Le chaos originel, le désordre, le mal, le dévoiement, l’injustice, le chaos, jzf.t, P.P.I en Égypte ancienne.
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
La personnification du chaos, du mal, de l'obscurité, de l’anéantissement quant aux créations divines, …
Les forces "mauvaises" et les cosmogonies …
Ses grandes époques mythologiques …
Elles exaltaient l’ordre des choses, celles qui furent constamment menacées parle chaos. Et dans ce cadre général, "la religion"(*) exprimait bien une conception caractérisée par une très grande propension à associer entre elles les divinités et leur culte.
Les forces "mauvaises", les cosmogonies, et la pensée de cette société ...
Elle est dite de tradition chtonienne, et elle a su présenter cette maturation nécessaire à l’émergence d’un pouvoir étatique fort et ordonné. L’État pharaonique reposait de fait sur le concept de Maât, qui est la clef de voûte d’une idéologie et d’un tissu de "croyances" propres aux sociétés chtoniennes : selon notamment Edward GOLDSMITH(**), les peuples chtoniens ont développé une mémoire collective qui fut à l’origine de la première forme de tradition juridique.
(*) "Le début d'une religions peut-être" ; ce fut en tout état de cause l'une des plus longues expériences religieuses de l'humanité, pendant laquelle des hommes ont adoré les "mêmes" divinités, adhéré aux mêmes croyances funéraires, accompli les mêmes rites.
(**)Edward Goldsmith, The Way : An Ecological WorldView, éd. rev., Athens, University of Georgia Press, 1998, il désigne également ces sociétés comme "Gaïennes", ou encore "vernaculaires".
"Avant la création du monde
régnait un chaos absolu.
Rien ne gardait sa forme.
Tout se mélangeait en une mixture confuse et indescriptible.
Cet état ne ressemblait à rien mais Ovide parvient tout de même à le décrire.
Il l’oppose à l’ordre cosmique et énumère ce qu’il n’est pas.
Le chaos est d’abord défini comme un antécédent à la division tripartite du monde.
Cette dernière donnera naissance aux régions fondamentales : la mer, la terre et le ciel."
Ordre ou chaos ?
La Cosmogonie et le Discours de Pythagore dans les Métamorphoses d’Ovide.
Le mot même de chaos semble prendre son origine pour la première fois dans la Théogonie d'Hésiode.
Aussi ...
Souvenez-vous du tourbillon de Bénard : il montrait comment, dans une masse liquide portée à ébullition, les particules s'entrechoquaient d'abord en undésordre indescriptible puis finissaient par prendre miraculeusement des formes inattendues, des configurations aux courbes harmonieuses.
De ce fait ...
Un système chaotique et instable, pourrait montrer à l'évidence qu'elle serait la source la plus précieuse quant à l'innovation ! Le mouvement chaotique de milliards de particules garantit que la vie va continuer à se développer et à nous surprendre par l'irruption de formes nouvelles.
Adonc ...
La structure pyramidale pharaonique tout entière, est dédiée à transmettre et faire exécuter les instructions venues d'en haut, elle serait un parfait contre-modèle vis-à-vis du CHAOS.
Une dualité comme il en demeurait tant :
"Alors que nous pensions,
depuis le siècle dit “des Lumières”,
aller vers plus de clarté,
plus de maîtrise sur le monde
et
sur nous-mêmes,
nous voyons que la croyance a marché près de nous
au même pas que la connaissance,
et
que l'obscurité nous accompagne toujours,
avec son cortège de rage
et
de sang."
Jean-Claude Carrière.
Un conteur à la curiosité inlassable et que d'aucun classerait à l’érudition d’un autre temps !
Nous Hommes modernes, souvenons-nous également du chaos et de l'effet papillon.
...
Même dans le chaos, le hasard n'existe pas, rien n'est véritablement imprédictible, souvenez-vous du déterministe !
Une lumière qui provient du chaos lui-même !
Et finalement conduisant à une sorte d'éloge du chaos.
Elle se dirigeait jusqu'à l’harmonie universelle (Se souvenir de POINCARÉ !) tant convoitée pas nos anciens : expliquant, peut-être, qu'à une période faste, harmonieuse, riche s'ensuivait une ère dite Intermédiaire, une période de déclin.
Rappelons-nous que pour nos anciens, le temps ne semblait pas avoir été considéré uniquement à la manière d'un flux continu vers un certain avenir. Ne devait-il pas être finalement une liaison quant à deux axes complémentaires ?
Aussi, souvenez-vous du :
Djet.
Cette durée éternelle, cet aspect perfectif du temps, cette indéfectible durée du "parfait".
Neheh.
Cet aspect imperfectif du temps, ce mouvement cyclique jamais terminé à savoir les jours, les mois, les années et ainsi qu'au décalage entre le calendrier égyptien et le calendrier solaire, s'annulant comme vous savez et ce tous les 1 460 ans (Période de Sothis).
Ainsi ...
Héraclite n'écrivit-il pas "à ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d'autres et d'autres eaux" ?
Peut-être était-ce une métaphore ?
Que pouvait-elle donc signifier ?
Que demain ...
Comme aujourd'hui du reste ... Tout cela serait déjà du passé !
Adonc, tout serait de l'ordre du passager, que rien n'est véritablement pérennedans l'existence si cela est peut-être, le changement lui-même !
Voulait-il aussi nous expliquer qu'un élément passé est toujours une racine événementielle ?
Et puis, impossible de se "souvenir du futur". Tandis que pour le passé, même si cela est bien parcellaire et mal interprété, nous en sommes bien aptes. Nous sommes là au sein d'une triade indo-européenne composée du passé, du présent et de l'avenir.
Quant à cette culture de Kemet l'ancienne, elle semble avoir eue une autre notion de l'écoulement du temps en introduisant la notion de passager et de durable.
Réitérons cette anaphore ...
Il est bien normal d'interroger le passé, selonMarcus Garvey"Un peuple ignorant de son histoire, c'est comme un arbre sans racines" !
L'Ancien Empirefut bien une des périodes les plus fastes.
A tel point qu'il sembla "marquer" les esprits des plus grands souverains et ce au moins jusqu'au Nouvel Empire puisqu'ils prirent cette période comme une sorte de référence ; cela devait certainement représenter une harmonie d'antan à atteindre à nouveau.
Une ère qui aurait vu apparaître les premiers grands monuments de pierre, et notamment, les pyramides. Il est bien normal d'interroger le passé ; construites en pierre, elle fut pour durer, semblant immuables ...Comme vous savez, elles étaient érigées grâce à un pouvoir central particulièrement puissant, ce fut probablement ce type d'administration que les souverains tendront désespérément à réitérer.
Aussi ...
Afin de se représenter ce que furent à la fois la puissance et le rayonnement de Kemet au temps de l'Ancien Empire, il nous suffit de contempler les trois imposantes pyramides qui dominent encore de nos jours le fameux plateau de Guizèh et qui sont, avec le temps, devenues le symbole même de cette civilisation.
Des mastodontes de pierres ...
D'ailleurs, l'histoire s'est écrit dans la pierre. De véritables "monts" artificiels de granit. Ils furent rappelons-le, érigés avec des moyens bien rudimentaires. Cela peut surprendre qu'une civilisation capable d'ériger de semblables merveilles puisse avoir connue et ce moins de trois siècles plus tard, une crise d'une telle ampleur,au point qu'elle la plongea dans un véritable chaos !
Au risque même de disparaître comme d'ailleurs tant d'autres le firent plus-tard par la suite.
Da: Mark Lehner,
The Heit el-Ghurab site reveals a new face: The lost port city of the pyramids,
AERAGRAM Newsletter, 2013, 14 (1), 2-7.
Source
"L’administration égyptienne est indissociable d’un État égyptien,
né avec elle.
Elle en est l’âme.
Elle a été mise à mal lorsque celui-là était menacé.
Elle a été reconstituée en même temps que le pouvoir pharaonique.
Elle représente donc un facteur de stabilité
et
l’assurance d’une continuité des institutions."
Égyptologue Dominique Valbelle.
Dans l’ouvrage collectif "L'Égypte ancienne, les secrets du Haut-Nil".
Ce fabuleux royaume fini donc par amorcer son déclin, et cela coïncida avec l'apparition :
Cette métamorphose aurait eu lieu 4 500 à 4000 BCE*, touchant progressivement la vallée du Nil, provoquant la migration des populations de l'ouest (Actuellement d'ailleurs, nous vivons aussi une sorte de migration, phénomène naturel si nous nous référons à l'Histoire encore une fois). Les pyramides étaient alors en environnement de savane et ce en 2500 BCE*, aboutissant au désert à partir de 2000 BCE*.
...
(*) BCE afin de placer les discussions scientifiques hors de l'aspect religieux qu'évoquent les termes "ère chrétienne".
Elle est née le long de ce bassin du Nil, en fait, le plus grand fleuve africain jettant dans la mer Méditerranée.
L'Ancien Empire :
3e - 4e dynasties,
De 2 650 à 2 150 B.C.E environ.
...
L'ancien empireest considéré (Même de nos jours) comme l'âge d'or de l'Égypte ancienne.
L'art et l'architecture se développèrent ...
Le scribe accroupi est bien daté de cette ère, comme du reste les légendaires pyramides de Gizeh. Nonobstant, à cette période brillante succéda la Première Période Intermédiaire (P.P.I) (7e à la 10e dynastie) jusqu'à environ 2050 B.C.E, le "bonheur" des uns engendrant le "malheur" des autres, le pouvoir royal s'affaiblira alors et ce au bénéfice des seigneurs féodaux.
P.P.I …
Durant cette période, bien mal connue, Kemet fut en quelque sorte morcelée et ce en principautés rivales.Il semblerait même que la 7e dynastie aurait compté 70 pharaons en 70 jours si nous nous référons à Manéthon. Suivent alors des souverains d’Hérakléopolis, nous sommes ainsi en Haute-Égypte : ils affrontèrent alors une dynastie parallèle, celle des princes de Thèbes.
Il fut rédigé à l'époque de Meremptah au sein de la 19e dynastie.
Adonc, nous pouvons y voir mentionner qu'il demeura 94 ans sur le trône d'Horus. Et en plus, me direz-vous, pharaon ne devait pas savoir qu'il allait réaliser le règne le plus long de cette très longue Histoire ancienne.
Néanmoins :
Moult erreurs furent remarquées quant à ce papyrus,
Rien de surprenant d'ailleurs puisque qu'il fut écrit, souvenons-nous, des siècles après les évènements mentionnés. Ainsi les 94 ans sont bien remis en cause aujourd'hui.
Nonobstant :
Il semblerait qu'en fonction des données des recensements mentionnés à Saqqara, ce pharaon aurait régné "seulement" 64 / 65 ans. Proche d'un siècle quand même, six décennies, ..., la présence de Pépi II sur le trône avait de toute façon marqué la transition entre deux époques contrastées.
Ainsi, dès qu'il fut en âge de régner, seul, Pépi II se montra un souverain :
Coruscant,
Et particulièrement avisé : il œuvra ainsi dans la tradition de ses ancêtres, et ce entrecette ère de grande prospérité et celle qui préfigurait déjà au chaos de la Première Période Intermédiaire (P.P.I).
Grand bâtisseur tout en étant soucieux de maintenir la prospérité de son royaume et ainsi d'en garantir les frontières.
Aussi :
Comment situer le point culminant, cet apogée, celui de l'Ancien Empire ?
A quel moment se produisit l'invisible déclic ?
Celui qui fit ... que les choses ne progressaient plus.
Puis ... la régression ?
Je subodore même qu'il nous est bien impossible de l'écrire et ce avec certitude, à l'heure actuelle.
Avec une certaine "déchéance" : toute relative cependant puisqu'elle peut-être aussi issue d'évolution artistique,
Empruntant du reste le plus souvent des voies "souterraines", invisibles, ...
Ainsi ...
Lorsqu'il s'assied sur le trône, notre jeune Pépi II fut un pharaon vénéré, à la manière d'un nTr dont l'autorité incontestée devait rayonner sur tout le royaume : en apparence tout du moins !
Voici un fait qu'on peut, à première vue, attribuer au bon sens du pharaon. Nonobstant, cela allait, à la longue, avec du recul finalement participer à un processus de déclin du royaume.
Ce fut en effet à cette époque que les nomes, les provinces, ... commencèrent à bénéficier d'une plus large autonomie et ce sur le plan administratif "grâce" au fameux et légendaire Pépi I.
Ainsi, tout semble être parti du comportement des nomarques !
Souvenez-vous ...
Ils furent de Hauts Fonctionnaires ...
Leurs rôles étaient comparables aux gouverneurs de provinces de l'ancien régime, à nos préfets modernes si vous préférez, ... nommés à la tête d'un des quarante-deux nomes, les fameuses provinces qui érigèrent l'Égypte ancienne.
Ils y représentaient l'autorité centrale de l'État, à savoir pharaon, et furent donc chargés d'administrer les nomes. Et afin d'y arriver, ils devaient disposer de scribes, ..., d'une milice locale chargée de la police, du maintien de l'ordre, ...
En fait l'armée de l'Ancien Empire n'avait pas encore ce caractère permanent que nous avons l'habitude d'imaginer. Seule la garde du pharaon formait un corps d'élite composé de quelques centaines d'hommes, soigneusement choisis : officiers, soldats de métier, ...
Paradoxalement ...
D'un point de vue pragmatique, et à court terme, la décision fut bien bénéfique.
Il est également aisé de concevoir que les distances furent bien longues pour les ères considérées, entre notamment Memphis :
Et les régions les plus éloignées de l'Égypte ancienne.
L'oasis (wahat pour nos anciens / "chaudron") de Siwa,
Et que dire de cette "île des Bienheureux" et ce selon Hérodote et ses compatriotes grecs ; ils désignaient ainsi l'oasis de Kharga.
Elle devait du reste servir de relais sur une route des caravanes en direction de l'Afrique noire, le Darb-el-Arbaïn / la piste des Quarante Jours. Se souvenir de cette inscription funéraire de Horkhouf, un haut fonctionnaire des souverains Mérenre et même Pépi II, dans son hypogée d'Assouan.
L'oasis d'Al-Farafra,
...
Et voici donc une problématique ...
Pragmatique s'il en est une ...
Une de celle que nos anciens ont certainement été confrontées.
Adonc, comment faire parvenir et ce dans un délai convenable, raisonnable même, les décisions du pouvoir central, jusqu'au niveau :
Des oasis perdues dans au fin fond du désert ?
D'Abou Simbel dès le règne de Ramsès II ?
De Qadesh sous Thoutmosis III par exemple ?
Et pourquoi pas, en son temps, Napata ?
... ?
Ainsi cette lenteur présumée,
Comme l'éloignement du reste,
... Tout cela devait quelque peu entraver la bonne gouvernance du pays.
Aussi :
N'aurait-il pas été, par exemple, plus "judicieux" de déléguer aux monarques une marge limitée quant aux décisions, le juste nécessaires à un meilleur fonctionnement de l'administration ?
Nonobstant ...
Ce fut bien la véritable décision d'un demi-dieu.
Celle de la totale gouvernance attribuée aux monarques, une décentralisationfinalement, que nos anciens devaient à Pépi I! Cela paraît, à première vue en tout cas, le décret le plus conforme à celui des intérêts du royaume et à ses habitants à ce moment-là.
Tout cela sous-entendait, bien évidemment, un fonctionnement rigoureux des institutions et, en tout premier lieu, une loyauté totale et complète des nomarques vis-à-vis de pharaon!
Voici de fait un point faible, me semble-t'il, quant à cette décision de gérance.
Cette "honnêteté" fut bien effective durant le restant du règne de Pépi I et même vis-à-vis deMérenrê.
D'ailleurs, les nomarques avaient en permanence auprès d'eux des scribes envoyés par le pouvoir central, chargés de contrôler leurs actes.
Soliloque...
Effectivement, Pépi I, en déléguant ainsi son autorité, fut probablement le déclencheur du chaos qui engendra ce que les égyptologues appelèrent la Première Période Intermédiaire : ère qui dura environ 150 ans, entre la fin de l'Ancien Empire égyptien et le début du Moyen Empire.
Ne pourrions-nous pas y voir là une certaine analogie quant à notre période contemporaine ?
Pas une néophobie alimentaire, nous sommes au sein d'une appréhension bien ancrée dans les esprits, une sorte d'atavisme quant à :
La famine !
Le chaos alimentaire,
Le manque de nourriture,
La peur de manquer même,
... Elle était liée notamment, et principalement àla crue du Nil, mais pas seulement si les analyses ici sont correctes ...
"L’œuvre,
encore qu’elle soit d’un réalisme brutal,
presque pénible,
n’en est pas moins intéressante,
non seulement qu’elle appartient à une des plus belles époques
du bas-relief en Égypte,
mais aussi parce qu’elle traite,
d’une manière originale,
un thème tout à fait exceptionnel dans le répertoire égyptien."
Vandier (J.)
"La famine dans l'Égypte ancienne"
Kemet fut de fait fondamentalement dominée par "deux" principes :
La concentration de la richesse au sein de l'État, en la personne du Pharaon.
Puis cette redistribution et ce la forme que vous connaissez maintenant à savoir un salaire en nature, dotations, offrandes, ...
Ce fut véritablement une sorte de mécanisme très complexe d'interdépendance.
Les masses laborieuses entretenaient :
Pharaon,
La famille royale,
Et les innombrables fonctionnaires de l’État.
...
Alors que Pharaon :
Intervenait en cas de famine notamment.
Soutenant son peuple assurant une sorte de "sécurité sociale" compensant en partie l'injustice du système (Je donne, je reçois).
Nonobstant, il pouvait advenir qu'en cas de faiblesse de la monarchie, et ce fut généralement à ces moments-là que se produisaient les crises économiques les plus graves. Pharaon ne jouait plus alors son rôle, un potentat local ou un nomarque se substitue à l'administration centrale.
→ Et si nous nous transposions maintenant au Louvre avec leslégendaires"affamés d'Ounas":
Descendre dans une pyramide, c'est comme entrer dans un lieu à part, en rupture avec l'extérieur, ainsi quant à la pyramide d'OUNAS(Ounis), dernier souverain de la 5e dynastie :
Ses faces sont lisses,
Sises à Saqqarah.
Nous sommes alors proche du Caire d'aujourd'hui.
Elle représente la première pyramide dont la chambre funéraire est décorée des textes des pyramides.
Sa nomenclarure antique fut "La pyramide qui est la beauté des lieux".
...
Nous voici donc à Saqqarah.
La matière est du calcaire et autrefois il devait être polychrome bien certainement !
Sis au premier étage, au sein de la vitrine 19 de la salle 22,
et dont le cartel précise qu'il s'agit en fait de Bédouins mourant de faim dans le désert,
et ce aux confins du pays,
sous le règne du pharaon OUNAS(Ounis, 5e dynastie - 24e siècle B.C.E).
Cependant, personne ne semble s’arrêter devant cette stèle. Et si par bonheur d'aucuns le font, ils n'y restent que bien trop peu de temps !Sa représentation, la signification quant à sa création, ... cela a l'air de déranger les esprits contemporains.
Comme si cette image allait à l'encontre de ce que nous imaginons quant à cette ère : ayons à l'esprit, que tout ne fut pas or, beauté, douceur, ..., "l'herbe fut bien moins verte" en ses temps anciens vis-à-vis à aujourd'hui.
Malgré ce ressenti probable, cette stèle pourrait quand même fasciner, juste par le fait même de son existence.
Serait-ce vis-à-vis de ce traitement bien particulier, à savoir "naturaliste" en quelque sorte, contrastant avec les règles habituelles des représentations au sein de cette Égypte ancienne et que nous connaissons bien ?
Les visiteurs n'aimeraient-ils pas cette réalité ?
... ?
Pourraient-ils du reste continuer à rêver en incluant cette misère derrière ses décors féeriques ?
... ?
Le reflet caché de cette société antique avecses symptômes, réels, de personnes qui souffraient de carences alimentaires.
Voyez au niveau du ventre des personnages, ils sont très minces voir même déformés.
Ainsi :
Les traits, ils sont tirés,
Leurs clavicules et leurs côtes, elles sont saillantes.
Même leur gestuelle diffère à travers cette femme qui semble se nourrir de ce qu’elle trouve dans ses propres cheveux !
...
C’est bien une représentation choquante ?
Aussi ...
Si quelques règles du canon égyptien perdurent (Tête de profil, œil de face …), leur représentation laisse cependant penser que ces affamés ne sont pas des Égyptiens, d’autant plus que sur le relief de Saqqarah, les hommes les plus âgés portent une barbe d’une manière qui ne se retrouve pas dans les représentations du peuple égyptien.
Ils regroupent la nomenclature des populations nomades du désert, attribué par Christiane ZIEGLER. Ce seraient donc bien des étrangers qui se retrouvaient visiblement dans la chaussée processionnelle du complexe funéraire de pharaon.
Voyez sur le morceau, à gauche, provenant de Saqqarah.
16 affamés sont représentés ici !
D'aucuns subodorent :
Et ils semblent à mon avis bien majoritaires.
Que tous cela se rapporte en vérité à une véritable famine : ce qui du reste irait dans le sens de cette peur ancrée dans les esprits de nos anciens Égyptiens !
Ceci pouvant en partie expliquer leur formidable énergie, leur ingéniosité même et ce à contrecarrer les effets de la nature à travers les canaux, les silos, la répartissions des richesses, la compréhension des flots et des sources du Nil, et beaucoup plus-tard l'invention des nilomètres ...
La famine ...
Elle aurait, dans ce contexte, bien pu avoir été subie sous le règne d'OUNAS(wnjs). Appuyé en cela par ce fait bien établi maintenant, cette période correspondait en vérité à une sorte de déclin économique qui provoqua comme vous savez, deux cent ans plus-tard, la fin de l'Ancien Empire.
Ce qui cependant reste bien surprenant selon mon avis :
C’est que toutes ses scènes aient pu être représentées au sein d’un complexe funéraires.
Aussi, d’autres spécialistes supputent que cela soit des tranches de vie qui se déroulaient en dehors de Kemet.
Voilà peut-être l’ouverture d’un beau et véritable débat !
"Chaussée montante de Ounas.
Étonnants reliefs montrant des hommes et des femmes bedouins affammés et squelettiques. Musée Imhotep de Saqqara"
Sic : "Stephan Thiéblemont C'est effectivement la première explication et sans doute la bonne qui vient à l'esprit. Des envoyés du rois auraient trouvé dans le désert un groupe de bédouins affamés. Cette scène semble avoir été reconstituée sur les murs de la chaussée montante de Ounas pour asseoir le pouvoir et la protection du pharaon: sous son règne jamais les Égyptiens, contrairement aux Bédouins ne connaitraient la famine! Ces gravures montrent aussi la générosité des hommes du roi venus secourir ces Bédouins."
→ Allons maintenant versla chaussée de Sahourê:
Voici donc un autre relief ...
Il est également relatif à la famine de Bédouins du désert, la première occurrence conservée du reste aujourd’hui est un morceau de la chaussée de Sahourê. Second pharaon de la 5e dynastie ...
Le canon ...
Il semble répondre à des traits spécifiques déjà bien maitrisés.
Il est donc envisageable de subodorer que :
La première apparition de Bédouins du désert soit plus ancienne que la 5e dynastie,
Que leur représentation sur la chaussée des complexes funéraires royaux jouait un rôle de mise en valeur royale dans la procession, ... justifiant leur présence.
...
→ A présent admirez ce détail quant à la paroi dextre de la chapelle de Ky et de son épouse Zatchedabed :
Nous sommes toujours à Saqqarah.
Souvenez-vous, les fausses portes à gorge se perpétuèrent au-delà de l'Ancien Empire. Aussi, des solutions nouvelles apparaissent à la Première Période Intermédiaire : des chapelles miniatures encastrées et ce notamment dans le mas[1]taba comme celui de Ky, ou alors le stèle-maison d'Héba, ...
La stèle-maison d'Hébai évoque bien une mode éphémère tandis que la chapelle de Ky préfigure déjà un type de monument qui deviendra courant au Moyen Empire.
La diversité des origines ...
Et ceux des styles ...
Comme la perfection technique ...
Et que dire de cette médiocrité, celle de la qualité ...
Tous cela reflète parfaitement cette société d'alors, propagandiste : ses transformations, la mobilité au cours des siècles de certaines couches sociales, l'évolution des provinces, enfin l'éclatement du pays lors de la P.P.I.
Une capture d'écrain ainsi qu'une photo (C) musée du Louvre,
La stèle chapelle de Ky et de Zatchedabed illustrait bien cette survivance, celle des modèles de l'Ancien Empire dans la région Memphite. Les scènes de culte et de boucherie, le défilé des animaux, la présentation des offrandes sont directement empruntés au décor des mastabas.
La composition, le dessin, les proportions demeurent identiques.
Mais les défunts, réduits à des silhouettes convenues, ont perdu leur présence, le modelé est inexistant, les détails réduits au minimum.
Le relief est même exsangue. Et quel contraste avec la stèle d'Iri approximativement contemporaine et qui provient de la Haute Égypte !
→ Et voici une résurgence quant au motif de "l’étranger affamé" :
C'est une "image" bien postérieure ...
Elle fut assimilée à un berger.
A la manière des hypogées de Meir, aussi souvenez-vous, elles sont visibles près d’Assiout en Haute-Egypte et notamment je pense à Ukhotep, fils de Senbi !
Ce changement iconographique reste un mystère, car pour l’instant, personne ne s’est réellement penché sur la question.
Ces affamés ...
Ils dénotent quand même une marque d'un choc certain, voire même très profond, très ancrés au sein des esprits de nos anciens ... !
Et même un certain ressenti à l'expression d’empathie, perdurant avec les siècles : cela reste même "choquant" de nos jours quand nous avons cette chance, celle d'aller visiter le Louvre.
→ Peut-être les avez-vous déjà vu ? ... Peut-être même, en avez-vous entendu "parler" ?
Voici une sculpture très mystérieuse ...
Aussi ...
D'autres "Affamés de Saqqarah" ... Ce lieu, comme vous savez, est une vaste nécropole sise à Memphis, une ancienne capitale de l'Égypte.
Je dois cependant vous admettre.
J'ai hésité !
J'hésite toujours du reste ...
Et ce à vous mentionner cette représentation,elle me semble tellement et étrangement énigmatique !
Voici probablement une "fausse antiquité" même si cette université, celle deConcordia l'a acquise en 1999.
Les chercheurs de cette université étudièrent cette sculpture, mais, ils n'ont pas pu / su l'interpréter : le mystère reste donc entier.
La sculpture est en calcaire.
Elle fait 67 cm de haut pour environ 80 kg.
Source Photo : Université Concordia.
Les deux sujets semblent nus, et accroupis.
L'un masculin
et
l'autre probablement une femme tenant un enfant.
Ils sont représentés en position assise, avec de grosses têtes et des membres allongés.
Leurs crânes semblent même surdimensionnés !
L'insondable statue.
De plus ...
Ce qui rajoute aux "mystères" est le fait que les scientifiques ont pu constater la présence d'inscriptions, nonobstant elles sont dans une langue inconnue à ce jour ! La généalogie de cette sculpture reste donc en quelque sorte bien muette.
De grands spécialistes ont même été consultés et en dépit de cela, aucun n'a aboutit à quoique ce soit :
Université de Cambridge,
Le British Museum,
Du musée de Brooklyn,
Le musée d'Israël,
Le musée des beaux-arts de l'Ontario.
... Vous comprendrez alors : elle me semble tellement et étrangement énigmatique !
Adonc ...
Découverte rare ou faux récent ?
Grotesque ou sublime ?
Inestimable ou sans valeur ?
... ?
Voyez quelques éléments de discordance quant aux experts et spécialistes :
"Un spécialiste a fait observer
que si on pouvait prouver qu'elle remonte à l'Exode,
période de la fuite des juifs hors d'Égypte,
l'œuvre serait d'une extrême rareté.
Un autre archéologue consulté est formel :
soit
elle a été enfouie dans un tombeau datant d'avant les dynasties pharaoniques,
soit
elle est purement et simplement fausse."
Clarence Epstein.
Directeur des Affaires culturelles et des projets spéciaux à Concordia,
Dixit Monsieur Jean-Jacques Fiechter, Historien d'art suisse, la sculpture est authentique :
"Un marchand expérimenté
et
grand connaisseur de l'art égyptien
comme Diniacopoulos
n'aurait pas acheté ce groupe s'il ne l'avait pas considéré comme authentique,
ni pris la peine de l'expédier à grands frais au Canada".
Quant au couple Vincent et Olga Diniacopoulos, la première famille d'antiquités de Montréal : ils se sont mariés au Caire au milieu de la fin des années 1920 et ont déménagé à Paris, où ils possédaient une galerie vendant des antiquités. En 1951, ils immigrèrent à Montréal et ouvrèrent la galerie Ars Classica.
Leur collection fut dispersée dans le monde entier.
Adonc, je vais vous présenter un texte qui illustre bien :
Le désarroi,
L’émoi,
Et même le trouble quant à cette société qui devait être habituée à la stabilité du pouvoir comme et surtout du reste, à celle des institutions.
L’unité du pays, ne fut plus !
Des étrangers semblent ainsi avoir "utilisé cette opportunité" afin de pénétrer cette terre sacrée.
Pays d’immigration depuis la préhistoire ...
Cela avait fait de ce pays une contrée riche (Analogie à la France !).
Ainsi ...
Kemet a accueilli de nombreux groupes ethniques venus des contrées voisines comme les Nubiens, les Libyens, ... : ce furent des ressortissants d’une vaste aire proche-orientale qui ont largement contribué à augmenter la population de l’Égypte à l’intérieur de ses frontières.
Les documents archéologiques que nous a légué le 4e millénaire prédynastique attestent de l’intensité des échanges commerciaux qui se multipliaient à cette époque entre l’Égypte, la Nubie, le couloir syro-palestinien mais également et certainement du reste avec la Libye, la péninsule arabique, la corne de l’Afrique, ...
Cela fut certainement le fait des fameux Âamoudont nous savons qu’ils ont occupé le Delta pendant quelques temps.
Des Asiatiques qui furent visiblement désignés tantôt comme :
âamou,
âamout.
...
Occasionnellement hémou,
Hémou nésou au Moyen Empire,
Hémout.
Précisons et ce si vous me le permettez :
Du Moyen Empire à la Basse Époque en passant par le Nouvel Empire nous trouvons des exemples de "âamou / âamout" portant des nomenclatures égyptiennes. Alors que des "hémou / hémout" portaient des noms asiatiques.
Cette différence me semble être beaucoup plus structurelle que statutaire d'ailleurs.
Et ainsi à l'époque du Moyen Empire, il semble que les "âamou et âamout" servaient plutôt dans la sphère privée et gardaient en partie leur identité d’origine.
Alors que les "hémou nésou et hémout" étaient plus soigneusement intégrés afin d'être employés dans le secteur public et notamment sur les terres agricoles relevant de l’État et des temples.
Le papyrus du Brooklyn museum n° 35.1446
et
l’immigration syro-palestinienne sous le Moyen Empire.
Visiblement "asiatiques" et ce selon les Égyptiens de l'antiquité.
Des nomades :
Du nord,
Sinaï,
De Canaan,
Du Néguev,
... Certains pharaons égyptiens ont eu même maille à partir avec ces fameux Âamou, comme au sein de cette campagne de l'Ancien Empire avec Pépi I.
Adonc, je vous présente, enfin, ce beau texte, celui quant auxlamentations d’Ipou-Our !
Intendant du Trésor de son état ...
Un écrit qui appartient en fait à un papyrus, celui dit "de Leiden", répertorié sous le n° 344 au Musée de Leyde (Pays Bas).
Le chaos "supposé" de la Première Période Intermédiaire (P.P.I.) ...
Ipou-our évoqua ainsi une véritable décomposition de sa société, peut-être même l'expression de son cœur :
Femmes stériles,
Famines,
Les hommes meurent tout comme les bêtes,
Nous pouvons même imaginer à travers ses écrits qu’une minorité de dignitaires locaux auraient usurpé le pouvoir,
… Une ère pleine de désarroi, d’émoi, de trouble paradoxalement à ce que fut les périodes habituées à la stabilité du pouvoir et des institutions : une situation bien complexe, ...
L’essence même de cette civilisation ne fut plus !
Qu'était devenu cette unité du pays ?
Ipou-Our ...
Un scribe qui met en garde contre toute l'organisation sociale détournée de Maât.
Une longue déploration des malheurs du temps présent.
Un homme perturbé, découlant certainement de cette privation, celles des repères sociaux et religieux qui devaient tant le rassurer auparavant.
Perturbé par l'angoisse ...
Habité par le doute quant aux bouleversements à la fois climatiques et forcémenthumains, pratiquement contemporains les uns des autres. Aussi, Kemet quant à elle, était en proie à des désordres intérieurs, à une importante récession économique ..., découlant certainement de cette privation, celles des repères sociaux et religieux qui devaient tant le rassurer auparavant, et peut-être alimentaire aussi.
Crise politique,
Crise économique,
Crise morale,
L'homme était isolé, angoissé, privé soudainement de cette sécurité quant aux habitudes sociales traditionnelles :
"Voyez donc,
le visage est blême et l’archer est en armes, car le crime est partout ;
l’homme d’hier n’existe plus.
(…) Voyez donc,
le Nil frappe ses rives,
et pourtant on ne laboure plus ;
chacun dit : “nous ne savons pas ce qui est arrivé à travers le pays”.
Voyez donc,
les femmes sont stériles,
car on ne conçoit plus ;
et Khnoum ne crée plus à cause de l’état du pays.
(…) Voyez donc,
les riches se lamentent,
les miséreux sont dans la joie,
et chaque ville dit : “Laissez-nous chasser les puissants de chez nous…”
Voyez donc,
le pays tourne comme le tour du potier ; l
e voleur possède des richesses.
(…) Voyez donc,
les hommes sont moins nombreux ;
et celui qui met en terre son frère, on le rencontre en tout lieu.
(…)
Voyez donc,
le désert se répand dans le pays,
les nomes sont saccagés
et
des Asiatiques sont venus en Égypte
(…) Voyez donc,
on court
et
on se bat pour s’approvisionner.
(…)
Voyez donc,
le cœur des animaux pleure aussi,
et les troupeaux sont plongés dans les lamentations à cause de l’état du pays.
(…) Voyez, en vérité,
celui qui avait été enterré en Faucon divin est maintenant sur une civière,
et la pyramide est désormais vide.
Voyez, en vérité,
on est tombé assez bas pour que le pays ait été dépouillé de la royauté
par un petit nombre de gens sans raison. Voyez, en vérité,
on est tombé assez bas pour se rebeller contre l’uræus
qui avait pacifié les Deux Terres.
(…)"
Cité dans Cl. Lalouette, opere citato en page 156 à 157.
Elle est très émouvante, évoquant le souvenir d’un temps "bien plus heureux" :
"Comme c’est heureux,
pourtant, lorsque les bateaux remontent le fleuve
…
et qu’il n’existe aucun voleur ; Comme c’est heureux,
pourtant,
quand les tombes sont entretenues,
quand les momies y reposent,
quand les chemins sont libres pour la promenade ; Comme c’est heureux,
pourtant,
quand les mains des hommes construisent des pyramides,
quand des bassins sont creusés,
quand des plantations de sycomores sont faites par pour les dieux ; Comme c’est heureux,
pourtant,
lorsque les bouches expriment la joie,
lorsque les chefs des provinces contemplent les réjouissances depuis leurs demeures,
vêtus, de lin fin,
le front pur,
solidement établis dans leur for intérieur ; Comme c’est heureux,
pourtant,
lorsque les lits sont apprêtés,
lorsque les chevets des grands sont protégés
et
en bon état,
lorsqu’une (simple) natte (disposée) à l’ombre
comble les besoins de chacun."
Cité dans Ch. Jacq, Les Grands sages de l’Égypte ancienne, Perrin tempus, 2004, en page 67 à 68.
Souvenir d’un temps bien plus heureux ...
Pas facile visiblement d'arrêter de se comparer.
De s'assimiler aux autres notamment ...
De mettre en parallèle les périodes entre elles, surtout au sein de cette société obsédée par l'apparence (Davantage aujourd'hui peut-être !), par la perfection, ...
Parfois ces deux éléments ne sont absolument pas en accord.
Ainsi s'exprimait Lao She, au sein d' "Un fils tombé du ciel", sic :"Dans la vie, bien souvent, les responsabilités nous échappent, comme l'eau qu'on puise avec un panier percé."
Voici un fait ...
L’ "univers" vous a mis de l’or entre les mains.
Nonobstant ...
Si vous regardez cet or avec un regard pessimiste, votre regard habituel peut-être, votre "vieux" regard, ..., l’or se transforme alors en métal banal et vous n’y prêtez même plus attention.
A tel point ...
Que ce temps ...
Celui ou vous commencerez à envier ce qui se trouve derrière cette "barrière" ...
Ce temps arrivera inévitablement !
Ainsi, tout semble bien une question :
D'état d’esprit,
De regard,
Et de motivation. L’herbe devient "plus" verte là où vous souhaitez qu’elle le devienne !
Cette tranche de vie est bien courte finalement au sein de cette échelle historique.
D'autant plus ...
Si nous considérons que cela représente seulement un dixième des trois millénaires durant lesquels l'Égypte brilla dans le monde ancien.
Comparaison n'est pas raison, certes, seulement cela peux, peut-être, apportée une meilleure compréhension :
Trois siècles représentent le temps qui nous sépare des dernières années du règne de Louis XIV : pas mal de jours quand même !
Alors que trois millénaires nous emmèneraient à l'an mille BCE : soit approximativement au règne de Ramsès XI, à la fin du Nouvel Empire en Égypte bien évidemment.
Je pense que nous pouvons comprendre qu'en dépit d'une "apparente brièveté" sur l'échelle du temps, en trois siècles, il peut se passer énormément de choses :
Événementielles,
Circonstancielles : cela suffisait afin qu'une civilisation puisse passer de sa splendeur, de son apogée, ..., à son déclin !
...
Ce ne sera d'ailleurs pas le seul exemple au sein de l'histoire de Kemet l'ancienne car elle fut, comme vous savez, marquée par ce mouvement pendulaire et ce à trois reprises, alternant les périodes fastes à celle dites de supposée "chaos" :
L'Ancien,
Le Moyen,
Et le Nouvel Empire : trois ères qui seront "équilibrées" par des ères de "dépressions économiques" et de "chaos", ... à savoir les Trois Périodes Intermédiaires !
L'apogée se situait bien au sein des 4 et 5e dynasties, lesquelles furent marquées comme vous savez par les règnes des pharaons bâtisseurs, tels que furent Djoser, Snefrou, Khéops, Kephren et Mykérinos. Des souverains qui se vouèrent à une tâche essentielle pour eux, du domaine du sacrée probablement :bâtir! Marquant à leur manière l'apogée de cette culture.
Et cela afin d'honorer les netjerou(t) par une incroyable floraison de temples, de sanctuaires, ..., et ce toujours plus beaux, plus riches, plus grands, plus extraordinaires encore les uns vis-à-vis des autres.
Et il y avait une excellente raison à cela.
Les Égyptiens de l'Ancien Empire, avec les netjerou(t) qu'ils honoraient, ne furent pas des êtres "désincarnés" / immatériel. Ils avaient besoin de demeures pour les offrandes, les cultes, ... Cette société de paysans bâtisseurs jouissait d'une grande prospérité et certainement aussi d'un prestige aux yeux des pays limitrophes et ce conféré par leurs prouesses architecturales.
Khéops, Khéphren et Mykérinos ont fait élever sur la plaine de Guizèh les monuments les plus formidables qui soient !
Cette ère correspond en fait aux dynasties allant de la 7e à la 10e, à savoir autour de 2 180 à 1 987 BCE c'est-à-dire la Première Période Intermédiaire.
Ainsi :
L’État "unitaire" entra en crise.
Son effondrement déboucha sur l'apparition de maints "principats" indépendants de ce même pouvoir central.
Une crise économique sans précédente marqua cette période.
Une sorte de décentralisation du pouvoir de pharaon quant au contrôle des crues du Nilpar exemple, mais pas seulement !
De fait pouvons-nous véritablement subodorer que les récoltes furent moindres ?
Engendrant par la même une certaine instabilité à travers des famineset des conflits sociaux ?
Cela coïncida aussi étrangement avec une sorte de "popularisation" du concept de l’au-delà.
Alors, dès ce moment-là, pharaon ne fut plus le maître suprême, absolu, vis-à-vis du "chemin" vers la seconde vie. Les plus nanties eurent accès à ce jugement, celui du tribunal d'Osiris.
Ka-Aper ...
Prêtre de la quatrième dynastie.
Nous sommes vers 2400 BCE.
Nous sommes au musée Égyptien du Caire.
Detail of a model boat from Beni Hassan,
First Intermediate Period.
Momie sous la protection de deux jeunes pleureuses. Maquette d'une barque funéraire.
Ashmolean Museum.
Public domain.
Selon Hartwig Altenmüller ...
Les nomenclatures d'Isis et de Nephtys / Asetet Nebet-Hout en égyptien ...
Elles devaient, au sein des débuts pharaoniques(Certainement à l'origine du cérémoniel funéraire des premiers souverains égyptiens), n'être quede simples épithètes, identification servant à dénommer les deux principales pleureuses protégeant le défunt.
Ainsi :
"Aset" désignant la pleureuse assignée à la tête du défunt, devant le corps pendant la momification.
Ensuite devant et ce lors du transport vers sa dernière demeure.
"Aset" pourrait signifier "Celle de l'appui-tête", pouvant être une déformation du mot ouresit "appui-tête / repose-tête / chevet".
Nebet-Hout fut assignée aux pieds du défunt.
"Dame de la maison" ...
Lieu de la momification et non pas le palais royal !
Ces deux pleureuses devaient certainement intervenir dans un drame sacré joué lors du rituel :
"Isis" liée à Hathor ?
"Nephtys" assimilée à Neith ? Déités ayant eu des caractères funéraires et ce attestés dès la première dynastie.
Chaque pleureuse devait être une prêtresse recrutée auprès du corps sacerdotal des deux divinités.
Ainsi probablement ...
Après sa diffusion auprès des notables ...
Les épithètes Aset et Nebet-Hout se seraient donc autonomisées durant la 5e dynastie et, avec l'apparition du nTr Osiris, auraient été anthropomorphisées et érigées en déesses à part entière.
Aussi, voici une belle formule d'eulogie :
Ankh, Oudja, Sénèb !
ˁnḫ (=w), wḏȝ (=w), snb (=w)
"Le peu que savaient les Egyptiens,
il y a peut-être quelque mérite
à l'avoir trouvé
près de trente siècles avant notre ère".
Ce que nous avons appris depuis l'époque ou Maspero formulait ce jugement (1876, après la publication du Papyrus Ebers) n'a fait qu'accroître notre estime pour les médecins, les chirurgiens, ... et ce quant à cette ancienne égypte (En particulier très habiles dans la chirurgie osseuse).
Catalogue des stèles, peintures et reliefs égyptiens de l'Ancien Empire et de la Première Période Intermédiaire vers 2686-2040 B.C.E. par Christiane Ziegler agrégée de l'Université Conservateur au département des antiquités égyptiennes.
Des chercheurs de l’Université de Wales Swansea...
Au pays de Galle...
Ils auraient visiblement réussi à percer un secret.
Et ce au moyen d'un scanner…
Nous sommes au sein de cette collection Wellcome du Centre d’Égyptologie de l'Université de Swansea, au pays de Galle.
Souvenez-vous…
Elle n’abriterait pas moins de 5 000 objets relatifs à l’Égypte antique. Et comme vous le savez, elle proviendrait d’un assortiment recueillie par Sir Henry Wellcome Salomon. Il fut pharmacien de son état ainsi qu’archéologue et ce, au 19e siècle.
W1013, ce "bébé" momifié, cette énigme de plus de 40 ans !
Car nous étions bien au centre d'un mystère ! Une véritable énigme vieille d’au moins quarante ans.
Ceci explique probablement le fait que les chercheurs suspectaient jusqu’à présent que cette petite momie fut en vérité une fausse.
Le secret semble donc avoir été percé grâce aux techniques modernes d’investigations que représente le CT scan.
Nous serions donc en présence d’un fœtus momifié datant de 600 ans avant notre ère.
De plus...
Il serait âgé de 12 à 16 semaines quant à son développement selon la tomodensitométrie.
"La longueur du fémur
et de
la taille de la tache sombre est cohérente
avec celle d'un fœtus de 12 à 16 semaines d'âge"
Dixit Graves-Brown.
Pourquoi une polémique autour de cette petite momie ?
Une radiographie réalisée en 1998 ne sembla pas conclure de façon bien satisfaisante quant à la nature de cette petite momie.
Cette controverse fut probablement alimentée par le fait que les chercheurs y auraient découvert :
À l’avant,
Comme à l’arrière du reste, des inscriptions qui semblent paraître quelque peu inédites…
Des simulacres de hiéroglyphes, peut être ? Car les inscriptions sur le devant et le dos sont véritablement vides de sens.
En tout cas, ce qui est bien certain, c’est que cela provoqua un certain débat et ce depuis les années 1971.
Alors, s’agissait-il d’un faux ?
Ses hiéroglyphes furent-ils :
D’une nature magique ?
Pouvaient-ils être le témoignage poignant des "pauvres" parents qui ne maitrisaient peut être pas totalement l’écriture à la manière d’un véritable scribe ?
Serait-ce le fait d'un "mauvais" scribe ?
… ?
"Mais il n'est pas inhabituel
d'avoir des hiéroglyphes fictifs placés sur les cercueils.
Sans doute cela indique-t-il
que le fabricant de la pièce n'était pas lettré"
Le conservateur Carolyn Graves-Brown Discovery news.
Mentionnons quelques exemples :
A la 21e dynastie, l’hypogée de Iurudef à Saqqarah, la nécropole memphite.
Les sarcophages à Lahun entre la 22 et la 25e dynastie : Martin 1992: 144-145 et Petrie 1893: 124-5,…
Il semble bien évident finalement qu’il devait être essentiel de laisser des signes hiéroglyphiques sur les sarcophages, d’autant plus quand on subodore que les mots devaient être créateurs, une aide magique en quelque sorte.
...
Cependant cela m’interpelle !
Selon l'éditorial...
Il y aurait bien des hiéroglyphes similaires, dont je ne connais d’ailleurs aucunement la nature exacte, et qui furent également découverts sur divers autres sarcophages.
Ils seraient alors :
Datés de la 21e dynastie !
Et se situeraient à Saqqara, vous savez cette fantastique nécropole de Memphis...
De ce fait…
Quel fût réellement le sujet de cette polémique ?
Pourquoi les chercheurs furent-ils si longtemps dubitatifs quant à la véracité de sa nature, même si au demeurant ils ne possédaient pas encore cette belle technologie ?
D'ailleurs…
L’université ne semble pas vraiment connaître la manière dont M. Wellcome obtint cette momie. Il apparaît même que cette rumeur quant à la véracité de cette momie puisse remonter à son premier propriétaire.
Précisons que l'université de Swansea ne l’avait jamais ouverte et ceci, vous l’aurez parfaitement compris, afin d'éviter à la momie d'être endommagée !
Ce petit corps enroulé...
Ce fut ainsi que les chercheurs, grâce au scanner découvrirent une zone sombre.
Dès lors, ils suspectèrent un corps enroulé dans ce qui pourrait bien être des bandelettes de lin.
Ainsi, la semaine dernière…
Paola Griffiths qui travaille au sein de l’imagerie de médecine clinique de l'Université de Swansea réalisa un scanner.
Les résultats semblent être cohérents avec les restes d'un bébé humain.
Une tache sombre...
Visiblement, cela correspondrait à une phase fœtale. Et il y aurait même la poche placentaire...
Le corps quant à lui est décoré d'un motif en forme de losanges !
Probablement cela devait-il imiter une sorte de filet de perle que l’on voit disposé sur d'autres momies ?
Ou alors des plumes ?
Des étoiles ?
... ?
La préservation d’un petit corps…
Les réalisaient-ils vraiment de cette manière ?
A savoir :
Un cartonnage humide qui devait être enroulé autour d'un noyau ! Ce dernier devait être jetable et réalisé peut être en argile, en paille,…
Une fois l’ensemble finalisé…
Les prêtres établissaient alors un orifice, visiblement à l’arrière.
Ils enlevèrent ainsi le noyau.
Ce qui devait alors permettre d’y déposer, en son sein, la petite momie.
Le cartonnage sec, rigide, une fine couche de plâtre y était apposée et finalisée par la peinture.
Il est parfois possible d’observer des trous sur certains cartonnages. Ce qui ne semble du reste pas le cas ici, sur cette petite momie dénommée W1013.
Ainsi...
La majorité de l’espace intérieur est occupée par des bandes de tissu pliées.
Au ein même de ces bandes de tissu se trouve une zone plus sombre qui forme une tache longue de 10 cm.
Le foetus est bien en position foetal accompagné de son sac placentaire.
Quand fut-il finalement, de cette caste des nanties ?
Le cartonnage qui devait envelopper la momie aurait correspondu finalement à la couche la plus interne.
Car elle aurait été disposée en une véritable succession de petits sarcophages.
"On prétend parfois
que parce qu'il y avait tant de décès de jeunes enfants,
ainsi
que des fausses couches,
dans le monde antique,
que les anciens sont devenus "endurcis" quant à de telles tragédies"
Le commissaire Carolyn Graves-Brown.
Soliloque :
Je pense cependant que de tels propos furent quelque peu excessifs.
Mais cela n’engage peut être que ma sensibilité.
Car le décès d’un être désiré, choyé, quel qu’il soit du reste et peut être davantage encore lorsqu’il s’agit d’un bébé, d’un enfant,…, est toujours ressenti comme une blessure, dont inexorablement, il en demeure une trace indélébile qui modifie en quelque sorte la perception que l’on pourrait avoir de la vie en elle-même.
Ceci semble du reste corroborer le fait que nous pouvons constater que ses fœtus, ses nourrissons, ses bébés, ses enfants furent bien inhumés avec un soin tout particulier.
La désinvolture ne fut évidemment pas de mise.
Ce qui tend à prouver que la perte de ce petit être, c'est à dire le dénommé W1013, dû être vécue comme une terrible perte.
Un vécu épouvantable…
"Par exemple,
deux cercueils contenant des foetus ont été trouvés dans la tombe de Toutankhamon.
...
A Deir el-Medineh,
une partie du cimetière de l'Est semble avoir été mis de côté pour les enterrements des enfants,
Sa véritable identité est hélas définitivement perdue ! Aussi, les chercheurs lui attribuèrent-ils quand même un non, probablement pour sa deuxième existence, à savoir Méritamon...
Il n'en demeure pas moins qu'elle suscita un certain retentissement médiatique au sein de certains réseaux sociaux peut-être par :
Le fait que son origine reste encore un mystère...
Son rendu quant à son apparence et ce après diverses études ! Elle ressemble effectivement à une entité moderne, bien connue du reste, et cela pourrait non seulement surprendre mais en plus faire l'objet d'une crédibilité limitée...
...
Nonobstant :
Elle fut une personne bien vivante,
comme tous les spécimens humains modernes
que nous sommes
et
nous nous devons de ne pas l'oublier !
Ainsi :
Des chercheurs de l'université de Melbourne en Australie...
Avec l'Institut de médecine légale de Victoria...
...
Ils auraient employé :
La tomodensitométrie...
L'impression 3D...
Et la reconstruction faciale et ce sur une momie bien incomplète...
Une impression en 3D révèle le visage juvénile d'une femme âgée de 2000 ans ! Il est fort probable d'ailleurs qu'elle fasse partie de la collection du professeur Frédéric Bois Jones, chef du département d'anatomie du musée de Maidstone en 1930 après avoir travaillé sur un projet archéologique en Égypte.
La tête momifiée est soigneusement conservée et ce dans le "Harry Brookes Allen Museum of Anatomy and Pathology"... Ce crâne momifié a été préservé pendant près de 100 ans dans les archives de la faculté et permet aujourd'hui de tester les limites de la technologie moderne et la dextérité de ceux qui élaborent ainsi les faciès des défunts...
Le Dr Ryan Jefferies fut alors préoccupé.
Même si la tête de Méritamon est couverte de bandages, étroitement enroulées, noircie par l'huile et le liquide d'embaumement, ses traits délicats sont clairs. La tête est donc bien bandée, nonobstant, fut-elle correctement conservée ? Car, il n'y avait aucun moyen de supprimer les bandages et ce sans l'endommager. De fait, il utilisa un scanner. Et ce dernier révéla qu'elle se trouvait parfaitement conservée... Et d'une beauté bien surprenante en plus et ce après l'avoir étudié et reconstitué !
La reconstruction du visage de Méritamon fut le fait du :
Dr Janet Davey...
C'est un égyptologue médico-légale de l'Université Monash qui est basée à l'Institut de médecine légale de Victoria.
Professeur Caroline Wilkinson...
Elle provient de Liverpool et plus précisément de l'University John Moores au Royaume-Uni.
De Jennifer Mann...
Elle travailla au Centre d'anthropologie médico-légale au "Texas State University" où elle a étudié avec les plus grands sculpteurs médico-légale comme Karen T. Taylor.
Et de Stacey Gorski...
Il est étudiant en maîtrise biomédicale à Melbourn.
Images : Paul Burston.
Un nom lui a été attribué, il s'agirait de Méritamon, se traduisant par "Bien - aimé d'Amon" / "mry jmn".
Elle aurait eu de 18 à 25 ans lors de sa "rupture" avec la vie !
Elle avait visiblement :
Deux abcès dentaires : pouvant devenir mortel... Les caries suggèrent du reste qu'elle pouvait avoir vécu après 331 BCE, avec l'ère d'Alexandre le Grand... (?) Le sucre aurait été introduit par les Gréco-Romains. Nonobstant, le miel aurait pu également causer la désintégration de la dentition de sorte que finalement Méritamon pourrait être encore bien plus ancienne que les 2000 ans supputés ! Il faudra donc attendre la datation au radiocarbone : cela fonctionne en mesurant la quantité d'atomes de carbone organique restante car il y a désintégration au fil du temps. Ainsi, moins il y en a, et plus le sujet sera âgé !
Des dents "Dévitalisées"...
...
La présence de tâches claires sur le crâne pourrait éventuellement signifier une anémie ! Peut-être liée d'ailleurs à des maladies communes au sein de la Kemet ancienne comme le paludisme, la schistosomiase,... Peut-être le sujet même de son décès ?
...
Elle devait faire dans les 1 m 62 : et ce sur la base de l'hypothèse généralement admise que les personnes dans les temps anciens étaient plus petites que nous aujourd'hui ! Si les chercheurs avaient possédé par exemple un os de son bras, d'une jambe ou même simplement son talon, ils auraient pu établir une estimation bien plus précise.
Toute reconstruction faciale ne peut être qu'une approximation de ce que cette entité ressemblait réellement dans la vie ! Et ce paradoxalement à la réalité des faits, puisqu'elle obtint cependant dans le passé des résultats probants qui correspondaient étroitement à celles des victimes de meurtre identifiés !
Aussi...
Appliqua-t-elle de l'argile en suivant la musculature supputée... !
Elle compara l'anatomie sur la base de crânes réels ! Ainsi, le nez de Méritamon fut visiblement écrasé du fait du bandage bien trop serré et Madame Mann fut de fait contrainte de réaliser des calculs basés sur les dimensions de la cavité nasale.
Quant aux oreilles de Méritamon, elles furent réalisées bien évidemment en fonction du scan CT.
La reconstruction...
Elle fut ensuite en une coulée de résine de polyuréthane et bien évidemment peinte !
Quant aux cheveux...
Les chercheurs se seraient basés sur une certaine Lady Rai ! Elle aurait vécu entre 1570 à 1530 BCE, ce qui explique en partie les cheveux tressés...
Mustafa Eliwa.
Etre sceptique quant à ce type de reconstitution antique c'est faire preuve d'esprit critique et aussi jouer avec votre libre arbitre !
C'est à la fois sain, et non naïf...
La science médico-légale moderne use de ce procédé avec succès afin de découvrir l'identité de certains défunts !
La couleur des cheveux,
Leur longueur,
...
La présence de verrues,
Celle des points de beauté,
Les éventuelles cicatrices,
Une peau abimée, c'est bien de l'ordre du possible !
Les rides d'expressions,
La couleur de la peau peut-être discutable aussi, quoique...
... Tous ceci ne pourront évidemment jamais être représentés avec une certitude scientifique mais davantage esthétique ! Nonobstant, la forme en générale devrait être proche d'une certaine "vérité historique" !
Et, puis, même si la "vérité" n'est pas atteinte véritablement, nous ne le saurons jamais, cela à quand même le mérite de rendre une seconde vie à une entité qui comme vous et moi, vécue, a eu des sentiments, des amis,...
Elle fut une personne à part entière !
Bien vivante !
Et non un objet...
Nous nous devons de ne pas l'oublier !La "rupture" est la "limite ultime" de l'existence, même si nous nous transformons et faisons partie d'autres entités,..., aussi, je considère qu'il est bon de se rappeler d'où nous venons, pour nous connaître davantage encore et préparer qui nous seront demain !
Ce sublime phénomène de la maternité ... Les termes peuvent bien diverger en fonction de la nature même de l'entité considérée, cependant cela représente pour n'importe quelle espèce animale, l'Homme y compris, et ce en tout temps, dans toutes les civilisations, ..., une sorte de finalité primordiale !
Ne serait-ce déjà que pour la survivance de l'espèce :
Une maternité désirée,
Pouvant avoir aussi une argumentation de confort,
Voire de santé,
Parfois pour des allégations bien moins avouables,
...
Aussi rappelez-vous ...
Même les défunts furent parfois sollicités ! Ne devaient-ils pas avoir une influence sur le monde des vivants ? Ainsi, nous connaissons des témoignages allant dans ce sens et ce dès la fin de l’Ancien Empire avec des écritures sur certaines jarres par exemple à destination des habitants de ce désert occidental où devait habiter les esprits (Akhou) ...
Aussi rappelez-vous ...
De cette coupe de Berlin provenant de l’au-delà, elle est très émouvante ! C’est l’histoire d’un effort viril, d'un veuf, chargé d’enfants, afin d’ôter certaines arduités angoissantes de la vie. Il était dans la misère, serait-ce son seul malheur d'ailleurs ? Son épouse, dans l'au-delà, ne pouvait-elle l’aider ? Ce fut quand même la mère de ses enfants ! Et quelle se fasse aussi aider par son propre père !
Une lettre bien poignante s’il en fut une.
Du reste, nous pouvons pratiquement y subodorer un bien long débat intérieur ...
"Tu fus amenée ici, à la ville d'éternité,
sans que tu aies eu le moindre sujet de mécontentement (à faire valoir) contre moi.
"S'il se fait que ces coups du sort (que je subis) ont été infligés en étant connus de toi (?),
(alors) vois,
la maison ainsi que tes enfants, (ils sont dans) la misère... (?) !
(Mais)
s'il se fait que (ces maux) ont été infligés malgré toi,
ton père est grand (dans) la nécropole ! "
(Enfin) s'il y a (à mon égard) une (mauvaise) intention en ton for intérieur, oublie-la dans l'intérêt de tes enfants.
"Sois indulgente, sois indulgente !
Et que soient indulgents pour toi les dieux de Tjaou-Our (?) (= Abydos)"
Musée de Berlin. Au n° 22573 dont la provenance semble bien inconnue.
Certainement de la 11e dynastie.
Cf. A. IL Gardiner-K. Sethe, Egyptian Letters to the Dead, pi. V, 11. 1-2 en page 7. 4.
Il faut reconnaître, que nous contemporains, pouvons avoir quelques arduités à concevoir les difficultés rencontrées par nos anciens à pouvoir enfanter ! Quel crédit apportaient-ils donc à cette maternité ?
Combien d'adversités ne devaient-ils pas surpasser ?
Des craintes comme des angoisses aussi, exprimées à travers les nombreuses divinités adulées, les amulettes, ... Car mener une grossesse à terme ne devait-il pas être un véritable chalenge ? Et ce même pour les nantis... Les deux fœtus découverts au sein de la dernière demeure de l'enfant-pharaon Toutankhamon (Peut-être d'ailleurs furent-elles jumelles selon le professeur Robert Connolly ?) pourraient bien en être une des nombreuses preuves évidentes.
Serait-il si aberrant d'ailleurs de placer cet acte dés plus naturel qui soit comme une véritable performance au vue de la mortalité infantile que les chercheurs auraient constatés ?
La parturiente elle-même risquait également sa propre existence !
Référons-nous aussi à Ani :
"Epouse une femme tant que tu es jeune,
et
quelle enfante pendant que tu es jeune"
Nous mentionnons bien souvent l'enfant-pharaon ...
Quand l'archéologie nous apporte certaines connaissances relatives aux us et coutumes, même de celles qui peuvent paraître des plus surprenantes et ce quant aux modes d'existences de nos ancêtres!
Ainsi, selon une certaine étude archéologique :
"Personne
n'a jamais regardé les individus à proprement parler,
les aspects biologiques de ceux-ci"
Williams,
chercheur à l'Université de Floride
et
auteur principal de l’étude, à LiveScience Lana.
Des naissances bien surprenantes ! Elles auraient été parfaitement spécifiques à nos anciens Égyptiens.
Ainsi, les chercheurs auraient étudiés des femmes ...
Elles auraient toutes été fécondées il y a environ 1 800 ans.
Leurs dernières demeures se situent au sein même de l'oasis d'el-Dakhla.
Les scientifiques seraient donc parvenus à identifier une certaine période qui aurait été propice à la procréation dans la Kemet ancienne.
Une cité bâtie sous l'influence de l'empire romain, Kellis et ses milliers d'habitants antiques. Notons qu'à l'époque considérée le paganisme était encore solide par rapport au christianisme naissant !
Aussi ...
Cette agglomération pourrait fort bien être considérée comme le témoignage d'une certaine richesse, perdurant encore au sein de notre Kemet pendant cette période et ce à travers ses temples, ses villas luxueuses aux fresques murales, ses bains privés, ...
Nonobstant ...
Pour des raisons qui restent encore bien obscure visiblement pour les chercheurs, elle fut abandonnée aux alentours de l'an 400 BC. Serait-ce fonction de l'ensablement des lieux ?
... ?
Divertissons-nous avec quelques anecdotes quant à Kellis :
Les chercheurs auraient démontré que les habitants construisirent des murs devant leurs habitations et ce afin de contrer l’ensablement des lieux ! Nonobstant, cela semble n’avoir été que peu efficace si nous nous référons aux diverses habitations qui y furent abandonnées selon Jackson, 2002; Thurston, 2003, 300 ; Mathieu, 2003, 623.
Cette région semble avoir eue une importance certaine dans le domaine agricole, paradoxalement et en analogie quant aux bords du Nil, alors que nous y sommes particulièrement éloignés comme vous savez !
L’arrosage contrôlé …
Souvenez-vous de cette tablette (Livre) de compte découvert à Kellis bien évidemment et daté de 360 BC, le P. Kell. IV Gr. 96 "Kellis Agricultural Account Book (KAB)" …
Nous y voyons mentionné en fait jusqu’à quatre ans d’échanges concernant un propriétaire terrien !
Il y aurait eu "beaucoup" de femmes qui décédèrent et ce en couche !
Au printemps ... Des femmes qui furent cependant considérées en très bonne conservations au point que les chercheurs auraient pu déterminer avec précision l'âge de leur disparition !
Aussi ...
Au moins une question me taraude !
Quel aurait été l'échelle de temps imparti aux 124 femmes décédées en l'état de gestation ou de parturiente ?
Juillet et août auraient pu être deux mois particulièrement dédiés à la conception des enfants en Égypte ancienne !
Et pourquoi ce laps de temps spécifique ?
Du reste, accentuant notre stupéfaction, cela devait correspondre à des températures au sein de cette oasis pouvant facilement atteindre les cents degrés Fahrenheit quand même (40 degrés Celsius) !
Selon cette étude ...
La date de la majorité des naissances, du moins celles abouties, serait de mars à avril ! De plus les chercheurs seraient arrivés à déterminer un taux de naissances supérieur à plus de 20% par rapport à la moyenne !
Si nous nous référons aux procréations au sein même des pays limitrophes, ceux du pourtour de la méditerranée ancienne...
L'optimum ne correspondrait visiblement pas aux périodes dites chaudes ! Ce qui ne serait pas illogique quant à l'état actuel de nos connaissances, démontrant que la chaleur et les spermatozoïdes ne font pas forcément bon ménage. De sorte que même les jeans trop serrés peuvent être défavorables à la spermatogenèse !
Un moment mémorable, il correspondait à la crue du Nil ! Et ceci transposé au sein de notre propre calendrier nous amènerait autour du 19 Juillet. A l'origine, le calendrier égyptien était basé sur le cycle lunaire ainsi que les crues annuelles du Nil : notre calendrier moderne est le résultat de l'évolution progressive de ce calendrier originel.
Cette période, celle des inondations bien évidemment, se déroulait jusqu'au 15 Novembre.
La première saison du calendrier nilotique ...
Le premier jour ...
La première nuit de l'année …
Le premier mois de l'inondation.
Le jour de l'an, "I Akhet 1", ce moment même ou renaissait le pays tout entier à la manière d’Osiris et cet instant où nos anciens donnaient la vie !
Kemet l'ancienne ...
Une société hydraulique qui fut basée sur une agriculture de décrue extensive. L’eau était bien un instrument de pouvoir au point que l’état s’en était rapidement approprié le contrôle. La civilisation égyptienne fut en effet une civilisation entièrement dépendante d’une bonne gestion de ses ressources en eau, qui ont pour unique source le Nil comme vous savez !
C’est parce que le Nil prend sa source dans les lointains massifs éthiopiens et dans la région équatoriale du lac Victoria que l’Égypte existe. Avec un faible débit annuel et un pouvoir d’alluvionnement peu élevé, le Nil arrive cependant à se frayer un chemin jusqu’à la mer, en traversant plusieurs milliers de kilomètres de désert.Aussi, souvenons-nous, ce fut bien à partir du 6e millénaire BCE que les systèmes d’agriculture de décrue se sont étendus sur le territoire égyptien. Mi-juillet pour atteindre un maximum en septembre ce fut qu'alors à l’automne les eaux du Nil Blanc prenaient le relais sur celles du Nil Bleu et soutenaient le débit du fleuve.
Fin octobre - mi-novembre ...
Les légendaires eaux se retiraient dans le lit mineur du fleuve.
Le débit diminuait alors jusqu’en mai, le mois des plus basses eaux, juste après le fameux pics des naissances ! La crue avait pour résultat de gorger les sols d’eau, d’alimenter la nappe, et de déposer une mince couche de limon salvatrice, fertilisatrice : 1 mm/an en moyenne...
La propagation du christianisme ...
Elle aurait pu amplifier aussi les cycles de la conception et de la naissance sur le site. La nouvelle religion, dans les temps anciens, avait bien interdit le sexe pendant certaines périodes ...
Pas moins de 20% en chute vis-à-vis de la moyenne aurait pu être également observée et ce en janvier.
Les textes anciens indiquent que les premiers chrétiens égyptiens furent chargés d'éviter le sexe :
"Le samedi,
Le dimanche,
Le mercredi,
Et vendredi,
les 40 jours de Carême
et
avant les autres parties qui peuvent prendre Eucharistie"
Peter Brown.
Professeur de lettres classiques à l'Université de Princeton.
"Le corps et société: hommes, Femmes et renonciation sexuelle dans le christianisme primitif "
L’examen lexicographique de l’âne confirme la variété des termes associés à l’animal.
Le mot ʿȝ désigne sans surprise le plus couramment l’âne dans les textes égyptiens. On constate que, si son utilisation est constante, il varie dans la manière dont il est écrit et déterminé.
Les documents répertoriés nous apprennent que c’est à partir du Moyen Empire qu’il peut être déterminé par l’animal séthien. Cette association de l’âne avec Seth qui deviendra par la suite courante ne semble pas être attestée avant cette période, et rien ne permet à l’heure actuelle de confirmer si l’âne était alors parfois identifié à Seth.
La perception négative de l’animal persisterait avec l’utilisation du déterminatif qui apparaît dès la Troisième Période intermédiaire et qui continuera en démotique.
A la manière des légendaires pyramides de Guizèh ...
Notre petit animal semble avoir toujours fait partie du paysage égyptien. Ce qui ne va pas forcément de soit quand nous pensons par exemple aux hippopotames, ...
L'âne fut bien un animal important pour l'ensemble de la culture méditerranéenne.
Aussi à la fin du 19e siècle ...
Voir même au début du 20e ...
D'élégantes personnalités venaient ainsi découvrir le pays de la terre noire. Ne manquèrent-elles pas d'ailleurs de mentionner ce très petit muletau sein même de leur carnet de voyage ? En effet, les voyageurs de cette époque devaient souvent faire leur périple sur le dos d'un bourricot.
Celui-là même qu'ils voyaient :
Tantôt avec tendresse,
Tantôt avec une immense irritation.
Car il est bien vrai que l'âne, longtemps patient, pouvait se faire aussi excessivement rétif. L'expression "tête de mule" n'a peut-être jamais été aussi bien employée.
Aussi de nos jours ...
Quiconque sera amené à prendre ce plaisir, celui de s'imprégner de la richesse de ce passé au sein des ruines de Saqqarah, sur le plateau de Thèbes, ..., sera indéniablement, à un moment donné, incité à monter sur un âne et ce afin de se promener au mieux entre les vestiges de ce sublime musée à ciel ouvert.
Âne hiéroglyphique.
Transpercé par un couteau.
Notre âne ne devint-il pas le suppôt du netjer Seth, l’ennemi d’Osiris ?
Aussi à l’Époque Tardive, son image dans l’écriture est-elle très souvent munie de quelque couteau enfoncé dans son dos ou dans sa tête.
E2161
Sans lui ...
Le paysage égyptien serait-il le même que celui que nous connaissons aujourd'hui ?
Jadis ...
Au sein du domaine des cultes sacrés, l'âne fut considéré comme un animal impur. Évolution oblige, il a été peu à peu assimilé àSeth, netjer particulièrement turbulente et dangereux.
Le fauve, le roux, dsr qui fut comme vous savez véritablement fondamentale car liée à Seth, et ce tout en s’opposant au noir (Le foncé, km, l'Osirien), au blanc (Le clair, l' "Horien", ...), mais aussi en quelque sorte aux autres rouge jns et Tms.
A l'esprit du mal, davantage encore s'il fut de couleur roux ...
Seth, était bien l’incarnation du mal comme d’une certaine dualité d'ailleurs. En plus de l’âne, il y avait aussi le porc, l’oryx, l’hippopotame mâle, ... Personnage du conflit cosmique et moral entre le bien et le mal, il symbolisait les forces primitives détournées de leur but et malfaisantes. Nous pouvons le constater au sein de maints textes relatifs au "Livre pour la Sortie vers la lumière du Jour" ...
...
Nos anciens le connaissaient donc bien puisque les représentations comme les textes du reste nous révèlent qu’ils lui distinguaient :
Le sexe,
Le degré de croissance,
Certaines catégories relatives au milieu,
...
Au point que même les iconographies témoignent parfaitement de son importance dans la vie quotidienne :
Aussi la mule est bien le fruit, non pas défendu, mais d'un âne mâle et d'une jument.
Nous le connaissons ainsi :
Sédentaire.
Adapté au "portage".
C'est même un bon gardien, poussant son braiment au moyen comme vous savez de ses narines car il ne possède pas de cordes vocales, et ce lorsque son environnement lui semble quelque peu perturbé.
Cependant, aimant vivre en "groupe social", il ne se fait que bien peu entendre.
Ceci explique le fait qu'après onze mois dans le ventre de sa mère, l'ânon doit rester le plus longtemps possible au sein du groupe et ce vis-à-vis de son éducation dont les anciens se chargeront : une société harmonieuse ne devrait-elle point être ainsi ?
Besogneux ...
Il adore être actif avec ses maîtres ...
Et comme tout être vivant, il sera épanoui si nous nous occupons bien de lui, le choyons (les câlins !), le soignons, ...
Un âne vit aujourd'hui en moyenne 40 ans.
Equus africanus asinus ...
O. Périssodactyles, F. Equidés ...
L'âne sauvage africain …
Une espèce bien différente de l'âne asiatique …
L'ancêtre de notre âne domestique ...
Pratiquement disparu aujourd’hui : ceux semi-sauvages que l'on trouve en milieu saharo-sahélien (Relatif au Sahara et à la zone sahélienne au sud de ce désert)sont en fait des ânes domestiques ensauvagés. Des descendants de cet âne ancestral, apparaissent à l'époque néolithique.
"Les ânes miniatures
possèdent la nature tendre d'un Terre-Neuve,
la résignation d'une vache,
l'endurance d'une mule,
le courage d'un tigre
et
la capacité intellectuelle seulement légèrement inférieure à celle de l'Homme."
Rober Green.
Premier américain importateur d'ânes miniatures en 1929.
Les ânes miniatures, une race qui remonte à plusieurs milliers d'années avant notre ère. Il proviendrait du bassin méditerranéen, issus bien certainement d'une souche d'ânes sauvages provenant de Somalie, de Nubie, ..., de petites tailles.
Cependant nous savons aussi aujourd'hui, qu'au sein de l'antiquité de Kemet, la taille de l'âne diminua. Certains chercheurs présument même que ce furent probablement les conditions de travail qui aboutir à cet état de fait. D'autant plus lorsqu'ils les comparent aux véritables ânes sauvages libres de la même époque.
Nonobstant, puis-je vous opposer deux antithèses :
Ainsi selon moi, il est fort possible que les éleveurs auraient mis en "exergue" cette tendance, celle à conserverles femelles qui sont bien plus petites, et à chasser les mâles, plus grand (?)
...
De fait qu'en serait-il de la sélection inéluctable de la main de l'Homme ?
Nous voyons maintenant un groupe de figurines en ivoire, visiblement elles feraient partie d’une collection dénommée Von Bissing, qui ensuite passa à Lunsingh Scheuleer.
Un ensemble qui se compose en vérité de 7 tous petits ânes puisque leur taille n’excède pas celle d’un pion d’échiquier. La figurine représentant l’âne conducteur n’existe plus. Petite taille puisque nous sommes dans le domaine des 3 à 4 cm. Leurs pattes furent endommagées, cependant n’oublions pas que nos petites bêtes ont su résister des millénaires durant ...
Voyez ce pion d'échiquier et ce afin de concevoir la taille des figurines.
Van dieren en mensen. Getuigenissen uit Prehistorie en Oudheid.
Il fut le bon compagnon de l'égyptien. Notons quand même que ses fonctions ont évoluées glissant vers d'autres statuts qui lui donnèrent une importance croissante au sein même de la pensée de nos anciens.
Ainsi après l'ère prédynastique nous le vîmes au sein :
Des Textes des pyramides, tout particulièrement l’ânesse d'ailleurs.
Dans les textes des sarcophages aussi,
...
Et bien évidemment au sein du "Livre pour Sortir au Jour" et ce sous la forme du mâle cette fois-ci.
A partir du Moyen Empire, les pratiques "magiques" font de plus en plus appel à lui. Avec les couteaux en ivoire par exemple …
Au Nouvel Empire:
Il est devenu très présent au sein des rites magiques.
Dans la médecine, différentes parties de son corps comme ses déjections par exemple seront utilisées pour guérir des maux, pouvant prendre l'aspect de Seth, le mal à éliminer.
Cela pourrait être le témoin d’un des gros soucis de nos anciens ...
L’approvisionnement en métaux au sein même de leurs zones d’influences.
Voici donc une thématique qui allie parfaitement :
Certaines énigmes pharaoniques,
Et les mystères de l’espace ! Nonobstant, ne vous y méprenez pas. Le sujet est parfaitement sérieux et ne peut en aucun cas être "classé" dans le domaine du paranormal, de l’ésotérisme ou que sais-je encore comme autre domaine de qualification.
Néanmoins, il n’y a pas de quoi s’enflammer pour autant. C'est un sujet de recherches et de réflexions … Ceci amenant à comprendre que de nos jours une certaine polémique demeure, parfois même une sorte d’affrontement, de querelle et ce entre expertise stylistique, linguistique, scientifique, … C’est comme si nous étions au sein d’une sorte de controverse liée à l’authenticité d’une matière. Nous pourrons ainsi y rencontrer des affrontements quant à des arguments stylistiques autant que scientifiques et ce au sens de sciences "dures" : se souvenir par exemple de cette légendaire statue de François Pinault à savoir, celle de Sésostris III,…
Le débat des experts est en somme ouvert, ce qui est une excellente chose, engendrant ainsi et incitant même maintes réflexions contradictoires, …
En fait ...
Dès 1928, les scientifiques auraient déjà établi la présence "de perles célestes".
Ainsi…
De nombreux objets précieux contenant une composition ferreuse furent exhumés en cette terre noire de Kemet l’ancienne et ce malgré sa particularité, celle d'avoir été relativement rare.
A cet effet, je vous rappelle aux bons souvenirs notamment :
D’une nécropole prédynastique, située le long du Nil, avec cette parure préhistorique composée de neuf perles tubulaires.
…
Sans omettre bien sûr cette dague découverte au sein même de la dernière demeure de Toutankhamon.
…
Alors, avant même d’aborder cette passionnante thématique qu’est le fer en Égypte ancienne, il m’a semblé utile de mentionner les propos du Dr Joyce Tyldesley :
"Pour les anciens Égyptiens,
c’était un matériau rare
et
magnifique
qui,
comme il tombait du ciel,
avait sûrement
des propriétés magiques ou religieuses.
Ils utilisaient donc ce métal remarquable pour fabriquer de petits objets à signification esthétique
et
religieuse,
si importants pour eux
qu’ils en ornaient leurs tombes"
Dr Joyce Tyldesley.
Il est maître de conférences en égyptologie à l’Université de Manchester.
Car " … il tombait du ciel …" Nous sommes tous et toutes des créatures venues des étoiles ! En quelque sorte, nous serions des poussières d’étoiles… En lisant certaines presses et commentaires, …, d’aucuns sembleraient supputer que nous serions là en pleine perception tronquée, à la manière d’un décodage erroné, voir même trompée. Une de ces intellections qui semble donner un sens autre que celui qu'elle recèle, comme nous le sommes bien souvent confrontés à travers l’apophonie des statistiques.
Ainsi, dixit Dominique Farout, qui est comme vous savez un spécialiste de l’Ancien et du Moyen-Empire:
"Tout le problème
provient de cette distance de la pensée
de l'Égypte ancienne et de la nôtre ;
trop souvent nous nous égarons
dans notre façon de penser,
alors que les choses
sont bien plus simples et plus évidentes."
"… il tombait du ciel…" cette expression titilla donc un peu ma curiosité :
→ Alors qu’elle serait les véritables probabilités que nos anciens puissent avoir observé la chute d’une météorite ? Les possibilités, même si elles sont relativement faibles, demeurent néanmoins. Pour vous rendre compte, placez-vous dans votre propre contexte à savoir avez-vous régulièrement et de façon récurrente, pu en observer ?
En fait …
Nos anciens n’avaient aucune façon de savoir la provenance d’une telle pierre. Ce minéral ne tombait pas sous l'œil des pharaons. Il devait être présent sur la terre depuis des siècles, voire des millions d'années ...
→ Aussi, qu’en fut-il du fait d’avoir pu en "ramasser" une ? L'intérêt bien certainement, c'est que ce métal devait leur paraître quelque peu "natif", en tout cas original, différent dans la façon de le travailler comme dans la finition même du travail élaboré ! Nous le savons aujourd’hui, cette roche est presque pur, c'est bien un alliage essentiellement de fer et de nickel.
La taénite qui contient beaucoup de nickel.
La kamacite qui lui n’en a que très peu.
...
Figures de Widmanstätten montrant les deux formes de l'alliage fer-nickel, la kamacite et la taénite, dans une météorite de type octaédrite.
→ Et d’une taille suffisante pouvant permettre d’élaborer un objet ?
→ Supposons maintenant qu’ils en aient effectivement découverts, car nous ne pouvons pas exclure véritablement cette opportunité. Est-il alors envisageable, dans un pays dont la nature est essentiellement minérale, que nos anciens puissent avoir imaginé que ce "cailloux" puisse provenir du ciel ?
A moins évidemment de l’avoir vu choir à leurs pieds.
→ Est-il vraisemblable que lors de l’élaboration de cette dague il puisse y avoir eu une contamination minérale nous amenant à cette valeur extrême de 10 % de Nickel ou de 0.58 % de Cobalt ?
Termes hiéroglyphiques utilisés afin de désigner le fer.
Il se traduit littéralement par le "Fer du ciel".
Il y a beaucoup de débat quant à la raison pour laquelle ce terme apparaît et surtout à ce moment-là précisément !
Cependant...
Personne ne semble véritablement certain de quoique ce soit. De toute évidence il était bien le "Fer du ciel", celui qui tombait du ciel sous la forme météoritique. De ce fait, j’ai pensé à incorporer "ce joli nom", tout à fait dans la thématique, à la fois pour les occurrences du fer en Égypte et comment les gens de l'époque pouvaient percevoir ce minéral.
Il n'y a pas de "véritable" texte afin de démontrer que les Égyptiens étaient au courant de l'origine céleste de ce fer, mais les études de lexicographie indiquent bien ce lien entre le ciel et le terme précoce pour ce fer. Aussi, vers fin de la 18e et le début de la 19e dynastie, ce nouveau terme se développa... Nos anciens étaient-ils parfaitement conscients de l'origine météoritique de ce fer ? L'introduction de ce nouveau terme suggérait-il que les anciens Égyptiens étaient conscients que ces rares morceaux de fer tombaient du ciel, précédant ainsi de plus de deux millénaires la culture occidentale ?
Kemet fut visiblement la dernière contrée du Moyen-Orient à acquérir la technologie du fer.
Le cuivre…
Souvenez-vous de l’outillage de Ma’adi au cours de la deuxième moitié du 4e millénaire et ce en Palestine.
Le bronze …
Il fut quant à lui introduit au tout début du 2e millénaire, sous cette 12e dynastie que nous avons déjà effleuré.
Nonobstant …
La régularité de son usage ne se fit pas avant la 18e dynastie. Rappelez-vous aussi de ce village de Kahoun au Moyen-Empire … Les chercheurs y auraient découverts des creusets pour fondre le métal afin d’élaborer des outils : ils contenaient après analyses résiduelles, du cuivre.
La métallurgie du fer commença quant à elle entre 1500 à 1400 B.C.E et ce en Mésopotamie ainsi que sur le plateau anatolien. Kemet fut probablement le dernier pays du Moyen-Orient à avoir acquis la technologie du fer, nonobstant nos anciens pouvaient travailler des minerais ferreux météoritiques. Car quant à ce métal, il ne fallait pas creuser comme l'or par exemple pour l'obtenir, ils "tombaient" dessus par hasard.
Nous sommes maintenant à Thèbes. La cité aux cents portes que vous connaissez bien. Au sein même de l’atelier d’un armurier. Les chercheurs y trouvèrent également un casque fait de bronze, assyrien, du 7e siècle. Les outils en fer ne devinrent véritablement d’usage courant qu’à partir de la Basse-Époque. Ils furent introduits par les Grecs.
Ni celles du Moyen-Empire n’utilisèrent le fer dans l’outillage ou l’armement.
D’ailleurs pas même les fameux "faux amis" que furent les populations Hyksôs et qui viendront par la suite. Ces véritables guerroyeurs du Bronze Moyen II, dans le delta oriental, disposaient donc des objets en bronze et pour cela il nous suffit d’avoir à l’esprit la légendaire cité d’Avaris.
Ainsi…
Si nous croyons cet historien et archéologue Clémnet Salvani, le seul fer que les Egyptiens étaient en mesure de travailler à cette époque, était bien celui qui venait des météorites. Même si au demeurant, ils ne pouvaient certainement pas en connaître la véritable origine.
Nonobstant …
Au Nouvel-Empire …
Ne vîmes-t-on pas des armes en fer ? Ils vinrent en fait à travers les conflits avec les fameux Hittites.
Le fer Hittites …
Quant à ces derniers, ce furent bien les artisans Philistins qui leurs transmirent cette technologie et ce en cette ère du fer palestinien.
Il y avait bien peu de gisements métalliques dans la Kemet ancienne.
Nos anciens effectivement usinaient :
Le bronze,
L'étain,
…
Le cuivre,
L'or bien évidemment. D’ailleurs, notons au passage que s’ils s’aventurèrent dans le désert du Sinaï et se l’était finalement approprié, se fut bien en raison de leur approvisionnement en métaux.
Rappelez-vous, afin que ce métal puisse apparaître à la surface terrestre, hormis les météorites bien évidemment, il nous faut :
La présence de magma,
De charbon,
De lignites,
… Cela nécessite alors ce que nous appellerons la "chimie de la réduction" … Aussi, nous sommes assurés, qu’en Égypte, même si tremblements de terre il y avait fréquemment, les conditions pour de telles réductions chimiques n’ont jamais pu être réunis. Nos anciens Égyptiens ne pouvaient donc disposer que de ce type de fer, à savoir météoritiques. De plus, nous ne pouvons pas non plus exclure la possibilité d’échanges commerciaux …
les premiers forgerons ne pouvaient pas chauffer le minerai suffisamment
afin d’extraire le fer
et ne pouvaient pas forger le fer en armes"
Daniela Comelli.
Professeur de science des matériaux à l'Université Polytechnique de Milan en Italie
Nonobstant ...
A la différence du fer terrestre, celui d'origine céleste ne nécessitait pas, afin de l'épurer, de le chauffer à une telle température. Heureusement pour nos anciens d'ailleurs ... Il suffisait alors d'exposer le minéral à une flamme puis de le marteler. En voilà une différence qui n'est point anodine, moins énergivore ...
Ainsi, nos anciens semblaient faire beaucoup de misères à ceux qui avaient cette chevelure incandescente !
Virent-ils en eux une représentation maléfique, celle du propre frère d’Osiris ?
Seth ?
Couleur du désert et des fléaux, serait-elle donc celle du mal ?
Seraient-ils celui des typhoniens ? Du non de Typhon, cette créature grecque, monstrueuse par ailleurs et qui fut mise en relation avec Seth.
Dans Kemet l'ancienne, dixit Wainwright (1938) 31, 33, 53, le netjer Seth devait avoir cheveux roux ! Les rouquins devaient-ils de fait aduler cette divinité ?
"… sacrifier des taureaux quand ils sont roux,
parce que les Égyptiens croient que Typhon
(C'est à dire Seth !)
était de cette couleur !
C'est lui qui tua Osiris dans une embuscade
et
sur qui Isis tira vengeance de la mort de son époux.
On dit même que les anciens rois d'Egypte sacrifiaient sur le tombeau d'Osiris tous les hommes qui avaient le poils Roux"
Diodore de Sicile…
Si le taureau roux était mal considéré par les Égyptiens, Diodore de Sicile reconnaîtra tout de même que le sacrifice des hommes roux devait d'avantage relever de la légende que de la réalité !
Et si on se réfère maintenant à Plutarque, ce derniermentionnait qu'au cours de certaines fêtes en l’honneur de Seth, nos anciens n’hésitèrent pas à maltraiter des roux.
Pour l’âne, son "camp" fut bien celui du maléfice. En plus pourrais-je ajouter, il existait aussi des ânes roux. Particulièrement malmenés, en effet, l'impie et violent Seth, troisième fils de Nout, au caractère jaloux et méchant, devait, croit-on en tout cas, avoir la peau bien blanche et les cheveux roux.
Un âne à poil roux ...
Et ce à la manière d’ailleurs, bien certainement, du fameux Ramsès II, sujet que nous allons effleurer au cours de cette thématique.
Plan de l'article ...
→ Souvent !
→ Alors, notre relation de tous les jours ...
→ Nos anciens, faisait-il cette analogie avec les êtres vivants en générale ?
→ Les précieux cheveux …
→ La couleur récurrente quant aux cheveux ...
→ Ils avaient visiblement aussi les cheveux parasités !
→ Paradoxalement, il était bien Roux, comme le netjer Seth !
→ Un grand débat débuta alors dans les communautés ...
→ Dans les cultes du sacré, on considérait aussi le côté impur ... !
Souvent !
Hommes et femmes furent totalement rasés.
Mais pas toujours !
Car, ils pouvaient également avoir une chevelure bien longue.
Atteignant les épaules ...
Ou un peu plus courte, jusqu'à la nuque.
Notons ici néanmoins que :
Le style de chevelure n'était pas utilisé afin de déterminer le genre de la personne en question, à savoir masculin ou féminin.
Nonobstant, la chevelure devait permettre quand même de connaître à la fois l'âge, mais tout autant la classe sociale de la personne.
Ainsi :
Les enfants, furent partiellement rasés et portaient la fameuse mèche sur le côté jusqu'à la puberté.
Les femmes et les hommes pouvaient choisir : long, rasé, ...
Pour les travailleurs, ils pouvaient avoir des cheveux plus courts.
Pour les nanties, nous pouvons constater qu'ils portaient des perruques agrémentées en plus d'extensions de cheveux particulièrement complexes.
Quant aux personnes d'un certain âge, d'une certaine caste aussi, on vit tout autant les perruques ... Ou probablement une teinture au henné (?)
Admirez ceci, cela a plus de 5 000 ans :
L'enfant à la tresse !
En ivoire ...
3 cm Nagada II.
3 500 à 3 200 B.C.E.
Alors, notre relation de tous les jours ...
Nous rentrons ici dans un domaine bien esthétique.
Tout autant dans le symbole d'ailleurs ...
Nos relations mettent bien en valeur les cheveux avec une importance presque capitale ! Ils ont vraiment influencé et cela de tous temps, notre jugement. Cela va même quant à la vision, et au ressenti que nous pouvons avoir vis-à-vis des autres.
L'apparence physique ...
Le comportement ...
La façon de vivre même ...
Les cheveux pourraient même apporter une certaine personnalité !
Une identité en quelque sorte ...
Une expression bien sociale ...
Et, pourquoi pas culturelle ? Ils sont ce que nous souhaitons divulguer comme image à autrui. Et cela accentue davantage encore son importance sociale.
Leurs blanchiments aussi ! Même Ramsès II, nous allons le voir, semble en avoir été sensible.
Nos anciens faisaient-ils cette même analogie avec les êtres vivants ?
Est-ce notre imagination ?
Le cheveu est bien vivant ...
Il nait ...
Il grandit ...
Il meurt ...
Les précieux cheveux …
Joann Fletcher, égyptologue britannique …
Spécialiste en analyse capillaire …
Notons que les cheveux peuvent permettre de déterminer qu’elles auraient été les conditions quotidiennes de la vie dans l’antiquité.
Les maladies,
Les régimes alimentaires,
La prise de drogue,
L'apparence physique,
La vie sociale,
Les cheveux représentent bien un substrat d’analyse, d’informations, ... ! D’autant plus finalement, que les chercheurs en aurait retrouvé en nombre relativement conséquent sur des corps momifiés dans le sable du désert.
Proche de l’Itéru …
Ainsi, comme vous savez, sous l’action combinée de la chaleur, de la sécheresse, du sable dessiccateur, du temps, ..., la peau, l'organisme tout entier d'ailleurs, se desséchèrent et ceci de façon parfaitement naturelle, sans se décomposer ! Cela amena une bien surprenante conservation : les premières momifications naturelles s'opérèrent certainement ainsi. Probablement, ce fut ainsi que l'idée même de la momification des corps germina dans l'esprit des Hommes.
Cela permit d'obtenir un "échantillonnage" (Gardons un peu de respect en présence d'êtres qui ont eu une vie, ce ne sont point des objets ... !) plus diversifié visiblement que les seules momies de pharaons, de hauts dignitaires, de nantis,…
La couleur récurrente quant aux cheveux ...
Aussi, souvenez-vous :
Les asiatiques "mongoloïdes" : cheveux très épais, raides, ...
Les caucasiens : ont des sections rondes, ...
La chevelure ondulée d’un caucasien est ovale, ou plutôt largement elliptique dans la forme, avec le moindre diamètre s’élevant environ à 70% du plus grand !
Les africains : ont des sections aplaties, caractéristiques des frisures, ...
Le cheveu "laineux" du "négroide" est étroitement elliptique, avec le plus petit axe de l’ellipse de plus de moitié moins que le grand axe. [Baker (1974) 208, 296-297, 308.]
...
De la même manière, nos cheveux ont une certaine couleur du fait des pigments mélaniques qui les composent bien naturellement :
Pour les bruns, majoritairement, les chercheurs y retrouvent l'eumelanines ...: pigments bruns-noirs.
Les blonds, les roux de notre thématique possèdent quant à eux de la phaeomelanines ... : pigments rouges-jaunes.
Et, dans notre cas de figure, c'est à dire au niveau des momies, le brun semble bien dominer !
Voir le brun sombre …
Presque le noire du reste !
Nonobstant, il ne semble pas rare du tout d’en trouver :
Des châtains clairs,
...
Et même des cheveux blonds : et oui, vous avez bien lu, des cheveux blonds !
Nonobstant...
Et comme vous savez déjà, ils usaient du fameux henné ! Ainsi, souvenez-vous du grand pharaon Ramsès II, il semblait déjà à son époque jouer avec la cosmétique et vouloir cacher ses cheveux blancs au moyen de ce colorant naturel.
Le henné …
Le Lawsonia inermis ...
Il croissait bien en abondance sur les rives du Nil. Une coloration typique, orangée, brillante, …
Ils avaient visiblement aussi les cheveux parasités !
Ainsi au niveau des peignes …
Des observations poussées auraient démontrées la présence évidente de lentes ! Les cheveux auraient visiblement eu cette tendance à avoir été peuplés d’insectes.
Bien évidemment ...
Cela ne concernerait pas ceux et celles qui devaient se raser le crâne, comme les prêtres par exemple. Aussi, le fait que cette caste recherchait la pureté, en se rasant la tête notamment, n’aurait-elle pas eu à la base comme origine de combattre ce genre de souci d’hygiène ?
Paradoxalement peut-être, il était bien roux, comme le netjer Seth ... !
Ouser Maat Rê ...
Ramsès "Le Grand" ...
Le deuxième du nom ...
Il termina son règne et son existence à l'âge de 90 ans avec, et vous l'aurez bien deviné, des cheveux bien blancs !
Nonobstant, ils ne furent pas toujours de cette couleur !
Voici donc une équipe de chercheurs, elle fut dirigée par le professeur P. F. Ceccaldi. Elle eue ce privilège de faire une étude scientifique particulièrement poussée sur les cheveux de pharaon.
Ce chercheur prouva initialement que cette couleur rousse provenait en vérité du henné qui devait permettre de cacher les cheveux blancs.
Peut-être une coloration suite au travail des embaumeurs ?
Ramsès II, réalisait-il de son vivant des colorations ? Peut-être que nos scientifiques le savent-ils déjà ?
Voici la chevelure de Ramsès II.
D'une couleur "jaune pâle".
Cela fut probablement due à une teinture diluée à base de henné.
Sa chevelure néanmoins se réduisait à sa mort à une couronne temporo-occipitale !
Cela correspondit à un stade avancé de la calvitie, ce qui est normal à 90 ans, et de plus, au sein de cette époque antique dont la moyenne de vie se situait davantage vers les 30 ans.
Il découvrit au niveau des racines, des pigments tout à fait naturels ceux là, et ce faisant visiblement suite à des constats microscopiques.
Des pigments rouges qui ne seraient pas issus :
Du henné,
Ni d'une altération post-mortem,
Ni du traitement aux rayons X effectués au Centre Nucléaire de Saclay, même si nous avons pu lire ça et là, que certains auteurs en doutaient fortement et ne reconnaissaient plus la momie en sortie de l'examen ... (?)
Ni de l'embaumement, car la tête n'avait pas subi de traitement au natron (?) selon les études lors de la conservation de la momie en France.
Ni...
De fait...
Nous pouvons presque affirmer que Ramsès II fut certainement rouquin !
Eut-il véritablement la couleur de la violence ? Nonobstant, n'aurait-il pas été plutôt celle de la diplomatie ?
Que celui du mal !
Comme aurait été "visiblement" Seth, à la manière d'un défi, d'un étendard,...
Le rouge, la couleur du désert ...
Traduction en médou netjer ...
Desher, l’inspiration de la terreur…
Desherou, les serviteurs maléfiques de Seth…
Desher-ty, signifiait bien "terrible" !
Elle s’applique en réalité à toutes les nuances de rose et de rouge, celles du flamant (Phoenicopterus ruber roseus),
dont le hiéroglyphe sert précisément à écrire dsr.
De plus ...
Les scientifiques, en constatant l'aspect ovale de la coupe de cheveu, déterminèrent que Ramsès II fut vraiment cymotrique. Il devait avoir probablement les cheveux bouclés. Balout, and al. (1985) 254-257.
Ausi, nous pouvons pratiquement subodorer que Ramsès II sut retourner la situation à son avantage, peut-être en raison :
De sa longévité,
De sa stabilité,
Et de la richesse qu'il sut apporter,
De sa diplomatie étrangère,
De sa notoriété également ... Notons que beaucoup de ses sujets ne connurent que lui, comme demi-netjer, sur cette terre de Kemet, comme s'il fut un être divin, immortel.
...
Il transforma une "faiblesse" en une force !
Une certaine réalité fit que les roux furent bien mal vus. Alors la montée d'un homme roux sur le trône d'Horus ne pouvait certainement pas annoncer à priori quelque chose de bon ! Ses ancêtres étaient certainement issus de la même région que Seth. Ramsès le Grand transforma donc le culte de cette divinité et en fit cette image du Mal nécessaire afin de combattre les ennemis de Kemet !
Ramsès II
lui utilisa la couleur de ses cheveux
à titre de propagande,
afin de renforcer son image,
celle d'un monarque divin !
Un grand débat débuta alors dans les communautés ...
Et ce bien évidemment en raison de cette conclusion ! Mais vous savez bien, les analyses scientifiques sont ce qui semblent le plus aisées à obtenir, ce qui n'est pas le cas quant aux interprétations : bien souvent la subjectivité de chacun entre alors en action !
Rouquin ...
Cheveux bouclés ...
Dixit Balout, and al. (1985) 254-257, Ramsès II aurait été une personne à peau "plus ou moins blanche", un leucoderme en fait.
"Après avoir achevé cet immense travail,
une conclusion scientifique restait à faire.
L’étude anthropologique
et
l’analyse microscopique du cheveux, rapportée par 4 laboratoires :
Judiciary Medecine (Professor Ceccaldi),
Société L’Oréal,
Atomic Energy Commission,
and Institut Textile de France
démontra que Ramses II était un "leucoderme".
Homme à peau claire, proche des Mediterranéens préhistorique et de l’antiquitée, ou brievement, des Bèrbères d’Afrique"
[Balout, and al. (1985) 383.]
A ce sujet d'ailleurs, il est intéressant de noter le lien avec les Berbères d’Afrique du Nord : certaines tribus Berbères, comme les Rifains des montagnes de l’Atlas, ont un taux de blonds approchant les 60 %, et elles ont un taux de rouquins comparable à celui des Irlandais. [Coon & Hunt (1966) 116-117.]
En tout état de cause, d'après "la grande prêtresse de Ramsès II", Dame Desroches-Noblecourt, la dynastie des Ramessides fut bien dévouée au netjer Seth.
Certains, rappelez-vous, portèrent même le nom de Seti.
Elle alla même jusqu'à supputer que ce type de chevelure, c'est-à-dire rousse, pouvait représenter une preuve de cette filiation dynastique.
[Balout, et al. (1985) 388-391.]
Dans les cultes du sacré, on considérait aussi le côté impur ... !
Si les prêtres prônaient la pureté par leur existence même, c'est qu'ils devaient bien considérer qu'au sein de leurs paradigmes, aussi divers et parfait furent-ils, il devait bien y avoir une certaine présence, celle d'un côté obscur, d'une face impur, ...
Notre légendaire netjeret, Hathor, recevait alors pharaon, le protégeait symboliquement et ce, en lui saisissant la main tout en lui tendant un collier !
Vous savez ...
Ce fut une divinité d'importance d'autant plus quand il s'agissait de l'accompagnement des défunts dans le monde d'Osiris, l'au-delà en somme. Une scène ou nous pouvons remarquer ce hiératisme traditionnel quant au dessin, bien pondéré, et ce paradoxalement à une certaine douceur. Cela, il vous sera possible de l'observer en allant au Louvre ! Nous pourrions presque subodorer un aspect relatif à l'art amarnien.
Ce que l'on voudrait bien croire quant à la mission particulière de pharaon :
"Pharaon a mis la rectitude(Maât)
à la place de l’iniquité."
Texte des Pyramides, 1777b.
"La lumière dans le ciel est mise en harmonie pour Pharaon.
Pour lui,
elle concilie la dualité dans l’harmonie.
L’harmonie universelle (Maât)est ce qui est apporté à Pharaon.
Elle est ce qu’il voit et ce qu’il entend.
L’harmonie universelle est devant Pharaon
et
derrière lui,
elle lui appartient."
Texte des Pyramides, 34.
Au sein de cette 19e dynastie ...
On ne sait pas grand-chose de la jeunesse du pharaon Seti I.
Cependant de son règne ...
Lorsque son père devint vizir d'Horemheb et plus tard pharaon, il fut bientôt associé au trône, mais il était alors d'âge mûr.
Pharaon était d'origine égyptienne, par opposition en quelque sorte à cette époque des Hyksôs, des pharaons noirs, des Perses, des ...
Reconnu par tous, il devait dominer réellement le paysage ainsi que le pays tout entier.
Aussi ...
Nous est-il bien plus aisée d'en comprendre son orgueil !
Mais pharaon était-il vraiment comme cela ?
Avec cet esprit pouvant être intolérant ... ?
Voir ambitieux ?
Avait-il cette sensation que rien ne devait lui résister, tant sa puissance devait être grande ?
Considérait-il véritablement qu'il n'y ait aucune limite à son empire ... ?
En tout état de cause ...
Et ce au cours de cette 19e dynastie ...
Ce ne fut vraiment plus le souverain ami des étrangers comme l'a probablement été Akhenaton !.
Il était davantage cet ennemi implacable, peut être même leur "tyran". Car il est également aisé de concevoir qu'il devait chercher à leur nuire d'autant plus lorsque qu'il ne pouvait plus les exploiter à son gré.
Au cours de sa première année de règne :
Il se lança à la conquête de la Palestine,
De la Syrie et de Canaan, qui avaient obtenu leur indépendance sous le règne d'Akhenaton.
Les campagnes de Seti au sud de ces territoires furent un succès retentissant, inégalé depuis l'époque de Thoutmosis III et Amenhotep II, ...
Ressemblait-il vraiment à cette image ?
Et de ce fait, qu'en fut-il de ce légendaire conquérant de Menmaatre Sethy Merenptah ?
Il fut néanmoins un haut dignitaire, un vizir en vérité.
Sans descendance directe, Horemheb désigna alors le futur Ramsès I pour le succéder sur le trône d'Horus. D'aucuns supputent même le fait que son vieux compagnon, Paramessou, fut choisi à travers les qualités intrinsèques de meneur d’hommes, du futur Séthy, le fils de Ramsès I.
Seulement le premier des Ramsès ne régna pas plus de deux années ...
Fut-il malade ?
En tout cas, il associa bien rapidement sur le trône, son propre fils. Ce dernier avait bien 30 ans lorsqu'il monta définitivement sur le trône d'Horus.
→ Une stèle trouvée près de la première cataracte ...
→ Séti I ...
→ Il semble avoir été en corégence avec son père ...
→ Avait-il le désir que Kemet puisse retrouver son apogée ?
→ Il sembla dépenser beaucoup d'énergie à limiter les peuples étrangers ...
→ Souvenez-vous ...
→ A l'intérieur ...
→ A l'extérieur ...
→ Les frontières de l'Est furent menacées.
→ Sur le plan militaire ...
Une stèle trouvée près de la première cataracte ...
Gravée en l'an 9 de son règne ...
Séthi ...
1 290 - 1 279 / 78
Il fut visiblement adulé du fait notamment de ses extraordinaires qualités de bon gestionnaire des stocks ... :
"C'est lui qui emplit les magasins,
élargit les greniers,
donne des biens à celui qui en est dépourvu
[…].
C'est lui qui cultive l'épeautre,
l'Aimé du blé et le Seigneur du pain
[…] :
le pays entier est dans l'allégresse à cause des nourritures qu'il prodigue."
Étant donné la crue et ses caprices ...
On comprendra bien mieux la nécessité d'une organisation à l'échelle de l'État quant à l'Itéru.
Rentabiliser au mieux les terres cultivables ...
Répartir judicieusement les provisions de blé ...
Contourner les famines ...
S’écarter autant que possible du chaos ... S’abstenir de retrouver les conditions géopolitiques de la Première Période Intermédiaire, notamment.
...
Bien plus tard, le nilomètre devint un instrument de prévision indispensable, cependant souvenez-vous, initialement il fut inventer surtout pour les impôts ...
Séti I ...
Il succéda comme nous le savons à son père qui ne régna à peine que deux années.
Nonobstant ...
Il initia finalement la 19e dynastie ainsi qu’une lignée royale très prestigieuse puisqu’il s’agit des ramessides.
Souvenez-vous ...
Nous sommes pratiquement à la sortie de cette période bien inédite et mouvementée du reste dans l'Histoire pharaonique, celle relative à Akhet-Aton.
Il semble avoir été en corégence avec son père ...
De plus ...
Il fut en parallèle le chef de l'armée, chargé de la sécurité aux frontières. Il monta sur le trône d'Horus à un âge mûr, il devait alors avoir 30 ans, mais il sembla être néanmoins en pleine force physique.
Et il engendra Ramsès Le Grand, comme vous savez.
Avait-il le désir que Kemet puisse retrouver son apogée ?
Et ce, à l'image de ses ancêtres de la 4e dynastie.
Travaux de restaurations ...
Rétablissement des temples ...
Redressement d'un l'état central fort ...
Puissance ...
Stabilité ...
En tout état de cause, il voulait visiblement effacer l'époque Armanienne ... Ainsi, le pouvoir du netjer Amon, de son clergé en vérité, fut bien consolidé et ce vis-à-vis des autres netjerou(t) du panthéon égyptien.
Il sembla à cet effet dépenser beaucoup d'énergie afin de limiter les peuples étrangers ...
Celui qui semblait contester son autorité le menaçait tout simplement ...
Fut-il pour autant un pharaon guerrier ?
Voici peut être un symbole... ?
Des flèches ...
Utilisées par les Hommes depuis la nuit des temps.
Cela devait en fait correspondre à une sorte de "liste".
Évolutive ...
Et cela en fonction des périodes ainsi que des ethnies, ennemies de Kemet.
On découvrit ainsi des représentations les montrant vêtus chacun bien spécifiquement comme le furent par exemple :
Les Nubiens,
Les Libyens,
Les Asiatiques,
Les Hittites,
La population du Mitanni,
Les Tjehen.
Ainsi nous nous apercevrons que la Nubie fut bien l'une des premières contrées où Seti I dirigea lui même son armée. Et plus précisément contre l'Irem, une ville de Haute-Nubie...
Souvenez-vous ...
De ce règne baroque d'Akhénaton ...
Celui qu'il laissa aussi bien à l'intérieur de Kemet que dans ses rapports avec l'étranger, des séquelles bien profondes auxquelles n'ont pu remédier visiblement ni Toutânkhamon, décédé bien trop jeune, ni même le légendaire et fameux général Ay.
En revanche ...
Le gouvernement d'Horemheb avait bien amorcé une sorte de réorganisation, de celle même que le pharaon Séti I souhaitait apparemment poursuivre.
A l'intérieur ...
Kemet semblait bien calme. Elle retrouvait un semblant de prospérité, celle qu'elle avait pendant quelques temps perdue.
A l'extérieur ...
Kemet fut de nouveau bien menacée sur ces frontières de l'Est.
Les Hittites,
Les Amorites,
Les Araméens,
Ainsi que de bien nombreuses tribus bédouines.
Séti I semblait ne pas vouloir désirer que l'adversaire puisse prendre une quelconque initiative.
Les frontières de l'Est furent bien menacées.
Il semble de fait estimer que cette menace qui pesait effectivement sur le royaume devait être mis à profit. Et ceci afin de montrer aux voisins que Kemet n'était pas disposée du tout à se laisser intimider par qui que cela fut.
Pharaon mit alors son armée en route. Il entra donc en campagne.
Sur le plan militaire ...
La force armée se composait visiblement de trois . Placés respectivement sous la protection des netjerou :
Amon,
Râ,
Ptah.
Eux-mêmes respectivement honorés par les villes de :
Thèbes,
Héliopolis,
Memphis.
L'armée ...
Telle qu'elle fut à ce moment même du règne de Séti I, sembla présentée l'image d'une force disciplinée, bien entraînée et commandée par des officiers compétents ainsi que parfaitement loyaux.
L'administration militaire fonctionnait de manière satisfaisante.
Les troupes furent abondamment nourries.
Correctement équipées ...
Séti I se mit de fait à la tête de ses soldats en pénétrant sans coup férir en Syrie. Plusieurs villes seront ainsi prises, des forteresses anéanties,...
Battus en rase campagne ...
Les Bédouins passèrent visiblement au fil de l'épée.
De ce fait ...
La coalition sembla se disloquer.
Les Hittites furent également battus à leur tour. Quant au Syro-palestiniens, ils jugèrent apparemment préférables de se soumettre et de se placer sous l'influence égyptienne.
Pour cette première expédition militaire, la victoire de Séti I fut bien complète. Le souverain paracheva sa campagne en poussant son avance jusqu'au Liban dont le bois fut utile aux Égyptiens afin de construire leur flotte.
Pourtant ...
En dépit de cette démonstration de force et de détermination, la menace Hittite demeurait toujours et de façon non négligeable.
Pire encore ...
La Syrie, malgré les efforts déployés par la diplomatie égyptienne, retombait une fois de plus sous l'influence adverse.
...
Voilà...
Il vous faudra maintenant attendre un peu, afin d'en connaître peut être davantage sur ce sujet ...
Pakhet est coiffée du globe solaire.
Séthy I offrait ici une libation et une fumigation à la netjeret Pakhet.
Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :
• Sources ...
Collection "Passion de l'Egypte" Editions Atlas 2003
La Mythologie Égyptienne - Aude Gros de Beler - Editions Molière
Galina A.Belova,TT320 and the history of the royal cache during the twenty-first dynasty, page 73-80, Egyptology at the dawn of the twenty-first century 1, Le Caire, 2003.
Carl Nicholas Reeves, Richard H. Wilkinson, The Complete Valley of the Kings, Thames and Hudson, London, 1996
Alberto Siliotti, Guide to the Valley of the Kings and to the Theban Necropolises and Temples, A.A. Gaddis, Cairo, 1996
Comme vous devez le savoir, les divinités furent bien omniprésentes dans la vie égyptienne.
Tous devaient avoir un rapport symbolique avec un mythe. La vie de nos anciens fut bien étroitement liée à un cycle mythologique et tout autant à un symbole.
Et cela débutait bien dès la naissance. Ainsi, souvenez-vous du netjer Khnoum modelant des enfants sur son tour à potier afin de les faire apparaître dans le ventre de leur mère.
Voyez Héket se positionne devant son époux Khnoum.
Voici donc une reproduction quant à une illustration
du temple funéraire d'Hatchepsout, à Deir el-Bahari.
Plan de l'article ...
→ Une divinité féminine ...
→ "Celle qui renouvelle la vie" ...
→ La grenouille ...
→ Le temple d'Héket à Kouch ...
→ Le clergé d'Héket ...
Une divinité féminine ...
Représentée sous la forme :
D’une grenouille,
D'une femme à tête de grenouille,
...
Elle symbolisait en fait le ferment nourricier et la fertilité d'où le fait qu'on devait la voir bien souvent assister à la naissance des nouveaux nés.
Elle présidait.
Et protégeait les parturientes.
"Celle qui renouvelle la vie" ...
Elle fut liée au netjer Hâpy.
Comme du reste à Isis !
Elle devait avoir cette sorte de dynamisme qui servait à expulser le nouveau né hors du liquide amniotique.
La vie devait donc émerger constamment des eaux du Noum.
L'enfant pointait son né.
Il prit alors sa première respiration.
Seulement là, Héket lui insuffla le souffle de vie.
La grenouille ...
Un animal qui vit sur terre,
Comme dans l'eau du reste,
Elle avait cette possibilité de passer de l’un à l’autre !
Ainsi Héket s'émancipa de la pré-dynastie jusqu'à l'époque Ptolémaïque.
Le temple d'Héket à Koush ...
Koush ...
Kous ...
L'antique Gesih ...
La gréco-romaine Apollinopolis Parva ...
Héket fut bien adulée, la seule d'ailleurs comme mère royale ! Aussi lui avait avait-on bâti, à l'époque ptolémaïque, un temple digne des plus grands netjerou.
Il n'en reste cependant plus aujourd'hui que les deux pylônes marquant l'entrée du sanctuaire.
Héket semblait bien partager ce temple avec Haoéris.
Ce dernier fut anciennement considéré comme l'un des cinq enfants de Nout comme :
D'Isis,
D'Osiris,
De Seth,
Et de Nephtys ! Ainsi, bien tardivement, Haoéris devint le fils d'Héket.
Logique, lorsque l'on sait qu'Héket, en vertu des habitués, se substitua parfois à Nout dans le culte rendu à cette dernière.
Le clergé d'Héket ...
S'il n'avait pas l'importance numérique de celui d'Amon ou d'autres grands netjerou du panthéon, le clergé d'Héket n'en comptait pas moins dans ses rangs des personnages hauts placés.
Voici donc un administrateur des scribes royaux ...
Un prêtre de Seshat ...
De Héqet ...
Et d'Anubis ...
Ce fut bien le cas du prince Oupémnéfret, dont l'hypogée datable de la 4e dynastie, a été trouvé en 1903 à quelques dizaines de mètres de la grande pyramide de Khéops. Les inscriptions retrouvées le dénommaient d'ailleurs "Prince, directeur des scribes, amiral, prêtre de Héket".
Il semble bien qu'Oupemnéfret ait été l'époux de Néfertiabet.
Vous savez la sœur même de Khéops.
Son hypogée compte d'ailleurs parmi les plus grands de la nécropole de Giseh. Les prêtres devaient bien rendre le culte à la netjeret, assistés pour cela de danseuses, de musiciennes, de servantes,...
Les netjerout ...
Et Héket en particulier ...
Tous obéissaient à la règle. Ils aimaient qu'on les divertisse au sein de leurs temples où d'ailleurs, comme vous le savez, le peuple lui même ne pénétrait pas. Il devait s'arrêter à la porte principale : voici un petit clin d'oeil finalement à cet énigmatique vanneau huppé que fut le Rekhyt.
Le British Museum de Londres possède d'ailleurs un étonnant claquoir.
Ce fut un de ses instruments de musique qui devait claquer en rythme sur une mélodie. Il est en forme d'avant-bras taillé dans de l'os et gravé au nom de Sithathor. De cette femme, nous savons qu'elle était la servante de la netjer Héket. Sans doute officia-t-elle dans un temple de l'antique Hout-Skhem, entre Abydos et Louxor.
Quelques représentations de notre netjeret ...
Merci, votre note vient d'être comptabilisée.
Merci, mais vous avez déjà voté pour cette page, réessayez plus tard.