Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant le scribe
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
Cet article est bien loin d'être l'équivalent d'un livre et, de qualité en plus.
Aussi ...
Aimant tout particulièrement ce haut personnage ...
Vous excuserez certainement votre humble serviteur quant aux oublis : je n'ai pas la prétention de vous exposer sa vie sans omission, mais davantage celle de vous faire connaître un être d'exception.
Bien mieux que moi ...
Sans avoir l'objectif de lui faire de l'ombre ...
Veuillez considérer S.V.PMadame Michèle Juret comme la référente idéale ; Michèle Juret est diplômée de l'Ecole du Louvre (recherche en égyptologie), conservatrice du Musée de Montgeron, Sociétaire de l'Académie Lorraine des Sciences, Vice-présidente du Cercle Scientifique Etienne Drioton, Nancy.
"Ses écrits, photographies
et
objets personnels enrichissent les collections du musée de Montgeron
et
en font déborder les archives ; ...
Auteur de plus de 400 publications,
le chanoine Etienne Drioton (dignitaire ecclésiastique),
surnommé le Chanoine des Pharaons, est un éminent égyptologue ..."
Laurent Deggradi ...
"L'incroyable collection du "Chanoine des Pharaons"
"17 JANVIER 1961 : décès à Montgeron du Chanoine Etienne DRIOTON qui fut Directeur Général du Service des Antiquités d'Egypte au Caire de 1936 à 1952."
1913 - Docteur en philologie de l'Académie Saint Thomas à Rome.
1924 - Chargé de mission épigraphique auprès de l'Institut français d'Archéologie Orientale.
1926 - Conservateur adjoint au département des antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
1929 - Chanoine honoraire de la cathédrale de Nancy.
1936 - Directeur Général du Service des antiquités d'Egypte, au Caire.
1937 - Membre correspondant de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres.
1945 - Membre correspondant de l'Académie Stanislas (Nancy).
1948 - Docteur Honoris Causa de l'Université de Louvain.
1949 - Président de l'Institut d'Egypte.
1949 - Membre correspondant de l'Institut de Bavière.
1952 - Directeur de recherches au CNRS.
1954 - Membre associé de l'académie Royale de Belgique
1956 - Président de la Société française d'égyptologie.
1957 - Professeur au Collège de France.
1961 - Décès du Chanoine Drioton à Montgeron. Il repose au cimetière de Villers les Nancy.
L'Essonne en Auteurs, Michèle Juret, Etienne Drioton :La Passion de L'Egypte.
Ajoutée le 24 juin 2015 :
Michèle Juret, Conservatrice du Musée Josèphe Jacquiot de la ville de Montgeron, a consacré une biographie au chanoine et égyptologue, Etienne Drioton (1889-1961) intitulée : Etienne Drioton, La Passion de l'Egypte aux Editions Gerard Louis. Elle y retrace le parcours méconnu de ce très grand et très discret égyptologue, mort à Montgeron. Le Musée Josèphe Jacquiot, héritier d'une partie de ses archives, a créé une véritable section d'Egyptologie pour illustrer son souvenir.
Il classe l’ouvrage comme destiné à "Tout public" (?) aussi il écrivit à son propos :
"Oublié du grand public,
le chanoine Etienne Drioton est une des grandes figures de l’égyptologie française de la première moitié du 20e siècle
[…]
Michèle Juret retrace un portrait très vivant de Drioton grâce aux nombreuses archives du chanoine dont elle est la responsable…
L’auteur s’appuie sur les nombreuses lettres pour nous faire vivre la longue carrière de Drioton et son inlassable travail pour organiser, archiver, cataloguer les trésors de l’Egypte.
Après avoir présenté l’auteure et le cheminement qui l’a conduite à rédiger cette biographie, consacre trois pages de la revue à l’ouvrage et à la carrière d’Etienne Drioton :
"Michèle Juret
se vit confier la lourde tâche de s’occuper de toute cette documentation : le travail lui prit une dizaine d’années, dont cette belle biographie est l’aboutissement.
On ne peut douter, dès l’abord que l’auteur, après avoir passé tant de temps "avec" Etienne Drioton, nous en dresse un portrait fidèle et précis.
Elle nous offre bien plus : une plongée passionnante dans la vie de cet éminent égyptologue, parfois méconnu, avec un enthousiasme et une tendresse bien perceptibles tout au long du livre, qui se lit du reste comme un roman"
voilà que l'on tombe sur un nid de momies dont certaines ne se sont pas fait violer ;
dans un caveau souterrain appartenant à M. et Mme Nefer-Renpet,
une huitaine de cercueils sont alignés sous des montagnes rocheuses..."
Extrait de "Etienne Drioton, l'Egypte, une passion
Etienne DRIOTON à Médamoud.
"Il y travailla de 1925 à 1931, aux côtés de Fernand Bisson de la Roque, appelé par l'IFAO pour des missions épigraphiques. Ses relevés et traductions des inscriptions hiéroglyphiques ont permis de reconstituer en partie l'histoire du site. (archives Etienne Drioton, Montgeron)"
j'ai le plaisir de vous informer que nous venons de trouver le tombeau d'Osorkon II ...
Deux salles aux 3/4 remplies par la boue qui a coulé par le trou des voleurs.
Le dos d'un sarcophage émerge ;
les deux salles sont tapissées de hiéroglyphes et de personnages.
Le monument est près de la porte monumentale, entre cette porte et le pylône I, au bout de l'axe ..."
C'est seulement quelques jours plus tard, le 17 mars que se produit ce coup de théâtre à Sân el-Hagar.
Une incroyable surprise, un tombeau royal inviolé.
Un impressionnant sarcophage d'argent à tête de faucon brille, intact : deux momies étaient posées de part et d'autre ; sur le sol ont été déposés des ouchebtis et divers objets. La mission de Tanis venait de faire la plus prestigieuse découverte depuis celle de Toutankhamon ...
Pierre Montet ouvre le cercueil en présence du roi Farouk.
On peut alors lire sur les bijoux le nom de Héqa-Kheper-Rê Chéchonq, roi de la XXIIè dynastie. Un masque d'or recouvre le visage de pharaon.
Des pectoraux orfévrés, incrustés de lapis-lazuli, turquoise et cornaline, des colliers et bracelets recouvrent les restes de la momie royale. A ses pieds avaient été glissées des sandales d'or ... Spectacle inouï.
Les fouilles reprendront à la mi janvier de 1940.
Dès l'arrivée de l'équipe de Pierre Montet, les ouvriers attaquent le bloc de granit qui empêchait l'accès à la tombe du roi Psousennès Ier.
Il ne fallut que quelques jours pour atteindre la chambre funéraire. Ici encore une énorme surprise les attend.
Sur le sol, devant la cuve funéraire en granit rose, les fouilleurs aperçoivent de la vaisselle en métal précieux, les quatre vases canopes, une grande jarre d'albâtre. Un nombre impressionnant d'ouchebtis de bronze jonchent le sol. La tombe royale est intacte ...
Puis le 16 avril1940, la sépulture d'Aménémopé, fils et successeur de Psousennès Ier est ouverte. Elle contient encore son trésor funéraire. (Sarcophage d'argent, masque d'or, bijoux à la fois précieux et d'une délicate beauté).
le tombeau de Psousennès n'a pas fini de nous étonner.
Il contient dans l'épaisseur du mur de calcaire une chambre funéraire, qui est intacte.
Ses parois sont tapissées d'inscriptions
et
l'or d'un sarcophage brille au fond..."
C'était le tombeau du général Oundebaounded. Il avait été inhumé comme un roi.
A Tanis en quelques années ont été exhumés des trésors d'une grande valeur et d'un immense intérêt. Ces oeuvres qui datent du premier millénaire avant notre ère éclairent d'un jour nouveau l'histoire de l'art de cette période. On le croyait stérile, mineur ; il se révélait d'une rare beauté. Le décor allégé laisse apprécier la pureté des lignes, prémices de l'art saïte et de son retour au classicisme de l'Ancien Empire. Un art que Etienne Drioton qualifie de néo-memphite.
Avec Henri Sottas, Introduction à l'étude des hiéroglyphes, Librairie orientaliste Paul Geuthner, 1922.
Avec Jacques Vandier, L'Égypte - Des origines à la conquête d'Alexandre, P.U.F., 1938.
Avec Pierre du Bourguet, Les Pharaons à la conquête de l'art, DDB, 1965.
Essai sur la cryptographie privée de la fin de la XVIIIe dynastie.
Recueil de cryptographie monumentale.
Sakkarah : les monuments de Zoser, Institut Français d'Archéologie Orientale, Le Caire, 1951.
Œuvres d'Étienne Drioton, ouvrage regroupant des articles, extraits de revues et conférences signés Etienne Drioton :
Le jugement des âmes dans l'Ancienne Égypte, Éditions de la Revue du Caire, 1949, 20 pp ;
À propos des temples égyptiens, Éditions Revue du Caire, 1951, 22 pp ;
La religion égyptienne dans ses grandes lignes, Édition de la Revue du Caire, 1945, 34 pp ;
Le musée de Boulac, extrait des Cahiers d'histoire égyptienne, le Caire, série III, fasc. 1, nov. 1950, numéro spécial, 12 pp ;
L'organisation économique de l'Égypte ancienne, Cahiers d'histoire égyptienne, série III, fasc. 3, mars 1951, 15 pp ;
Le théâtre dans l'Ancienne Égypte, extrait de la Revue d'Histoire du Théâtre 1954 -I-II, 38 pp, avec 4 planches n&b h.t. ;
La cryptographie égyptienne, extrait de la Revue Lorraine d'Anthropologie, conférences 1933-1934, 23 pp ;
Notes sur le cryptogramme de Montouemhêt, extrait de l'Annuaire de l'Institut de Philologie et d'Histoire Orientales de Bruxelles, t. III, 1935, 8 pp) ;
Paganisme égyptien et Monachisme, extrait de la Revue des Conférences françaises en Orient, déc. 1948, conférence donnée au Caire le 14 avril 1948, 8 pp ;
Le monothéisme de l'Ancienne Égypte, extrait des Cahiers d'histoire égyptienne, janv. 1949, 19 pp ;
La dévotion privée à l'époque pharaonique, Cahiers d'histoire égyptienne, 10 pp ;
À propos d'une statue naophore d'époque ptolémaïque, extrait du Bulletin de l'Institut d'Égypte, t. XXXIII, session 1950-1951, 16 pp ;
Les origines pharaoniques du Nilomètre de Rodah, extrait du Bulletin de l'Institut d'Égypte, t. XXXIV, session 1950-51, 26 pp ;
Une mutilation d'image avec motif, extrait du Journal of the Czechoslovak Oriental Institute, Prague, vol. XX, nos 3-4, 1952, 5 pp, avec 1 planche n&b h.t. ;
Notice nécrologique : Togo Mina 1906-1949, extrait du Bulletin de l'Institut d'Égypte, t. XXXII - session 1949-50, 5 pp ;
La pédagogie au temps des Pharaons, extrait de la Revue des Conférences françaises en Orient, mai 1949, 6 pp ;
Cyrille d'Alexandrie et l'ancienne religion égyptienne, extrait de Kyrilliana, anniversaire-hommage, Le Scribe Égyptien, le Caire, 1947, 14 pp ;
Un orant de style populaire, (Extratto da Scritti in onore di Ippolito Rosellini pubblicati a cura dell'Università di Pisa), vol.1, 1949, 5 pp, avec 2 pl. n&b h.t. ;
La protection magique de Thèbes à l'époque des Ptolémées, revue non précisée, sd, 10 pp, 1 pl. n&b h.t.
Nos solstices (d'été comme d'hiver) sont des événements astronomiques qui rythment l'année sur Terre, et ce dans chaque hémisphère !
Au sein de notre hémisphère nord,
le solstice d'hiver aura lieu le 21 décembre,
à 22h48 minutes 10 secondes (heure de Paris)
Mais à quoi correspond exactement cette date ?
La Terre tourne sur elle-même, autour de son axe de rotation, et cet axe est incliné par rapport au plan de l'orbite terrestre : c’est ce qu’on appelle l’obliquité terrestre et cette inclinaison est en fait un angle d’un peu plus de 23° par rapport à la verticale. "Un solstice désigne le moment où l’un des hémisphères est le plus proche du Soleil par rapport à l’axe de rotation de la Terre", explique Mathilde Gaunel, chercheuse à l’Observatoire de Paris.
Les solstices correspondent en fait à une durée de jour et de nuit maximales, alternativement et de façon opposée entre les hémisphères nord et sud.
Le solstice d’hiver correspond en effet au jour le plus court de l’année - et où la nuit est la plus longue !
Cette date correspond au début de la saison d’hiver ...
Le premier jour de la culture des champs.
"La vie des Anciens Égyptiens était basée sur l’agriculture.
Il n’est donc pas étrange qu’ils lui donnent une telle importance"
Explique l’égyptologue Ahmad Saleh.
Et, d’après Shaltout, les Égyptiens de l’époque pharaonique ont pu fixer avec précision la date de l’arrivée de l’hiver dès le Moyen Empire :
"Ils ont alors bâti leurs temples
avec des angles précis
pour que les rayons du soleil tombent perpendiculairement
sur ces sanctuaires à cette même date.
En outre,
cette date correspond à la commémoration de la fête de la divinité "Râ le Grand".
Le solstice d'hiver est un événement terrestre de quelques jours :
A midi, la hauteur de Râ est la plus faible de l'année ; le jour est le plus court de l'année et la nuit la plus longue.
Il fut de la plus haute importance et ce depuis la préhistoire ...
Les récoltes sont terminées et le printemps est devant nous ; si l'hiver s'installe, c'est pour mieux accueillir le printemps.
Le solstice d'hiver devait être à la fois :
Une source d'angoisse ; avec des journées à la lumière déclinante, laissant place à la nuit,
Puis, une source d'espoir ; dès que les jours avec leur lueur rassurante chassèrent l'obscurité !
Ainsi ...
Le 21 décembre 2022 ...
Le Soleil se lève le plus loin de la Terre à l'Est, il se trouve au plus bas le midi, et se couche le plus loin à l'Ouest.
Et dès le lendemain, les jours commencent de façon imperceptible à rallonger !
Le solstice ...
Il correspond à ce moment de l'année où les rayons de Râ touchent la Terre avec l'angle le plus incliné qui soit.
Le solstice d'été, quant à lui, représente la journée la plus longue, adonc, le solstice d'hiver la plus courte.
Le mot "Solstice" et son origine ...
C'est bien un mot latin "solstitium", il est issu d’un néologisme que l’on doit à Pline l’Ancien.
Il compile les mots ; sol, "soleil",
Et statum venant de stare, "se tenir debout, demeurer immobile".
Déjà au premier siècle B.C.E, on lui donnait ce sens, celui que l’on conçoit encore aujourd’hui d'ailleurs. Et dans l'Égypte ancienne, et ce d’après l’historien grec Hérodote, il devait correspondre à peu près au gonflement des eaux du Nil et marquait ainsi le début d’une nouvelle année fertile.
Nous entrons donc aujourd'hui
dans l'hiver
nous sommes bien le 21 décembre.
Le solstice, au sein de notre hémisphère nord...
En ce fameux jour ...
La luminosité ne représente que seulement 8 à 9 heures dans l'hémisphère Nord. La nuit s'étale alors sur près des deux tiers de la journée à savoir 16 heures environ.
Le premier jour de l'hiver astronomique est marqué par le solstice de décembre, et l'hiver météorologique est bien différente.Et en cette année 2022, il devrait se produire le 21 décembre à22h48 minutes 10 secondes(IMCCE).
Tandis qu'au sud de l'équateur, l'hiver a commencé lors du solstice de juin, qui a eu lieu le 21 juin à 3 H 32 GMT.
Cette journée est de fait la plus courte de l'année en termes de luminosité. Nonobstant, en règle générale, la durée du jour et de la nuit dépend du lieu d'habitation et de la latitude.
Le "miracle du soleil".
Le solstice d'hiver ...
C'estune étape importante, une parenthèse sacrée, conventionnellement fixé au 21 décembre.
Nonobstant ...
Et astronomiquement, il se situeentre le 20 et le 22 décembre et ce en raison de la précession des étoiles. Souvenez-vous, il est tombé un 23 décembre en 1903 et tombera de nouveau à cette date en 2303, 2307, 2311 et 2315 !
Le solstice d'hiver ...
Jour le plus court de l'année qui marque le refroidissement, mais aussi le rallongement des journées. Connaissant le sens de l'observation de nos anciens, cela ne "pouvait certainement pas" passer inaperçu le long des fameuses rives du légendaire Nil.
Ainsi ...
Selon le Dr. Juan BELMONTE de l'Institut d'astrophysique des Canaries ...
Après avoir étudié plus de 650 temples ...
Il a émis une hypothèse, celle que la plupart des monuments et sites archéologiques auraient, à juste titre me semble-t-il, été conçus afin de célébrer des événements célestes comme le lever de Râ par exemple, relatif aux équinoxes, aux solstices, ...
Le solstice d'hiver ...
Ce phénomène a dû certainement être remarqué par nos anciens habitants des Deux-Terres.
C'est bien à travers ce moment-là, celui de la saison des semailles que pouvait alors commencer, et ce après que les eaux du Nil se soient retirées à la suite del'inondation annuelle une représentation en quelque sorte, celle du concept de la renaissance.
Il est donc aisé de penser que les anciens astronomes et architectes puissent avoir construit le temple de telle manière que "le Râ levant", celui du solstice d'hiver bien sûr, puisse avoir atteint un axe principal en traversant l'avenue, et ce pendant quelques instants.
Les rayons du nTr Râ brillaient alors entre les hautes colonnes de la salle hypostyle et "l'allumait en quelque sorte", comme pour recharger en énergie ce lieu sacré d'Amon (Le "caché").
Avant cette période très festive,
je vous souhaite un joyeux Solstice
et
autant de moments précieux
et ce à partager avec vos proches.
Douze jours ...
Et ce de Noël à l’Épiphanie ...
Et nous voilà alors transportés comme jamais, à Karnak bien sûr : "Le Saint des Saints".
De tout temps, ce fut une sorte de marqueur intemporel, particulièrement puissant, une occasion quant à de nombreuses célébrations et autant de festivitésen cette Kemet ancienne.
L'Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides, elle nous donne la date et l'heure exactes du solstice d'hiver.
Nous sommes bien
le 21 décembre.
A22h48 minutes 10 secondes dans l'hémisphère nord.
Aussi l’Égypte n'échappe pas à cette règle, le pays n'étant pas sur l’équateur comme vous savez.
Et cela concorde, à peut près, avec une pluie d'étoiles filantes baptisée "Ursides" issue la comète 8P-Tuttle, les dates peuvent variées entre les 17 - 25 décembre, le meilleur moment pourrait être la nuit du 21 au 22 décembre.
Et pour les Amérindiens, souvenez-vous de cette "Lune froide", elle est celle qui annonce l'entrée dans les semaines les plus froides de l'année, dans l'hémisphère nord.
Nous étions alors en présence d'un phénomène bien rarissime :
Matérialisé seulement le 16 juillet 1623,
Et cela ne devrait pas se reproduire avant 2080.
"La grande conjonction"
Et cette conjonction dura au maximum une dizaine de minutes ! Ce fut le rapprochement maximum entre Jupiter et Saturne, il se réalisa en vérité en fin de cette journée du 2.
C'est bien la période de l'année où la trajectoire du soleil, vue de la terre, atteint son maximum méridional. Sous nos latitudes, le soleil ne s'élève que de 18° par rapport à l'horizon (Quand durant le solstice d'été, il est visible à 65° d'altitude, toujours par rapport à l'horizon).
Aussi, nous sommes bien au :
Jour où l'inégalité du jour et de la nuit est maximale,
Maximum de nuit dans l'hémisphère nord,
Maximum de jour dans l'hémisphère sud vivant en réalité son solstice d'été !
Normalement nous aurions pu admirer ce genre de chose :
Autant dire que nous vivons la nuit la plus longue.
Ainsi ...
Ce "phénomène" tout à fait naturel ...
Serait fonction de l’axe de rotation de la Terre, de son inclinaison en fait.
Notre très belle demeure d'éternité ne tourne pas sur un axe véritablement droit, elle est en vérité inclinée et ce à environ 23°.
Aussi ...
L'été arrivé ...
Notre hémisphère nord "fléchi" du côté de Râ, bien plus exposé à ses rayons, les jours de fait sont bien plus longs que les nuits.
L'hiver venu ...
C’est l’inverse ...
Notre Terre se retrouve penchée du côté opposé à Râ, alors bien moins exposé, les jours sont plus courts que les nuits. Le contraire pour l’hémisphère sud, en été lorsque l’hémisphère nord est en hiver.
Probablement est-ce fonction de cet "état" bien spécifique ?
Et ce à deux occasions dans l'année ...
Ainsi Râ dans son mouvement apparent sur l’écliptique semble parfaitement arriver à sa plus forte déclinaison boréale comme australe d'ailleurs.
Imaginons un peu ...
Notre nTr Râ pouvant atteindre sa position la plus haute ou la plus basse du reste, puisse avoir la faculté de s’arrêter, un instant seulement, et ce afin de littéralement inverser son mouvement i.e. aller dans l’autre sens.
Le solstice d’été (~ 21 Juin) : à midi, il est très haut dans le ciel ...
Le solstice d’hiver(entre le 21 et le 22): toujours à midi, l'astre apparaît très bas ... Ils représentent ainsi les positions extrêmes de Râ.
Six mois seront donc nécessaire afin de mouvoir d’une position à l’autre : une année correspondant à un cycle complet.
Car évidemment, il fait bien souvent plus froid (Enfin normalement).
Analogiquement ...
Aimons-nous vraiement cette solitude qui est bien souvent engendrée par cette phase de peu d’ensoleillement ?
Ainsi, comme le disait Aristote ...
Nous sommes une espèce sociale, cet "aspect" "élabora" d'ailleurs notre race au fil des millénaires, du moins peut-on l'affirmer jusqu'à des jours pas si éloignés que cela.
Des découvertes récentes montrent du reste que notre cerveau comporte des neurones miroirs qui nous permettent spontanément d’entrer en empathie avec d’autres. De se mettre à leur place en quelque sorte. Quand on voit quelqu’un qui se blesse, qui éclate de rire ou réconforte un proche … notre cerveau s’active dans les mêmes zones que celui de la personne en question, il fonctionne en miroir et nous ressentons la douleur, la joie, la compassion … Ce fonctionnement se déclenche aussi quand il s’agit d’animaux voire même de végétaux et ce pour les plus sensibles d’entre nous.
Nous avançons,
Nous progressons,
Nous traversons toutes les adversités,
Nous évoluons et ce, avant tout, grâce à notre sociabilité, notre adaptabilité, notre résilience, ...
...
Tous ceci n'expliquerait-il pas finalement toutes les festivités que nous allons bientôt vivre ?
Et ce afin d'éloigner les ténèbres, la faim, le chaos, ..., et de se rapprocher en quelque sorte de cette période bien plus propice ou les jours seront plus longs.
Que ne ferait-on pas pour quelques rayons de plus, à défaut de Râ, ceux de la chaleur humaine ?
Quelles que soient les époques,
Quelle que soit la civilisation,
Quelle que soit la culture,
Quel que soit le lieu géographique sur notre formidable planète, cette demeure d'éternité.
...
Illustration du solstice d'hiver,
les rayons du soleil atteignant la partie sud du globe.
Le temple de Karnak dans le gouvernorat de Louxor(sud) ...
Et le temple Qasr Qarun dans le gouvernorat de Fayoum (centre) ; le temple de Qasr Qarun, construit à l'époque gréco-romaine (323-31 B.C.E) était dédié au culte du dieu Sobek et Dionysos, le nTr du vin et de l'amour pour les Romains. Il comprend environ 100 pièces anciennes qui servaient à stocker les récoltes et les moissons agricoles.
Le 21 decembre 2012,
au temple de Qasr Qarun.
Les rayons du soleil traversent donc deux temples pharaoniques au sein de ce phénomène astronomique remarquable que les anciens égyptiens appelaient le "solstice d'hiver".
Les gouvernorats de Louxor (sud)et de Fayoum (centre) devraient être le témoin du passage du soleil sur les deux loges du "Saint des Saints" dans les temples de Karnak et de Qasr Qarun.
Marquant le début de la saison hivernale le 21 décembre ...
Alors que le temple de Karnak est aussi le théâtre d'un phénomène astronomique similaire, comme le soleil s'aligne perpendiculairement au "Saint des Saints du nTr Amon" dans le temple, au 21 juin de chaque année, coïncidant avec le début de la saison estivale, que les anciens égyptiens appelaient le solstice d'été.
Visiblement ...
Abou-Simbel n’est pas le seul temple à connaître ce phénomène !
"Il n’est pas lié seulement au temple d’Abou-Simbel,
mais
il se répète dans 170 autres temples égyptiens
durant toute l’année.
Les Anciens Égyptiens
étaient réputés pour leur maîtrise de l’astronomie et de l’architecture"
"Trois sanctuaires ont été illuminés par les rayons du soleil,
tombés à la perpendiculaire le 21 décembre dernier".
Ces temples sont ceux de la reine Hatchepsout à Deir Al-Bahari, à Louqsor, le sanctuaire principal du temple de Karnak dans la même ville, et enfin celui de Qasr Qaroun, au Fayoum.
Mossallam Shaltout,
professeur au Centre national des recherches astronomiques et géophysiques.
Merci à Mena Osiris qui semble avoir apprécié cette "désignation", je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé.
Comme chaque année ...
Aux mêmes périodes ...
Et ce depuis des millénaires ...
En fait depuis sa création par Le Grand Ramsès II ...
Abou Simbel le "miracle du soleil", est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, même encore aujourd'hui !
Temple révélé au public en 1813 par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Deux fois par an, le 22 février et le22 octobre, le soleil s'aligne encore avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert en 1873.
Ainsi ...
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple avait dû être déplacé, mais cela vous le savez certainement déjà j'imagine.
Aussi, lorsque le temple se trouvait plus bas ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée !
Le spectacle reste cependant un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister en temps normal.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Comme cela, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossauxse trouvant debout.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand (1,75 mètre) pour cette époque je pense,
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations ainsi que moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.
Les dernières demeures relatives aux enfants ST63 ainsi que ST64 représentent certainement les premières du genre trouvées à Gebel el Silsileh.
Car ses deux petits êtres sont conservés avec des biens funéraires complets.
Les chercheurs découvrirent aussi des cryptes et des chambres pour adultes dans une nécropole de la 18e dynastie à Gebel el-Silsileh dans cette région d'Assouan.
Une manière de pouvoir pénétrer dans le monde
religieux,
comme celui des coutumes
funéraires,
sociales,
et économiques,
de l'Egypte ancienne au cours des Thoutmôsis.
Nous serions au sein de la prestigieuse 18e dynastie.
Cette thématique fait suite au fruit du travail des chercheurs du ministère égyptien des Antiquités ainsi que de l'université suédoise de Lund.
Depuis 2015 …
Cette équipe dirigée par Maria Nilsson et Jon Ward a découvert 69 tombes ! Pratiquement toutes visitées par des pillards et ce au sein même des dynasties pharaoniques.
Cette année …
Quatre nouvelles sépultures dont quatreintactes, d’enfants.
Aussi vous serez à même de rencontrerer le non moins légendaire netjerSobek, vous savez le crocodile !
Brooklyn museum.
Ce lieu ...
Il fut autrefois une carrière pendant la période Thoutmoside : nous serions entre 1 504 et 1 388 B.C.E.
Aménophis I (1 525 -1 504), Thoutmosis I (1 504 -1 492), Thoutmosis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57), Thoutmosis III (1 479 -1 425),
Aménophis II (1 428 - 1 397), Thoutmosis IV (1 397 - 1 388), Aménophis III (1 388 - 1 351/50),
Aménophis IV / Akhenaton (1 351 – 1 334).
L'étendue de l'Égypte ancienne à son apogée territoriale, la 18e dynastie.
Sous Thoutmôsis III aucun pharaon n'avait conquis tant de choses.
"Kheny" ...
"Khenou" : nous sommes au sein de l'époque pharaonique. Son origine me paraît du reste bien difficile à cerner : serait-ce fonction de cette cité, celle de la rive est ? De fait nos anciens lui donnèrent cette nomenclature d' "EAU PURE".
"La carrière" fut également sa dénomination à la période Gréco-Romaine. En fait, il y avaient bien des carrières au Gebel el-Silsileh fournissant en pierres les chantiers des temples et hypogées de la Haute-Égypte et ce à la période thoutmoside.
Gebel Silsileh avec sa très longue histoire, allant du paléolithique à l'époque Copte.
Que dire aussi de cette "Montagne de la Chaîne" : d'aucuns supputeraient même que cela puisse provenir de la période arabe. Une chaîne aurait été tendue au travers de l'Itérou et ce afin d'entraver la communication fluviale.
En tout cas, ce lieu comporte bien les deux rives du Nil, un endroit bien étroit pour notre Itérou qui est du reste entouré de majestueuses collines faites de grès :
Nous sommes alors aux alentours de 145 km au sud de la cité aux cents portes, Thèbes.
Et plus précisément à 65 km au nord d'Assouan.
...
Avec :
Sa nécropole pré-dynastique,
Et ses graffitis contemporains comportant des humains, des animaux, des bateaux,...
Quant à l'Ancien Empire, sur la rive ouest, peu de traces demeurent : souvenons-nous notamment de Pépy I.
Aussi au Moyen Empire nous pouvons y voir des voyageurs avec leurs caravanes ainsi que leurs graffiti.
Une mission archéologique Suédo-égyptienne (Université de Lund), dirigée par Dr. Maria Nilsson et John Ward. Une équipe en coopération avec l'inspection de Kom Ombo et d’Assouan dirigée par M. Abdel Menum (Assouan) et M. Ahmed Sayed (Kom Ombo).
Et donc, selon elle, ce n'est pas la première fois que des égyptologues trouvent de pareilles dernières demeures sur ce légendaire site.
Il serait entouré également de matières organiques, certainement issues du bois qui devait composer le cercueil car les termites auraient fait leurs œuvres.
Un cerceuil qui devait du reste posséder un couvercle en grès très mal conservé, fait quant à lui de grès.
→ Une autre dernière demeure ...
Celui de cet enfant âgé de 6 à 9 ans, dansun cercueil en bois là aussi.
Probablement devait-il avoir entre 5 à 8 huit ans ! En fait les deuxième et troisième progénitures étaient accompagnées de moult artefacts.
La tête vers l'est …
Sa direction faciale semble avoir évolué probablement suite à l’inhumation ultérieur du ST63.
Le lin semble enveloppé le petit corps, lui-même posé sur des nattes de roseaux.
Il était accompagné de pièces funéraires :
Des amulettes,
Des bijoux comme des bracelets en bronze, trois scarabées dont l'un contenait le nom royal de Thoutmosis III (Menkhéperrê)
(La manifestation de Râ demeure) ou (Stable est la manifestation de Râ) mn-xpr-ra ),
Elle se démarque tout particulièrement vis-à-vis des autres petits êtres du fait qu'elle contient un squelette. Nonobstant, c'est celui d'un enfant âgé de5 à 8 ans.
Inhumé certes mais "visiblement sans aucun soin". (?)
En fait ...
Il était recouvert de débris de carrière.
Il présentait également des signes de maladie et même de blessures ! Tout ceci pourrait, à première vue, indiquer l'existence d'une hiérarchie sociale.
ne semble plus mystérieuse que cette pyramide de Khéops.
Comment nourrir la rêverie des amoureux de l’Égypte antique ?
La pyramide est ainsi :
Sondée,
Analysée,
Radiographiée,
Auscultée,
Interprétée,
Polémiquée,
... Mystérieuse, pourquoi Khéops ordonna-t-il la construction du système le plus complexe de toutes les pyramides ?
Peu de "spécialiste" s’aventurerait à expliquer avec certitude ce qui poussa pharaon à faire ériger un édifice d’une telle complexité : au-dessus du sol … ! Souvenez-vous de la pyramide rhomboïdale, de Dahchour, ..., elles ont leurs chambres au niveau du sol. D’aucuns suggèrent alors que les spécificités de Khéops seraient issues d'une succession de changements et ce au cours de l’élaboration des plans.
Nonobstant …
Mark Lehner s’appuyant sur des observations supputa que les plans furent bien élaborés avant le début de la construction. Ce qui à mon sens rend plus énigmatique encore le mystère de l’horizon de Khéops.
→ Siècle après siècle, pourquoi les pyramides nous fascinent-elles toujours autant ?
→ D’où viennent les légendes des chambres secrètes dissimulées au cœur de la seule des sept merveilles du monde encore debout ?
→ Y découvrira-t-on un jour une chambre abritant le trésor du pharaon Khéops ? Aussi, selonHérodote, Khéops reposerait depuis l'an 4 776 B.C.E à 58 m et ce au-dessous de la base même de sa propre pyramide.
Cependant,
nous ne sommes sûrs de rien.
Aussi voyez plutôt :
Les quatre faces de l'horizon de Khéops ne sont pas parfaitement planes. Souvenez-vous de ce léger angle vers l’intérieur, il transforme ainsi sa base en polygone concave à huit faces.
Nous devons cette remarque au français André Pochan (Un physicien et un mathématicien français, passionné d'égyptologie.), nous sommes alors en 1934. Il étudia presque exclusivement les pyramides, nonobstant il faut reconnaître qu'il fut particulièrement critiqué par Jean-Philippe Lauer.Nous ne sommes sûr de rien au point que les chercheurs semblent ne pas comprendre les raisons des angles sur cette pyramide alors qu’ils sont absents sur ses voisines, mais leur régularité suggère quand même qu’ils sont certainement volontaires.
Nous ne sommes sûrs de rien.
Quelle serait donc véritablement les teneurs
de cette "curieuse découverte" ?
Nous sommes au sein de la pyramide de Kheops
avec les chercheurs de la mission ScanPyramids
lancée en fin d’année 2015.
Des rayons cosmiques
afin de sonder cet ouvrage monumental.
Ainsi le ScanPyramids Big Void (SP-BV) serait visiblement :
Entre 60 et 70 mètres de hauteur : aussi souvenez-vous ce monument fait 139m de hauteur et 230m en largeur, juste finalement au-dessus de la Grande Galerie. Nous sommes comme vous savez sur le plateau de Guizèh, aujourd'hui en très proche banlieue du Caire.
139 m sur les 146,58 mètres d’origine !
Une "cavité" située à environ 40 mètres de la chambre de la reine.
Il aurait des caractéristiques similaires à celles de la grande galerie, comme vous savez, la plus grande salle connue de la pyramide.
"Un vase clos".
"Le "grand vide"
est totalement clos,
rien n’a été touché depuis la construction de la pyramide.
C’est une découverte très enthousiasmante"
Kunihiro Morishima
de l’Université de Nagoya au Japon, partenaire de la mission ScanPyramids.
Une cavité "aussi grande qu’un avion de 200 places en plein cœur de la pyramide".
En dehors des salles ouvertes aujourd'hui au public ...
D’autres demeures uniquement accessibles aux archéologues ainsi bien sûr qu'aux chercheurs.
Aussi ...
Depuis 2015 ...
ScanPyramids a fait des découvertes passionnantes (Deux autres artefacts : sur l’arête nord-est du monument ainsi que derrière sa face Nord) ! Cette expérience en réalité virtuelle, à savoir ScanPyramidsVR, permet aussi de découvrir non seulement les salles cachées au public mais aussi les dernières découvertes sur la plus célèbre pyramide d’Egypte.
Des équipes japonaise ...
Et française ont effectué des sondages pour la mission scientifique ScanPyramids avec la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation).
La présence d'une énorme cavité aurait été interprétée par les scientifiques faisant suite à des technologies ultra-modernes et non invasives i.e. non destructives en vérité : pas moins de 30 mètres de long, pouvant même être d'origine puisqu'il serait clos.
Comment les scientifiques ont-ils procédé ?
Quelles furent les paramètres afin de calibrer les instruments ?
Les scientifiques ont-ils éliminé certains d'entre eux (Paramètres) ? Et comment l'ont-ils décidé d'ailleurs ?
Quel serait l'incidence de telles décisions sur les modélisations finales ?
Le point
Les chercheurs viennent donc de détecter la présence d'une cavité "invisible jusqu'à ce jour".
Cachée derrière la face nord ...
De plus, elle se situerait dans la zone où quatre chevrons visibles surplombent le couloir descendant.
Notons aussi que les chevrons de la véritable entrée étaient invisibles à l'origine, cachés derrière une couche de blocs. Les pierres furent cependant démantelées au cours des siècles. Des blocs que nous savons fort utiles puisque nous connaissons les chevrons en deux endroits : au-dessus des chambres du roi et de la reine ...
Il ne peut en aucun cas être la conséquence d'un éboulement toujours imaginable. C'est bien un espace dédié à quelque chose qui échappe encore aux spécialistes ...
"S'il s'agissait d'un chaos de gravats,
les mesures indiqueraient une faible sous-densité un peu partout.
Or là, nous avons une forte sous–densité locale"
Sébastien Procureur, responsable scientifique à l'Irfu / CEA.
Alors à quoi pouvait bien servir ce grand vide ?
Les chercheurs qui effectuèrent les différentes recherches refusent de "parler" de pièce secrète, de chambre cachée, ...
En plus de cela ils ne sont pas certains de la nature de ce vide.
S'agit-il d'une pièce ?
De plusieurs ?
D'un grand couloir ?
D'une autre Grande Galerie ?
... ? Cette mystérieuse cavité demeure pour l’heure inaccessible.
"Nous ne pouvons pas savoir
si le vide contient des artefacts
car ils seraient trop petits pour être détectés par ce type d’imagerie"
Kunihiro Morishima, coauteur de l’étude.
Et comment pénétrer dans cet espace situé en hauteur, visiblement profondément scellé, très difficile d'accès ?
Ainsi nous pouvons parfaitement bien imaginer que découvrir la dernière demeure de pharaon constituerait l'une des plus grandes découvertes de l'égyptologie moderne. Peut-être est-ce aussi là, en partie du moins, l'explication de cet engouement, de cet enthousiasme, des fantasmes aussi, de cette sensibilité exarcerbée parfois, de certaines carrières et/ou égos également, ..., des polémiques ?
Y aurait-il une particularité sur le fait que les constructeurs de la grande pyramide n'ont mentionné nulle part cette cavité ?
Une cavité détectée au-dessus de la Grande Galerie ...
Sa présence même, aurait-elle pu jouer sur les interprétations des imageries ? Et ce en créant une sorte d'image fantôme ? Je présume que les chercheurs ont entre eux soulevé cette "possibilité, cependant il aurait été bien judicieux de l'énoncer afin de valider davantage encore leur interprétation quant à l'existence de ce vide.
La découverte d'une cavité dans la pyramide de Kheops énoncée ...
L'équipe scientifique du projet a été critiquée, 2 jours suivant l'annonce. Critiques en premier lieu quant au non-respect du processus scientifique avant sa publication.
Cependant bien d'autres tirades semblent avoir également été exprimées, peut-être est-ce cela le prix du débat ? Du moment que cela reste dans le respect d'autrui ...
Aussi, n'oubliez jamais ...
Nous devons prendre certaines précautions bien inhérentes à ce genre de travaux éminemment sensibles ! Bien évidemment respectons tous les avis, même ceux des détracteurs, lisez-les avec attention.
Evitons cependant de rentrer dans certains conflits compétitifs.
Votre libre arbitre est là pour vous guider. Aussi continuez votre chemin et gardez cette envie d'apprendre et de comprendre cette merveilleuse civilisation.
Les "polémiques" sont toujours possibles, présentes, à venir puisque déjà le mot "découverte" l'a engendré. Cependant elles ne doivent surtout pas influencer la poursuite des recherches. Ces dernières doivent continuer à respecter une certaine déontologie scientifique quant aux méthodes employées.
→ L’archéologue Zahi Hawass ...
Il semble affirmer que cette immense cavité était déjà connue.
Ainsi Howard Middleton Jones et son défunt équipier décédé avaient détecté cette cavité au-dessus de la grande galerie et ce à partir de 1999. Ils l'auraient ainsi mentionné à Zahi Hawass "tout en lui expliquant la façon d'y accéder".
→ Dormion parla de cette supposée et probable cavité dans un de ses livres publié en 1986.
Ainsi il fut déposé à cette époque une autorisation, refusée du reste par Havass, et ce afin de permettre de disposer d'une fibre optique dans la Chambre de la Reine.
→ Desroches-Noblecourt ...
Dans son enseignement à l'école du Louvre elle parlait d'une théorie, l'existence d'une cavité...
→ Le chef du comité scientifique supervisant ScanPyramids ...
"La pyramide est pleine de vides
et
cela ne signifie pas qu’il y ait une chambre secrète
ou
une découverte."
"Il y a énormément de théories
sur l'existence d'éventuelles chambres secrètes dans la pyramide.
Si nous les cumulions toutes,
nous obtiendrions du gruyère !"
Mehdi Tayoubi.
"Mais aucune d'entre elles
ne prédisait l'existence de quelque chose d'aussi grand"
Mehdi Tayoubi.
→ Le chef du conseil gouvernemental en charge des antiquités ...
"Le projet doit procéder de façon scientifique
qui suit les
étapes de la recherche scientifique
et
ses discussions,
avant publication."
"Therefore,
the ministry sees that the ScanPyramid team should not rushed
to publish their findings in media at that stage of their research
because
it requires more research
and
it is to early to say that there was a new discovery.
...
they should not use propagandist terms such as
“new discovery;” and “a giant void.”
More researches and studies
are required in an attempt to know the secrets of this unique great monument."
Nous sommes le samedi 9 septembre avec une annonce du ministère des Antiquités.
Archéologues égyptiens dirigés par Mostafa Waziri, chef du département de Louxor ...
Une découverte modeste ...
Intéressante ...
Présentée à la manière d'un grand évènement. Kemet l'ancienne et l'Egypte moderne des grands chantiers méritent bien cela.
L’Égypte ancienne ...
Une ère adulée et pas seulement par les archéologues ! Serait-ce le fait des nombreuses découvertes.
Ainsi, la thématique d'aujourd’hui traite-elle d'un "nouveau" hypogée, celui d'un artisan d'excellence puisque nous serions en présence d'une dernière demeure relative à un orfèvre du netjer Amon : déité majeure comme vous savez quant à de la mythologie égyptienne.
Le quotidien d'antan
au
Nouvel Empire !
Un évènement que nous attendions depuis quelques temps maintenant.
Ainsi…
Après 5 mois de fouilles sous les rayons de Râ ...
Au cours d’une conférence de presse, le Dr Mostafa Waziry annonça une formidable découverte, celle d’une dernière demeure ! Nous étions alors le 18 avril 2017.
Et depuis, nous n'avions véritablement plus rien de concret.
Se pourrait-il, a dream peut-être, que cela soit la légendaire Néfertiti, sujet à moult articles médiatiques depuis quelques temps ?
… ?
L'orfèvre d'Amon,
Amenemhat,
près de Louxor.
Orfèvre ...
Cela ne fut pas seulement un travail, c'était probablement toute sa vie comme le fait de l'avoir consacrée à la divinité Amon.
Amon ...
Une divinité devenue majeur et ce tout particulièrement dans la belle cité aux cents portes, Ouaset, Niwt-Imn, la puissante.
Cette découverte a été faite par une mission archéologique égyptienne dirigée par Mostafa Waziri, c'est ainsi que le ministère égyptien des Antiquités l'a annoncé.
Nous sommes bien dans un domaine de pure archéologie.
Pas de trésor en perspectif, si cela est quand même la découverte d'une tranche de la mémoire de l'humanité et ce à travers l'inhumation probable d'une famille entière.
Ces vestiges sont situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datant du Nouvel Empire, et plus précisément au XVe siècle B.C.E. Cette révélation a aussi le mérite d’accentuer la connaissance de cette nécropole et de sortir de l’oubli un nouveau fonctionnaire.
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Des archéologues ont bien découvert une dernière demeure.
Celle d'un orfèvre qui consacrait son oeuvre, son art, son travail au netjer Amon ! Mais pas seulement lui puisque les chercheurs ont également trouvé des momies d'une femme ainsi que de deux enfants : une famille en perspective.
Nous sommes au sein de la rive ouest du Nil, à Louxor. Et comme vous savez ce site est parfaitement réputé pour ses dernières demeures et ses temples.
114 hypogées pour la majorité érigés dans la roche. Cette nécropole appartient à la Vallée des nobles, où étaient enterrés les notables proches des pharaons, près de la Vallée des Rois, sur la rive gauche du Nil.
→ Remarquons par exemple la double dernière demeure d'Amenhotep I (1 524 - 1 504) ainsi que son "épouse supposée" Ahmès Néfertari : certains égyptologues semblent mettre en doute ...
Un lieu connu comme une nécropole de la famille royale mais également des hauts fonctionnaires des 17 et 18e dynasties. Cependant les sépultures les plus anciennes remontent à la 11e dynastie. Notons au passage qu’elles furent simplement réutilisées et ceci fréquemment en des temps bien postérieurs.
Elles montrent parfaitement, et heureusement du reste, que nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre, cela nous obligent avec ce plaisir incommensurable à remettre en question nos connaissances et surtout du reste nos interprétations.
Et si nous continuons dans cette thématique ...
Cette façon de penser et d'aborder les choses ...
Alors il est fort probable que le thème d'aujourd'hui devra bien évoluer dans les années à venir.
Nonobstant ...
Les faits, les résultats, eux, sont bien là et ne changent pas. Fascinant ...
Aussi souvenez-vous qu'Amenemhat fut une nomenclature pouvant fort bien être l'objet des deux sexes.
Il aurait ainsi vécu il y a environ 3 500 ans.
Orfèvre royal de son état, il consacra visiblement ses activités au netjer Amon.
Nous serions donc en présence d’un certain Amenemhat ainsi que de sa concubinedénommée Mehi. Nonobstant, sa momie n'a pas été, officiellement du moins, véritablement identifiée en tant que telle ! Cependant il n'y aurait pas de doute quant à l'identité du propriétaire de cette dernière demeure.
Amenemhat, une nomenclature qui fut celle également de plusieurs pharaons comme vous savez (Amenemhat I_ fondateur de la 12e dynastie_ à VII_ce dernier bien peu connu finalement fut quant à lui de la 13e dynastie) et cela pourrait être traduit littéralement par :
"Sous la responsabilité d'Amon".
Les chercheurs auraient trouvé au sein de leur dernière demeure une statue, celle d’Amenemhat, assis sur une chaise et ce à côté de sa femme. Cette dernière portait une robe, bien longue d'ailleurs, ainsi qu’une perruque.
De plus ...
Un portrait de leur fils a été peint entre eux deux, inconnu visiblement pour le moment.
Nous serions durant la fameuse 18e dynastie, celle que connue notamment les hauts personnages que furent Néfertiti, Tut Ankh Amon qu'inévitablement vous connaissez bien, ...
Et plus précisément nous serions entre les 16e et 11e siècles B.C.E selon les annonces du ministère des Antiquités.
La chapelle et son entrée semblent bien localisées au sein d'une cour datée quant à elle du Moyen Empire.
Nous sommes alors au niveau de Kampp 150.
A cette chapelle les archéologues trouvèrent deux puits funéraires :
→ L'un à 7 mètres de profondeur, à droite, destiné au défunt et à sa femme.
→ Partant de-là nous voici au sein d'une chambre funéraire contenant des fragments de momies, des sarcophages, des ouchebtis.
→ L'autre puits nous conduit à une autre salle contenant quant à elles des momies datées visiblement des 21e et 22e dynasties.
Nous sommes de fait en présence :
→ D'une petite pièce carrée, au niveau du sol.
Les chercheurs découvrirent ainsi une niche dont un morceau du décor reste encore visible aujourd'hui. Les fresques nous sont décrites comme ayant été d'une qualité certaine.
Aussi les chercheurs supputent-ils que cela pourrait s'expliquer par la proximité du souverain contemporain du défunt.
→ Une chambre funéraire.
Elle se situe à huit mètres au-dessous de la pièce d' "entrée" et contenait visiblement quatre momies.
→Au bout d'un couloir, menant à une salle, une niche funéraire, y séjournait visiblement :
La momie d'une femme.
Et selon Madame Chérine Ahmed Chawqi, une égyptologue et spécialiste des os, elle en aurait conclu que la défunte avait 50 ans à l'heure de la "rupture".
Nonobstant des doutes semblent avoir été émis quant à cette femme ! Les inscriptions mentionnent cependant un certain titre, celui de "dame de la maison".
Et de "ses" (?) deux enfants.
Cependant il nous faut rester prudent :
"Nous ne sommes pas sûrs
que ces momies soient
de la famille d’Amenemhat"
Mostafa Waziri.
"De toute évidence
la tombe a été réutilisée dans les temps anciens.
C'est probablement pourquoi leur tête est découverte"
Mostafa Waziri.
"Mais nous sommes extrêmement heureux de toute façon,
a-t-il ajouté,
car cela signifie que nous trouverons plus d’autres tombes dans cette région".
Les doutes quant à l'identification même du corps du propriétaire serait le fait que cette dernière demeure fut, comme bien souvent du reste, réutilisée plus tard et ce durant les 21e et 22e dynasties.
De plus ...
Une cinquantaine de "cônes funéraires" ont été visiblement découverts. Ils sont gravés avec le titre et la nomenclature du défunt. Ainsi sur les 50 cônes seulement dix auraient été liés à un corps.
Selon les chercheurs les 40 restants appartiendraient à quatre autres personnes qui, elles, ne seraient pas encore trouvées.
Ne tenez pas compte du côté sensationnel de cette "découverte" ...
Vous savez bien, nous serions dans ce cadre de la survivance quant à cette industrie essentielle, vitale même pour le "bien-être" de ce peuple d'Egypte moderne (Nous parlons quand même de cent millions d'habitants.).
Ne tenez pas compte non plus de ce que d'aucuns pourraient classifier de modeste vis-à-vis de cette "révélation" ...
Rien...
Aucun savoir...
Aucun décèlement...
Aucune exploration... Rien ne peut être considéré comme médiocre, insignifiant, maigre, modique, ... Une métaphore afin d'illustrée possiblement cette façon de concevoir les choses : l'Histoire est érigée de briques. Aussi petites soient-elles, elles n'en demeurent pas moins cruciales pour la compréhension de l'ensemble.
Aussi, les fouilles sont bien loin d'être terminées !
De plus...
Vous l'aurez bien compris, il nous reste beaucoup de points à éclaircir !
Alors à suivre...
Newly discovered tomb with several mummies.
Tomb Kampp -390 in Dra Abu El Naga, West Bank, Luxor.
Mentionner ainsi une citation, c'est forcément l'extraire de son contexte initial. De fait l'interprétation peut ne pas correspondre exactement à la pensée même de l'auteur : aussi détournement il y a ...
Nonobstant ...
Si nous suivons "la pensée" d'Albert Szent, toutes les découvertes permettraient aux chercheurs d’écrire cette grande et bien longue histoire, celle de Kemet l'antique.
Aussi ...
Afin de la comprendre, et pendant fort longtemps d'ailleurs, il a fallu que nous nous contentions des récits d’anciens écrivains, des hagiographes grecs. Bien rapidement cependant, les chercheurs se sont aperçus que les "témoignages" recueillis étaient souvent des plus contradictoires.
Quelques noms devinrent néanmoins légendaires comme :
Hérodote,
Diodore de Sicile,
… Et comme vous savez, il fut un temps ou le système graphique de nos anciens resta presque inaccessible, une certaine magie s'opérait alors... ! Aussi, une découverte, quasi immortelle dans nos mémoires, fut bien celle de Champollion ! Elle changea le cours même de la compréhension de l'Histoire. Grâce à lui, nous pouvions dès lors avoir recoure au témoignage véritablement écrit par les contemporains des temps anciens. Cependant nous devons avoir à l'esprit que nous sommes souvent confrontés à une certaine de propagande,... Pouvoir lire cette écriture hiéroglyphique, celle qui auparavant paraissait bien insoluble et énigmatique, devait être ressentie et considérée à la manière d'une véritable révolution.
Nous faisions alors la première foulée.
Non pas celui sur la lune, mais en direction de l'esprit de nos anciens. Hérodote, Diodore, ..., aussi coruscants qu'ils pouvaient être en leur temps ne furent probablement pas dénués d'une certaine naïveté : récupérer des témoignages n'est jamais réalisé de façon impartial ... Alors Champollion arriva, et les légendaires personnages s'atténuèrent quelque peu dans les mémoires.
Cette grande Histoire nous est contée par nos anciens eux-mêmes à travers leurs écrits sur la pierre, les papyrus, le bois, le plâtre,... Encore faut-il les chercher, les découvrirent, pouvoir les interpréter, se replacer dans le contexte historique, sans nos aprioris, nos atavismes,... Et c'est bien cela que font les égyptologues ! Nous avons déjà rencontré une historiographe, souvenez-vous de cette netjeret que l’on nommait Sechat ; elle gravait pour l’éternité tous les événements relatifs à pharaon.
Voici donc maintenant une histoire vraiment incroyable.
Celle de cet "égyptologue" qui vivait lui-même dans l'antiquité. Un homme érudit, théologiste passionné d'archéologie,... La Basse-Époque le consacra même comme un "magicien".
Aussi à travers cette thématique nous pourrons probablement concevoir les relations qui pouvaient y avoir entre le pouvoir et le savoir en cette ère de RamsèsII, et ce à travers la personnalité d'un de ses fils,le prince héritier et "archéologue" Khaemouaset !
Ramsès II cherchait-il alors à dominer les savoirs ?
Dans la Kemet ancienne, cette omniscience devait bien passer par la connaissance du secret des hiéroglyphes donnant ainsi accès à la littérature, la médecine, ...
L'instruction fut-elle véritablement empirique en cette ère ramesside ?
Ce dernier avait de toute évidence marqué les esprits à l'instar d'une entité divinisée au point que Ramsès III dénomma ses principaux enfants royaux à l'identique de ceux du grand pharaon de la 19e dynastie.
Et, ce fut donc le cas quant à Khaemweset que voici d'ailleurs :
Nous sommes au sein de QV44, bien préservé, situé dans la vallée des reines.
Les reliefs peints décorant cette dernière demeure illustrent bien le rituel d'une journée dans l'au-delà, comme le repas du principal netjer de la région, ainsi que les génies gardant les portes du domaine d'Osiris.
Il ne semble pas avoir porté le titre de Grand Prêtre de Ptah (?) contrairement à ce que nous allons entrevoir quant au fils de Ramsès II ! Il fut tout de même un prêtre Sem indiquant un rang dès plus élevé. D'aucuns comme M. Christian Leblanc subodorent même qu'il aurait été l'ainé (Pour ce dernier, sa mère devait être la reine Tyti ...).
Il portait également les titres :
De Seigneur de la vie des Deux-Terres,
Et Porte-éventail à la droite du souverain : flabellifère, un personnage, un très haut dignitaire, un proche de pharaon, comme fut le célèbre Horemheb d'ailleurs comme vous savez et ce avant de monter sur le trône d'Horus !
Le plus illustre des fils de pharaon fut probablement Khaemouaset, son quatrième, et le deuxième d'Isisnofret : seconde G.E.R (Des doutes semblent néanmoins subsister cf. égyptologues ...).Et toujours selon les sources, elle aurait eu entre 4 à 7 enfants. Ainsi, le prince, le futur Ramsès ne fut encore que "corégent" avec son père Séthi I quand ce dernier l'envoya faire campagne en pays de Koush. Ramsès était alors âgé de vingt-deux ans.
Il emmena avec lui ses propres fils :
Le premier, Amonherounemef qui devint Amonherkhepshef, âgé alors de cinq ans qui épousa une carrière dans les armes ! Y eu-t-il une relation avec ce voyage d'ailleurs ?
Et Khaemouaset, son cadet d'une année.
Ainsi, les deux jeunes enfants furent-ils initiés très tôt à la guerre et pouvaient vraiment assister à la victoire de leur père. Demi-frère de son état, il montra visiblement bien vite davantage de dispositions pour l'étude, le goût pour les textes et les documents d'archives ; je suppute même qu'il devait compulser les bibliothèques des temples au vue de son rang et ce sans souci aucun.
Khâemouaset fut donc encore un enfant. Je subodore de fait que tout en y étant véritablement (Dans le cortège royal ...) il n'y ai point participé même si du reste d'aucuns soutiennent qu'au sein de cette dynastie ramesside l’usage voulu que les enfants soient très tôt initiés à l’univers de la guerre car la propagande royale devait bien reposer sur la puissance. Ceci peut parfaitement être en adéquation avec les diverses représentations quant aux commémorations militaires relatives aux fils royaux.
Il fut probablement né un peu avant la prise de pouvoir de son père au non d'intronisation "Ouser Mâât Râ Setep n Râ", Ramsès II (Ouser-Maât -Râ / la justice de Râ est puissante) (Setep n Râ / élu de Râ).
Il est, et de loin bien certainement, le fils le plus connu autant que le plus érudit. Fisher en 2001 ne dénotait-il pas quant à lui au moins 150 représentations de ce prince réactualisant finalement le fameux "listing" de Gomaa et ce en 1973 ?
1279 à 1213 BCE ...
Chaemwaset,
Ḫˁ-m-wȝs.t
Cha em Wasetest,
Khaemweset,
Khâ-em-ouas,
...
Paradoxalement, il est bien peu connu du grand public, il était quand même le prince héritier de Ramsès II :
Quatrième fils, il était du reste sûrement le plus lettré des enfants royaux.(Sur les 50 fils !) (110 enfants en totalité).
Le deuxième enfant de la G.E.R Isetnefret / "Hemet Nesout Ouret".
Voici en aparté Ramsès II tennant sa fille Bint Anath, "fille d'Anath".
Nous sommes encore en présence de palimpseste car cette statue qui fut rappelons-le relevée en 1954, bien usurpée par Pinedjem en y opposant son cartouche ! Paradoxalement, le légendaire Ramsès II en fut passé maître.
Sa fille est entre ses jambes comme vous voyez : une autre preuve que l'Amour peut et doit triompher, même et surtout et travers le temps !
Cha em Wasetest avait un frère ainsi qu'une sœur aînés : Ramsès et Bentânat, mais c’est son cadet, Merenptah, qui devint comme vous savez pharaon.D'ailleurs, au sein des listes du Ramesseum, Mérenptah, le successeur réel, effectif de Ramsès le Grand, n'aurait été lui que son trentième fils.
Revenons quand même à notre Khâemouaset,devenu prince héritier et ce après la disparition d'un de ses frères, son aîné, à savoir Ramessou autour de l'an 50 ou 52.
Mais n'oublions pas pour autant le premier enfant de Ramsès II, le fils ainé, celui même qu'il eut avec la belle Néfertari, Amon-her-kheps-hef. Avec sa carrière essentiellement militaire, fut bien un prince héritier, lui également, et ce pendant quarante années.
En complément peut-être quant à notre légendaire Ramsès II, et selon la figuration du temple nubien d'Ouadi-es-Seboua, il aurait eu pour G.E.R quatre femmes ; quant à ses épouses secondaires, nous ne les comptons plus ...
Mais de tous ses fils, nos connaissances actuelles se limitent à une douzaine. Les sources sont très variées autant qu'incertaines en la matière : beaucoup d'apocryphes en quelque sorte. La plupart des enfants connus furent nés de son union avec ses G.E.R, et les plus connues. Néfertari joua évidemment un rôle déterminant dans les affaires de l'état comme d'ailleurs Isis-Néféret.
Ramsès II (1279 - 1213 B.C.E). Jamais Isetnefret ne fut liée aux statues colossales du souverain, cependant vous pourrez la découvrir sur des monuments plus modestes, bien souvent en compagnie de ses enfants. Nefertari était bien prééminente vis-à-vis d'Isetnefret et cette dernière ne fut jamais désignée comme Grande Epouse Royale de son vivant. Cela n'eut cependant aucune incidence sur la succession puisque elle était basée sur l’ordre des naissances à savoir ...
Cha em Wasetest pourrait cependant être décrit à la manière :
D'un archéologue,
D'un "premier probable" historien,
D'un grand restaurateur de temples, de cultes, ...
Il fit même inscrire sur chaque monument, ainsi remis en état, le nom de son propriétaire ainsi qu'un texte proclamant sa remise en "conformité" : l'inverse en quelque sorte du palimpseste.
Admirateur de son aîné l’architecte Imhotep ...
Une manière de magnifier la nouvelle dynastie ramesside :
"On a déjà eu des travaux sur des bâtiments du passé,
Et chaque fois, il se débrouille pour laisser son nom... "
- D'un administrateur avisé ainsi qu'un grand organisateur quant aux fêtes-Sed du règne de son père.
- ...
En fait ...
Khâemouaset mourut certainement dans sa 50e année. Ce qui devait correspondre à l'an 55 du règne de son propre père : un long règne de près de 70 ans ! Il était cependant bien destiné à lui succéder sur le trône d'Horus. Des liens étroits auraient visiblement été entretenus entre le prince et son père, Ramsès II, qu’il assista toute sa vie durant et ce surtout au sein de la citéde Memphis.
Il fut inhumé à proximité des fameux et légendaires taureaux Apis.
Fils de Ramsès II, nous le connaissons du reste pratiquement autant que le pharaon Merenptah lui-même. Sa fonction était bien celle de "gardien" des taureaux sacrés…
Tête momifiée du taureau Apis.
Découvert par Howard Carter.
Musée égyptien Rose-Croix à San José, en Californie.
Des chercheurs de l’Université de Wales Swansea...
Au pays de Galle...
Ils auraient visiblement réussi à percer un secret.
Et ce au moyen d'un scanner…
Nous sommes au sein de cette collection Wellcome du Centre d’Égyptologie de l'Université de Swansea, au pays de Galle.
Souvenez-vous…
Elle n’abriterait pas moins de 5 000 objets relatifs à l’Égypte antique. Et comme vous le savez, elle proviendrait d’un assortiment recueillie par Sir Henry Wellcome Salomon. Il fut pharmacien de son état ainsi qu’archéologue et ce, au 19e siècle.
W1013, ce "bébé" momifié, cette énigme de plus de 40 ans !
Car nous étions bien au centre d'un mystère ! Une véritable énigme vieille d’au moins quarante ans.
Ceci explique probablement le fait que les chercheurs suspectaient jusqu’à présent que cette petite momie fut en vérité une fausse.
Le secret semble donc avoir été percé grâce aux techniques modernes d’investigations que représente le CT scan.
Nous serions donc en présence d’un fœtus momifié datant de 600 ans avant notre ère.
De plus...
Il serait âgé de 12 à 16 semaines quant à son développement selon la tomodensitométrie.
"La longueur du fémur
et de
la taille de la tache sombre est cohérente
avec celle d'un fœtus de 12 à 16 semaines d'âge"
Dixit Graves-Brown.
Pourquoi une polémique autour de cette petite momie ?
Une radiographie réalisée en 1998 ne sembla pas conclure de façon bien satisfaisante quant à la nature de cette petite momie.
Cette controverse fut probablement alimentée par le fait que les chercheurs y auraient découvert :
À l’avant,
Comme à l’arrière du reste, des inscriptions qui semblent paraître quelque peu inédites…
Des simulacres de hiéroglyphes, peut être ? Car les inscriptions sur le devant et le dos sont véritablement vides de sens.
En tout cas, ce qui est bien certain, c’est que cela provoqua un certain débat et ce depuis les années 1971.
Alors, s’agissait-il d’un faux ?
Ses hiéroglyphes furent-ils :
D’une nature magique ?
Pouvaient-ils être le témoignage poignant des "pauvres" parents qui ne maitrisaient peut être pas totalement l’écriture à la manière d’un véritable scribe ?
Serait-ce le fait d'un "mauvais" scribe ?
… ?
"Mais il n'est pas inhabituel
d'avoir des hiéroglyphes fictifs placés sur les cercueils.
Sans doute cela indique-t-il
que le fabricant de la pièce n'était pas lettré"
Le conservateur Carolyn Graves-Brown Discovery news.
Mentionnons quelques exemples :
A la 21e dynastie, l’hypogée de Iurudef à Saqqarah, la nécropole memphite.
Les sarcophages à Lahun entre la 22 et la 25e dynastie : Martin 1992: 144-145 et Petrie 1893: 124-5,…
Il semble bien évident finalement qu’il devait être essentiel de laisser des signes hiéroglyphiques sur les sarcophages, d’autant plus quand on subodore que les mots devaient être créateurs, une aide magique en quelque sorte.
...
Cependant cela m’interpelle !
Selon l'éditorial...
Il y aurait bien des hiéroglyphes similaires, dont je ne connais d’ailleurs aucunement la nature exacte, et qui furent également découverts sur divers autres sarcophages.
Ils seraient alors :
Datés de la 21e dynastie !
Et se situeraient à Saqqara, vous savez cette fantastique nécropole de Memphis...
De ce fait…
Quel fût réellement le sujet de cette polémique ?
Pourquoi les chercheurs furent-ils si longtemps dubitatifs quant à la véracité de sa nature, même si au demeurant ils ne possédaient pas encore cette belle technologie ?
D'ailleurs…
L’université ne semble pas vraiment connaître la manière dont M. Wellcome obtint cette momie. Il apparaît même que cette rumeur quant à la véracité de cette momie puisse remonter à son premier propriétaire.
Précisons que l'université de Swansea ne l’avait jamais ouverte et ceci, vous l’aurez parfaitement compris, afin d'éviter à la momie d'être endommagée !
Ce petit corps enroulé...
Ce fut ainsi que les chercheurs, grâce au scanner découvrirent une zone sombre.
Dès lors, ils suspectèrent un corps enroulé dans ce qui pourrait bien être des bandelettes de lin.
Ainsi, la semaine dernière…
Paola Griffiths qui travaille au sein de l’imagerie de médecine clinique de l'Université de Swansea réalisa un scanner.
Les résultats semblent être cohérents avec les restes d'un bébé humain.
Une tache sombre...
Visiblement, cela correspondrait à une phase fœtale. Et il y aurait même la poche placentaire...
Le corps quant à lui est décoré d'un motif en forme de losanges !
Probablement cela devait-il imiter une sorte de filet de perle que l’on voit disposé sur d'autres momies ?
Ou alors des plumes ?
Des étoiles ?
... ?
La préservation d’un petit corps…
Les réalisaient-ils vraiment de cette manière ?
A savoir :
Un cartonnage humide qui devait être enroulé autour d'un noyau ! Ce dernier devait être jetable et réalisé peut être en argile, en paille,…
Une fois l’ensemble finalisé…
Les prêtres établissaient alors un orifice, visiblement à l’arrière.
Ils enlevèrent ainsi le noyau.
Ce qui devait alors permettre d’y déposer, en son sein, la petite momie.
Le cartonnage sec, rigide, une fine couche de plâtre y était apposée et finalisée par la peinture.
Il est parfois possible d’observer des trous sur certains cartonnages. Ce qui ne semble du reste pas le cas ici, sur cette petite momie dénommée W1013.
Ainsi...
La majorité de l’espace intérieur est occupée par des bandes de tissu pliées.
Au ein même de ces bandes de tissu se trouve une zone plus sombre qui forme une tache longue de 10 cm.
Le foetus est bien en position foetal accompagné de son sac placentaire.
Quand fut-il finalement, de cette caste des nanties ?
Le cartonnage qui devait envelopper la momie aurait correspondu finalement à la couche la plus interne.
Car elle aurait été disposée en une véritable succession de petits sarcophages.
"On prétend parfois
que parce qu'il y avait tant de décès de jeunes enfants,
ainsi
que des fausses couches,
dans le monde antique,
que les anciens sont devenus "endurcis" quant à de telles tragédies"
Le commissaire Carolyn Graves-Brown.
Soliloque :
Je pense cependant que de tels propos furent quelque peu excessifs.
Mais cela n’engage peut être que ma sensibilité.
Car le décès d’un être désiré, choyé, quel qu’il soit du reste et peut être davantage encore lorsqu’il s’agit d’un bébé, d’un enfant,…, est toujours ressenti comme une blessure, dont inexorablement, il en demeure une trace indélébile qui modifie en quelque sorte la perception que l’on pourrait avoir de la vie en elle-même.
Ceci semble du reste corroborer le fait que nous pouvons constater que ses fœtus, ses nourrissons, ses bébés, ses enfants furent bien inhumés avec un soin tout particulier.
La désinvolture ne fut évidemment pas de mise.
Ce qui tend à prouver que la perte de ce petit être, c'est à dire le dénommé W1013, dû être vécue comme une terrible perte.
Un vécu épouvantable…
"Par exemple,
deux cercueils contenant des foetus ont été trouvés dans la tombe de Toutankhamon.
...
A Deir el-Medineh,
une partie du cimetière de l'Est semble avoir été mis de côté pour les enterrements des enfants,
Remarquons qu'il ne faut pas confondre Amonherkhépeshef avec un autre homonyme, Jmn ḥr ḫpš.f qui fut quant à lui comme vous savezle fils aîné du légendaire Ramsès II et de la belle Néfertari.
Aussi ...
Souvenez-vous ...
Amon-(Ḥer)-Khepchef fut bien le fils d'Isis-Ta-Hemdjeret / Iset Ta Habasillat / Ast tA hm Djrt / QV51, de 1849 à 1859, nous sommes bien dans la vallée des reines. Hypogée qui fut du reste découvert par Schiaparelli lui-même et ce, en 1904. Notons que QV55 est l'une des plus belles dernières demeures relatives aux princes de cette Vallée des Reines.
D'ailleurs ...
A l'origine ...
Il était destiné à un autre des fils de Ramsès III.
Vous aurez alors remarqué que la couleur turquoise fut beaucoup utilisée au sein de cette dernière demeure ! Aussi, si nous nous replaçons dans le contexte historique, les artisans auraient disposé d’une palette pauvre en nuances ! Comportant cependant presque toutes les couleurs comme le rouge, le jaune, le vert, le marron, le noir et le blanc. Seul manquait le bleu ! Car il n’existe que très peu de minéraux de cette couleur ! De plus, bien rarissimes, sont ceux qui une fois réduits en poudre conservaient un certain pouvoir colorant ! Le broyage du lapis-lazuli par exemple, une roche d’un beau bleu profond, ne fournissait malheureusement qu’une poudre bleu-gris pâle, pratiquement inutilisable comme pigment paradoxalement au fait qu'il fut possible quand même d'en extraire un minéral bleu, la lazurite. De cette poudre ils obtinrent visiblement un pigment utilisable. Néanmoins, elle ne fut mise au point que vers le 2e siècle avant notre ère, et ce au Turkménistan n'atteignant finalement l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle.
Les artisans du bassin méditerranéen ont pourtant utilisé un pigment bleu bien avant ces époques ! (?) En fait, Il s’agissait du fameux "bleu égyptien", nom donné en 1830 par Jean-François Léonor Mérimée, le père de l’écrivain Prosper Mérimée lui-même et ce au sein d'un traité sur la peinture à l’huile.
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand, comment et où ce premier pigment synthétique va-t-il commencé à être fabriqué ?
Où son emploi s’est-il diffusé ? Cela pourrait bien faire l'objet d'un véritable et passionnant article...
Aussi, il semble que demeurait trois teintes principales, trois symbolismes bien différents :
Le bleu clair ...
Il évoquait l'air, le ciel. Amon, netjer du vent à l'origine, était parfois coloré en bleu.
Le bleu sombre, provenant du lapis-lazuli / hsbd ...
Il rappelle la nuit, le monde d'en bas. La cavalerie divine est faite de cette pierre. Ce bleu symbolisait quant à lui la voûte céleste de la nuit mais également des abysses. La poudre de Lapis-lazuli donne un bleu profond, mais étant donné son prix de revient, souvenez-vous, il devait venir d'Afghanistan, on le réservait aux bijoux de luxe. Les Égyptiens lui ont donc certainement préféré un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agissait bien probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte au moins à la 4e dynastie...
Elle fut consacrée à l'univers aquatique, celui du Nil bien évidemment, une représentation suprême de la vie, de la maternité, ... D'ailleurs, rappelez-vous de la grande netjeret Hathor, la "Dame de la turquoise", ainsi à Sérabit el-Khadim, ne fut-elle pas cette protectrice des régions désertiques ?
→ Visiblement son règne ne fut pas un long fleuve tranquille ...
→ Longtemps resté introuvable.
→ De plus, il y aurait eu de grandes Confusions ...
→ Et jusqu'à une certaine époque nous supputions ...
→ Peut être s'agit-il d'un crime vieux de 3 000 ans.
→ Pour la première fois.
→ De plus on aurait retrouvé un Œil d'Horus enfoncé dans la plaie ...
→ Fut-ce l’aboutissement de la "conspiration du harem pharaonique" ?
→Tout "semble" être partie de cette volonté matriarcale.
→ Était-ce durant une nuit de plaisir … ?
→ Les dignitaires de l'intérieur ...
→ Les dignitaires de l'extérieur ...
→ Des dignitaires spéciaux, les "hommes de cire inscrits"...
→ Il n'était pas bon de s'opposer au pharaon.
→ La vengeance qui venait de l'au-delà ...
→ Plusieurs procès concernant Ramsès III ...
→ Alors, attention tout de même aux conclusions trop hâtive.
→ Que pense Pascal Vernus de tout cela ?
→ Analysons cette fameuse momie "E " ...
→ Serait-ce Pentaour ?
→ Peut-être ...
→ Ramsès III aurait subi une mort violente, assassiné par plusieurs assaillants.
Le père de Ramsès III, Sethnakht.
Sethnakht = Seth est victorieux.
Séthi II (1199 - 1194 / 93),
Siptah et Taousert (1194/93 - 1186/85),
Kemet au temps des Ramessides, 20e dynastie !
Sethnakht (1 186- 1 183 / 82),
Ramsès III (1 183/82 - 1 152 / 51),
Ramsès IV (1 152 / 51 - 1 145 / 44),
Ramsès V (1 145 / 44 - 1 142 / 40),
Ramsès VI (1 142 / 40 - 1 134),
Ramsès VII (1 134 - 1 126 ),
Ramsès VIII (1 126 - 1 125),
Ramsès IX (1 125 - 1 107),
Ramsès X (1 107 - 1103),
Ramsès XI (1 103 - 1070 / 69).
Ramsès III vit ainsi le jour sous le grand monarque Ramsès II et eu 2 à 3 ans lorsque ce dernier décéda ! Il semble avoir été issu d'une famille de militaires très "haut placée".
Quant au père de Ramsès III lui-même, nous ne savons pratiquement rien. Probablement venait-il d'une branche collatérale de la famille même de Ramsès II (?)
Sethnakht prit donc le pouvoir après le règne de la reine-pharaon Taousert, suite probablement à une période importante de troubles.Il fonda ainsi une nouvelle dynastie, la 20e comme vous savez.
Aussi ...
Sethnakht mourut au bout d’environ 3 années de règne et fut inhumé dans l'hypogée KV14 : c'est en fait un hypogée commun, utilisé à l'origine comme sépulture pour Taousert puis réutilisé et agrandi pour Sethnakht lui-même.
Dont la Grande ÉpouseRoyale semble avoir été Tiy-Merenesse.
Nom de couronnement : Ousertmaâtrê-Meryamon ("Puissantes sont la Vérité et la Justice de Râ. L'aimé d'Amon")
Nom de naissance : Ramses-Héqaiounou ("Ramsès, le Prince de Iounou (Heliopolis)")
Entouré des deux cobras couronnés des deux couronnes de la Haute et Basse-Égypte dont la queue traverse le signe chen de la vie.
Voici bien un autre symbole, celui indiquait l’union des deux terres par Ramsès.
Ramsès III a déjà une trentaine d’année lorsqu'il monta sur le trône et déjà l’époux de celle qui deviendra sa Première Grande Épouse royale Iset-ta-Hemdjéret.
Ta-Habassèlèt ...
Ta-Habadjilat fut bien un patronyme d’origine syrienne. Et il avait également plusieurs enfants, dont le futur Ramsès IV.
Nonobstant ...
Voici un élément qui pourrait fort bien être d'importance pour notre thématique, en tout cas concernant sa compréhension, celui des évènements qui vont suivre ! Ainsi, son fils cadet, le futur Ramsès IV, n'avait jamais porté le titre de "Fils ainé du roi"signifiant "Successeur potentiel". Hors, il fut quand même choisi du vivant de son père et ce comme héritier du trône d'Horus.
Ses frères ...
Issus d’autres épouses ...
Ils furent cependant porteurs du titre mais paradoxalement seront quant à eux écartés ! Ramsès IIIfut donc le deuxième pharaon de la 20e dynastie et il serait rester sur le trône pendant environ 30 années.
Selon le papyrus Harris, il aurait été sur le trône 31 ans et 41 jours.
1 186 à 1 154 (selon N. Grimal),
1 182 à 1 151 (selon Piccione),
1 183 à 1 152 (selon J. von Beckerath),
1 184 à 1 153 (selon J. Málek),
1 198 à 1 166 (selon D. B. Redford),
1 185 à 1 153 (selon A. D. Dodson),
1 194 à 1 163 (selon D. Arnold),
1 182 à 1 151 (selon A. H. Gardiner).
Visiblement son règne ne fut pas un long fleuve tranquille.
A noter, le règne de Ramsès III coïncida avec de grands "remous" au sein du monde méditerranéen comme :
La guerre de Troie ...
La chute Mycènes ...
...
Il fut donc confronté à beaucoup de difficultés comme :
La corruption,
Le conflit avec "les peuples de la mer". Son temple de Médinet Habou relate d'ailleurs parfaitement cela. Les Pelests (Philistins), les Tjeker (Sans doute les Teucri de la Troade), les Shekelesh (Sans doute les sikélès de sicile), les Wesheh (Origine inconnue), les Denyen ou Dardani (Sans doute les danaoi de l'illiade), les Libyens : les Libous et les Mechouech,
…
Sans omettre, les grèves de l'an 29 de son règne : la première du reste de l’Histoire. Ceux des fameux artisans de Deir el-Médineh et ce à la fin de son règne, dénotant un royaume à l’"agonie.
Cependant, et en parallèle, il ne dérogea pas à la règle des pharaons constructeurs.
Son temple funéraire de Médinet Habou ...
Son temple des millions d'années toujours en ce lieu qui ne fut d’ailleurs terminé qu’après la fin de son règne. Selon une certaine légende ce serait le lieu d’inhumation des membres de la cosmogonie Hermopolitaine,
Le corps de Ramsès III fut bien longtemps non identifié. Il fut découvert en cette fin de 19e siècle, dans une cachette. La momie du pharaon a été trouvée dans la Vallée des Rois en 1737 par Richard Pococke.
Nonobstant ...
Les premières fouilles seront faites par Giovanni Battista Belzoni en 1816 et 1819.
La momie portait un détail notable :
Une sorte d’écharpe,
Un bandage autour du cou : ce qui du reste empêcha son examen complet.
Il semble y avoir eu de bien fortes tribulations quant à une certaine ré-inhumation de JE.61.083, la momie de Ramsès III.
Ainsi ...
Elle fut replacée dans un nouveau cercueil dénommé JE.61.021.
Celui-ci fut en cartonnage.
Sans aucune inscription ...
De plus, il ne fut pas réalisé pour lui à l'origine finalement. Ce cercueil fut en vérité retrouvé dans un autre gigantesque sarcophage avec son propriétaire d'origine, celui-ci.
Celui de la momie d'une reine, Ahmès-Néfertari ou JE.61.003.
"Il provient de la cachette de Deir el-Bahari.
Il ne peut entrer dans la cuve (JE.61.040-41) au nom de Ramsès III
qui a été retrouvée dans la tombe d’Amenhotep II
et
qui était occupée par la momie d’Amenhotep III,
alors que sur le couvercle sont inscrits les cartouches de Séthi II"
JE.61.036.
Confusions totales, me semble-t-il !
Aussi, et jusqu'à une certaine époque nous supputions ...
Que Ramsès III fut mort de sa belle mort.
Et que le complot, cette révolution de palais, visait plutôt le prince héritier.
...
Et, aucun traumatisme quant à la momie fut véritablement révélé :
Avant les rayons X.
Et lors d'une radiographie pratiquée dans les années 1960.
Peut-être s'agit-il d'un crime vieux de 3 000 ans.
Publication du lundi 17 décembre 2012 par le British Medical Journal.
Voici donc une blessure nouvellement découverte et démontrant que Ramsès III aurait eu la gorge tranchée.
Il en serait évidemment mort.
Et grâce aux évolutions technologiques aux moins deux momies furent étudiées ainsi :
Ramsès III et ce par Monsieur Albert Zink, paléopathologue et anthropologue : ce fut d'ailleurs le même scientifique qui étudia Ötzi vous savez, "l'homme des glaces" découvert en 1991 dans les Alpes à la frontière italo-autrichienne.
Une momie inconnue dénommée "E".
Un candidat potentiel cependant, selon l'analyse ADN, cette momie serait celle d'un fils de Ramsès III,Pentawere (?). Une momie retrouvée dans la même cachette que celle de Ramsès III. Il semble que ce fut celle d'un homme de 18 à 20 ans. Ce qui présentement nous interpelle c’est qu’elle fut enveloppée non pas dans des bandelettes mais au moyen de peaux de chèvre. Une matière "rituellement impure" …
Une punition bien certainement … ( ?)
Un fils rebelle …
Contraint au suicide ? Lui interdisant de fait une vie après la mort, la suprême humiliation ...
Ce scientifique utilisa donc à cet effet une technique d'imagerie médicale en 3D, très poussée, c'est-à-dire la tomographie assistée par ordinateur : un tomodensimètre / TDM / un scanner, labase étant bien les rayons X. Un fort rayonnement aurait même été nécessaire et ce si nous comparons l'intensité employée à celui d'un corps humain et ce bien vivant celui-ci.
De l'Université de Barcelone, auraient fait des fouilles dans une antique cité de Kemet.
Ouab Sep-meri.
Oxyrhynque en français,
Per-Medjed,
Oxyrhynchos,
Oxyrhynchonpolis,
Oxyrhinchus en grec !
"Nez effilé", "Nez pointu", et ce du fait de la morphologie de l'Oxyrhynque. Sa tête est bien terminée par un museau effilé.
Pemdjé pour les coptes ...
el-Behneseh …
Al-Bahnasah de nos jours. C’est une cité antique bien connue, rappelez-vous des nombreux papyrus qui y furent découverts. Papyri d’Oxyrhynque …
Chronologiquement ...
Ce site couvre une large période historique. De l’époque Saïte jusqu’à l’époque Byzantine sans omettre bien évidemment celle Romaine et Copte bien sûr.
Ainsi, les chercheurs y auraient découvert :
Un sphinx,
Un probable nilomètre.
Une grande quantité de poissons,
…
Oxyrhynque …
Il fut bien le poisson tutélaire de la ville d'Oxyrhynchos.
Voici donc une statuette votive représentant le poisson Oxyrhynque.
Il est juché sur un traîneau.
Coiffé de la couronne Hathorique et de l'uræus,
Son cou est gravé d'un collier ousekh,
Ses nageoires sont finement ciselées,
Ses yeux incrustés de rondelles d'argent,
...
De nos jours, cette ville c'est bien el-Bahnasa.
el-Behneseh ...
Al-Bahnasah ...
Nous sommes bien à environ :
50 km de Minya ...
190 km au sud du Caire, dans la province de Minieh. Le village d'el-Bahnasa est donc sur la rive ouest du Nil et de la route entre Maghagha et Beni Mazar.
Aujourd'hui ...
Ce village occupe une partie du site archéologique de Per-Medjed.
Ouab Sep-meri ...
Per-Medjed, el-Bahnasa, nonobstant, nous ne connaissons que peu de chose quant à son histoire pharaonique.
L’origine d’Oxyrhynchos semble avoir été une forteresse dès Ramsès II.
Avant de devenir cette importante ville, son rayonnement fut en partie fonction de sa situation géographique. Un véritable carrefour quant aux voies caravanières, fluviales, ...
A tel point que rapidement, l’oasis de Bahria va lui être associée et même désignée dans les textes grecs comme :
"Petite oasis"
d’Oxyrhynchos.
Plutarque raconta néanmoins une histoire ...
Celle d'un conflit qui aurait éclaté entre :
Cette agglomération,
Et sa voisine à savoir Cynopolis qui elle, adorait un chien.
La fameuse cité d’Oxyrhynchos ...
En fait, c'est le nom grec d’un site égyptien plus ancien, "Celui des Medjaiou" / (P(3)-n-Mḏ3yw), de la période ramesside, qui a évolué ensuite au moins sous Piânkhy et ce en Pr-Mḏd.
Aussi ...
Avec Psammétique I, elle apparaît comme une capitale, celle de la 19e nome de Haute-Égypte.
La cité avait commencé à prendre de l'importance au temps des Ptolémée : une capitale régionale et prospère.
Sous les Grecs ...
Sous les Romains ...
Elle serait devenue ainsi à cette époque la troisième ville de Kemet : Oxyrhynchus était une ville importante et sophistiquée à l'époque romaine, avec les pistes commerciales entre la vallée du Nil et les oasis occidentales.
Oxyrhynchus...
Il correspondait en vérité au nom d'un poisson. Cette espèce est connue pour y avoir été adorée, au sein même d'un culte local.
Cette cité possédait alors un port dans le Bahr Yusef. C'est en fait une branche du Nil, un canal en quelque sorte, considéré comme un bras occidental du fleuve, dont le nom signifie "rivière de Joseph".
La netjeret était bien liée avec ce poissonl'oxyrhynque.
"Livre pour Sortir au Jour"d'Ousrhhetmos.
Musée Égyptien.
L’oxyrhynque ou momyre ...
Le "Brochet du Nil" ...
Vénéré dans Kemet l'ancienne et plus particulièrement à Oxyrhynchos. Voici donc la petite histoire de l'Oxyrhynque et ce dans la grande ..., à savoir la légende Osirienne.
Cette légende raconte les événements antérieurs au règne des pharaons. Elle avait un rôle essentiel puisqu’il donnait la légitimité au souverain de se réclamer des netjerou.
Alors ...
Rappelez-vous, Seth assassina bien son propre frère et roi Osiris.
Le démembra …
Dispersa les parties de son corps à travers Kemet …
Ainsi, Isis, Nephtys, et Anubis, confectionnèrent la première momie.
Isis réanima le corps de son mari défunt.
Et Horus qui devint le premier roi-pharaon, fut ainsi conçut, qu'elle protégea du reste des envies meurtrières de son oncle Seth.
Son phallus comme vous savez fut jeté dans le Nil puis avalé par Thouéris qui avait prit alors l'aspect d'un oxynrhynque. La netjeret s'appropria de fait ses pouvoirs autant générateurs que fécondants.
Elle devint dès lors cette protectrice que l’on lui connaît, celle des accouchements et des parturientes.
"Nez pointu".
Du fait de la morphologie de sa tête terminée par un museau effilé.
Des textes fragmentaires chrétiens : et au moins deux papyrus de Logias qui sont considérés comme une partie de l'original de l'Évangile de Thomas.
Des lettres et des textes qui jettent un éclairage important sur la vie quotidienne en Égypte romaine.
Détails des préoccupations politiques, financiers et religieux ont été révélés : dans ce domaine c'est probablement l'une des découvertes les plus importantes ...
→ Petrie : 1922,
→ Breccia : 1927 et 1932,
→ En 1982 : le Service des Antiquités Égyptienne, aujourd'hui le Conseil Suprême des Antiquités égyptiennes le C.S.A aurait effectué diverses fouilles dirigées par Mahmoud Hamza.
Après la découverte d'une nécropole pharaonique le site d'Oxyrhynque fut systématiquement pillé.
→ ...
→ En 1992 : une mission archéologique de l'université de Barcelone ...
→ Vint ensuite une équipe multidisciplinaire de plusieurs institutions :
Université de Barcelone,
Université du Caire,
Université Paul Valéry de Montpellier,
Université Rovira i Virgili,
Université Polytechnique de Catalogne,
Société Catalane de l'égyptologie et le Musée Archéologique National ...
La mission …
La société catalane d’égyptologie : la S.C.E …
L'Université de Barcelone : UB …
Le responsable de cette excavation est le professeur Josep Padro. Pour lui toute cette zone pourrait bien correspondre à un véritable sanctuaire !
"Au-dessus de l'escalier il y avait une chapelle copte
[…]
ce qui signifie qu'il était un espace sacré christianisé"
Découverte d’un sourire énigmatique celui d'un sphinx.
En ce qui concerne l'égyptien ancien cela fut sheps-ankh, "l'image vivante" …
Ainsi, au cours du Nouvel Empire, il fut associé à Harmakhis, "Horus qui est à l’Horizon" …
Pour les arabes : Abou el-Hol, "père de la terreur" …
Cette découverte ...
C'est-à-dire, ce sphinx serait probablement daté de l’époque aux souverains indigènes, c’est à dire de la période Saïte. Je vous le rappelle, cette époque correspondait à cette occupation de Kemet, juste avant l'invasion des perses.
Quand ce sphinx, apparu sous les regards des égyptologues, ces derniers s’aperçurent qu’il n’était pas en entier. Il manquait visiblement la partie postérieure du sphinx.
Nonobstant ...
La chance fit que la partie manquante correspondait exactement à un autre fragment, l'un de ceux découverts en 2008 …
"Nous avons pensé à l'époque
qu’il devrait appartenir à la figure d'un lion"
Professeur Josep Padro.
Cela peut effectivement paraître logique puisque un sphinx est bien souvent représenté avec un corps de lion ainsi qu'une une tête humaine.
"Cela pourrait être la tête d'un pharaon,
mais il n'y a pas d'inscription …"
Professeur Josep Padro.
La matière composant ce sphinx est un calcaire de "bonne qualité" …
Un nilomètre.
Un puits en pierre aurait été aussi trouvé :
"Bien construit
qui descend à quatre mètres de la nappe phréatique."
Professeur Josep Padro.
"Cela pourrait bien être un nilomètre
pour mesurer les crues du Nil"
Professeur Josep Padro.
Cette construction n'est pas inédite au sein d'un temple proche du Nil ou d'une nappe phréatique.
Elle serait même particulièrement courante ...
Ceci amena de fait le professeur à imaginer que cet espace puisse être :
Un immense merci à vous pour cet article et pour toutes ces références élogieuses. Je poursuis mon travail dans les archives de cet immense savant, Une autre publication est en cours mais elle n'en est qu'à son début et sa réalisation prendra du temps
Bien cordialement
Michèle Juret.
Jean-Claude AIMELe 06/12/2016
Bonsoir,
Je suis ravi que mon modeste article puisse vous satisfaire.
Je prendrais quant à moi un grand plaisir à lire votre nouvelle publication. Il est évident que cela est très chronophage et demande beaucoup de travail afin d'élaborer des publications de cette qualité, mais le résultat est bien au rendez-vous, un plaisir incommensurable quant à la lecture de vos écrits...
Merci pour votre commentaire qui m'a beaucoup touché.
Bien cordialement.
Jean-Claude AIME