Le grand Égyptologique Christian Leblanc à Malqatta pérennise parfaitement l'éternité de l'Égypte ancienne !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Nous sommes bien là avec un véritable maître de l'Egyptologie i.e. Monsieur Christian LEBLANC !
Ainsi, voyageons dans son passé, et retrouvons-nous au sein de sa classe de sixième.
Il a alors 12 ans …
Il aurait entendu André Malraux s’exprimer à la télévision, à l’Unesco, au sujet de certains monuments situés en Nubie et qui selon lui, seraient probablement condamnés à une destruction définitive !
Delà ...
Démarra une passion qui ne s’estompa pas au fil des années, tout au contraire ! Il fut tellement "interpellé" qu’il fit une quête au sein de son propre collège afin d’envoyer de l’argent à l’Unesco. Le Directeur de l’époque lui aurait alors envoyé une réponse. Il semble même avoir contacté Nasser lui-même !
Souvenons-nous ...
Il a été aussi à bonne école avec la regrettée Christiane Desroches-Noblecourt dont il a été l’élève et ce à l’école du Louvre.
Dès lors il devint spécialiste du Nouvel Empire :
Docteur d'État ès-Lettres et Sciences Humaines, spécialité égyptologie,
Diplômé d'Études Supérieures de l'École du Louvre,
Directeur de recherche émérite au CNRS,
Directeur de la MAFTO,
Conseiller scientifique permanent auprès du Centre d’étude et de documentation sur l’ancienne Égypte, Ministère des antiquités,
...
"Après avoir exploré la Vallée des Reines pendant une vingtaine d’années,
il dirige actuellement, en coopération avec le Conseil Suprême des Antiquités de l'Égypte et le Centre d'Étude et de Documentation sur l'Ancienne Égypte,
les recherches et les travaux de restauration entrepris dans le temple
et
dans la tombe de Ramsès II, à Louqsor.
Fondateur et président de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum,
Christian Leblanc est également membre, à titre étranger, de l'Institut d'Égypte,
et
membre du Comité International pour la sauvegarde de la Vallée des Rois..."
Il travaille actuellement et activement à la création d'un Centre International d'Études Thébaines ...
Thèbes ...
"L'aînée de toutes les villes du monde", nomenclature donnée par Champollion ...
Un nouveau site vient d'apparaître quant au Ramesseum que je vous invite à suivre bien évidemment !
Sauvegarder l’un des plus prestigieux chefs-d’œuvre de l’architecture des anciens Égyptiens, inscrit par l’UNESCO, comme l’ensemble des autres monuments pharaoniques de Thèbes, à l’inventaire du patrimoine culturel de l’humanité.
◾1970. Diplômé d’Études Supérieures de l’École du Louvre
◾1971. Licence d’Histoire. Université de Paris.
◾1970-72. Ancien Élève titulaire de l’École Pratique des Hautes Études
◾1972. Maîtrise d’Histoire [spécialité histoire ancienne]. Université de Paris.
◾1978. Docteur de Troisième Cycle. Université de Lyon II [spécialité égyptologie]
◾1987. Docteur d’État ès-Lettres et Sciences Humaines. Université de Lyon II [spécialité égyptologie]
◾Directeur de recherche au CNRS
◾Directeur de la Mission Archéologique Française de Thèbes-Ouest [MAFTO/UMR 171 CNRS]
◾Conseiller scientifique permanent auprès du Centre d’Étude et de Documentation sur l’Ancienne Égypte (CEDAE-Conseil Suprême des Antiquités de l’Égypte).
◾Président de l’Association pour la Sauvegarde du Ramesseum
◾Fondateur et directeur de la publication égyptologique Memnonia
◾Membre de l’ICOM et de l’ICOMOS
◾Membre du Comité International pour la Sauvegarde de la Vallée des Rois, au sein du Conseil Suprême des Antiquités de l’Égypte
◾1988 Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. [France].◾1991 Membre Correspondant de l’Institut d’Égypte. [Le Caire, Égypte].◾2005 Chevalier de l’Ordre National du Mérite. [France].
Reportage réalisé à l'occasion de la campagne de fouilles 2016 au Ramesseum,
Sic : "Ce film-reportage a été réalisé dans le cadre du voyage organisé à Louqsor du 28 au 30 octobre 2016 au profit de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum. Réservé aux associations françaises et francophones d'Egypte (Caire-Accueil, Union des Français à l'Etranger et Association démocratique des Français de l'Étranger) ce périple culturel à travers les sites archéologiques de Thèbes-Ouest était également destiné aux membres de l'ASR séjournant à Louqsor pendant cette période de l'année.
Commenté par Christian LEBLANC, Directeur de Recherche Émérite au CNRS et Président de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum , voyage organisé par Labib GHOBRIAL, membre du conseil d'administration de l'ASR et organisateur du voyage."
Travaux scientifiques ...
◾Collaboration scientifique depuis 1973 avec le Centre d’Étude et de Documentation sur l’Ancienne Égypte [CEDAE, Conseil Suprême des Antiquités de l’Égypte],
◾Travaux de relevés archéologiques et épigraphiques en Abou Simbel (temple de Ramsès II),
◾Fouille, étude et mise en valeur de la Vallée des Reines à Thèbes-Ouest,
◾Participation au chantier archéologique du Musée du Louvre, à Tôd (Haute Égypte),
◾Fouille et étude de la tombe de Ramsès II (KV.7-Vallée des Rois),
◾Fouille, étude, restauration et valorisation du Ramesseum (Thèbes-Ouest),
Sic : "Ce film-reportage a été réalisé dans le cadre du voyage organisé à Louqsor du 28 au 30 octobre 2016 au profit de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum. Réservé aux associations françaises et francophones d'Egypte (Caire-Accueil, Union des Français à l'Etranger et Association démocratique des Français de l'Étranger) ce périple culturel à travers les sites archéologiques de Thèbes-Ouest était également destiné aux membres de l'ASR séjournant à Louqsor pendant cette période de l'année. Commenté par Christian LEBLANC, Directeur de Recherche Émérite au CNRS et Président de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum , voyage organisé par Labib GHOBRIAL, membre du conseil d'administration de l'ASR et organisateur du voyage."
Membre de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum, en charge du site internet de l'ASR : asramesseum.org
Sic : "Ce film-reportage a été réalisé dans le cadre du voyage organisé à Louqsor du 28 au 30 octobre 2016 au profit de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum. Réservé aux associations françaises et francophones d'Egypte (Caire-Accueil, Union des Français à l'Etranger et Association démocratique des Français de l'Étranger) ce périple culturel à travers les sites archéologiques de Thèbes-Ouest était également destiné aux membres de l'ASR séjournant à Louqsor pendant cette période de l'année.
Commenté par Christian LEBLANC, Directeur de Recherche Émérite au CNRS et Président de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum , voyage organisé par Labib GHOBRIAL, membre du conseil d'administration de l'ASR et organisateur du voyage."
Enseignement et formation ...
◾1975 : Expert de l’UNESCO (création du Centre d’Études et de Documentation Archéologique de la Conservation de Carthage : CEDAC).
◾1988-1992 : Expert-consultant du JP. Getty Conservation Institute pour la sauvegarde de la tombe de la reine Nefertarti (Vallée des Reines) et de nouveau, à partir de 2006, pour la mise en œuvre du projet de valorisation de la Vallée des Reines (signalétique, restauration de tombes ramessides et aménagement d’un centre d’accueil pour les visiteurs).
◾1991-1996 : Enseignement à l’Ecole du Louvre (cours d’archéologie égyptienne).
◾1996-2004 : Conférences à l’Université de Helwan. Le Caire
◾1991-2011 : Co-direction de thèses et participation à une vingtaine de jurys de DEA et de doctorats [Université de Paris IV-Sorbonne, Université de Lyon II-Louis Lumière, Université de Lille III, EPHE de Paris, EHESS de Toulouse, Université de Helwan (Le Caire), Université du Canal de Suez (Ismaïlia)].
◾Depuis 2003 : Séminaires de formation à la méthodologie de l’analyse documentaire dans le cadre du projet PHAMODIS (responsabilité de 12 chercheurs égyptiens en poste au CEDAE).
◾2008 : Responsable du projet « Heritage for Mutual Understanding Among Pupils » soutenu par la Délégation de la Commission Européenne en Égypte.
Sic : "Ce film-reportage a été réalisé dans le cadre du voyage organisé à Louqsor du 28 au 30 octobre 2016 au profit de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum. Réservé aux associations françaises et francophones d'Egypte (Caire-Accueil, Union des Français à l'Etranger et Association démocratique des Français de l'Étranger) ce périple culturel à travers les sites archéologiques de Thèbes-Ouest était également destiné aux membres de l'ASR séjournant à Louqsor pendant cette période de l'année.
Commenté par Christian LEBLANC, Directeur de Recherche Émérite au CNRS et Président de l'Association pour la Sauvegarde du Ramesseum , voyage organisé par Labib GHOBRIAL, membre du conseil d'administration de l'ASR et organisateur du voyage."
Publications ...
Plus de 150 contributions dans divers périodiques égyptologiques internationaux.
Plusieurs publications, dont les plus importantes sont :
◾Le grand temple d’Abou Simbel. Les salles du Trésor sud. Le Caire 1975.
◾Le Ramesseum, vol. IV. Les batailles de Tounip et de Dapour. Le Caire 1977.
◾Le temple de Dandour, vol. II et III. Le Caire 1977/1979.
◾Le Ramesseum, vol. IX-1 et IX-2. Les piliers “osiriaques”. Collection scientifique du CEDAE. Organisation Egyptienne des Antiquités. Le Caire 1980 et 1988.
◾Ta Set Neferou. Une nécropole de Thèbes-Ouest et son histoire. I. Le Caire 1989.
◾Nefertari, l’Aimée-de-Mout. Épouses, filles et fils de Ramsès II. Éditions du Rocher, Monaco 1999. (Traduction en arabe, Éditions Lumina, Le Caire 2007).
◾Les monuments d’éternité de Ramsès II. Nouvelles fouilles thébaines. Éd. RMN, Paris 1999.
◾La Vallée des Rois. Les tombes et les temples funéraires de Thèbes-Ouest. (volume édité sous la direction de Kent Weeks). Éditions Gründ, Paris 2001 (collaboration à plusieurs chapitres ; ouvrage traduit en cinq langues).
◾I Monumenti dell’Egitto e della Nubia, designati dalla spedizione scientifico-letteraria Toscana in Egitto/Monuments de l’Égypte et de la Nubie. Bibliothèque des Introuvables en Égyptologie (introduction scientifique, en coll. avec Angelo Sesana). Éditions Molière, Paris 2004.
◾Memnonia. vol. I-XXI. Bulletin d’archéologie et d’histoire thébaines édité par l’Association pour la Sauvegarde du Ramesseum. Le Caire 1991-2010 (fondateur et directeur de la collection).
◾Reines du Nil. Les reines du Nil au Nouvel Empire. Ed. Molière, Paris 2009.
◾Plusieurs plaquettes éducatives bilingues (arabe/français) destinées au public scolaire, coll. «À la découverte de notre patrimoine» : Le Ramesseum (2006), La Vallée des Rois (2007), La Vallée des Reines et des Enfants Royaux (2008), Le Musée régional de Louqsor (2009), Le Musée des antiquités pharaoniques du Caire (2009).
Information scientifique ...
◾Plus d’une centaine de conférences sur invitation en France et à l’Étranger (Suisse, Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, Égypte, Etats-Unis) et participation à des congrès et colloques internationaux.
◾Collaboration à plusieurs expositions en France et en Égypte.
◾Nombreuses interventions pour des reportages et interviews radiodiffusés ou télévisés.
Filmographie biographique ...
Ajouté le 24 mai 2017 :
Sic : "La classe de 3ème de Luc Agrinier a eu la chance de rencontrer Dr. Christian Leblanc, éminent Égyptologue, et d'échanger sur le genre littéraire : autobiographie, mémoire."
◾ “Pour l’amour du Pharaon” réalisation Françoise Vallet pour la série «Envoyé spécial». Chaîne de télévision France 2. Diffusion mai et juin 2002 (26 mn).
◾ “Les amis du monde arabe : Christian Leblanc” réalisation Mariam Naoum. Chaîne Al-Jazeera. Diffusion juin, juillet et décembre 2005, rediffusion en février et avril 2006 (26 mn).
◾“Dans le secret des reines du Nil” réalisation Frédéric Wilner pour la série «Des racines et des ailes». Chaîne de télévision FR3. Première diffusion 3 octobre 2007 (1h50).
◾ “L’ombre d’Osymandyas” réalisation Nathalie Andradès. Film selectionné au IXème Festival du film d’archéologie d’Amiens. Chaîne de télévision Planète. Première diffusion 9 janvier 2008 (49mn).
Nous sommes le 28/03/2019, et bientôt vous serez à même de pouvoir lire :
Merci à Alain HOUZE pour avoir partagé cette formidable photo ; j'ai pris sur moi de reprendre également ses commentaires, tout en les "édulcorants", à ma façon ...
Les bâtisseurs des pyramides ...
Bien proche du Nil ...
Au moment des inondations, les blocs de pierre venaient du sud de l’Égypte !
Cette photo a été prise alors que le premier barrage était déjà construit ...
Et de fait, du temps des pharaons nous pouvons supposer que l'Itérou était encore plus haut, ... encore plus haut !
réveille tous les fantasmes des amateurs d'archéologie.
La dernière merveille du monde antique encore debout se dresse toujours fièrement ; monument de 139 mètres de haut et 230 mètres de large trône sur le plateau de Gizeh.
Nonobstant ...
La vieille dame n’a pas encore livré tous ses secrets, dissimulés derrière ses insondables 2 millions de blocs de calcaire d’une tonne et demie chacun en moyenne.
Insondables, vraiment ?
Les érudits ont longtemps mené des recherches scientifiques et archéologiques sur la structure,
mais personne n’a réussi à résoudre tous ses mystères.
Aussi, voyez l'entrée !
Un nouveau couloir,
encore inexploré physiquement,
a ainsi été découvert !
Lorsque le pharaon Khéops, de la quatrième dynastie, a décidé de construire la Grande Pyramide sur le plateau de Gizeh comme porte d’entrée vers l’éternité :
Avait-il conscience ... ?
A-t-il fait tout ce qu'il fallait pour ... ?
...
Imaginait-il ... ?
Que son lieu de sépulture rendrait perplexe, voire énigmatique ses descendants (Devenus eux-mêmes des Dieux !) et ce des milliers d'années après son trépas ?
De fait ...
45 siècles après, le mystère des pyramides perdure !
L’architecture de la Grande Pyramide de Khéops cache encore ses secrets.
Même si les chercheurs trouvent la véritable dernière demeure de Khéops, restera encore le domaine architectural, comment ont-ils procéder afin d'ériger une telle œuvre ?
Elle nous rappelle, bien souvent, à notre bon souvenir (Ce n'est pas exhaustif bien entendu) :
Des mesures effectuées il y a 25 ans ...
Par micro-gravimétrie ...
Ils ont ainsi détecté une anomalie ...
A savoir une présence d’une zone en forte surdensité.
Et ce sous la face nord de la pyramide.
Dans le prolongement exact des chevrons de l’entrée ! Celle-ci se situe à l’est de l’axe nord/sud, donc dans l’alignement des couloirs connus de la pyramide. Plus encore, cette surdensité s’arrête à l’aplomb de la 2ème section de la rampe intérieure supposée.
Nous voici maintenant en 2003 avec l'étude de Monsieur HOUDIN, lisez plutôt :
.
L’imagerie thermique en 2015 (je crois) ...
L’équipe de chercheurs furent Québécois, l’un d’entre eux, Mathieu Klein, ingénieur en infrarouge à l’Université Laval.
Les chercheurs regardèrent les fluctuations de température des pierres.
Cependant, les interprétations n’étaient pas faciles en raison de phénomènes de turbulence et de la faible profondeur d’analyse !
Comme en 2017 :
Spécialiste en imagerie muonique et directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA).
Sébastien PROCUREUR, ingénieur-chercheur.
Ces plaques de détections des muons de l’Université de Nagoya
installées dans le couloir d’aération supérieur de la pyramide de Kheops
sont ici positionnées sous la zone des chevrons de la face nord.
Elle semble être pleine de promesses, mais reste inaccessible pour l'instant, comme si Khéops avait soigneusement veillé à entretenir sa légende !
Il est vraiment beaucoup plus grand que le vide que nous venons de découvrir ; les chercheurs estiment à 30 voire 35 m de long pour une section de 3 m par 3 m.
Une information France 2,
adonc à prendre avec toute la réserve qui s'impose !
Des mesures complémentaires, pas encore publiées visiblement, ont été effectuées pour évaluer ses dimensions exactes, son inclinaison etc.
Mais cet espace est loin de tout : loin des couloirs, loin de la grande galerie et donc très difficile à sonder.
Aussi ...
Les travaux se sont principalement concentrés sur le petit couloir pour la bonne et simple raison qu’il est plus proche de l’extérieur de la pyramide, donc plus accessible.
Et on avait aussi l’espoir que les deux cavités pouvaient peut-être communiquer via une potentielle section plus étroite ... Ce qui pourrait permettre d’accéder plus facilement au Big void !
"Travaille en silence et laisse le succès parler."
Le Grand Musée Égyptien (GEM),
connu sous le nom de Musée de Gizeh,
est un musée archéologique encore en "construction" à Gizeh.
Ceci serait née de l’imagination de Farouk Hosni.
Alors ministre de la Culture sous l’ère Moubarak ...
Il semble qu'il aurait reçu "un coup de poignard au cœur" lorsqu'un expert parisien avait osé qualifier de "vieil entrepôt" le mythique Musée égyptien du Caire de la place Tahrir.
En levant les yeux,
nous pourrons admirer le gigantesque escalier encadré de 60 statues conduisant jusqu’à un immense hall vitré.
De là s’ouvre une vue imprenable sur les trois pyramides de Gizeh, tombeaux des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos.
Le superbe complexe en albâtre se déploie en contrebas du site des pyramides.
Le bâtiment fait corps avec le paysage désertique.
Haute de trois étages, la façade est décorée de motifs pyramidaux qui rappellent l’Égypte ancienne.
Et voici le G.E.M ... comme un écrin pour Toutankhamon !
Les visiteurs devraient accourir du monde entier.
Et ce afin de découvrir pour la première fois la collection complète du trésor de Toutânkhamon.
5 000 objets mis au jour en novembre 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois à Louxor.
Masques d’or,
Il sera au centre d’un espace qui lui sera entièrement dédié !
Sarcophages,
Lits,
Char en or,
Bijoux de nacre incrustés de pierres précieuses : les trésors du jeune roi, intacts depuis 3 000 ans, seront exposés dans les vitrines de l’immense galerie
Il offrira plus de 10 0000 artefacts dont les 5 000 pièces du légendaire Toutankhamon :
En construction depuis plus de 20 ans, ce projet du Grand Musée Égyptien a été annoncé en 2002, entamé en 2012. Le chantier de construction est bien immense ; un terrain d'environ 480 000 mètres carrés (5 200 000 pieds carrés) à environ 2 kilomètres (1,2 miles) du complexe pyramidal de Gizeh il a eu un coût initial qui a dépassé les 800 millions de dollars.
A comme vous savez été retardée, et ce entre autres chose, par la pandémie, nonobstant, cela devrait se faire sous peu !
L’espace d’exposition permanente de plus de 22 000 mètres carrés, conçu par le cabinet HENEGHAN Peng, est installé près des pyramides de Gizeh et abritera quelque 130 000 objets et comme précisé précédemment, avec quelques milliers provenant de l'hypogée de Toutankhamon, qui ne quitteront plus jamais les lieux.
Il mobilisera bien de la haute technologie afin d'offrir aux visiteurs un parcours interactif.
Contrairement au musée égyptien situé sur la place Tahrir, au centre-ville, le G.E.M se trouve sur le plateau de Gizeh, à proximité de la Grande Pyramide.
Le Nouveau Grand Musée Égyptien (G.E.M) accueille des événements privés et des visites de groupes. Le G.E.M a depuis déjà accueilli des groupes privés, notamment les invités du défilé de mode de Christian Dior.
Nonobstant, à l’heure actuelle ...
Il n'a pas encore été officiellement inauguré.
Il s’avère donc que cette installation accueillera quand même des visites en petits groupes !
Des événements bien exclusifs alors qu’elle entre dans sa phase d’essai initiale.
Dans des zones déterminées ...
Avec un trajet tracé ..
Les visiteurs peuvent se balader librement dans le Grand Hall où se trouvent :
Ainsi que la colonne de la victoire du souverain Mérenptah.
De fait, au cours de cette phase d’essai limitée, le musée sera partiellement ouvert à un nombre restreint d’invités, qui pourront accéder à certaines attractions, notamment :
Les deux institutions accueilleront parallèlement les passionnés de l'Égypte ancienne.
Le ministre du tourisme et des antiquités nous a bien assuré que "seul le trésor de Toutankhamon" sera déplacé ; nonobstant, en ce qui concerne le masque funéraire du pharaon Toutankhamon, fabriqué en or et pierres précieuses, il s'agira seulement d'un transfert provisoire.
Adonc ...
Si vous planifiez un séjour en Égypte l'année prochaine, prévoyez des excursions, de plusieurs journées et ce afin de découvrir les pyramides, le Sphinx, le Musée Égyptien de la place Tahriret ... le G.E.M.
Nous sommes en présence d'un phénomène rarissime, matérialisé seulement le 16 juillet 1623 et cela ne devrait pas se reproduire avant 2080.
C'est "La grande conjonction" ...
Elle dura au maximum une dizaine de minutes ! Le rapprochement maximum entre Jupiter et Saturne, il se réalisera en vérité en fin de cette journée, et doit avoir lieu, à 19 h 22.
Est bien un mot latin "solstitium" issu d’un néologisme que l’on doit à Pline l’Ancien. Il compile les motssol, "soleil", et statumvenant destare, "se tenir debout, demeurer immobile".
Déjà au premier siècle B.C.E, on lui donnait ce sens, celui que l’on conçoit encore aujourd’hui !
Et dans l'Égypte ancienne ...
A d’après l’historien grec Hérodote, il correspondait à peu près au gonflement des eaux du Nil et marquait le début d’une nouvelle année fertile.
Connaissant le sens de l'observation de nos anciens, cela ne "pouvait certainement" pas passer inaperçu le long des fameuses rives du légendaire Nil.
Ainsi ...
Selon le Dr. Juan Belmonte de l'Institut d'astrophysique des Canaries ...
Après avoir étudié plus de 650 temples ...
Il émit une hypothèse, celle que la plupart des monuments et sites archéologiques auraient, à juste titre me semble-t-il, été conçus afin de célébrer des événements célestes comme le lever de Râ par exemple, relatif aux équinoxes, aux solstices, ...
C'est bien à travers ce moment que la saison des semailles pouvait alors commencer, et ce après que les eaux du Nil se soient retirées à la suite de l'inondation annuelle : représentation en quelque sorte du concept de renaissance.
Il est donc aisé de penser que les anciens astronomes et architectes puissent avoir construit le temple de telle manière que "le Râ levant", celui du solstice d'hiver, puisse atteindre son axe principal : traversant l'avenue, pendant quelques instants, les rayons du nTr Râ brillaient entre les hautes colonnes de la salle hypostyle et "l'allume", comme pour recharger le lieu sacré d'Amon (Le "caché") de son énergie ...
En cette période festive,
je vous souhaite un joyeux Solstice
et
des moments précieux à partager avec vos proches.
Douze jours ...
De Noël à l’Épiphanie ...
Et nous voilà alors transportés comme jamais, à Karnak : "Le Saint des Saints".
22/02/2022 est une belle date palindrome en fait ! En ce sens elle semble bien unique : 22 - 2 - 22. Et c'est l'ultime fois, dans notre vie, que nous verrons les mêmes 6 chiffres dans une date.
C'est une date palindromique, pouvant se lire dans les deux sens, comme la prochaine fois qui aura lieu le 03.02.2030.
Le phénomène du soleil au temple d'Abu Simbel se produit deux fois par an, l'un le 22 octobre et l'autre le 22 février de chaque année. Un déplacement de lumière calculé par les architectes des temples, afin que le nTr transmette au pharaon sa toute-puissance. Les rayons de soleil traversent alors la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II illuminant ainsi la statue du pharaon, chaque année comme vous avez l’habitude, les 22 février et 22 octobre.
Le ministère du Tourisme et des Monuments ...
Le ministère de la Culture, semblent vouloir organiser en cette année, bien particulière, un événement, afin de célébrer ce rendez-vous dès plus spécial !
22 . 02 . 2022 ...
Cet alignement solaire que vous connaissez au sein notamment du temple d'Abou Simbel.
Ramsès illuminé est symboliquement réinvesti de l’éclat divin.
Photo montrant la statue de Ramsès II illuminée par Râ, dans le temple d'Abou Simbel en Haute-Égypte.
Sont successivement illuminées : d’abord celle du nTr Amon, puis celle de Ramsès,au niveau du 22 octobre l'ordre est bien différent !
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Voici une commémoration de l'accession de Ramsès II sur le trône d'Horus.
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli !
Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile(Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes...
Les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois, celui surtout de la saison de la récolte pour nos anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut redécouvert en 1873.
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant ainsi plus bas ...
L'évènement avait lieu alors les 21 février et 21 octobre.
Un décalage d'une journée seulement ... Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout, nous sommes en présence, bien évidemment, de Ramsès II / Ramsès le Grand / Ozymandias / Manéthon l'appella Ramsès.
Avec visiblement 67 années de règne divin.
Ramsès II ne sombra bien dans l’oubli ...
Au Ier B.CE., Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation : Ousermaâtrê.
Tacite évoqua, quant à lui, le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
En 1817, Shelley chante Ozymadias, king of kings ...
En 1956, Yul Brynner incarne le pharaon immortel dans le péplum de Cecil B. DeMille : Les Dix Commandements.
Il est le héros de La Momie, roman d’horreur d’Anne Rice, publié en 1989.
Enfin, depuis 2017, le pharaon se trouve à l’affiche en France, avec la pièce de théâtre Ramsès II, de Sébastien Thiéry. Un thriller jouissif et fou qui n’est pas du tout une pièce historique sur l’Égypte ancienne !
Nonobstant, Ramsès est aujourd’hui une figure mondialement connue !
Son corps terrestre a traversé les millénaires, paradoxalement aux pillages.
Retrouvé en 1881, elle sera démailloté, déposé au musée du Caire, elle se détériora alors sous sa vitrine non étanche !
En 1976, avec Christiane Desroches Noblecourt, il sera accueilli au Bourget par la ministre des Universités et la Garde républicaine afin d'être traité.
Ainsi, la momie a révélé :
Un homme ayant décédé entre ses 85 et 92 ans, exceptionnel pour cette ère considérée.
Il souffrit de terribles problèmes dentaires et de spondylarthrite ankylosante ; ce qui l’empêcha de se tenir droit durant les dernières années de sa vie.
⇒ Pour l'élite pharaonique, la couleur était la vie.
Ainsi, le sculpteur fut dénommé "séankh" / "celui qui donne la vie".
Nonobstant ...
Il ne devait pas donner la vie simplement en extrayant une figure d’un bloc de pierre ou d’un morceau de bois ! Il devait ajouter à la sculpture une dernière étape essentielle, les couleurs, donnant ainsi l’apparence de la vie et qui de fait l’animait : les "scribes du contour" avec l’aspect sacré de ce qu’ils devaient rendre magiquement vivant.
⇒ Pour l'admirateur moderne que nous sommes, la teinte est porteuse de vie aussi.
Même si d'aventure, nous sommes parfaitement conscients que ce paradigme fut bien encodé et ce jusque dans ses couleurs !
Le vert symbolisait la régénération,
Le noir la terre fertile, une "poudre pour rendre l’œil expressif",
Le bleu, le Nil, le ciel, où se trouve d’ailleurs un Nil céleste peuplé d’étoiles jaunes à cinq branches qui sont sans doute des étoiles de mer.
... Les "fresques" qu'ils nous ont laissés font rêver, paradoxalement au fait qu'ils possédaient un nombre limité de pigments autant du reste quant aux moyens utilisés.
Cependant longtemps ...
L’homme n’a pas su fabriquer cette couleur bleue, elle fut même absente des peintures rupestres.
Ce sont bien les Égyptiens anciens qui,
les premiers,
auraient réussi à la produire
et ce sous la forme
d’un pigment artificiel.
Voici donc le "bleu égyptien" ...
Il fut certainement "le premier pigment" créé par l’homme, il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie. Il a longtemps fait l’objet d’un monopole ainsi que d’un commerce prospère et ce dans le bassin méditerranéen.
Depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age ...
Ainsi dans les peintures préhistoriques, le bleu manquait car il y avait fort peu de minéraux bleus et ceux qui le furent étaient chimiquement instables ou bien trop difficiles à utiliser.
Les premières preuves de l'utilisation du bleu égyptien se trouvent au sein de la quatrième dynastie (vers 2575-2467 B.C.E). Il apparaît alors sur des sculptures en calcaire, ainsi que sous la forme d'une variété de joints cylindriques et de perles.
Au Moyen-Empire (2050-1652 B.C.E), il a continué à être utilisé comme pigment dans la décoration des hypogées, des peintures murales, des meubles et des statues,
Quant au Nouvel Empire (1570-1070 B.C.E) il a commencé à être plus largement utilisé et ce dans la production de nombreux objets.
De plus se fut un produit qui connut une grande diffusion à l’époque romaine.
Et ce pour une simple explication visiblement, il n’existait que très peu de minéraux bleus !
De plus …
Réduits en poudre, rares furent ceux qui semblaient conserver un pouvoir colorant. De ce fait, il apparaît que les peintres devaient disposer d’une "pauvre palette" de nuances. Des pigments noirs, bruns, jaunes et rouges peuvent être trouvés, extraits des minerais ou des sols, de telle sorte que ces couleurs furent certainement considérées communes, et bien pauvre et ce pour représenter leurs divinités.
Le bleu fut rare, cher, précieux, divin ...
Nous examinerons donc ici comment l'Égyptien ancien a pu obtenir un pigment bleu qui ne s'est pas dégradé avec le temps, tant divin il fut !
Ainsi les artisans du bassin méditerranéen furent amenés à élaborer un pigment : le "bleu égyptien".
Nomenclature qui date visiblement de l'année 1830 par Jean-François Léonor Mériméeet ce au sein d'un traité quant à la peinture à l'huile.
Il fut comme vous savez le père de l’écrivain Prosper Mérimée ...
Ainsi :
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand ce premier pigment synthétique a-t-il commencé à être fabriqué ?
Comment ?
Où son emploi s’était-il diffusé ?
Pourquoi le bleu était-il considéré comme si important ?
D’où viennent leur bleu ?
Pourquoi une teinte aussi innovante a-t-elle disparu ?
...
N’oubliez jamais, l’archéologie n’est pas une science exacte :
Il répond parfaitement à la définition actuelle d'un matériau céramique : un matériau solide constitué de cristaux anhydres cristallisés, éventuellement associé à une phase vitreuse, formé par synthèse et consolidé à haute température.
irtyu
Silicate de cuivre calcique ; "khesbedjiryt" signifie "lapis-lazuli fabriqué", il formait alors un substitut du lapis, une pierre précieuse ...
"Fabriqué" ...
L’esthétique de la technè ...
Et que dire des progrès techniques qui l'ont fait advenir sous cette forme ?
Synthétisons un peu ce long cheminement historique :
Il est prouvé que notre pigment coloré fut usité par "nos" anciens Égyptiens dès 2600 B.C.E. et est devenu ce colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne et ce jusqu'à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
En dehors de ce pays baigné des dieux, le bleu égyptien apparaît dans les incrustations mésopotamiennes du milieu du 3e millénaire B.C.E.
Par la suite il a continué à être produit dans tout l’ancien Proche-Orient et méditerranée à travers le 4ème siècle C.E et apparaît alors dans les peintures murales à Pompéi.
Au 9ème siècle CE, les instructions pour faire le bleu égyptien auraient visiblement été perdues ou oubliées.
Le pigment fut ensuite tombé hors d’usage et de production jusqu’aux années 1800, quand les scientifiques ont déterminé sa composition en étudiant des exemples connus.
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique".En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
Encore une fois aujourd'hui, le miracle qui se produit deux fois par an au temple d'Abu Simbel se répète.
Dans l'ancien lieu, les 21 février et 21 octobre, le soleil traversait le temple à l'aube pour illuminer les statues des dieux. Ra, Ramsès II et Amon étaient illuminés par les rayons du soleil et seul Ptha, dieu des ténèbres, restait dans les ténèbres.
Avec le nouvel emplacement du temple à cause de son démontage et de son nouveau montage, le miracle du soleil, se produit un jour plus tard et ce dans les deux mois, octobre et fevrier !
Une merveille de précision que seule l'Égypte peut nous donner.
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
de l'obélisque représenteun rayon de soleil pétrifié.
Certains y voient dans cette architecture phallique un symbole de fertilité.
Sa verticalité représente aussi l'âme qui s'élève vers le ciel après la mort d'où l'utilisation de ce monument dans l'art funéraire !
L’obélisque ...
C'est bien est une colonne à base carrée qui se rétrécit en s’élevant, jusqu’à atteindre son extrémité couronnée d’une petite pyramide appelée pyramidion.
Les obélisques ont été utilisés pour la première fois dans l’Égypte ancienne, où ils étaient érigés pour adorer principalement Amon Ra, Baal, Nimrod et les différentes divinités qui, avec le temps, ont été associées au roi des étoiles.
Les côtés du monument étaient gravés de hiéroglyphes indiquant quel pharaon l’avait érigé, quel était le nom de la divinité auquel il était dédié et quel était l’événement militaire ou politique pour lequel il avait été érigé.
Les obélisques sont également clairement des symboles sexuels, puisque le phallus, l’organe reproducteur masculin, était également reconnu (comme le Soleil) comme un symbole de la vie et, par conséquent, un symbole du nTr Soleil lui-même.
je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé !
Comme chaque année qui nous est données par les divinités ...
Depuis cette création, celle du Grand Ramsès II,
Et ce aux mêmes périodes,
Durant des millénaires,
...
Abou Simbel
est
le "miracle du soleil" !
C'est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, et cemême encore aujourd'hui !
Nos anciens ...
Ils ont construit leurs temples avec un soin extrême !
A tel point qu'ils ont même pris soin de mesurer avec précision les angles ; avec leurs instruments d'alors, ce qui a permis d'ailleurs, il faut bien le souligner, une ventilation idéale des temples !
Les anciens temples égyptiens ont été construits avec des évents centraux.
Ils fournissaient ainsi deux pressions différentes de flux d'air :
Entre les zones étroites,
Et celles plus larges.
Cette méthode ingénieuse a préservé l'atmosphère originale et la qualité de l'air ...
Temple révélé au public en 1813
par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert visiblement en 1873 !
Ainsi,
Près d'un siècle plus tard,
En raison de la construction du barrage d'Assouan,
Le temple a dû être déplacé ; mais cela, vous le savez !
Lorsque le temple se trouvait à sa localisation originelle, il se trouvait bien plus bas qu'actuellement !
De fait ...
Pour nos anciens égyptiens ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée ! Le spectacle reste cependant exactement le même, un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister avec émoi devant tant d'ingéniosité.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Adonc ...
La façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossaux... en position assis.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand, pour cette époque je pense, 1.75 mètre,
Je suppute bien logiquement que ce ne fut pas le demi-nTr qui érigea lui-même cette œuvre majeur !
En aparté, nous savons bien que pharaon vécu fort longtemps, avec sans aucuns doutes les vicissitudes de la vie associées, aussi je subodore qu'il devait énormément souffrir les dernières années de sa vie, de son règne :
De terribles maux dentaires,
...
De spondylarthrite ankylosante,
...
⇒ Nous pouvons aussi observer deux représentations de Néfertari, et visiblement de taille presque similaire !
Nous sommes au sein du petit temple d'Abou Simbel comme vous savez,
le mot "petit" a évidemment tout son importance ici !
Un spéos.
L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations, moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Celui qui se lève chaque matin afin d'illuminer le monde n’est autre évidemment que Râ. Ainsi Bénou fut bien une représentation du démiurge Râ (Se levant) ou plus précisément, le Bâ de Râ!
Les oiseauxsont des êtres bien complexes quant à leurs aptitudes, ils sont les seules entités à pouvoir :
Maitriser les airs, se déplaçant ainsi "sous le ventre de Nout", la netjeret du ciel.
Marcher sur terre.
Posséder une certaine affinité pour l'eau allant jusqu'à savoir nager avec élégance et y puiser leur subsistance, en plongeant.
De plus, il ne vous aura certainement pas échappé que les vols d'oiseaux migrateurs nous donnent un spectacle inouï quant à :
Leur arrivée massive,
Tout autant pour leur départ d'ailleurs ! Aussi, je suppute qu'ainsi l'imaginaire des Égyptiens anciens aurait pu les conduire à attribuer aux migrateurs un rôle symbolique, les poussant, en quelque sorte, à les intégrer dans la cohérence de leur paradigme i.e. leur vision du monde.
Le delta du Nil :
En grande partie, un vaste marécage ...
En fait une unique zone humide, au nord du continent africain. Ainsi, les migrateurs devaient s'abattre sur Kemet à des moments précis, et certainement identifiés par nos anciens ! Ainsi, ces oiseaux voyageurs se trouvaient probablement aux yeux de nos ainés les "uniques témoins vivants" de lieux que seules les divinités pouvaient connaître : un cadre de vie finalement fort restreint, une lande de terre entourée de déserts s'étendant à l'infini et de mers, ressenti peut-être comme une analogie au grand océan primordial.
Nous mentionnions Râci-dessus, aussi les êtres vivants lui devaient tout:
Ils réglaient leurs activités sur leurs rythmes essentiels, comme le jour et la nuit, les saisons, ...
Sans omettre évidement les oiseaux qui sont particulièrement présents dans les représentations ; en train de couver des œufs, de voler, de se poser avant que leurs pattes n'aient touché le sol.
...
Ainsi ...
Quel furent les premiers Hommes à mentionner l'entité Bénou,cet oiseau de feu ?
Nos anciens Égyptiens sembleraient détenir cette "palme" : Bénou aurait vécu sur des pierres, des obélisques, ... et aurait été vénéré par le peuple de l’Égypte ancienne, et ce de la même manière dont Osiris et Râ le furent.
En fait, d'aucuns subodoraient même que :
Bénou était un véritable symbole vivant, comme tant d'autres d'ailleurs et ce quant au netjer Osiris.
Bénou aurait également évoquer l’inondation du Nil, connu pour apporter richesse et fertilité ... Pour cette raison, elle était l’une des créatures les plus respectées de la mythologie égyptienne.C'est bien avec "ce déluge" qu'apparaissait ce bel oiseau ! Il devait planer lentement sur les eaux débordées du Nil, signe d'une l'abondance future. Son apparition à l'aurore sur le fleuve le fit associer au soleil, dont il devint le symbole.
Aussi, paradoxalement aux diverses et nombreuses autres cultures, parfois mêmes contemporaines :
Bénou, au "cœur" de cette terre noire, ne semblait pas du tout avoir été assimilé à un rapace, ni du reste à un oiseau tropical aux couleurs vives, mais davantage à un moineau, à un héron cendré, aujourd'hui malheureusement bien disparu /"ardea bennuides", littéralement le "héron bénou".
Vint alors le phénix ...
Du moins tel que nous le connaissons habituellement, venant des légendes grecques ..!
Pour eux, il devint donc le phoinix dont le nom vint, je le subodore, du verbe égyptien "wbn" signifiant comme vous savez "briller", "étinceler" et même "naître" et ce concernant Râ.
Ainsi, cet oiseau pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix mourait tout simplement pour se décomposer avant de renaître, tandis que d’autres affirment qu’il brûlait et mourait enveloppé de flammes. D'aucuns croyait même que l’oiseau légendaire pouvait vivre plus de 1 000 ans.
La matière première de la pensée est bien le concept :
L’amplitude des concepts peut être d'ailleurs large.
C'est une idée générale permettant de regrouper beaucoup de choses bien particulières du reste.
Il pourrait englober la diversité et ce dans une unité confortable, facile à manipuler afin de réfléchir.
Il permet bien souvent d’organiser notre connaissance,
Cela représente en quelque sorte l'entité cognitive de base où nous mettons un sens aux mots que nous utilisons,
Le concept est à la pensée ce que la brique est au maçon, ce que les molécules sont au chimiste, c'est finalement une entité élémentaire essentiel que nous combinons sans interruption avec bien d’autres afin d'élaborer des assemblages les plus divers.
...
Aussi, ce bel oiseau migrateur pouvait exprimer un cycle pour nos anciens égyptiens, Bénou revêtait donc de bien nombreuses interprétations symboliques, à la fois Osiris, Râ, ... :
L’immortalité de l’ "âme" et à ses mouvements, ...
La longévité,
La périodicité du temps,
Râ, en lien avec les saisons bien évidemment ainsi que la crue régulière du Nil.
Cependant Bénou ne semble pas avoir eu :
De famille,
...
De véritable histoire ! En dehors de ses liens avec Râ, Osiris ...
...
De temples : même si ce point est très difficile à démontrer ! Car plusieurs lieux auraient reçu le nom de "Château-du-Benou" l'un aurait été situé au sein même du Grand-Château (Devant se lire Iat-Oudjâ.)à Iounou, puis dans les 7e et 18e provinces de Haute-Égypte, dans le 18e nome aussi, ...
Nonobstant, des chapelles auraient été consacrées :
A Edfou,
Ihnasya,
Saïs ... Nous pouvons parfaitement supputer ainsi que le Bénou était lié au culte de Râ, rayonnant à Iounou afin d'atteindre l’ensemble du pays à la fin de l’histoire de la Kemet ancienne.
Bénou conceptualisait visiblement la renaissance :
Celle de Râ bien sûr.
...
Et, peut-être, que notre netjer intellectualisait aussi la mort, avec Osiris.
Ainsi, le soleil se cachait, nous sommes alors au crépuscule, ou juste avant qu'il ne réapparaisse, à l'aube. Ainsi notre Bénou était lié à la planète Vénus, cette étoile du soir ou du matin, selon les saisons. Il devint alors l' "âme" d'Osiris ; il incarnait à ce moment-là cette forme défunte, celle de Râ, l’accueillant le soir à l'occident, ou l'accompagnant brièvement le matin avant de lui céder la place.
Cependant ...
"Rassurez" vous ...
Grâce aux hypogées, les chercheurs ont été aptes à déterminer la part importante quant au rôle funéraire de ce "netjer héron".
Nous sommes une race omnivore, la nature nous à créer ainsi "certainement" pour faire partie de son système de régulation, sauf que bientôt c'est nous qui allons être régulés hihihihihih ...
Nonobstant ...
Je vais peut-être casser certains de vos rêves !
Je suppute que nos anciens égyptiens avaient remarqué que certains oiseaux dit migrateurs, avant leur pérégrination, mangeaient plus que de raison, les chassant et s'apercevant que leur chair était ainsi plus goûteuse, ils en tirèrent la conclusion que l'élevage intensive pouvait leur apporter du bonheur gustatif : cela n'engage évidemment que ma personne ....
0 commentaire
Merci Jean-Claude,
Merci pour ce bel hommage consacré au docteur Christian Leblanc
Bientôt des nouveaux films !
Amicalement
Pascal
Jean-Claude AIMELe 11/12/2016
Bonsoir Pascal,
Tout d’abord je vous suis reconnaissant d’avoir pris le temps de vous exprimer. Je suis ravi bien évidemment que cela puisse vous satisfaire…
Quant à M. Leblanc, vous l’aurez bien compris, je suis admiratif devant l‘Homme lui-même et aussi devant son travail remarqué autant que remarquable…
Je ne vous ai jamais contacté, trop discret pour cela, mais je vous suis régulièrement et apprécie également vos partages autant que vos écrits, cela augmente d’autant plus mes remerciements quant à votre présente démarche.
J’ai hâte de pouvoir visionner les futurs films…
Même si je reste bien souvent en catimini, soyez assuré Pascal de mon respect quant à votre passion, partages, écrits,…
Toute ma sympathie…
jc