblement de leur fils et fille.

Inside the Tomb of Pashedu.
19th Dynasty.
Deir el-Medina ...
Plan de l'article ...
→ L'Oudjat …
→ Ainsi l'Horus et l'Oudjat ...
→ Cela servait-il à inculquer quelques valeurs morales ?
→ L'œil fardé, celui que Seth aurait arraché à Horus.
→ Un véritable symbole.
→ Quant à cette amulette protectrice du défunt ...
→ Anthropogonie ...
→ Un autre paradigme ...
Œil protecteur du netjer faucon Horus.

Irt Oudjat.
"œil préservé".
L'œil d'Horus.
L'œil Oudjat fut probablement un mélange, celui :
- D'un œil humain,
- Et celui d'un faucon.
L'œil humain fardé ...
Souligné de deux marques colorées caractéristiques du faucon pèlerin.
L'Oudjat …
Un symbole des plus importants quant à cette mythologie Égyptienne. Notons au passage, qu’il semblerait bien que de nos jours, il soit encore présent au sein des foyers.
Cela peut être vu comme ayant été la victoire du "bien" contre le "mal". Cela ne devait-il pas finalement signifier aussi "l'œil sain" ?
Peint ...
Sculpté ...
Figuré sous cette forme d'amulette, l'œil Oudjat devait être l'un des plus célèbres symboles Égyptiens.
Afin d'appréhender :
- Ce mythe,
- Ce symbole,
- Ainsi que son rôle dans la vie quotidienne de nos anciens Égyptiens ... Rappelons-nous qu’il fut probablement ce faucon céleste.
Ainsi :
- L’œil droit fut certainement le soleil ...
- Tandis que le gauche devait correspondre à la lune.
L'œil perdu,
Retrouvé sain,
Il fut visiblement assimilé à l'astre nocturne. Ce dernier semblait bien croitre et s'estomper selon un cycle de 28 jours. Alors, il devint donc le symbole de la pleine lune.
Ainsi l'Horus et l'Oudjat ...
Tout commença finalement par :
- Geb, le netjer de la Terre...
- Et Nout, la netjeret du Ciel ... Comme vous le savez, ils eurent 4 enfants.
→ Osiris : l'ainé et donc, il devait succéder à son père,
→ Isis : sa sœur, et son épouse, elle devint ainsi reine,
→ Seth,
→ ...
Osiris ...
Souverain ...
Petit à petit ...
Seth devint si jaloux vis-à-vis de son frère qu’il décida de le tuer. Ceci pourrait faire l'objet d'une autre thématique.
De fait Horus ...
Fils d'Isis et d'Osiris, voulu venger la mort de son père.
Il y eu en quelque sorte un duel.
Et ce dernier se déroula alors dans le désert de Ker-Aha, à l'est de la ville actuelle du Caire. Ce fut ainsi, qu'au cours de cette mémorable adversité, Seth arracha à Horus son œil gauche. Un symbole que cette bataille. Représente-t-elle cette dualité entre le jour et la nuit ?
Cependant Horus riposta. Ce qui provoqua quant à Seth la perte de son sexe, ou d'une jambe selon la version.
Et si on pouvait finalement en tirer une morale, ne serait-ce point le fait que la trahison et la méchanceté resteront toujours stériles ?
Horus récupéra de fait son œil.
L'offrit alors à Osiris qui recouvrit ainsi la vue. La piété filiale fut finalement ainsi représentée.
Cela conduisit l'assemblée des netjerou et cela au terme d'un procès, de se prononcer en faveur d'Horus.
Seth fut alors définitivement battu.
Ce qui conduisit logiquement à reconnaît Horus comme le nouveau souverain.
Netjer des Hommes, Horus régna donc sur la Terre.
Alors qu'Osiris devint lui le souverain du royaume souterrain, celui évidemment de l'au-delà.

Temple d'Horus ...
Voyez le faucon ...
Il est toujours en-dessous de l'Oudjat.

Horus ...
Il fut bien l’ancêtre de tous les pharaons.
Son nom est toujours présent au niveau des cartouches ...
Cela servait-il à inculquer quelques valeurs morales ?
Des valeurs morales qui furent, peut être, exigées à cette époque … (?)
Alors ...
Soliloque :
Devons-nous vraiment en tirer quelques leçons quant à ce mythe d'Horus ?
Ne sommes nous pas "parasités" par nos propres préjugés, cultures, ..., ce qui ferait en quelque sorte que l'on y verrait quelques morales à y glaner ?
Nos anciens en écoutant les narrations comme celles du mythe d'Horus pouvaient-ils vraiment apprendre à différencier :
- Le bien du mal ?
Le généreux du méchant ?
Osiris contre Seth ?
- La récompense liée au bien ?
Quant à Osiris ressuscité et Horus à la tête de son royaume...
- La punition liée au mal ?
Seth condamné,
Seth vaincu,
Seth dégradé...
- La fidélité amoureuse ?
Isis partant d'ailleurs à la recherche de son mari et cela vraiment à deux reprises...
- Le devoir ?
De protéger ceux que nous aimons ?
De l’épouse, protéger, enfanter,
De l’époux, procréer,
Des enfants, don de l’œil d’Horus à son père.
De se venger de l’injustice pour rentrer dans son bon droit, duel entre Seth et Horus.
Tout cela rentrait-il vraiment dans une sorte d'éducation du peuple ?
L'œil fardé, celui que Seth aurait arraché à Horus.
Il fut réduit en six morceaux comme vous le savez.
Ainsi chacune des six parties, de cet œil d'Horus, devait vraiment constituer une fraction :
- Unité de mesure du grain, dont la somme constituait les 63/64.
- Thot apportait le 1/64e restant et cela de façon bien magique ...

(Un développement qui se fera au cours de cette thématique ... )
Cette partition ...
Fut me semble-t-il considérée comme une manière de mesurer les volumes ...
Ainsi...
Hekat = 5 l.
Cela fut une unité de mesure de base et devait correspondre finalement à la partie de l'œil montant le nez et en représentait la moitié.
Puis comme vous le savez ...
L'œil d'Horus aurait alors été reconstitué par Thot lui-même après bien sûr avoir récupéré les 5 morceaux au moyen d'un filet. Ceci explique pourquoi il dû avoir recourt à la magie afin de reconstituer le 6e morceau.
Un véritable symbole.
Il était bien le porteur de lumière, celle-là même qui chassait les ténèbres.
Mais aussi il devait être un symbole :
- De la plénitude physique,
- De l'unité,
- De la santé,
- ...
L'œil n'était jamais fermé ! Peut être parce qu'il semblait voyager sur la barque du jour comme celle de la nuit ?
L'œil d'Horus ...
Toujours cet "Œil intact" ... D'ailleurs son hiéroglyphe peut être traduit par "entier".
Il devait de fait symboliser :
- Évidemment la vision,
- La fécondité,
- L'intégrité physique,
- Mais tout autant nous l'avons entrevu, la pleine lune,
- La bonne santé,
- ...
Quant à cette amulette protectrice du défunt ...
Au niveau des hypogées ...
Elle devait bien permettre finalement au défunt de voir le monde des vivants.
Une amulette considérée véritablement à la manière d'un porte bonheur, au ressenti, au pouvoir si intense qu'elle perdura à travers les millénaires. Ce qui du reste pourrait en partie expliquer, qu'aujourd'hui encore, il nous arrive d'en découvrir au sein des foyers.
Portée en pendentif ...
Elle devait donc protéger des blessures, des maladies, ...
Ainsi la vit-on, cette amulette, également sur les proues des bateaux et imaginez du peu puisque elle devait permettre :
- De "voir",
- Et de fait de tenir le cap...
- D'échapper aux dangereux hippopotames ...
- ...
Elle fut probablement une des plus puissantes amulettes et ceci avec :
- Le djed,
- Le scarabée,
- Le nœud d'Isis ...
- ...
Une anthropogonie ...
Une belle romance peut être ...
Ainsi ...
Râ n'aurait-il pas et cela grâce à son fameux œil, conçu l'homme ?
Son œil pleura ...
Ce furent bien ses larmes dites "Remi".
En touchant le sol elles devinrent dès lors des Hommes.
Souvenez-vous ...
Comme les fameuses larmes furent en quelque sorte un des modes de création quant au démiurge.
Ainsi, dans la légende étiologique latopolite de l’émergence de l’Humanité, le mot même de " larmes" à savoir "remi" assone avec le mot "homme" c'est à dire "remetj".

Voici donc Horus qui pleure.
Un autre paradigme ...
On vit que l'Oudjat s'en fut allé …
Errant tout simplement ...
Ce fut certainement ainsi que le netjer Râ envoya Thot, vous savez le netjer lunaire, le chercher.
À son retour …
L'œil d'Horus se serait rendu compte qu'un autre avait prit sa place. La nature n'aimant pas le vide.
Impétueux !
Afin de calmer l'œil d'Horus qui devait être bien légitimement et logiquement furieux.
Râ l'aurait placé sous la forme d'un uraeus.
Netjer cobra ou Ouadjet, ..., sur son front, d'où il pouvait gouverner le monde entier.
Les pharaons porteront ainsi l'uraeus afin d'établir leur filiation avec le netjer solaire.
Le motif de cet œil d'Horus ...
Il sera bien le symbole persistant du créateur.
Atoum (Râ - Horus) …
Le fils d'Osiris et d'Isis …
Il représentera ainsi le pouvoir :
- De voir,
- D'illuminer,
- Mais aussi celui d'agir.
Rapporter l'œil au créateur permettait alors :
- De guérir la terre,
- Et de restaurer le droit ainsi que l'ordre.
Souvenez-vous, le souverain avait cette obligation essentielle, celle d’empêcher la terre de sombrer dans le chaos.

Parmi le trésor de Sheshonq II ...
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

Irt oudjat
"œil préservé"
L’œil d'Horus.
Amulette de faïence.
Nouvel Empire.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
- Sources ...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse
J.P Allen, Middle Egyptian, Cambridge University Press (2004), p. 102
A. Gardiner, Egyptian Grammar, being an Introduction to the Study of Hieroglyphs, 3rd Edition, Oxford, 1973.
Histoire Universelle Des Chiffres de Georges IFRAH, Le Monde des Chiffres 1997
B. Mathieu, "Les hommes de larmes : à propos d’un jeu de mots mythique dans les textes de l’ancienne Égypte", Hommages à François Daumas, OrMonsp 3, Montpellier, 1986, p. 499-509.
- Sitographie ...
Wikipedia
Aphorisme ...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire ...
"Nombreux sont ceux
Qui veulent apprendre,
Rares sont ceux
Qui acceptent d'écouter."
Max Guilmot.

"Vivre"…
"La vie"… https://www.aime-jeanclaude-free.com
Le caractère "polythéiste" de nos anciens égyptiens n’avait comme vous savez jamais ignoré :
- La féminité ...
- La maternité aussi ...
Et cette représentation semble bien visible dès la 5e dynastie.
Souvenez-vous de ce cercle presque parfait ayant en son centre un point. Cela ne devait-il pas désigner le terme de "soleil centré" ? Hors si nous nous réfèrons en particulier au pharaon Sahouré (Celui qui est proche de Râ), il nous montra un galbe bien visible, ainsi que le point central en saillie.
Un sein vu de face peut-être ?
- De la sexualité dans le divin.
- …
Certains auteurs parlent de polythéisme égyptien, d’autres d’hénothéisme, et même concernant une certaine période bien courte du reste, de monothéisme. L’hénothéisme semblerait toutefois se rapprocher davantage d’une réalité probable …
Notons au passage ce que Madame Desroches-Noblecourt en 2003 suggérait :
"La religion égyptienne antique
est une religion solaire,
le soleil est source de vie,
mais il y a aussi une source de vie aquatique.
L’inondation est l’une des trois périodes du calendrier
égyptien : l’inondation désigne à la fois les crues du Nil apportant les alluvions fertiles et l’eau, source de vie elle aussi"
Les divinités du reste ne semblaient absolument pas faire abstraction ni du mariage, ni même de la sexualité.
Nous pourrions pratiquement énoncer le fait que se sont certaines cultures dites monothéistes, celles avec leur notion d’un Dieu tout puissant, qui ont cette figure pratiquement paternelle en excluant les représentations du maternel, du féminin et de la sexualité.
Ainsi ...
Dans leur ensemble, les religions voient bien le divin à travers différentes puissances.
Apportant de fait la vie …
Comme la protection d’ailleurs …
Cependant elles peuvent aussi avoir cette dimension dite collective. Cela devait alors apporter une véritable union voir même une certaine communion en quelque sorte au sein d’un culte commun.
En finalité …
Cela aboutira à des monarques, des dirigeants, à pharaon dans notre cas précis muni d’une authentique puissance divine et en fin de compte d'une autorité certaine.
Divinités cosmogoniques,
Divinités provinciales,
Divinités locales,
Divinités funéraires ...
Qu’elles fussent :
- Cette personnification de phénomènes naturels,
- Ou alors de certains concepts parfaitement abstraits,
- Voir même d’ancêtres déifiés,
- De déités étrangères importées au panthéon de nos anciens ....
- ... Les divinités égyptiennes furent bien souvent représentées en une "triade".
Ainsi ...
Anouket ne dérogea pas finalement à cette sorte de règle.

Voyez sur votre droite, la netjeret Anouket.
Visiblement nous sommes en présence de ce haut dignitaire Pesiour.
Vice roi de Kouch.
Et un intendant.
On le voit bien devant la netjeret Anoukis.
Nous sommes dans cette ère des souverains Ay voir probablement Horemheb.

C'est une reproduction.
Celle d'une peinture de l'hypogée de Nakhtamon à Deir el-Medineh TT335 :
Anouket en compagnie d'une autre netjeret de la fécondité,
la netjeret hippopotame avec une tête de femme ...


Plan de l'article ...
→ Ce fut la patronne de l'île de Sahel comme vous savez.
→ La netjeret Anouket ...
→ Spectre Ouadj, papyrus, spécifique à la féminité ...
→ Anouket sauvée, des eaux ... Du barrage !
→ Le temple d'Ouadi el-Seboua !

Inscription probablement réalisée lors de la conquête de la Nubie
par Sésostris III.
A la même époque, il y eu le creusement du canal afin de contourner le cataracte.
La netjeret Anouket.
Ce fut la patronne de l'île de Sahel comme vous savez.
Nous sommes bien au centre de la première cataracte.
Le caractère Nubien de notre netjeret semble bien marqué, et ceci si nous considérons :
- Sa haute coiffure de plume,
- L'ajout des deux cornes de gazelle sur cette couronne blanche,
- ...
Située au beau milieu de l'Itéru. ..
Proche d'Assouan ...
Un peu au nord finalement du légendaire barrage moderne. Cependant reconnaissons que de nos jours le fleuve s'est quelque peu apaisé.
Vous pourriez alors voir sur une grande falaise de rochers, plus de 200 inscriptions. Elles dateraient pour la plupart des 18 et 19e dynasties et avaient pour origines de bien haut dignitaires qui allaient ou en revenaient, de la Nubie voisine.
Le pharaon Pépi II, avait-il vraiment l'un des plus long règnes ... ? En Égypte ancienne.
"Vivre" …
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Nom d'Horus : Hr nTr-xa.w / Horus Netjerikhaou.
Fils de Râ : Neferkarê,
Nesoutbity (n(y)-swt-bity) ...
"Celui qui appartient au jonc (swt) et à l'abeille (bity)" ...
"Roi de Haute et de Basse-Égypte", voici Pépy II.
Durée de règne : 70 ans ! De 2 270 à 2 200 avant notre ère ... (?)
Nom donné par Manéthon (Waddell, 1964) : Phiôps avec ses 100 années de règne.
Nous pourrions penser que :
- La longévité légendaire et tout à fait exceptionnelle de ce pharaon,
- Comme du reste sa légitimité, contribuèrent au fil de son règne, à en faire un souverain respecté de ses sujets.
De fait, fut-il un souverain auquel les nomarques conservaient une grande loyauté, tout du moins parfaitement officielle ?
Cependant ...
Certains auteurs suspectent encore de nos jours qu'il était centenaire lorsqu'il atteignit le monde d'Osiris.
Ce qui est du reste parfaitement certain ...
C'est que Kemet entra dès lors dans une période de troubles.
Politique ...
Anarchie ... Et cela signa en quelque sorte la fin de cette grandiose période, c'est à dire la fin de l’Ancien Empire.
Le pouvoir central perdit alors de sa prestance pendant près d’un siècle.

Gaston Maspero la "fouilla" pour la première fois et ce en 1881.
Aujourd’hui, malheureusement, elle est bien en piteuse état, vous n’êtes pas sans savoir qu’elle fut employée littéralement comme une véritable carrière de pierre.
"Neferkarê est durable et vivant"
"mn-anx-nfr-kA-ra"
Voici donc la pyramide du pharon Pépi II au sein de son complexe funéraire. Comme vous le savez il s'étend au sein de Saqqara Sud ...
On y dénombre ainsi pas moins de trois pyramides de reines.
Neit,
Ipout,
Et Oudjebten.
Cependant, cela est sans compter avec une pyramide satellite (Fouilles de Jéquier 1936 / 1940).
Du reste les dernières investigations lui octroient bien une autre épouse ! Ankhesenpepy III, fille de Mérenrê I.

Restitution de la pyramide de Pépy II ainsi que celles de ses épouses;
6e dynastie.
Saqqarah.
Source / © Neithsabes / Lien
Elle fut fouillée par Gustave Jéquier entre 1926 et 1932.
Plan de l'article ...
→ Situons Pépi II dans le temps.
→ Il fut bien le fils de ...
→ Le papyrus de Turin ...
→ De plus, souvenez-vous des témoins de cette époque.
→ Et si on évoquait simplement son père, Pépi I.
→ Soliloque ...
Situons Pépi II dans le temps.
Nous sommes au sein de l'Ancien Empire au cours de la 6e dynastie ...

Cartouches des pharaons de la 6e dynastie
Ochmann-HH.
-34- Teti (2347 - 2337),
-35- Ouserkarê (2337 - 2335),
-36- Pépi I / Méryrê (2335 - 2285),
-37- Nemtiemsaf I (Mérenrê I) (2285 - 2279),
-38- Pépi II (2279 - 2219),
-39- Nemtiemsaf II (Mérenrê II) (2219 - 2218),
Nitocris (2218 - 2216).
Il fut donc bien le fils du ...
- Pharaon Pépi I,
- Et de la reine Ankhenesmerirê II ...
Ainsi devint-il pharaon autour de "2265" B.C.E.
Il semble qu'il eu alors seulement 6 ans (?)
Mérenrê était probablement son demi-frère.
Vous l'aurez certainement compris.
Il était bien trop jeune pour une véritable gouvernance alors il semble s'être fait aidé à travers une corégence.
Sa propre mère ...
Mais également par un oncle au nom de Djaou. Ce dernier fut visiblement vizir sous le règne de Mérenrê.
Durant ces années il semble avoir été d'une certaine curiosité, ou du moins s'être passionné quant aux découvertes faites par ses généraux au sein des pays étrangers.
Pygmée,
Or,
Pierres précieuses,
...

Brooklyn Museum ...
Charles Edwin Wilbour Fund, 39.119.
Source / musée de Brooklyn, New York

Statue en Albâtre de la reine Ankhnes-meryre II
et de
son fils Pépi II.
2 288 - 2 224 / 2 194 B.C.E.
© Keith Schengili-Roberts
Pépi II s'apprêtait donc à régner, le royaume devint probablement l'un des plus puissants du monde, du moins à cette époque.
Ce fut le 5e souverain de la 6e dynastie ...
Le papyrus de Turin ...
Manéthon ...
Visiblement il lui octroyait un très long règne.
100 ans (?)
Seulement son ultime inscription semble datée de l’an 66 de son propre règne (?)
Et selon le légendaire papyrus de Turin qui fut rédigé à l’époque de Mérenptah, au cours de la 19e dynastie.
Pépi II restât 94 ans sur le trône d'Égypte.
Ce souverain ne devait pas savoir qu'il allait réaliser le règne le plus long de cette Histoire antique (?)
Cependant il nous faut bien préciser :
- Moult erreurs furent remarquées quant à ce papyrus.
- Et, le fait qu'il fut écrit des siècles après les évènements nous laisse bien des doutes.
Il semblerait qu'en fonction des données des recensements mentionnés à Saqqara il aurait régné "que" 64 / 65 ans.
Qu'elle fut de presque un siècle.
De "seulement" six décennies ...
La présence de Pépi II sur le trône d'Horus avait de toute façon marqué la transition entre deux époques parfaitement contrastées.
Entre celle de la grande prospérité ...
Et bien sûr l'autre ère qui préfigurait déjà du chaos de la Première Période Intermédiaire.
De plus, souvenez-vous des témoins de cette époque !
Herkhouf ...
Il fut comme vous le savez un administrateur au sein de cette Haute-Égypte.
Ainsi relata-t-il dans son hypogée situé à Assouan et plus précisément à Qoubbet el-Hawa, certaines missions dans le lointain pays de Yam.
Il n’est vraiment pas impossible que la capitale du Yam ait été Kerma (?)
Équivalence par époque :
- Yam = Ancien Empire,
- Irem = Nouvel-Empire,
- Kerma = moderne.
Pepinakht ...
Surnommé visiblement Hekaib ...
"Chancelier et ami unique du roi" ...
Ainsi il semble bien avoir été envoyé afin de guerroyer et cela en Nubie.
...
Et si on évoquait simplement son père, Pépi I.

Il tient le spectre et le fouet, traditionnels.
Statuette de pharaon Pépi I.
Protégé par le netjer-faucon Horus.
2 300 - 2 270 B.C.E.
En calcite.
Brooklyn Museum, New York, USA.
A quel moment se produisit l'invisible déclic ? Celui de la décadence et du chaos tant redoutés par les générations qui suivront.
Ce prélude qui fit que les choses ne progressaient plus.
Puis, qu'elles régressaient ?
Je subodore qu'il nous est bien difficile de l'écrire avec certitude à l'heure actuelle.
Le mal étant ce qu'il est : bien insidieux.
Il emprunte le plus souvent des voies "souterraines", en catimini, ...
Ainsi ...
Lorsqu'il s'assied sur le trône, le jeune Pépi II, fut un pharaon vénéré ! Certainement à la manière d'un netjer dont l'autorité incontestée devait rayonner sur tout le royaume.
Ce fut du moins l'apparence.
Faux-semblant en vérité ...
Car il s'était produit sous le règne de son père, "Pépi I", un fait qu'on peut, à première vue seulement, attribuer au bon sens du pharaon. Seulement cela allait à la longue participer à un processus de déclin du royaume.
Ce fut en effet à cette époque que les nomes, les provinces, avaient commencé à bénéficier d'une plus large autonomie sur le plan administratif.
Les nomarques.
Comme vous le savez, ce fut de hauts fonctionnaires dont le rôle fut comparable :
- À nos gouverneurs de provinces de l'ancien régime,
- À nos préfets modernes,
- ...
Ils furent donc nommés à la tête :
- D'un des quarante-deux "nomes" existants ...
- Ou provinces que comptait alors l'Égypte antique. Ils y représentaient l'autorité centrale de l'État, à savoir pharaon bien sûr ! Ils furent chargés d'administrer les nomes.
Afin d'y arriver, ils devaient disposer de scribes ainsi que d'une milice locale chargée :
- De la police,
- Et du maintien de l'ordre. Car l'armée de l'Ancien Empire n'avait pas encore un caractère permanent. Seule la garde du pharaon formait un corps d'élite composé de quelques centaines d'hommes soigneusement choisis, officiers et soldats de métier.
Paradoxalement ...
D'un point de vue pratique, et à court terme, la décision fut bien bénéfique.
Comme vous l'imaginez, les distances furent longues entre :
- Memphis, la capitale du moment ...
- Et les régions les plus éloignées du royaume.
Alors comment faire parvenir dans un délai convenable, les décisions du pouvoir central, jusque dans :
- Les plus petits villages,
- ...
- Et les oasis perdus dans le fond du désert ?
Cette lenteur ...
Cet éloignement aussi ...
Tout cela devait quelque peu entraver la bonne gouvernance. Alors, ne fut-il pas plus judicieux de déléguer aux monarques une marge de décisions nécessaire à un meilleur fonctionnement de l'administration ?
Ce fut en tout cas la décision que semble avoir prise Pépi I. Cela paraît même maintenant l'une des décisions les plus conformes aux intérêts du royaume et de ses habitants.
Cependant ...
Tout cela sous-entendait, bien sûr, un fonctionnement rigoureux des institutions et, en tout premier lieu, une loyauté totale et complète des nomarques au pharaon. Cela fut bien certainement le cas quant au restant du règne de Pépi I et de son successeur Mérenrê.
Et, il en fut encore ainsi durant une bonne partie du règne de Pépi II.
D'ailleurs, les nomarques avaient en permanence auprès d'eux des scribes envoyés par le pouvoir central et chargés de contrôler leurs actes.
Statue de 1.77m, en cuivre, du roi Pépy I.
Elle fut découverte à Hiérakonpolis et conservée au Musée du Caire.
(P. Pero. MAFS).
Soliloque ...
Si effectivement ...
Pépi I, en déléguant son autorité, prépara le terrain, ou tout du moins fut un des points essentiels amorçant le chaos, celui même qui engendra ce que les égyptologues appelèrent la Première Période Intermédiaire, ne pourrions-nous pas y voir une certaine analogie quant à notre période contemporaine ?
Alors, à suivre ...
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
- Sources ...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
Dictionnaire de la Civilisation Égyptienne - Rachet Guy - Larousse
L'âge D'or De L'égypte - Le Moyen Empire de Dietrich Wildung.

Équier.G, "Tombeaux de particuliers contemporains de Pepi II, Le Caire, 1929" (Fouilles à Saqqara ; Service des Antiquités de l'Égypte).
Aphorisme ...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention ...
Ne prétend pas tout dire ...
"Le monde se divise en trois catégories de gens :
un très petit nombre qui fait se produire les événements,
un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir,
et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."
Nicholas Murray Butler...
Président de la Pilgrim Society.

Il fut brave et conquérant, Séthy I mena une campagne éclaire ! En Égypte ancienne !
"Vivre"…
"La vie"…
https://www.aime-jeanclaude-free.com/

Temple de Seti I...
Abydos.
"Eternelle est la justice de Râ"…
mn-m3'tr…
Menmaatre Seti I, se déclara-t-il pour le netjer Seth ?
"Homme de Seth, aimé de Ptah "...
Sty mry-n-PTH ou Sety Merenpta, qui vécut selon Manéthon au moins 55 ans.
Cependant les dates officielles seraient à ce jour 1290 à 1279 avant notre ère.
Ce fut comme vous savez l'un des grands dirigeants de la Kemet antique. Mais tout autant un important commandant militaire de cette 19e dynastie.
Quant à son hypogée, dans cette belle vallée des Rois, il ne semble pas avoir encore livré tous ses petits mystères.

Séti I.
Plan de l'article...
→ Et sa "Chapelle Sixtine de l'art Égyptien"...
→ Séti I ordonna donc qu'on commença la construction de son hypogée !
→ Nous sommes le 16 Octobre 1817...
→ Tout le monde dû à ce moment là être époustouflé !
→ Séti I mena une campagne éclaire…
→ Une autre campagne...
→ Il fut à Thèbes...
→ On raconte une belle légende à ce sujet d'ailleurs...

Détail du mur de la salle des colonnades du complexe d'Osiris...
Dans le temple du pharaon Seti I.
Abydos.
Et sa "Chapelle Sixtine de l'art Égyptien"...
C'est bien cette image qui me vient à l’esprit quand je pense à cet l'hypogée.
Ainsi...
Peu de temps après son accession au trône d'Horus.
Faisant suite bien malheureusement au décès de son père, le premier des Ramsès.
Il suivit les pas de ses prédécesseurs du Nouvel Empire.
Séti I ordonna donc qu'on commença la construction de son hypogée.
Au sein de cette belle vallée des Rois…
En plein désert.
Et situé sur la rive Ouest de Thèbes, capitale politique, religieuse, peut être même économique et cela au Nouvel Empire.
Voyez comme cette vallée est riche et abondante en nomenclatures finalement :
→ La vallée des Rois...
→ وادي الملوك...
→ Wādī al-Mulūk...
→ Wadi el-Muluk...
→ Bibân El-Moulouk...
→ Les portes des Rois...
→ Bibân el-Molûk...
→ Biban el-Muluk...
→ ...
Et avec un chacal, le netjer de la momification, comme sceau.
Il aurait été le fils du fondateur de la 19e dynastie selon Manéthon...
Cela même si du reste d'aucun tendrait à supputer que ce fut plutôt lui, Séti I.
Je subodore, sans trop m’avancer du reste, comme tout souverain qui devait se respecter, Séthi I voulu bien certainement que sa dernière demeure fut des plus somptueuses. Et cela tant par les dimensions que par la qualité, la richesse de ses ornements picturaux,...
Le résultat fut cependant fantastique.
Était-il au demeurant vraiment à la hauteur des ambitions de pharaon ?
Nous sommes le 16 Octobre 1817...
KV17...
Giovanni Battista Belzoni découvrit ainsi :
- Un sarcophage en calcite,
- Des fragments d’un coffre à vases canopes,
- … Ils sont exposés de nos jours au musée de Soane à Londres.
Notons au passage qu’à la 21e dynastie l’hypogée de Séthi I servit pendant un court laps de temps, de cachette.
On aurait pu y voir alors certainement Ramsès I et II.
Vint alors l’année 10 du règne de Siamon.
978 à 959 avant notre ère…
Séthi I comme d’ailleurs les autres momies furent transférées dans le légendaire hypogée dénommé DB320 de Deir el-Bahari que vous connaissez bien.
La découverte de cette cachette fut alors réalisée en 1881 par Abd el-Rassoul. Et comme me le précisait si gentiment et justement du reste mon ami Etienne "... et c'est Emile Brugsh qui vida la tombe cachette en 48h !".
Tout le monde dû être à ce moment là, époustouflé !
Par la beauté de kV17...
Sa magnificence...
Celui d'un complexe bien rapidement qualifié de :
"Chapelle Sixtine de l'art égyptien"
Malheureusement pour nous...
Le "trousseau" funéraire avait été pillé.
De plus de nos jours, cet hypogée reste fermé au public.
Afin de le protéger...
Nonobstant…
Nous pouvons admirer certaines parties du décor au musée du Louvre mais tout autant du reste dans celui de Florence.
Certains pans entiers furent détachés de l'hypogée lors d'une expédition Franco-toscane en 1828 / 1829 à laquelle participait Champollion.
→ En 1828...
Financé par :
- Le grand-duc de Toscane, Léopold II,
- Et le roi de France, Charles X,
Rosillini avec le légendaire Jean-François Champollion, réalisèrent une expédition franco-toscane au sein de Kemet...
→ Le 29 décembre 1829, de retour d'Égypte, Rosellini rédigea un rapport au grand-duc Léopold II.
"Nous l'avons trouvé dans les Archives nationales à Prague,
où
tous les documents de la famille Habsbourg-Lorraine sont maintenus"
Marilina Betro.
Y demeurait visiblement une liste de 1878 artefacts qu'ils auraient d'ailleurs emballés pour le voyage de retour en Toscane.
Avec la description de 11 momies,
660 acquis au cours de fouilles,
1218 furent visiblement achetés.
Séti I mena une campagne éclaire…
Dans le même temps...
Séti éprouva de grandes difficultés avec d'autres vieux ennemis à savoir les Libyens.
Il y avait également les menaces permanentes que nous connaissons bien, celles des Hittites bien sûr mais aussi des Syriens qui faisaient peser à l'est de lourdes tensions.
Voilà maintenant Kemet tracassée sur sa frontière ouest.
De la même manière qu'il avait procédé plus tôt, Séti I ne laissa pas l'adversaire se nourrir d'illusions. Ainsi il entra en Libye et infligea une cuisante défaite à l'ennemi.
Une autre campagne...
Elle mena les armées de pharaons en Nubie cette fois-ci où une rébellion sembla avoir éclaté.
Là encore...
Le souverain agira vite et fort, ne laissa pas le temps à l'adversaire d'exploiter la situation.
Il fut à Thèbes...
Lorsque lui parvint la nouvelle d'un nouveau soulèvement.
L'intervention fut décidée séance tenante. En quelques heures, un corps expéditionnaire fut mis sur pied dont le pharaon lui-même prit le commandement.
Ce fut une campagne éclair. En très peu de temps, les Nubiens seront battus, la révolte sera alors étouffée.
Séti profita de sa présence au-delà de la première cataracte pour fonder deux nouvelles cités :
- Amara-Ouest,
- Aksha.
Séti I fut vraiment un souverain qui savait se montrer généreux lorsqu'il s'agissait de récompenser ceux qui le servaient bien.
Les généraux...
Les officiers...
Les soldats qui se furent distingués lors des campagnes contres les hittites, les Syro-palestiniens, les autres ennemis du pays recevaient alors de nombreuses gratifications sous forme d'or dont pharaon savait se montrer prodigue en dépit des difficultés liées à l'extraction du précieux métal.
On raconte une belle légende à ce sujet d'ailleurs...
Pharaon visitait un jour une mine d'or et pouvait alors constater à quel point le travail de ceux qui l'extrayaient fut pénible. Ils travaillaient en plein soleil dans des lieux désertiques où la chaleur était vraiment torride. Il n'y avait pas suffisamment de puits et les mineurs risquaient de mourir de soif.
Pharaon ordonna alors que d'autres puits soient creusés. Cependant on lui répondit qu'il n'y avait pas suffisamment d'eau dans le sol et qu'il ne servait vraiment à rien de creuser de nouveaux puits.
Le roi parcourra alors à pieds les environs puis, comme guidé par une inspiration divine, il se dirigea vers un endroit précis et ordonna qu'un puits soit creusé à la place même qu'il désignait.
Les ouvriers eurent à peine donné quelques coups de pioche que l'eau jaillit en abondance...
Alors à suivre prochainement...
Et j'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire mes textes que j'en ai eu à vous les écrire !

Séti I.

Le visage de Séti I !
Statue d'albâtre...
Elle est colossale et aurait été trouvée à Karnak !

Pakhet est coiffée du globe solaire !
Séthy I offrait ici une libation et une fumigation à la netjeret Pakhet...
P3ḫ t.
© J.L. Chappaz et S. Bickel
Liste des cartouches des pharaons dans le temple de Séthi I.
19e dynastie...
Abydos.

Séthi I.
Détail de la peinture de son hypogée dans la Vallée des Rois.
La netjeret Hathor accueillait Séthi I...
Musée du Louvre...
Son temple à Thèbes ouest.

Statue du pharaon Seti I...
19e dynastie vers 1294 - 1279 avant notre ère...
© Keith Schengili-Roberts
Source / Lien


Admirez...
Temple de Sethi I.
Abydos...
Source / © Danielle Discours.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière
Galina A.Belova, TT320 and the history of the royal cache during the twenty-first dynasty, page 73-80, Egyptology at the dawn of the twenty-first century 1, Le Caire, 2003.
Carl Nicholas Reeves, Richard H. Wilkinson, The Complete Valley of the Kings, Thames and Hudson, London, 1996
Alberto Siliotti, Guide to the Valley of the Kings and to the Theban Necropolises and Temples, A.A. Gaddis, Cairo, 1996
• Sitographie...
http://drhawass.com/blog/press-release-tunnelseti-i-tomb

Aphorisme...
Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !
Aucune prétention...
Ne prétend pas tout dire...
"Midi.
L'air brûle
et
sous la terrible lumière
le vieux fleuve alangui roule des flots de plomb.
Du zénith aveuglant
le jour tombe d'aplomb,
et l'implacable Phré couvre l'Egypte entière."
José Maria de Hérédia.

Une quantité suffisante de nourriture devait garantir un certain ordre social ! En Égypte ancienne !
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com

Bread loaves found in the tomb of architect Kha (TT8). New Kingdom,
18th Dynasty, ca. 1386-1349 BC.
Deir el-Medina, West Thebes.
Now in the Egyptian Museum of Cair.

Coupe d'offrandes contenant des fruits.
Début de la 18e dynastie.
Louvre.
Il ne vous aura certainement pas échappé que ses fruits sont d'une conservation surprenante ! Et ce malgré le fait que nous sommes en présence d’aliments riches en eau, du moins à l'origine, et de fait vraiment périssables.
N'oublions pas les phénomènes physiques comme :
- La faible hygrométrie de l'air,
- La chaleur,
- La stabilité de l’atmosphère d’un hypogée,... Quant à cette coupe d’offrandes, nous sommes bien ici dans cette vaste et légendaire nécropole de Deir el-Médineh et plus précisément au sein d’un hypogée du cimetière de l'Est.
Ainsi nous pouvons y voir :
- Trois grenades,
- Des grains de melon et de raisin,
- Quinze figues de sycomore,
- Dix huit dattes,
- Sept noyaux de fruits de balanite (glands),
- Le fruit du perséa,
- ...
Voici une représentation du préchauffage des moules à pain avant cuisson ...
Le four est un modèle à voûte en forme de dôme ...
Hypogée de Ti ...
Ce morceau de calcaire brillamment peint provient de la tombe de Montuemhat qui était maire de Thèbes au tournant des 25e et 26e dynasties égyptiennes.
Sa tombe, TT34 ...
Il a été magnifiquement décoré et ISAC possède plusieurs parties de scènes de la tombe dans la collection.
Cette pièce montre une femme portant 4 pains triangulaires sur un plateau sur la tête.

E19434, calcaire et peinture.
Dynasties 25 ou 26 (ca. 680-650 B.C.E)
Plan de l'article ...
→ Assurer à chacun une quantité suffisante de nourriture …
→ Parler de cuisine antique c'est fort intéressant.
→ Quant aux paysans eux mêmes, ils devaient être nourris ...
→ Souvenez-vous ...
→ Ainsi, selon M. Gamer-Wallert ...
→ Les nomades …
→ Je vous emmène maintenant au sein de la basse époque …
→ Aliments de base ...

La boulangerie de la cour de Ramsès III.
"Différentes formes de pain,
y compris les pains en forme d'animaux, sont présentés.
De la tombe de Ramsès III dans la Vallée des Rois,
20e dynastie."
Encyclopédie d'Oxford de l'Egypte ancienne...
"Parlons" de peintures murales plutôt que de "fresques" ... En Égypte ancienne.
La "fresque" ...

Un art qui nous étonne !
Même encore de nos jours ...
Sa fraîcheur ...
La perfection qui fut atteinte par nos anciens.
La pérennité de leurs œuvres ...
Vasari.
Ou peinture "a fresco" c'est à dire une peinture sur enduit frais.
Texte dans la tombe d'Horemheb.
Beaucoup de parties de sa tombe n'ont pas été terminées à temps pour les funérailles, nous pouvons donc voir les progrès de travail. Le premier limer a dessiné les positions de base en rouge, et le limer noir a affiné et corrigé le premier croquis. Joan Lansberry
Crédit photo : William Petty.
Selon moi, en Égypte ancienne, les artistes utilisaient souvent des pigments rouges pour tracer les esquisses initiales de leurs œuvres, puis les repassaient en noir pour la version finale. Les traits d'ébauche en rouge pouvaient être visibles si la mise au net en noir ne les recouvrait pas entièrement. Cependant, les Égyptiens avaient des techniques pour minimiser l'apparence des traits d'ébauche.
Ils utilisaient des outils et des méthodes pour "gommer" ou atténuer les lignes rouges. Par exemple, ils pouvaient gratter légèrement la surface du support pour enlever les pigments rouges ou appliquer une fine couche de plâtre ou de peinture pour masquer les traits d'ébauche. Ces techniques permettaient de créer une œuvre finale propre et nette, même si les traits d'ébauche n'étaient pas entièrement recouverts par la mise au net.
L'inversion du "M" corrigé dans le sens du texte montre également l'attention portée aux détails et la précision des artistes égyptiens. Ils prenaient soin de corriger les erreurs et de s'assurer que le texte et les images étaient parfaitement alignés et esthétiquement plaisants.
Plan de l'article ...
→ La peinture à fresque ...
→ La couleur s’incorporait alors au mortier ...
→ Cela devait nécéssiter une bien grande habileté.
→ Sic Vitruve ...
→ Certains historiens d’art ...
→ Les peintures murales de l’Égypte ancienne ne sont pas de vraies fresques (?)
→ Et voici un travail de restauration :

Voici donc le jardin d'Ineni ...
500 arbres ...
Une vingtaine d'espèces différentes ...
Voici donc un dessin très schématique quant à cette superbe exploitation.
.Ainsi, le défunt avait bien dressé une liste exhaustive de ses plantations :
" ...contempler ces siennes plantations
grandes
et
parfaites,
qu'il a arrangées sur terre
sous la louange de cet auguste dieu, Amon,
Seigneur des Trônes des Deux-Terres.
73 sycomores,
31 perséas,
170 palmiers dattiers,
120 palmiers doum,
5 figuiers,
3 arbres khetnysheny,
2 moringas arabica,
12 vignes,
5 grenadiers,
8 acacias kesebet,
16 caroubiers,
5 jujubiers,
5 tioun,
1 palmier doum khanenet,
2 arbres Khet-des,
9 saules,
10 tamaris,
3 ima,
Des iched et des ih.
Le prince, gouverneur,
Ineni,
juste-de-voix
et
la maîtresse de maison (nebet per), Iâhhotep."
"A fresco", provenant comme vous savez de la langue italienne. Elle est apparue bien plus tard vis-à-vis de cette ère pharaonique.
En fait ...
Cela consistait à appliquer des couleurs et cela bien avant que l'enduit n'est eu véritablement le temps de sécher. De sorte que les deux matrices n'en furent plus qu'une finalement car elles devaient devenir intimement imbriquées.
Elle semble n'avoir que peu évoluée d'ailleurs depuis l'antiquité.
Ses derniers devaient être en quelque sorte délayés dans de l'eau permettant ainsi de mieux les "étaler", les "répandre" et ceci sur un enduit de chaux, de sable encore humide.
La couleur devait alors s’incorporer au mortier ...
Et ceci afin de ne former qu’une seule et même matière.
À la manière d'un parfait "synchrétisme" ...
Comparez ...
Cette technique, à une peinture classique mais néanmoins bien moderne : pensez alors aux polyptiques, aux lavis, ..., aux peintures dites de surfaces.
Alors vous devriez certainement conclure à une certaine pérennité quant aux résultats. Ce que nous montrent d'ailleurs les parois des hypogées, des temples, ...
Cela devait nécessiter une bien grande habileté ...
La réalisation d'une véritable "fresque" se devait d'être rapide.
Entre la pose de l’enduit ...
Et de son séchage complet !
Sic Vitruve ...
Marcus Vitruvius Pollio ...
Ainsi décrivait-il la fresque dans son traité "De architectura" livre VII :
Mais lorsque leur solidité,

"L'écriture avait une grande puissance dans l'Egypte ancienne !
...
effacer le nom de quelqu'un s'était le détruire.
Certains historiens d’art ...
Ils feraient remonter cette technique de la "fresque" jusqu’à la préhistoire.
Ainsi ...
Sur les parois des grottes calcaire et humide pouvons-nous en admirer.
De la terre colorée ...
De la craie ...
Du charbon. Ainsi nos ancêtres créent-ils les premières fresques de notre histoire.
A cet effet ...
Rappelez-vous de cette fantastique grotte de Lascaux, 9 000 à 7 000 B.C.E
Les fameux pigments sur les parois furent fixés au moyen d'une couche naturelle de carbonate de calcium. Cette calcite s'accumula en fait bien lentement ...
Une technique simple et directe ...
Les fresques furent présentes dans les sculptures les plus anciennes comme :
- Mésopotamie,
- En Égypte,
- La Crète minoenne (Se souvenir de Cnossos, ...),
- ...
Et avec cela ...
Certainement les premiers fours à chaux, ... Du reste, on serait en droit de se demander s'ils furent à l'origine de cette technique ? Ne serait-ce pas plutôt cette dernière qui engendra cette "cuisson" ... ?
...
Mais voilà ...
Toutes les œuvres élaborées par nos anciens, que nous admirons tant du reste, furent-elles vraiment de véritables "fresques" ? Au sens strict de cette technique ... ?
Elles furent en vérité élaborées sur un mortier sec.



