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Site d'informations sur l’Égypte ancienne ...

Voici notre arrivée en cette terre divine, Historique, artistique, ...

Kemet s’applique uniquement à la vallée du Nil à cause du limon noir déposé après la crue comme nous le savons tous, mais il y avait aussi les déserts de l’est et de l’ouest, le delta, le Sinaï, les ports de la Mer rouge ...
Tawy, les Deux-Terres ...
Ce mot dans la titulature royale qui surmonte tous les noms des divinités, des rois et des reines, Neb Tawy, ou maîtresses des Deux-Terres, je n’ai jamais rencontré de Neb Kemet.
Aujourd’hui l’Égypte s’appelle Misr en langue arabe, un vieux nom d’origine sémite et qui se retrouve dans la bible "Misraïm" le "aïm" dénote une dualité, peut-être non, très certainement pour dire Misr les Deux-Terres.
"Chaque jour,
nous sommes engagés dans un miracle que nous ne reconnaissons même pas :
un ciel bleu,
des nuages blancs,
des feuilles vertes,
les yeux noirs et curieux d'un enfant,
nos deux propres yeux.
Tout est un miracle."
(Thich Nhat Hanh)
كل يوم نحن منخرطون في معجزة لا ندركها حتى: سماء زرقاء، سحب بيضاء، أوراق خضراء، عيون طفل سوداء فضولية، أعيننا. كل شيء معجزة.
Apprendre les anciennes civilisations :
- Mésopotamiennes,
- ...
- Égyptiennes, ... peuvent nous donner un peu de clarté afin de mieux comprendre ce qui se passe aujourd'hui !
Adonc connaissons et essayons de comprendre le passé, ...
Nous pourrons alors avoir cet espoir de ne pas répéter les erreurs de nos ancêtres !

L'Égypte pharaonique est la plus grande civilisation de l'Antiquité, indéniablement !
Elle a presque tout inventé :
- La littérature,
- L'art,
- La médecine,
- L'économie,
- L'architecture,
- ... Tout cela avec des valeurs humaines, spirituelles, esthétiques, ... sans équivalent.
"Un peuple ignorant de son histoire,
c'est comme un arbre sans racines".
Marcus Garvey.

Je suis simplement un passeur de connaissances au sein de cette ère anthropocène.
Adonc ...
Rêvons ensemble !
"L'avenir
appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves."
Eleanor Roosevelt
Je suis partisan d'une approche holistique, je vous invite avec la chaleurosité de Râ à pénétrer maintenant au sein de Kemet et de son patrimoine historique de l'humanité :
"L’homme ne disparaitra pas
tant qu’il saura rêver"
Jean Cocteau.

![]()
Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Voici des hupomnemata en quelque sorte ...
"Cela dit,
ma passion pour l’Égypte n'est pas exclusive
et
je suis incapable de ne pas en nourrir d'autres,
presque aussi impérieuses :
comment,
entre autres,
se priver de la peinture italienne,
de Mozart
ou des merveilles de l'astronomie ?
Au risque de la dispersion,
il me semble que l'on se doit d'avoir la culture la plus vaste possible.
J'ai la faiblesse de penser
que celle-ci est nécessaire pour comprendre le monde complexe de l'Égypte. "
Jean-Pierre Corteggiani dans "Fous d'Égypte" de Quentin Florence, éd Bayard.
Et si nous faisions comme nos anciens ...
Donnons cette importance à l'écriture, à la lecture, ...
Adonc voici Arthur Rimbaud à Harar en 1883 ....
Arthur Rimbaud fera plusieurs courts séjours au Caire.
Il nous est possible de découvrir la trace dans sa correspondance ; entre deux expéditions. En voici un exemple d'août 1887. Il s'ennuie dans la ville, qu'il juge trop européanisée ; son jugement est un peu hâtif, peut-être avai-il besoin d'aventure !

"Le Caire, 24 août 1887.
"Je suis toujours ici à ne rien faire.
Le Caire est un endroit civilisé où on jouit d'une température douce et fraîche, une ville qui tient de Paris, de Nice et de l'Orient et où l'on vit à l'européenne. Je n'y compte pas rester plus d'un mois, quoi que j'y puisse trouver quelque chose, car la vie d'ici m'ennuie et on reste trop sédentaire. D'un autre côté, je suis appelé à Zanzibar, où il y a des emplois ; en Afrique et à Madagascar, où l'on peut gagner de l'argent.
25 août
Il arrive précisément que je dois prendre le bateau de Zanzibar vers le 15 septembre : on me donne des recommandations pour là-bas. Au Caire, on dépense trop, on s'ennuie ; tandis qu'à Zanzibar, on fait des voyages à l'intérieur où l'on vit pour rien, et on arrive à la fin de l'année avec ce que l'on a gagné intact. Ici, le logement, la pension et le vêtement (dans les déserts on ne s'habille pas) vous mangent tout.
Je vais donc m'en aller à Zanzibar [...]."


La carte du Grand État Égyptien
avant qu'Abdel NASSER ne prenne le pouvoir et ce en 1952 !
Son choix fut de se séparer du Soudan actuel (?).
Photo de Mohamed Rostom.
Sic : "Pour être plus précis, il s'agissait d'un condominium anglo-egyptien depuis 1899 jusqu'en 1955. De fait les autorités égyptiennes n'avaient pas grand contrôle, pas plus que les soudanais même. Il est vrai cependant que Nasser n'a pas fait grande preuve de créativité institutionnelle et perdit tant des acquis égyptiens (dont des pans socio-culturels et économiques) que dans ses aventures ratées ("socialisme scientifique", Syrie, Yémen, 1967...)"
L’Égypte pharaonique et sa mémoire culturelle ...
S'intéresser à l’Égypte ancienne à travers son histoire, sa théologie, son art, sa littérature, sa société, ses écrits, comme aux fouilles archéologiques, aux musées, …, c'est aussi avoir de l'attrait pour l'Homme contemporain, appréhender les événements de chaque jour, c'est avoir une vue probable sur l'avenir.
"Décrire l'Égypte", quelle belle ambition !
Nonobstant lisez plutôt :
"La science
est la croyance en l'ignorance des experts."
Richard Feynman
"Le sens de l'Histoire
s'acquiert en y participant un peu" !
Antonio Baldini
Je vous ai intéressé ?
Alors @ bientôt ...
Peut-être !



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"Le premier égyptologue" de l'histoire, fils du grand Ramsès II, Khâemouaset. En Égypte ancienne.
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet ...
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
"La découverte
consiste à voir ce que chacun a déjà vu,
et
d'y voir ce que personne n'avait imaginé"
Albert Szent, prix Nobel de médecine en 1937
Voici probablement le plus célèbre des 50 fils de Ramsès II :

Khaemouaset, fils du pharaon Ramsès II.
19e dynastie.
Quartzite.
AM 13460.
Le Neues Museum de Berlin...
Mentionner ainsi une citation, c'est forcément l'extraire de son contexte initial. De fait l'interprétation peut ne pas correspondre exactement à la pensée même de l'auteur : aussi détournement il y a ...
Nonobstant ...
Si nous suivons "la pensée" d'Albert Szent, toutes les découvertes permettraient aux chercheurs d’écrire cette grande et bien longue histoire, celle de Kemet l'antique.
Aussi ...
Afin de la comprendre, et pendant fort longtemps d'ailleurs, il a fallu que nous nous contentions des récits d’anciens écrivains, des hagiographes grecs. Bien rapidement cependant, les chercheurs se sont aperçus que les "témoignages" recueillis étaient souvent des plus contradictoires.
Quelques noms devinrent néanmoins légendaires comme :
- Hérodote,
- Diodore de Sicile,
- … Et comme vous savez, il fut un temps ou le système graphique de nos anciens resta presque inaccessible, une certaine magie s'opérait alors... ! Aussi, une découverte, quasi immortelle dans nos mémoires, fut bien celle de Champollion ! Elle changea le cours même de la compréhension de l'Histoire. Grâce à lui, nous pouvions dès lors avoir recoure au témoignage véritablement écrit par les contemporains des temps anciens. Cependant nous devons avoir à l'esprit que nous sommes souvent confrontés à une certaine de propagande,... Pouvoir lire cette écriture hiéroglyphique, celle qui auparavant paraissait bien insoluble et énigmatique, devait être ressentie et considérée à la manière d'une véritable révolution.
Nous faisions alors la première foulée.
Non pas celui sur la lune, mais en direction de l'esprit de nos anciens. Hérodote, Diodore, ..., aussi coruscants qu'ils pouvaient être en leur temps ne furent probablement pas dénués d'une certaine naïveté : récupérer des témoignages n'est jamais réalisé de façon impartial ... Alors Champollion arriva, et les légendaires personnages s'atténuèrent quelque peu dans les mémoires.
Cette grande Histoire nous est contée par nos anciens eux-mêmes à travers leurs écrits sur la pierre, les papyrus, le bois, le plâtre,... Encore faut-il les chercher, les découvrirent, pouvoir les interpréter, se replacer dans le contexte historique, sans nos aprioris, nos atavismes,... Et c'est bien cela que font les égyptologues ! Nous avons déjà rencontré une historiographe, souvenez-vous de cette netjeret que l’on nommait Sechat ; elle gravait pour l’éternité tous les événements relatifs à pharaon.
Voici donc maintenant une histoire vraiment incroyable.
Celle de cet "égyptologue" qui vivait lui-même dans l'antiquité. Un homme érudit, théologiste passionné d'archéologie,... La Basse-Époque le consacra même comme un "magicien".


Aussi à travers cette thématique nous pourrons probablement concevoir les relations qui pouvaient y avoir entre le pouvoir et le savoir en cette ère de Ramsès II, et ce à travers la personnalité d'un de ses fils, le prince héritier et "archéologue" Khaemouaset !
Ramsès II cherchait-il alors à dominer les savoirs ?
Dans la Kemet ancienne, cette omniscience devait bien passer par la connaissance du secret des hiéroglyphes donnant ainsi accès à la littérature, la médecine, ...
L'instruction fut-elle véritablement empirique en cette ère ramesside ?
Le mot science, a-t-il réellement un sens en ce temps-là ? Souvenez-vous des années solaires de 365 jours, du diagnostic médical, de la première couleur synthétique, de l'amélioration technologique des fameux chars, ceux des Hyksôs,...
Dominer ... ?
Gouverner ... ?
Imposer ... ?
Etre le maître en somme dans tous les sens du mot et de plus reconnu ainsi ? Et cela aussi à travers son fils héritier, grand bâtisseur,...
Souhaitait-il légitimer sa dynastie, qui était rappelons-le, était bien récente ?
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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Une confusion est toujours possible.
→ Les fils de Ramsès II assistèrent à la victoire de leur père ...
→ Khâemouaset, celui de notre thématique aujourd'hui …
→ Prêtre du clergé de Ptah ...
→ Peut-être un égyptologue "en herbe", avant l'heure, le premier ?
→ Grand prêtre Sem des taureaux sacrés ...
→ Le fils de Ramsès II reposait dans un cercueil de bois ...
→ Un trésor à son nom fut découvert au Sérapéum de Memphis ..
→ Voici son superbe pectoral-naos …
→ Désinences... Prochainement sur le même sujet, le premier égyptologue de l'histoire ...
→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter ...

Une confusion est toujours possible.
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Imitant Ramsès II ...
Ce dernier avait de toute évidence marqué les esprits à l'instar d'une entité divinisée au point que Ramsès III dénomma ses principaux enfants royaux à l'identique de ceux du grand pharaon de la 19e dynastie.
Et, ce fut donc le cas quant à Khaemweset que voici d'ailleurs :

Nous sommes au sein de QV44, bien préservé, situé dans la vallée des reines.
Les reliefs peints décorant cette dernière demeure illustrent bien le rituel d'une journée dans l'au-delà, comme le repas du principal netjer de la région, ainsi que les génies gardant les portes du domaine d'Osiris.
Voici donc un autre prince, un autre Khâemouaset, son père ayant été Ramsès III.
Nonobstant ...
Il ne semble pas avoir porté le titre de Grand Prêtre de Ptah (?) contrairement à ce que nous allons entrevoir quant au fils de Ramsès II ! Il fut tout de même un prêtre Sem indiquant un rang dès plus élevé. D'aucuns comme M. Christian Leblanc subodorent même qu'il aurait été l'ainé (Pour ce dernier, sa mère devait être la reine Tyti ...).
Il portait également les titres :
- De Seigneur de la vie des Deux-Terres,
- Et Porte-éventail à la droite du souverain : flabellifère, un personnage, un très haut dignitaire, un proche de pharaon, comme fut le célèbre Horemheb d'ailleurs comme vous savez et ce avant de monter sur le trône d'Horus !
Les fils de Ramsès II assistèrent à la victoire de leur père ...
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Le plus illustre des fils de pharaon fut probablement Khaemouaset, son quatrième, et le deuxième d'Isisnofret : seconde G.E.R (Des doutes semblent néanmoins subsister cf. égyptologues ...). Et toujours selon les sources, elle aurait eu entre 4 à 7 enfants. Ainsi, le prince, le futur Ramsès ne fut encore que "corégent" avec son père Séthi I quand ce dernier l'envoya faire campagne en pays de Koush. Ramsès était alors âgé de vingt-deux ans.
Il emmena avec lui ses propres fils :
- Le premier, Amonherounemef qui devint Amonherkhepshef, âgé alors de cinq ans qui épousa une carrière dans les armes ! Y eu-t-il une relation avec ce voyage d'ailleurs ?
- Et Khaemouaset, son cadet d'une année.
Ainsi, les deux jeunes enfants furent-ils initiés très tôt à la guerre et pouvaient vraiment assister à la victoire de leur père. Demi-frère de son état, il montra visiblement bien vite davantage de dispositions pour l'étude, le goût pour les textes et les documents d'archives ; je suppute même qu'il devait compulser les bibliothèques des temples au vue de son rang et ce sans souci aucun.
Khâemouaset fut donc encore un enfant. Je subodore de fait que tout en y étant véritablement (Dans le cortège royal ...) il n'y ai point participé même si du reste d'aucuns soutiennent qu'au sein de cette dynastie ramesside l’usage voulu que les enfants soient très tôt initiés à l’univers de la guerre car la propagande royale devait bien reposer sur la puissance. Ceci peut parfaitement être en adéquation avec les diverses représentations quant aux commémorations militaires relatives aux fils royaux.
Très tôt il devint :
- Un érudit,
- Un féru de théologie,
- D'archéologie.
Khâemouaset, celui de notre thématique d'aujourd'hui …
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Il fut probablement né un peu avant la prise de pouvoir de son père au non d'intronisation "Ouser Mâât Râ Setep n Râ", Ramsès II (Ouser-Maât -Râ / la justice de Râ est puissante) (Setep n Râ / élu de Râ).
Il est, et de loin bien certainement, le fils le plus connu autant que le plus érudit. Fisher en 2001 ne dénotait-il pas quant à lui au moins 150 représentations de ce prince réactualisant finalement le fameux "listing" de Gomaa et ce en 1973 ?
1279 à 1213 BCE ...
Chaemwaset,
Ḫˁ-m-wȝs.t
Cha em Wasetest,
Khaemweset,
Khâ-em-ouas,
...
Paradoxalement, il est bien peu connu du grand public, il était quand même le prince héritier de Ramsès II :
- Quatrième fils, il était du reste sûrement le plus lettré des enfants royaux. (Sur les 50 fils !) (110 enfants en totalité).
- Le deuxième enfant de la G.E.R Isetnefret / "Hemet Nesout Ouret".

Voici en aparté Ramsès II tennant sa fille Bint Anath, "fille d'Anath".
Nous sommes encore en présence de palimpseste car cette statue qui fut rappelons-le relevée en 1954, bien usurpée par Pinedjem en y opposant son cartouche ! Paradoxalement, le légendaire Ramsès II en fut passé maître.
Sa fille est entre ses jambes comme vous voyez : une autre preuve que l'Amour peut et doit triompher, même et surtout et travers le temps !
Sa mère était bien Isisnofret.
Temple de Karnak.
- Cha em Wasetest avait un frère ainsi qu'une sœur aînés : Ramsès et Bentânat, mais c’est son cadet, Merenptah, qui devint comme vous savez pharaon. D'ailleurs, au sein des listes du Ramesseum, Mérenptah, le successeur réel, effectif de Ramsès le Grand, n'aurait été lui que son trentième fils.
Revenons quand même à notre Khâemouaset, devenu prince héritier et ce après la disparition d'un de ses frères, son aîné, à savoir Ramessou autour de l'an 50 ou 52.
Mais n'oublions pas pour autant le premier enfant de Ramsès II, le fils ainé, celui même qu'il eut avec la belle Néfertari, Amon-her-kheps-hef. Avec sa carrière essentiellement militaire, fut bien un prince héritier, lui également, et ce pendant quarante années.
En complément peut-être quant à notre légendaire Ramsès II, et selon la figuration du temple nubien d'Ouadi-es-Seboua, il aurait eu pour G.E.R quatre femmes ; quant à ses épouses secondaires, nous ne les comptons plus ...

Vue du temple de Ramsès II à Ouasi-es-Seboua.
Nubie.
L'avenue des sphinx et du troisième pylône.
Mais de tous ses fils, nos connaissances actuelles se limitent à une douzaine. Les sources sont très variées autant qu'incertaines en la matière : beaucoup d'apocryphes en quelque sorte. La plupart des enfants connus furent nés de son union avec ses G.E.R, et les plus connues. Néfertari joua évidemment un rôle déterminant dans les affaires de l'état comme d'ailleurs Isis-Néféret.
Nous sommes bien au sein de la 19e dynastie :
- Ramsès I (1292 - 1290 BCE),
- Séthi I (1290 / 1294 - 1279 / 78 B.C.E),
- Ramsès II (1279 - 1213 B.C.E). Jamais Isetnefret ne fut liée aux statues colossales du souverain, cependant vous pourrez la découvrir sur des monuments plus modestes, bien souvent en compagnie de ses enfants. Nefertari était bien prééminente vis-à-vis d'Isetnefret et cette dernière ne fut jamais désignée comme Grande Epouse Royale de son vivant. Cela n'eut cependant aucune incidence sur la succession puisque elle était basée sur l’ordre des naissances à savoir ...
- Merenptah (1213 - 1203 B.C.E),
- Amenmes (1203 - 1200 / 1199 B.C.E),
- Séthi II (1199 - 1194 / 93 B.C.E),
- Siptah et Taousert (1194 / 93 - 1186 / 85 B.C.E).

Kemet au temps des Ramessides, 20e dynastie.
Cha em Wasetest pourrait cependant être décrit à la manière :
- D'un archéologue,
- D'un "premier probable" historien,
- D'un grand restaurateur de temples, de cultes, ...
Il fit même inscrire sur chaque monument, ainsi remis en état, le nom de son propriétaire ainsi qu'un texte proclamant sa remise en "conformité" : l'inverse en quelque sorte du palimpseste.
Admirateur de son aîné l’architecte Imhotep ...
Une manière de magnifier la nouvelle dynastie ramesside :
"On a déjà eu des travaux sur des bâtiments du passé,
mais jamais de cette ampleur.
D’où sa renommée,
explique Alain Charron, conservateur.
Et chaque fois, il se débrouille pour laisser son nom... "
- D'un administrateur avisé ainsi qu'un grand organisateur quant aux fêtes-Sed du règne de son père.
- ...
En fait ...
Khâemouaset mourut certainement dans sa 50e année. Ce qui devait correspondre à l'an 55 du règne de son propre père : un long règne de près de 70 ans ! Il était cependant bien destiné à lui succéder sur le trône d'Horus. Des liens étroits auraient visiblement été entretenus entre le prince et son père, Ramsès II, qu’il assista toute sa vie durant et ce surtout au sein de la cité de Memphis.
Il fut inhumé à proximité des fameux et légendaires taureaux Apis.
Fils de Ramsès II, nous le connaissons du reste pratiquement autant que le pharaon Merenptah lui-même. Sa fonction était bien celle de "gardien" des taureaux sacrés …
Tête momifiée du taureau Apis.
Découvert par Howard Carter.
Musée égyptien Rose-Croix à San José, en Californie.
© Mary Harrsch
Prêtre Sem du clergé de Ptah ...
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Étienne DRIOTON : l’Égypte, une Passion ...
"Vivre" …
"La vie" ...
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
Ami(e)s lecteurs-trices ...
Cet article est bien loin d'être l'équivalent d'un livre et, de qualité en plus.
Aussi ...
Aimant tout particulièrement ce haut personnage ...
Vous excuserez certainement votre humble serviteur quant aux oublis : je n'ai pas la prétention de vous exposer sa vie sans omission, mais davantage celle de vous faire connaître un être d'exception.
Bien mieux que moi ...
Sans avoir l'objectif de lui faire de l'ombre ...
Veuillez considérer S.V.P Madame Michèle JURET comme la référente idéale ; Michèle JURET est diplômée de l'Ecole du Louvre (recherche en égyptologie), conservatrice du Musée de Montgeron, Sociétaire de l'Académie Lorraine des Sciences, Vice-présidente du Cercle Scientifique Etienne Drioton, Nancy.
JURET Michele ...
Sic : "Oui, c'est vrai ! c'était une personnalité extraordinaire qui aimait vraiment l’Égypte ! Il aimait aussi transmettre son savoir. A ce titre il dispensait ses cours dans l'enseignement supérieur, en France et en Égypte en formant des doctorants à l'Université Fouad Ier au Caire."...
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- 1913 - Docteur en philologie de l'Académie Saint Thomas à Rome.
- 1924 - Chargé de mission épigraphique auprès de l'Institut français d'Archéologie Orientale.
- 1926 - Conservateur adjoint au département des antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
- 1929 - Chanoine honoraire de la cathédrale de Nancy.
- 1936 - Directeur Général du Service des antiquités d'Egypte, au Caire.
- 1937 - Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
- 1945 - Membre correspondant de l'Académie Stanislas (Nancy).
- 1948 - Docteur Honoris Causa de l'Université de Louvain.
- 1949 - Président de l'Institut d'Egypte.
- 1949 - Membre correspondant de l'Institut de Bavière.
- 1952 - Directeur de recherches au CNRS.
- 1954 - Membre associé de l'académie Royale de Belgique
- 1956 - Président de la Société française d'égyptologie.
- 1957 - Professeur au Collège de France.
- 1961 - Décès du Chanoine Drioton à Montgeron. Il repose au cimetière de Villers les Nancy.
L'Essonne en Auteurs, Michèle Juret, Etienne Drioton : La Passion de L'Egypte.
Michèle Juret, Conservatrice du Musée Josèphe Jacquiot de la ville de Montgeron, a consacré une biographie au chanoine et égyptologue, Etienne Drioton (1889-1961) intitulée : Etienne Drioton, La Passion de l'Egypte aux Editions Gerard Louis. Elle y retrace le parcours méconnu de ce très grand et très discret égyptologue, mort à Montgeron. Le Musée Josèphe Jacquiot, héritier d'une partie de ses archives, a créé une véritable section d'Egyptologie pour illustrer son souvenir.


Source / © Michèle Juret

"Etienne Drioton, l'Egypte, une passion".
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Sur les découvertes des tombes royales de Tanis par le Professeur Pierre Montet de l'Université de Strasbourg.
Michèle Juret / 8 octobre ...

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Il classe l’ouvrage comme destiné à "Tout public" (?) aussi il écrivit à son propos :
"Oublié du grand public,
le chanoine Etienne Drioton est une des grandes figures de l’égyptologie française de la première moitié du 20e siècle
[…]
Michèle Juret retrace un portrait très vivant de Drioton grâce aux nombreuses archives du chanoine dont elle est la responsable…
L’auteur s’appuie sur les nombreuses lettres pour nous faire vivre la longue carrière de Drioton et son inlassable travail pour organiser, archiver, cataloguer les trésors de l’Egypte.
Une belle aventure humaine !
Et dans "Egypte, Afrique & Orient N° 72 Février 2014" en page 67 à 69 par Sabine Pizzarotti ...
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Après avoir présenté l’auteure et le cheminement qui l’a conduite à rédiger cette biographie, consacre trois pages de la revue à l’ouvrage et à la carrière d’Etienne Drioton :
"Michèle Juret
se vit confier la lourde tâche de s’occuper de toute cette documentation : le travail lui prit une dizaine d’années, dont cette belle biographie est l’aboutissement.
On ne peut douter, dès l’abord que l’auteur, après avoir passé tant de temps "avec" Etienne Drioton, nous en dresse un portrait fidèle et précis.
Elle nous offre bien plus : une plongée passionnante dans la vie de cet éminent égyptologue, parfois méconnu, avec un enthousiasme et une tendresse bien perceptibles tout au long du livre, qui se lit du reste comme un roman"

© Michèle Juret
Etienne DRIOTON, à Kom Touraga, 28 octobre 1949.
Et pour "Archéologia N° 516 décembre 2013 en page 63 par Marie-Astrid Calmettes ...
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Elle rappelle la carrière prestigieuse d’Etienne Drioton puis à propos de l’ouvrage lui-même elle écrit bien ceci :
"Michèle Juret
[…]
vient de publier un livre passionnant sur la vie du grand égyptologue français Etienne Drioton
[…]
C’est donc l’extraordinaire carrière de cet égyptologue qui est ici retracée
mais
l‘intérêt de cet ouvrage réside dans le regard porté sur l’intimité de ce chercheur,
notamment grâce à des extraits tirés de ses carnets
et
de ses lettres envoyées à sa famille.
De très belles photographies en noir et blanc,
un chapitre sur l’œuvre scientifique du chanoine,
une bibliographie,
font de ce livre un ouvrage indispensable
et
fort instructif sur les débuts de l’égyptologie"
Et voici l'extrait d'une lettre de B. Bruyère adressée à E. Drioton ...
Revenir en haut de l'article ...
C'était en mars 1925 ...
Il écrivait avec une pointe d'humour :
"Mon cher ami,
au dernier coup de pioche de l'année,
voilà que l'on tombe sur un nid de momies dont certaines ne se sont pas fait violer ;
dans un caveau souterrain appartenant à M. et Mme Nefer-Renpet,
une huitaine de cercueils sont alignés sous des montagnes rocheuses..."
Extrait de "Etienne Drioton, l'Egypte, une passion

Etienne DRIOTON à Médamoud.
"Il y travailla de 1925 à 1931, aux côtés de Fernand Bisson de la Roque, appelé par l'IFAO pour des missions épigraphiques. Ses relevés et traductions des inscriptions hiéroglyphiques ont permis de reconstituer en partie l'histoire du site. (archives Etienne Drioton, Montgeron)"
Michèle Juret
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ânkh...
"Vivre"…
"La vie"…
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Ḫˁ-m-wȝs.t.
Son visage fut alors recouvert d'un extraordinaire masque fait de feuille d'or martelées qui se trouve aujourd'hui au musée du Louvre à Paris. Ce masque, modelé sur le visage de la momie comme un moulage de plâtre, a conservé les traits du prince et dégage une étonnante expression de sérénité.
Alors, l'égyptologue avait laissé la description de sa découverte :
" Un masque d'or couvrait le visage,
écrivit Mariette.
Une colonnette de feldspath vert,
une boucle de jaspe rouge, était suspendues à une chaîne d'or passé autour du cou.
Une autre chaîne d'or soutenait deux autres amulettes en jaspe, le tout au nom du prince Khâ-em-ouas, fils de Ramsès II.
Un admirable bijou,
épervier d'or à mosaïques cloisonnées,
les ailes étendues,
était posé sur la poitrine.
Dix-huit statuettes de faïence à tête humaine et avec la légende "Osiris-Apis, dieu grand, seigneur de l'éternité", étaient répandues alentour."
Teaser de l'exposition : "Pouvoir et savoir à l'époque de Ramsès II. Khâemouaset, le prince archéologue".
Réalisation : Nicolas Pascariello.
Conseil départemental des Bouches du Rhône.


Des chercheurs de l'Université de Melbourne
ont reconstitué
le visage de Méritamon.
Une très belle femme visiblement...
Sa véritable identité est hélas définitivement perdue ! Aussi, les chercheurs lui attribuèrent-ils quand même un non, probablement pour sa deuxième existence, à savoir Méritamon...
Il n'en demeure pas moins qu'elle suscita un certain retentissement médiatique au sein de certains réseaux sociaux peut-être par :
- Le fait que son origine reste encore un mystère...
- Son rendu quant à son apparence et ce après diverses études ! Elle ressemble effectivement à une entité moderne, bien connue du reste, et cela pourrait non seulement surprendre mais en plus faire l'objet d'une crédibilité limitée...
- ...
Nonobstant :
Elle fut une personne bien vivante,
comme tous les spécimens humains modernes
que nous sommes
et
nous nous devons de ne pas l'oublier !
Ainsi :
- Des chercheurs de l'université de Melbourne en Australie...
- Avec l'Institut de médecine légale de Victoria...
- ...
Ils auraient employé :
- La tomodensitométrie...
- L'impression 3D...
- Et la reconstruction faciale et ce sur une momie bien incomplète...
Une impression en 3D révèle le visage juvénile d'une femme âgée de 2000 ans ! Il est fort probable d'ailleurs qu'elle fasse partie de la collection du professeur Frédéric Bois Jones, chef du département d'anatomie du musée de Maidstone en 1930 après avoir travaillé sur un projet archéologique en Égypte.
La tête momifiée est soigneusement conservée et ce dans le "Harry Brookes Allen Museum of Anatomy and Pathology"... Ce crâne momifié a été préservé pendant près de 100 ans dans les archives de la faculté et permet aujourd'hui de tester les limites de la technologie moderne et la dextérité de ceux qui élaborent ainsi les faciès des défunts...
Le Dr Ryan Jefferies fut alors préoccupé.
Même si la tête de Méritamon est couverte de bandages, étroitement enroulées, noircie par l'huile et le liquide d'embaumement, ses traits délicats sont clairs. La tête est donc bien bandée, nonobstant, fut-elle correctement conservée ? Car, il n'y avait aucun moyen de supprimer les bandages et ce sans l'endommager. De fait, il utilisa un scanner. Et ce dernier révéla qu'elle se trouvait parfaitement conservée... Et d'une beauté bien surprenante en plus et ce après l'avoir étudié et reconstitué !
La reconstruction du visage de Méritamon fut le fait du :
- Dr Janet Davey...
C'est un égyptologue médico-légale de l'Université Monash qui est basée à l'Institut de médecine légale de Victoria.
- Professeur Caroline Wilkinson...
Elle provient de Liverpool et plus précisément de l'University John Moores au Royaume-Uni.
- De Jennifer Mann...
Elle travailla au Centre d'anthropologie médico-légale au "Texas State University" où elle a étudié avec les plus grands sculpteurs médico-légale comme Karen T. Taylor.
- Et de Stacey Gorski...
Il est étudiant en maîtrise biomédicale à Melbourn.
- Images : Paul Burston.
Un nom lui a été attribué, il s'agirait de Méritamon, se traduisant par "Bien - aimé d'Amon" / "mry jmn".
Elle aurait eu de 18 à 25 ans lors de sa "rupture" avec la vie !
Elle avait visiblement :
- Deux abcès dentaires : pouvant devenir mortel...
Les caries suggèrent du reste qu'elle pouvait avoir vécu après 331 BCE, avec l'ère d'Alexandre le Grand... (?) Le sucre aurait été introduit par les Gréco-Romains. Nonobstant, le miel aurait pu également causer la désintégration de la dentition de sorte que finalement Méritamon pourrait être encore bien plus ancienne que les 2000 ans supputés ! Il faudra donc attendre la datation au radiocarbone : cela fonctionne en mesurant la quantité d'atomes de carbone organique restante car il y a désintégration au fil du temps. Ainsi, moins il y en a, et plus le sujet sera âgé ! - Des dents "Dévitalisées"...
- ...
- La présence de tâches claires sur le crâne pourrait éventuellement signifier une anémie ! Peut-être liée d'ailleurs à des maladies communes au sein de la Kemet ancienne comme le paludisme, la schistosomiase,... Peut-être le sujet même de son décès ?
- ...
Elle devait faire dans les 1 m 62 : et ce sur la base de l'hypothèse généralement admise que les personnes dans les temps anciens étaient plus petites que nous aujourd'hui ! Si les chercheurs avaient possédé par exemple un os de son bras, d'une jambe ou même simplement son talon, ils auraient pu établir une estimation bien plus précise.

Le Dr Davey a déterminé le sexe de Méritamon au moyen :
- De la structure osseuse de son visage,
- De la petitesse et l'angle de sa mâchoire,
- De sa bouche,
- De la rondeur de ses orbites,
- ...

The 3D printed skull of Meritamun took 140 hours to print.
"Le scanner a ouvert beaucoup de questions
et
de pistes d'enquêtes
et
nous avons réalisé que cela représentait une grande opportunité médico-légale
ainsi évidemment qu'un
enseignement dans la recherche collaborative"
Dr Jefferies, parasitologue.
La recherche collaborative...
L'emploi de spécialistes aussi variés que les corps de métiers eux-mêmes...
Une étude transverse en somme, la meilleure façon d'obtenir le maximum de résultats probants, d'informations, d'échanges de compétences,... !
https://youtu.be/yzRydobJ2BY

Au dire même de Madame Jennifer Mann...
Toute reconstruction faciale ne peut être qu'une approximation de ce que cette entité ressemblait réellement dans la vie ! Et ce paradoxalement à la réalité des faits, puisqu'elle obtint cependant dans le passé des résultats probants qui correspondaient étroitement à celles des victimes de meurtre identifiés !
Aussi...
Appliqua-t-elle de l'argile en suivant la musculature supputée... !
Elle compara l'anatomie sur la base de crânes réels ! Ainsi, le nez de Méritamon fut visiblement écrasé du fait du bandage bien trop serré et Madame Mann fut de fait contrainte de réaliser des calculs basés sur les dimensions de la cavité nasale.
Quant aux oreilles de Méritamon, elles furent réalisées bien évidemment en fonction du scan CT.
La reconstruction...
Elle fut ensuite en une coulée de résine de polyuréthane et bien évidemment peinte !
Quant aux cheveux...
Les chercheurs se seraient basés sur une certaine Lady Rai ! Elle aurait vécu entre 1570 à 1530 BCE, ce qui explique en partie les cheveux tressés...

Mustafa Eliwa.
Etre sceptique quant à ce type de reconstitution antique c'est faire preuve d'esprit critique et aussi jouer avec votre libre arbitre !
C'est à la fois sain, et non naïf...
La science médico-légale moderne use de ce procédé avec succès afin de découvrir l'identité de certains défunts !
- La couleur des cheveux,
- Leur longueur,
- ...
- La présence de verrues,
- Celle des points de beauté,
- Les éventuelles cicatrices,
- Une peau abimée, c'est bien de l'ordre du possible !
- Les rides d'expressions,
- La couleur de la peau peut-être discutable aussi, quoique...
- ... Tous ceci ne pourront évidemment jamais être représentés avec une certitude scientifique mais davantage esthétique ! Nonobstant, la forme en générale devrait être proche d'une certaine "vérité historique" !
Et, puis, même si la "vérité" n'est pas atteinte véritablement, nous ne le saurons jamais, cela à quand même le mérite de rendre une seconde vie à une entité qui comme vous et moi, vécue, a eu des sentiments, des amis,...
Elle fut une personne à part entière !
Bien vivante !
Et non un objet...
Nous nous devons de ne pas l'oublier ! La "rupture" est la "limite ultime" de l'existence, même si nous nous transformons et faisons partie d'autres entités,..., aussi, je considère qu'il est bon de se rappeler d'où nous venons, pour nous connaître davantage encore et préparer qui nous seront demain !

Mustafa Eliwa.

Gorski pourrait même avoir l'espoir d'en déduire ce que Méritamon aurait mangé tout en déterminant son lieu d'existence !
Formidable, non ?
Et ce en fonction des différents isotopes quant aux atomes de carbones et d'azotes issus des plantes !
How technology and forensics restored the face of a mummified Egyptian woman.
https://youtu.be/SSwLbLuAuxw

Voici une scène de boulangerie ...
Au sein d'un hypogée à Thèbes, TT280, MMA 1101, de Meketre ...
Nous sommes à la 12e dynastie au cours du règne d'Amenemhat I.
Plus précisément au sud d'Asasif.
© Rogers Fund et Edward S. Harkness Gift, 1920 / MMA (20.3.12).
En bois peints et en toile de lin ...
L : 73 cm.
l : 55 cm.
H : 29 cm.
Souvenez-vous des hypogées du Moyen-Empire et plus particulièrement ceux de Beni Hassan ...
Un véritable site de renom ... Probablement d'ailleurs serait-ce en fonction de l'importance de cette fantastique nécropole, creusée à même les falaises en calcaires comme vous savez.
Et ce, à une vingtaine de mètres au-dessus de l'Itéru ...
Il semblerait même que sa nomenclature puisse remonter au temps de l'implantation d'une famille d'origine "arabe" qui visiblement vint y prendre racine et ce à la fin de notre 18e siècle.
Ainsi ...
Souvenez-vous de ces hypogées du Moyen-Empire et cela en Moyen-Egypte.
Au sein même de la rive droite du Nil...
A 18 kilomètres au sud d’el-Minya ...
Du reste ...
Rappelez-vous également, au cours de l'Ancien Empire, on devait plutôt mentionner le nom de Menat Khoufou.
"La nourrice de Khéops" ...
Certains auteurs subodorent même que les deux pharaons, que vous connaissez bien, à savoir Snefrou et Khéops auraient été natifs du lieu.
39 hypogées ...
Et quand nous y sommes ...
Au-dessus des méandres de ce majestueux fleuve, qu'elle somptuosité pour l'esprit, la vue, l'imaginaire,... Voici donc certaines dernières demeures qui devaient en fait appartenir aux gouverneurs de pharaon : ils étaient visiblement extrêmement puissants ! Ils sont du reste bien souvent mentionnés comme ayant été des provinciaux et ce au sein de ce Moyen-Empire.
Des portiques ...
Des piliers …
...
Certains hypogées furent mêmes décorés, peints, en stuc, ... Nous pouvons y admirer de splendides scènes mentionnant :
- La généalogie (Knoumhotep II, ...),
- La féodalité, souvenez-vous nous sommes bien temporellement du moins au "centre" de deux Périodes Intermédiaires,
- La vie militaire (Amenemhat, ...),
- La lutte (Khéti, ...),
- La chasse (Amenemhat, ...),
- Les offrandes (Knoumhotep II, ...),
- ...

Admirez ce dessin de cet âne !
BH03-11.
Hypogée de Khnumhotep II.
Il prit ses fonctions de maire en l'an 19 d'Amenemhat II.
Il pratiqua également sous le règne de Sésostris II.
BH3, $nmw-Htp.
Plan de l'article ...
→ Nous sommes au Moyen Empire ...
→ L'affrontement tourna bien en faveur des Thébains ...
→ Le réunificateur, Montouhotep II ...
→ Aussi souvenez-vous de lui grâce à son fabuleux temple funéraire !
→ Une armée qui fut bien puissante ...
→ Le continuateur, Montouhotep III ...
→ Montouhotep IV ...
Voici une belle vue d'Assouan et ce en février 1938.
La maison des vents, en arabe !
"La Vallée des princes"
Nous sommes au Moyen Empire...
A Assouan ...
Et plus précisément au sein de cet hypogée, celui de Sarenpout II dans cette zone géographique appelée Qubbet el-Hawa.
Une nécropole balayant une ère allant de :
- La 6e dynastie ...
2250 à 1775 B.C.E.
- Jusqu'à la fin de la 12e dynastie ...
1 550 à 1100. Ce sont les dernières demeures de hauts dignitaires.

Et je vous assure que cette nécropole constitue également l'un des meilleurs points de vue quant à cette ville d'Assouan. Nous sommes bien sur la rive ouest de l'Iteru.
Et plus précisément à 130 m de hauteur, ce qui explique le point de vue, et ceci, en face même d'Assouan. Notons aussi que grâce à ces hypogées, nous connaissons maints détails sur la vie des hauts fonctionnaires.
Ils ont été creusés à même la roche et cela au niveau de certaines :
- Fissures,
- Anfractuosités,
- Imperfections,
- ...
Nous pouvons même y apercevoir :
- Des mortiers de chaux,
- Du sable mélangé avec du plâtre.
- En certains endroits vous aurez même cette opportunité d'y observer du stuc de décoration. Ainsi, l'entrée de la majorité de ces hypogées est constituée d'une grande salle, principale, dont le plafond est soutenu par des piliers.

Source / Francisco Vivas.
C'est un archéologue de l'équipe espagnole travaillant au niveau de l'excavation du site de la nécropole d'Assouan.
Qubbet el-Hawa constitua donc la nécropole d'Assouan. Un élément d'importance, jusqu'à ce jour, les égyptologues y auraient identifié plus d'une centaine d'hypogées.

Voici un exemple de chambre funéraire.
Elle fut trouvée dans la nécropole d'el-Hawa Qubbet.
Université de Jaén ...
En fait nous sommes certainement au niveau d'un poste frontière délimitant :
- Kemet,
- Ainsi que le fameux pays de Kouch (Nubie) ...
Si nous prenons en exemple Sarenpout II.
Il fut visiblement un homme d'origine bien modeste, cependant, vous serez à même de constater qu'il érigea un très bel hypogée.

Nous voici donc au sein de son hypogée !
Rappelez-vous, il fut bien un nomarque au sein du règne d'Amenemhat II.
12e dynastie.
Une grande salle dans la roche, malheureusement pour nous, non décorée ...
Un couloir ...
Des statues ...
Une petite salle avec des piliers décorés ...
Au fond de la salle, une petite niche avec des peintures aux couleurs très fraîches.
Notons au passage ...
Que sous le règne d'Amenemhat II, demeurèrent probablement de bien nombreux contacts, étroits d'ailleurs, avec le monde du Proche-Orient ainsi même qu'avec la Crète.
Cependant ...
Nous ne savons que bien peu de choses de ses activités politiques internes. Alors tournons-nous vers cette lignée qui permit en quelque sorte de retrouver une image de Kemet se raprochant quelque peu de l'Ancien Empire, sans pour autant atteindre la même acmé.
L'affrontement tourna bien en faveur des Thébains ...
Ainsi, nous sommes bien au Moyen Empire, au sein de la 11e dynastie, une de celle qui comporta une prestigieuse lignée, celle des Montouhotep :
- Montouhotep II (2046 - 1995)
- Montouhotep III (1995 - 1983)
- Montouhotep IV (1983 - 1976)
- ...
Cette filiation commença finalement à régner sur la belle cité de Thèbes dès 2130 environ avant l'ère du Christianisme et ce parallèlement comme vous savez aux 9e et 10e dynasties. d'Hérakléopolis-Memphis.
Vous l'aurez bien compris, Kemet fut morcelée, l'état central puissant semblait alors appartenir au passé. Du reste ceci pourrait expliquer cet affrontement, celui entre les souverains qui sembla tourner en faveur des Thébains et ce vers 2004 ! Nous aurions vu alors la chute à la fois d'Hérakléopolis et également de Memphis ce qui permit d'aboutir à une nouvelle réunification de Kemet : la précédente fut bien celle de Méni comme vous savez et concernait bien la première dynastie.
Le réunificateur, Montouhotep II...
Rappelez-vous...
Au cours du premier article de cette thématique, nous avons abordé le fait qu'au milieu de la 11e dynastie il y eu une sorte de renaissance de Kemet et ce grâce aux actions de ce souverain.

Close-up of a painted sandstone statue of Nebhepetre Mentuhotep
(Mentuhotep II)
wearing the red crown of Lower Egypt.
From the 11th dynasty,
Source / Keith Schengili-Roberts on 2007-02-02 / Lien
Souvenez-vous aussi de lui grâce à son fabuleux temple funéraire !
Ce dernier du reste porte bien la dénomination de Montou, le netjer d'Erment. Cette cité est localisée en vérité à l'ouest de Thèbes.
Ainsi, il semblerait bien que la famille de ce pharaon, qui prit le nom d'Horus d'ailleurs, en aurait été bien originaire. Un souverain qui sut faire l'unification des Deux-Terres et ce après sa victoire contre Hiérakléopolis.
Nonobstant, en raison des destructions intervenues visiblement au cours de la difficile Première Période Intermédiaire, Montouhotep II sembla s'être efforcé de redresser les temples plus ou moins détruits à :
- Gebelein,
- Abydos,
- Tôd,
- Dendera,
- ...
Puis il édifia, à sa gloire, bien évidemment, un temple funéraire particulièrement novateur puisque souvenez-vous, ce monument devait être à terrasse et de plus, à deux niveaux.
Il se trouve en fait au pied d'une fabuleuse falaise, comme vous savez, celle de Deir el-Bahari. Il supportait visiblement un déambulatoire ou portique à plusieurs rangs de colonnes, sur lequel reposait une pyramide ou alors probablement une reproduction de la légendaire butte originelle.

Reconstitution du temple de Montouhotep II.
© Henri Édouard Naville.
A l'arrière ...
Devait certainement s'ouvrir une sorte de cour entourée de péristyle, adossé à la falaise.
Et que dire de cette entrée dénommée "La porte du cavalier" ?
Ce fut ainsi que le sabot du cheval de l'égyptologue Howard Carter l'aurait heurtée, puis trébuché, permettant finalement d'accéder à la dernière demeure du souverain au moyen d'une galerie d'environ 150m.
Une armée qui fut bien puissante visiblement ...
La dernière demeure de pharaon contenait une superbe statue en calcaire, au corps noirci, sans doute pour des motifs religieux, et coiffée de la couronne rouge de la Basse-Égypte.
Elle se trouve d'ailleurs actuellement au Caire.
La lèvre du pharaon "semble" du reste être ornée d'une élégante "moustache naturelle soigneusement lissée", alors que son menton portait la barbe rituelle.
Six hypogées semblent avoir été réservés aux femmes de la famille :
- Reines,
- Sœurs,
- Et hautes dames de sa cour, celles qui devaient visiblement entourées le vieux pharaon. Il y avait bien d'autres dernières demeures, plus lointaines d'ailleurs, comme celle du vizir Dagi par exemple, où figuraient les "Textes des Sarcophages".
A l'extérieur...
Une soixantaine de soldats tués certainement en opérations furent spécialement honorés à travers une tombe dite collective. Elle fut du reste découverte par l'Américain H.E Winlock.
Ainsi l'hypothèse d'un pharaon disposant d'une armée puissante avec des troupes nationales de lanciers et coloniales d'archers nubiens se trouve parfaitement confortée, comme semble l'attester d'ailleurs encore les maquettes de bois découvertes au sein de l'hypogée du général Mésehti et ce à Assiout.
Le continuateur, Montouhotep III ...
![]()
Détail du colosse osiriaque de Montouhotep III.
Conservé au musée des beaux-arts de Boston
Le fils de Montouhotep II poursuivit bien la politique de son père, il restaura des temples à Hermontis ...
A Abydos également ...
De plus, il semble avoir voulu édifier un autre temple funéraire, à Deir el-Bahari, cependant il mourut bien trop rapidement.
Ce fut bien sous son règne en tout cas que se déroula l'expédition d'Henenou et ce vers l'ouâdi Hammamat.
Partie de Coptos avec 3 000 hommes, elle due atteindre finalement la mer Rouge et embarqua certainement à Qoseir se dirigeant alors vers Pount, remplissant les cales d'encens,...
Au retour, ils retraversèrent l'ouâdi : extrayaient et rapportaient les pierres de schiste indispensable à la taille des statues.
Du reste, une inscription semble décrire, avec ironie du reste, la vie quotidienne des soldats : chacun devait porter son outre et son pain quotidien, alors que l'âne, d'abord écrasé sous le poids des stocks de sandales, voyait probablement son fardeau s'alléger au fur et à mesure de la progression de l'expédition.
Bien que l'hypogée de Meketre, chancelier de Montouhotep III, inhumé près de son souverain, ai été pillé, l'archéologue Winlock aurait découvert une petite pièce préservée contenant 25 modèles de maquettes représentant des scènes de vie quotidienne :
- Recensement du bétail,
- Pêche à la senne (Le filet que l'on traînait sur les fonds plats),
- Boucherie,
- Boulangerie,
- Bateau sur lequel hommes et femmes préparaient le pain,
- Maison du maître.
- ...
Montouhotep IV ...

Nebtawyre Mentuhotep.
Lepsius
Nous ne savons même pas si ce souverain a véritablement régné ? Seul le canon royal de Turin le confirme visiblement.
Nous le retrouvons aussi dans certaines inscriptions du Ouadi Hammamat, voyez plutôt :

Voici une très belle inscription rupestre.
Nous sommes bien en cette fin de la 11e dynastie.
Au cours du règne de Montouhotep IV.
Et ce au sein du Wadi Hammamat, dans le désert arabique ...
Le cartouche du haut est celui d'intronisation du roi Montouhotep IV, Neb-Taouy-Rê,
Râ est le seigneur du Double Pays.
Ouadi hammamat.
La conception d’un enfant lors des mois d'été en Égypte Ancienne.
ânkh ...![]()
"Vivre" …
"La vie" …
https://www.aime-jeanclaude-free.com/
L'Égypte ancienne est une terre de mystères,
et
comme aujourd'hui
le fait d'avoir des enfants,
devait bien être le sens de la vie !
L'état de parturiente ...
Ce sublime phénomène de la maternité ... Les termes peuvent bien diverger en fonction de la nature même de l'entité considérée, cependant cela représente pour n'importe quelle espèce animale, l'Homme y compris, et ce en tout temps, dans toutes les civilisations, ..., une sorte de finalité primordiale !
Ne serait-ce déjà que pour la survivance de l'espèce :
- Une maternité désirée,
- Pouvant avoir aussi une argumentation de confort,
- Voire de santé,
- Parfois pour des allégations bien moins avouables,
- ...
Aussi rappelez-vous ...
Même les défunts furent parfois sollicités ! Ne devaient-ils pas avoir une influence sur le monde des vivants ? Ainsi, nous connaissons des témoignages allant dans ce sens et ce dès la fin de l’Ancien Empire avec des écritures sur certaines jarres par exemple à destination des habitants de ce désert occidental où devait habiter les esprits (Akhou) ...
Aussi rappelez-vous ...
De cette coupe de Berlin provenant de l’au-delà, elle est très émouvante ! C’est l’histoire d’un effort viril, d'un veuf, chargé d’enfants, afin d’ôter certaines arduités angoissantes de la vie. Il était dans la misère, serait-ce son seul malheur d'ailleurs ? Son épouse, dans l'au-delà, ne pouvait-elle l’aider ? Ce fut quand même la mère de ses enfants ! Et quelle se fasse aussi aider par son propre père !
Une lettre bien poignante s’il en fut une.
Du reste, nous pouvons pratiquement y subodorer un bien long débat intérieur ...
"Tu fus amenée ici, à la ville d'éternité,
sans que tu aies eu le moindre sujet de mécontentement (à faire valoir) contre moi.
"S'il se fait que ces coups du sort (que je subis) ont été infligés en étant connus de toi (?),
(alors) vois,
la maison ainsi que tes enfants, (ils sont dans) la misère... (?) !
(Mais)
s'il se fait que (ces maux) ont été infligés malgré toi,
ton père est grand (dans) la nécropole ! "
(Enfin) s'il y a (à mon égard) une (mauvaise) intention en ton for intérieur, oublie-la dans l'intérêt de tes enfants.
"Sois indulgente, sois indulgente !
Et que soient indulgents pour toi les dieux de Tjaou-Our (?) (= Abydos)"
Musée de Berlin. Au n° 22573 dont la provenance semble bien inconnue.
Certainement de la 11e dynastie.
Cf. A. IL Gardiner-K. Sethe, Egyptian Letters to the Dead, pi. V, 11. 1-2 en page 7. 4.
Il faut reconnaître, que nous contemporains, pouvons avoir quelques arduités à concevoir les difficultés rencontrées par nos anciens à pouvoir enfanter ! Quel crédit apportaient-ils donc à cette maternité ?
Combien d'adversités ne devaient-ils pas surpasser ?
Des craintes comme des angoisses aussi, exprimées à travers les nombreuses divinités adulées, les amulettes, ... Car mener une grossesse à terme ne devait-il pas être un véritable chalenge ? Et ce même pour les nantis... Les deux fœtus découverts au sein de la dernière demeure de l'enfant-pharaon Toutankhamon (Peut-être d'ailleurs furent-elles jumelles selon le professeur Robert Connolly ?) pourraient bien en être une des nombreuses preuves évidentes.
Serait-il si aberrant d'ailleurs de placer cet acte dés plus naturel qui soit comme une véritable performance au vue de la mortalité infantile que les chercheurs auraient constatés ?
La parturiente elle-même risquait également sa propre existence !
Référons-nous aussi à Ani :
"Epouse une femme tant que tu es jeune,
et
quelle enfante pendant que tu es jeune"

Nous mentionnons bien souvent l'enfant-pharaon ...
Nonobstant, il ne devait pas être si jeune que cela (19 ans !) puisqu'il engendra des descendantes !
Revenir en haut de l'article ...
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Une procréation qui "pourrait avoir été comme programmée", en été, mais serait-ce possible ?
→ Nous sommes au sud-ouest du Caire, au sein de cette oasis de Dakhla ...
→ 765 dernières demeures auraient été identifiées.
→ Une période probablement propice !
→ Fut-ce spécifique aux anciens Égyptiens ?
→ Ce jour si spécifique à la Kemet ancienne !
→ Pas si surprenante que cela cette découverte finalement ! (?)
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![]()
Kemet / Km.t
Terre bien aimée, To mery ...
"La terre noire" …
Taouy (tȝ.wj) …
"La terre noire fertile" ...
"Le Double Pays", Taouy (tȝ.wj) …
Une procréation qui "pourrait avoir été comme programmée", en été, mais serait-ce possible ?
Quand l'archéologie nous apporte certaines connaissances relatives aux us et coutumes, même de celles qui peuvent paraître des plus surprenantes et ce quant aux modes d'existences de nos ancêtres!
Ainsi, selon une certaine étude archéologique :
"Personne
n'a jamais regardé les individus à proprement parler,
les aspects biologiques de ceux-ci"
Williams,
chercheur à l'Université de Floride
et
auteur principal de l’étude, à LiveScience Lana.
Des naissances bien surprenantes ! Elles auraient été parfaitement spécifiques à nos anciens Égyptiens.
Ainsi, les chercheurs auraient étudiés des femmes ...
Elles auraient toutes été fécondées il y a environ 1 800 ans.
Leurs dernières demeures se situent au sein même de l'oasis d'el-Dakhla.
Les scientifiques seraient donc parvenus à identifier une certaine période qui aurait été propice à la procréation dans la Kemet ancienne.
Nous sommes au sud-ouest du Caire, au sein cette oasis de Dakhla ...

Dakhla pourrait pratiquement nous faire croire qu'elle ne fait plus partie du désert tant sa terre est fertile !
Avec ce vert des plus luxuriants ...
Et que penser des nombreux vergers ... ?
De ses champs parfaitement irrigués et cultivés ... ?
Et des palmeraies successives ...
Quant au désert, l'est-il véritablement ? Surtout lorsque nous avons eu cette chance, celle de l'avoir côtoyé, aimé, ... !
Avec ses dunes ...
Ses carrières de roches rose pastel ...
Sa vieille cité fortifiée d’el-Qasr en briques crues ...
Ses labyrinthes de ruelles recouvertes de tapis en roseau ...
Sans omettre ce temple romain de Deir el-Hagar.
Ainsi que les dernières demeures romaines d’el-Mozawaka ...

Nous sommes à 720 km au sud-ouest du Caire.

Oasis el-Dakhla ...
Voici donc la cité de Kellis ...

Des artefacts de structures funéraires sur la surface peuvent être encore vus.
Ils sont maintenant fortement érodés par le vent et le passage du temps ...
© Lana Williams et Roland Unger.

Les ruines de l'ancienne ville de Kellis.
© Lana Williams et Roland Unger.
Lana Williams est chercheur à l’Université de Floride.

Les restes d'un temple à Kellis.

Cette image montre les restes d'une grande église !
Ismant el-Kharab.
© Lana Williams et Roland Unger.
Une cité bâtie sous l'influence de l'empire romain, Kellis et ses milliers d'habitants antiques. Notons qu'à l'époque considérée le paganisme était encore solide par rapport au christianisme naissant !
Aussi ...
Cette agglomération pourrait fort bien être considérée comme le témoignage d'une certaine richesse, perdurant encore au sein de notre Kemet pendant cette période et ce à travers ses temples, ses villas luxueuses aux fresques murales, ses bains privés, ...
Nonobstant ...
Pour des raisons qui restent encore bien obscure visiblement pour les chercheurs, elle fut abandonnée aux alentours de l'an 400 BC. Serait-ce fonction de l'ensablement des lieux ?
... ?
Divertissons-nous avec quelques anecdotes quant à Kellis :
- Les chercheurs auraient démontré que les habitants construisirent des murs devant leurs habitations et ce afin de contrer l’ensablement des lieux ! Nonobstant, cela semble n’avoir été que peu efficace si nous nous référons aux diverses habitations qui y furent abandonnées selon Jackson, 2002; Thurston, 2003, 300 ; Mathieu, 2003, 623.
- Cette région semble avoir eue une importance certaine dans le domaine agricole, paradoxalement et en analogie quant aux bords du Nil, alors que nous y sommes particulièrement éloignés comme vous savez !
L’arrosage contrôlé …
Souvenez-vous de cette tablette (Livre) de compte découvert à Kellis bien évidemment et daté de 360 BC, le P. Kell. IV Gr. 96 "Kellis Agricultural Account Book (KAB)" …
Nous y voyons mentionné en fait jusqu’à quatre ans d’échanges concernant un propriétaire terrien !

Voir Bagnall, 1997, 7072.
- ...
765 dernières demeures auraient été identifiées.
Elles seraient datées de plus de 1 800 ans ...
Dont 124 femmes parfaitement bien conservées. "Elles seraient décédées entre 18 à 45 semaines après avoir été fécondées."

L'enterrement d'un enfant !
© Lana Williams et Roland Unger.
Les dernières demeures ont été orientées vers le soleil levant.

Une femme adulte avec un enfant enterré à côté de sa jambe.
© Lana Williams et Roland Unger.
Aussi ...
Selon cette étude ...
Il y aurait eu "beaucoup" de femmes qui décédèrent et ce en couche !
Au printemps ...
Des femmes qui furent cependant considérées en très bonne conservations au point que les chercheurs auraient pu déterminer avec précision l'âge de leur disparition !
Aussi ...
Au moins une question me taraude !
Quel aurait été l'échelle de temps imparti aux 124 femmes décédées en l'état de gestation ou de parturiente ?

Mère et fils !
Photo courtesy Lana Williams.
Une période probablement propice !
Selon cette étude ...
Juillet et août auraient pu être deux mois particulièrement dédiés à la conception des enfants en Égypte ancienne !
Et pourquoi ce laps de temps spécifique ?
Du reste, accentuant notre stupéfaction, cela devait correspondre à des températures au sein de cette oasis pouvant facilement atteindre les cents degrés Fahrenheit quand même (40 degrés Celsius) !
Selon cette étude ...
La date de la majorité des naissances, du moins celles abouties, serait de mars à avril ! De plus les chercheurs seraient arrivés à déterminer un taux de naissances supérieur à plus de 20% par rapport à la moyenne !

Etude dont les résultats furent présentées lors de la réunion annuelle de la Society for American Archaeology et ce en 2013.
Fut-ce spécifique aux anciens Égyptiens ?
Aussi ...
Si nous nous référons aux procréations au sein même des pays limitrophes, ceux du pourtour de la méditerranée ancienne...
L'optimum ne correspondrait visiblement pas aux périodes dites chaudes ! Ce qui ne serait pas illogique quant à l'état actuel de nos connaissances, démontrant que la chaleur et les spermatozoïdes ne font pas forcément bon ménage. De sorte que même les jeans trop serrés peuvent être défavorables à la spermatogenèse !
Ce jour si spécifique à la Kemet ancienne !
Le "Premier jour de l’an" ...
Souvenez-vous ...
Un moment mémorable, il correspondait à la crue du Nil ! Et ceci transposé au sein de notre propre calendrier nous amènerait autour du 19 Juillet. A l'origine, le calendrier égyptien était basé sur le cycle lunaire ainsi que les crues annuelles du Nil : notre calendrier moderne est le résultat de l'évolution progressive de ce calendrier originel.
Cette période, celle des inondations bien évidemment, se déroulait jusqu'au 15 Novembre.
La première saison du calendrier nilotique ...
Le premier jour ...
La première nuit de l'année …
Le premier mois de l'inondation.
Le jour de l'an, "I Akhet 1", ce moment même ou renaissait le pays tout entier à la manière d’Osiris et cet instant où nos anciens donnaient la vie !
Kemet l'ancienne ...
Une société hydraulique qui fut basée sur une agriculture de décrue extensive. L’eau était bien un instrument de pouvoir au point que l’état s’en était rapidement approprié le contrôle. La civilisation égyptienne fut en effet une civilisation entièrement dépendante d’une bonne gestion de ses ressources en eau, qui ont pour unique source le Nil comme vous savez !
Pas de Nil ...
Pas d'eau ...
Pas de Kemet ...
C’est parce que le Nil prend sa source dans les lointains massifs éthiopiens et dans la région équatoriale du lac Victoria que l’Égypte existe. Avec un faible débit annuel et un pouvoir d’alluvionnement peu élevé, le Nil arrive cependant à se frayer un chemin jusqu’à la mer, en traversant plusieurs milliers de kilomètres de désert. Aussi, souvenons-nous, ce fut bien à partir du 6e millénaire BCE que les systèmes d’agriculture de décrue se sont étendus sur le territoire égyptien. Mi-juillet pour atteindre un maximum en septembre ce fut qu'alors à l’automne les eaux du Nil Blanc prenaient le relais sur celles du Nil Bleu et soutenaient le débit du fleuve.
Fin octobre - mi-novembre ...
Les légendaires eaux se retiraient dans le lit mineur du fleuve.
Le débit diminuait alors jusqu’en mai, le mois des plus basses eaux, juste après le fameux pics des naissances ! La crue avait pour résultat de gorger les sols d’eau, d’alimenter la nappe, et de déposer une mince couche de limon salvatrice, fertilisatrice : 1 mm/an en moyenne...
La propagation du christianisme ...
Elle aurait pu amplifier aussi les cycles de la conception et de la naissance sur le site. La nouvelle religion, dans les temps anciens, avait bien interdit le sexe pendant certaines périodes ...
Pas moins de 20% en chute vis-à-vis de la moyenne aurait pu être également observée et ce en janvier.
Les textes anciens indiquent que les premiers chrétiens égyptiens furent chargés d'éviter le sexe :
"Le samedi,
Le dimanche,
Le mercredi,
Et vendredi,
les 40 jours de Carême
et
avant les autres parties qui peuvent prendre Eucharistie"
Peter Brown.
Professeur de lettres classiques à l'Université de Princeton.
"Le corps et société: hommes, Femmes et renonciation sexuelle dans le christianisme primitif "
(Columbia University Press, édition 2008).
https://www.aime-jeanclaude-free.com/

"Entrée dans l'atmosphère d'une immense météorite."
Les Égyptiens
semblent avoir attribué
une très grande valeur au fer,
peut-être davantage que l'or lui-même.
Ce fer météoritique
ne fut pas
si rarissime que nous pourrions le subodorer ...
Le poignard de Toutankhamon a été trouvé dans sa célèbre tombe en 1922 …
C’est une pièce unique de la fin de l'âge du bronze (1361-1352 B.C.E).
Ce qui rend ce poignard spécial, c'est qu'il est fait de fer météoritique, originaire de l'espace !
Le manche est en or avec un enduit à la chaux utilisé comme adhésif, une technique avancée qui peut indiquer des origines étrangères : un cadeau donné à pharaon ?
Cela pourrait être le témoin d’un des gros soucis de nos anciens ...
L’approvisionnement en métaux au sein même de leurs zones d’influences.
Voici donc une thématique qui allie parfaitement :
- Certaines énigmes pharaoniques,
- Et les mystères de l’espace ! Nonobstant, ne vous y méprenez pas. Le sujet est parfaitement sérieux et ne peut en aucun cas être "classé" dans le domaine du paranormal, de l’ésotérisme ou que sais-je encore comme autre domaine de qualification.
Néanmoins, il n’y a pas de quoi s’enflammer pour autant. C'est un sujet de recherches et de réflexions … Ceci amenant à comprendre que de nos jours une certaine polémique demeure, parfois même une sorte d’affrontement, de querelle et ce entre expertise stylistique, linguistique, scientifique, … C’est comme si nous étions au sein d’une sorte de controverse liée à l’authenticité d’une matière. Nous pourrons ainsi y rencontrer des affrontements quant à des arguments stylistiques autant que scientifiques et ce au sens de sciences "dures" : se souvenir par exemple de cette légendaire statue de François Pinault à savoir, celle de Sésostris III,…
Le débat des experts est en somme ouvert, ce qui est une excellente chose, engendrant ainsi et incitant même maintes réflexions contradictoires, …
En fait ...
Dès 1928, les scientifiques auraient déjà établi la présence "de perles célestes".
Ainsi…
De nombreux objets précieux contenant une composition ferreuse furent exhumés en cette terre noire de Kemet l’ancienne et ce malgré sa particularité, celle d'avoir été relativement rare.
A cet effet, je vous rappelle aux bons souvenirs notamment :
- D’une nécropole prédynastique, située le long du Nil, avec cette parure préhistorique composée de neuf perles tubulaires.
- …
- Sans omettre bien sûr cette dague découverte au sein même de la dernière demeure de Toutankhamon.
- …
Alors, avant même d’aborder cette passionnante thématique qu’est le fer en Égypte ancienne, il m’a semblé utile de mentionner les propos du Dr Joyce Tyldesley :
"Pour les anciens Égyptiens,
c’était un matériau rare
et
magnifique
qui,
comme il tombait du ciel,
avait sûrement
des propriétés magiques ou religieuses.
Ils utilisaient donc ce métal remarquable pour fabriquer de petits objets à signification esthétique
et
religieuse,
si importants pour eux
qu’ils en ornaient leurs tombes"
Dr Joyce Tyldesley.
Il est maître de conférences en égyptologie à l’Université de Manchester.

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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
→ Nos anciens savaient-ils que l’origine de leur fer était céleste ?
→ Quelques indices archéologiques …
→ Petite chronologie métallurgique : (Bien évidemment elle n'est pas exhaustive !) …
→ Alors Kemet, n'avait-elle pas de filon de minerais métalliques ?
→ "Haute qualité de fabrication" ...
→ Même si le fer fut un élément particulièrement rare …

→ Souvenez-vous, en 2013, avec cette nécropole prédynastique …
→ Des sépultures préhistoriques datées d’environ 3 300 ans B.C.E.
→ Des découvertes qui intriguèrent durant des d’années, des perles de métal.
→ Voici quelques spécificités qui peuvent permettre d'identifier cette nature météoritique ...
→ La toute première utilisation du fer pour les Égyptiens.
→ Voici une étude / hypothèse contradictoire, effectuée en 1995 ...

→ Le poignard n'a pas rouillé malgré le passage de plus de 3300 ans !
→ Étude de 13 chercheurs égyptiens et italiens …
→ Au dire de Philippe Fluzin l’origine céleste pourrait s’expliquer ainsi …
→ Afin d’affiner le diagnostique …


→ Quelques morceaux de météorites connus au sein de Kemet ...

→ Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

Nos anciens savaient-ils que l’origine de leur fer était céleste ?
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Car " … il tombait du ciel …" Nous sommes tous et toutes des créatures venues des étoiles ! En quelque sorte, nous serions des poussières d’étoiles… En lisant certaines presses et commentaires, …, d’aucuns sembleraient supputer que nous serions là en pleine perception tronquée, à la manière d’un décodage erroné, voir même trompée. Une de ces intellections qui semble donner un sens autre que celui qu'elle recèle, comme nous le sommes bien souvent confrontés à travers l’apophonie des statistiques.
Ainsi, dixit Dominique Farout, qui est comme vous savez un spécialiste de l’Ancien et du Moyen-Empire :
"Tout le problème
provient de cette distance de la pensée
de l'Égypte ancienne et de la nôtre ;
trop souvent nous nous égarons
dans notre façon de penser,
alors que les choses
sont bien plus simples et plus évidentes."
"… il tombait du ciel…" cette expression titilla donc un peu ma curiosité :
→ Alors qu’elle serait les véritables probabilités que nos anciens puissent avoir observé la chute d’une météorite ? Les possibilités, même si elles sont relativement faibles, demeurent néanmoins. Pour vous rendre compte, placez-vous dans votre propre contexte à savoir avez-vous régulièrement et de façon récurrente, pu en observer ?
En fait …
Nos anciens n’avaient aucune façon de savoir la provenance d’une telle pierre. Ce minéral ne tombait pas sous l'œil des pharaons. Il devait être présent sur la terre depuis des siècles, voire des millions d'années ...
→ Aussi, qu’en fut-il du fait d’avoir pu en "ramasser" une ? L'intérêt bien certainement, c'est que ce métal devait leur paraître quelque peu "natif", en tout cas original, différent dans la façon de le travailler comme dans la finition même du travail élaboré ! Nous le savons aujourd’hui, cette roche est presque pur, c'est bien un alliage essentiellement de fer et de nickel.
- La taénite qui contient beaucoup de nickel.
- La kamacite qui lui n’en a que très peu.
- ...

Figures de Widmanstätten montrant les deux formes de l'alliage fer-nickel, la kamacite et la taénite, dans une météorite de type octaédrite.
→ Et d’une taille suffisante pouvant permettre d’élaborer un objet ?
→ Supposons maintenant qu’ils en aient effectivement découverts, car nous ne pouvons pas exclure véritablement cette opportunité. Est-il alors envisageable, dans un pays dont la nature est essentiellement minérale, que nos anciens puissent avoir imaginé que ce "cailloux" puisse provenir du ciel ?
A moins évidemment de l’avoir vu choir à leurs pieds.
→ Est-il vraisemblable que lors de l’élaboration de cette dague il puisse y avoir eu une contamination minérale nous amenant à cette valeur extrême de 10 % de Nickel ou de 0.58 % de Cobalt ?
Je ne le pense pas.
→ …
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Termes hiéroglyphiques utilisés afin de désigner le fer.
Il se traduit littéralement par le "Fer du ciel".
Il y a beaucoup de débat quant à la raison pour laquelle ce terme apparaît et surtout à ce moment-là précisément !
Cependant...
Personne ne semble véritablement certain de quoique ce soit. De toute évidence il était bien le "Fer du ciel", celui qui tombait du ciel sous la forme météoritique. De ce fait, j’ai pensé à incorporer "ce joli nom", tout à fait dans la thématique, à la fois pour les occurrences du fer en Égypte et comment les gens de l'époque pouvaient percevoir ce minéral.
Il n'y a pas de "véritable" texte afin de démontrer que les Égyptiens étaient au courant de l'origine céleste de ce fer, mais les études de lexicographie indiquent bien ce lien entre le ciel et le terme précoce pour ce fer. Aussi, vers fin de la 18e et le début de la 19e dynastie, ce nouveau terme se développa... Nos anciens étaient-ils parfaitement conscients de l'origine météoritique de ce fer ? L'introduction de ce nouveau terme suggérait-il que les anciens Égyptiens étaient conscients que ces rares morceaux de fer tombaient du ciel, précédant ainsi de plus de deux millénaires la culture occidentale ?

Source

Source

Iron meteorite found at Gebel Kamil,
Southern Egypt.
The site of a large ancient meteorite crater with a formation date within the last 5000 years.
Météorite d'un poids d'une demi-tonne,
baptisée Tamentit,
ayant été découverte dans les sables du Sahara en 1864.
Actuellement exposée au Parc Vulcania (Puy-de-Dôme). Prêt du Museum national d'Histoire naturelle de Paris.
Exposition au parc Vulcania en France.
© Ji-Elle
Petite chronologie métallurgique : (Bien évidemment elle n'est pas exhaustive !) …
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Kemet fut visiblement la dernière contrée du Moyen-Orient à acquérir la technologie du fer.
Le cuivre…
Souvenez-vous de l’outillage de Ma’adi au cours de la deuxième moitié du 4e millénaire et ce en Palestine.
Le bronze …
Il fut quant à lui introduit au tout début du 2e millénaire, sous cette 12e dynastie que nous avons déjà effleuré.
Nonobstant …
La régularité de son usage ne se fit pas avant la 18e dynastie. Rappelez-vous aussi de ce village de Kahoun au Moyen-Empire … Les chercheurs y auraient découverts des creusets pour fondre le métal afin d’élaborer des outils : ils contenaient après analyses résiduelles, du cuivre.
La métallurgie du fer commença quant à elle entre 1500 à 1400 B.C.E et ce en Mésopotamie ainsi que sur le plateau anatolien. Kemet fut probablement le dernier pays du Moyen-Orient à avoir acquis la technologie du fer, nonobstant nos anciens pouvaient travailler des minerais ferreux météoritiques. Car quant à ce métal, il ne fallait pas creuser comme l'or par exemple pour l'obtenir, ils "tombaient" dessus par hasard.
Nous sommes maintenant à Thèbes. La cité aux cents portes que vous connaissez bien. Au sein même de l’atelier d’un armurier. Les chercheurs y trouvèrent également un casque fait de bronze, assyrien, du 7e siècle. Les outils en fer ne devinrent véritablement d’usage courant qu’à partir de la Basse-Époque. Ils furent introduits par les Grecs.
Aussi :
- Ni les populations de l’Ancien-Empire …
- Ni celles du Moyen-Empire n’utilisèrent le fer dans l’outillage ou l’armement.
- D’ailleurs pas même les fameux "faux amis" que furent les populations Hyksôs et qui viendront par la suite. Ces véritables guerroyeurs du Bronze Moyen II, dans le delta oriental, disposaient donc des objets en bronze et pour cela il nous suffit d’avoir à l’esprit la légendaire cité d’Avaris.
Ainsi…
Si nous croyons cet historien et archéologue Clémnet Salvani, le seul fer que les Egyptiens étaient en mesure de travailler à cette époque, était bien celui qui venait des météorites. Même si au demeurant, ils ne pouvaient certainement pas en connaître la véritable origine.
Nonobstant …
Au Nouvel-Empire …
Ne vîmes-t-on pas des armes en fer ? Ils vinrent en fait à travers les conflits avec les fameux Hittites.
Le fer Hittites …
Quant à ces derniers, ce furent bien les artisans Philistins qui leurs transmirent cette technologie et ce en cette ère du fer palestinien.
Alors Kemet, n'avait-elle pas de filon de minerais métalliques ?
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Il y avait bien peu de gisements métalliques dans la Kemet ancienne.
Nos anciens effectivement usinaient :
- Le bronze,
- L'étain,
- …
- Le cuivre,
- L'or bien évidemment. D’ailleurs, notons au passage que s’ils s’aventurèrent dans le désert du Sinaï et se l’était finalement approprié, se fut bien en raison de leur approvisionnement en métaux.
Rappelez-vous, afin que ce métal puisse apparaître à la surface terrestre, hormis les météorites bien évidemment, il nous faut :
- La présence de magma,
- De charbon,
- De lignites,
- … Cela nécessite alors ce que nous appellerons la "chimie de la réduction" … Aussi, nous sommes assurés, qu’en Égypte, même si tremblements de terre il y avait fréquemment, les conditions pour de telles réductions chimiques n’ont jamais pu être réunis. Nos anciens Égyptiens ne pouvaient donc disposer que de ce type de fer, à savoir météoritiques. De plus, nous ne pouvons pas non plus exclure la possibilité d’échanges commerciaux …
"Haute qualité de fabrication" ...
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Des vases de cuivre sont forgés en activant le feu à l'aide de soufflets à pied.
Hypogée de Rekhmirê.
"Le problème avec le travail du fer
est liée à son point de fusion élevé (1538 °C).
À cause de cela,
les premiers forgerons ne pouvaient pas chauffer le minerai suffisamment
afin d’extraire le fer
et ne pouvaient pas forger le fer en armes"
Daniela Comelli.
Professeur de science des matériaux à l'Université Polytechnique de Milan en Italie
Nonobstant ...
A la différence du fer terrestre, celui d'origine céleste ne nécessitait pas, afin de l'épurer, de le chauffer à une telle température. Heureusement pour nos anciens d'ailleurs ... Il suffisait alors d'exposer le minéral à une flamme puis de le marteler. En voilà une différence qui n'est point anodine, moins énergivore ...
Même si le fer fut un élément particulièrement rare …
http://www.aime-jeanclaude-free.com/blog/sattjeni-fille-epouse-et-mere-des-gouverneurs-d-elephantine-en-egypte-antique.html
S’il y avait un intérêt quant à l’étude de cette thématique…
Il aurait été d’améliorer notre connaissance quant aux gouverneurs ainsi qu'aux liens qu’ils pouvaient entretenir avec leur famille !
Sarenput I (QH36)…
Sarenput II (QH31)…
Heqaib II (QH 30)…
Leur vie quotidienne en somme…
Au Moyen Empire…
En particulier lors de la 12e dynastie…
Les gouverneurs d’Éléphantine construisirent de grands complexes funéraires dans la nécropole de Qubbet el-Hawa. Certains d'entre eux sont même très joliment décorés et renferment des inscriptions particulièrement importantes.
La plupart de cette lignée de gouverneurs se découvre au sein d’Éléphantine et certains d'entre eux ont même leur dernière demeure identifiée à Qubbet el-Hawa.
Matériaux de la fin de la 12e dynastie qui fut découvert au sein de QH33 et se divisant en deux catégories : matériel funéraire et votif.
Parmi le matériel céramique homogène, qui a servi à présenter les offrandes alimentaires pour le défunt, il y avait un bol caréné, incisé, décoré d’une inscription hiératique …
Nonobstant, les mentions de Sattjeni dans les monuments des gouverneurs Heqaib III et Ameny-Seneb n’offrent pas beaucoup d’informations sur cette noble famille.
Si cela est, son origine d’Éléphantine…
Sattjeni était la seconde fille de Sarenput II, le gouverneur d’Éléphantine !
Ainsi, sa sœur ainée Gaut-Anuket épousa quant à elle un fonctionnaire local nommé Heqaib, qui devint par la suite gouverneur d’Éléphantine.
Peu de temps après le décès de cette dernière...
Sattjeni épousa Heqaib. Ainsi, deux de ses fils allaient devenir eux-mêmes gouverneurs à savoir Heqaib III et Ameny-Seneb !
"Les gouverneurs d’Eléphantine
explique le directeur de la mission,
a vécu à une époque de splendeur égyptienne.
Pendant cette période, l’Égypte fit la conquête de la Basse Nubie
et
Assouan devint un point clé.
Il était très important que les gouverneurs d’Éléphantine fussent le plus proche de la monarchie, parce que si le roi était en campagne militaire, ils avaient la clé pour permettre à l'armée de revenir.
Ils ont joué un rôle central non seulement dans l'administration d'un pays, mais dans les relations avec la Nubie".
"Uno de los tres equipos arqueológicos patrocinados por la Fundación Gaselec, el dirigido por el profesor de la Universidad de Jaén, Alejandro Jiménez, ha descubierto en Asuán la momia de Sattjeni, madre de dos de los gobernadores más relevantes de Elefantina. La misión también ha descubierto el ataúd de Deudamón, el segundo marido de esta importante mujer del Reino Medio. Cablemel Radio ha tenido la oportunidad de hablar esta mañana con el egiptólogo autor de los descubrimientos.
La noticia ha aparecido en medios de comunicación y publicaciones de divulgación científica de medio mundo. El equipo arqueológico de la Universidad de Jaén, dirigido por el profesor de Historia Antigua Alejandro Jiménez presente en Melilla en los últimos Encuentros de Egiptología de la Fundación Gaselec ha llevado a cabo un importante descubrimiento en la necrópolis de Qubbet el-Hawa; la momia de Sattjeni, una dama de la dinastía XII que fue la madre de Heqaib III y de Ameny-Seneb, dos de las máximas autoridades de Elefantina bajo el reinado del faraón Amenemhat III. Nos estamos remontando a un periodo de tiempo comprendido entre los años 1800 y 1775 a.C. Los gobernadores eran las autoridades más importantes en el Antiguo Egipto, sólo por debajo del faraón. Los cargos se heredaban como en una monarquía, de padre a hijo, pero era la madre la que poseía los derechos dinásticos.
Lo secretos de las familias gobernantes
Según señala el egiptólogo Alejandro Jiménez, el descubrimiento abre una puerta para profundizar en los secretos de las familias gobernantes.
El equipo de la misión patrocinada por la Fundación Gaselec ha hallado los cuerpos de Sattjeni y su marido en sendos ataúdes confeccionados con caras maderas de cedro procedentes del Líbano, en cuyo interior han aparecido perfumes y aceites de gran calidad, lo que da idea del poder adquisitivo de estas figuras que se declaraban descendientes de un dios local."
Pour en connaître peut-être davantage, suivez ce lien... http://www.aime-jeanclaude-free.com/blog/sattjeni-fille-epouse-et-mere-des-gouverneurs-d-elephantine-en-egypte-antique.html







