Le chaos originel, le désordre, le mal, le dévoiement, l’injustice, le chaos, jzf.t, P.P.I en Égypte ancienne.

 

 


 

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Le chaos originel, le désordre, le mal, le dévoiement, l’injustice, le chaos, jzf.t, P.P.I en Égypte ancienne.

Par Le 15/09/2021 0

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https://www.aime-jeanclaude-free.com/

 

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Aimé de Maât.

Adonc, selon Jan Assmann, "Parler de Maât, c’est faire un tour d’horizon de la civilisation égyptienne toute entière".

 

3177591191  Plan de cette thématique ...
 

LE CHAOS.

 

Les forces "mauvaises" …

La personnification du chaos, du mal, de l'obscurité, de l’anéantissement quant aux créations divines, …

 

Les forces "mauvaises" et les cosmogonies …

Ses grandes époques mythologiques …

Elles exaltaient l’ordre des choses, celles qui furent constamment menacées par le chaos. Et dans ce cadre général, "la religion"(*) exprimait bien une conception caractérisée par une très grande propension à associer entre elles les divinités et leur culte.

 

Les forces "mauvaises", les cosmogonies, et la pensée de cette société ...

Elle est dite de tradition chtonienne, et elle a su présenter cette maturation nécessaire à l’émergence d’un pouvoir étatique fort et ordonné. L’État pharaonique reposait de fait sur le concept de Maât, qui est la clef de voûte d’une idéologie et d’un tissu de "croyances" propres aux sociétés chtoniennes : selon notamment Edward GOLDSMITH(**), les peuples chtoniens ont développé une mémoire collective qui fut à l’origine de la première forme de tradition juridique.

(*) "Le début d'une religions peut-être" ; ce fut en tout état de cause l'une des plus longues expériences religieuses de l'humanité, pendant laquelle des hommes ont adoré les "mêmes" divinités, adhéré aux mêmes croyances funéraires, accompli les mêmes rites.

(**) Edward Goldsmith, The Way : An Ecological WorldView, éd. rev., Athens, University of Georgia Press, 1998, il désigne également ces sociétés comme "Gaïennes", ou encore "vernaculaires".

 

"Avant la création du monde

régnait un chaos absolu.

Rien ne gardait sa forme.

Tout se mélangeait en une mixture confuse et indescriptible.

Cet état ne ressemblait à rien mais Ovide parvient tout de même à le décrire.

Il l’oppose à l’ordre cosmique et énumère ce qu’il n’est pas.

Le chaos est d’abord défini comme un antécédent à la division tripartite du monde.

Cette dernière donnera naissance aux régions fondamentales : la mer, la terre et le ciel."

Ordre ou chaos ?

La Cosmogonie et le Discours de Pythagore dans les Métamorphoses d’Ovide.

© Sabine Pellaux

 

Ankh hiero 1

 

Plan de cette thématique ...

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Vous pouvez accéder au chapitre en cliquent directement sur le titre de ce dernier !

 

 Le chaos ne serait-il pas créateur finalement ?

 

Il est sein d'interroger nos propres "archives", nos racines, notre passé.

 

Il y a toujours des exceptions ...

 

Situons un peu cet Ancien Empire ...

 

Le royaume de Kemet devint alors l'un des plus puissants du monde.

 

Nonobstant, le site Mythologica écrivit en 2009 :

 

Le mal étant ce qu'il est ...

 

Voici une représentation d'une des plus grandes peurs de nos anciens :

 

 Ainsi, dans l'objectif de souligner le ressenti quant à cette ère chaotique ...

 

Trois siècles qui vont tout changer.

 

Revenons à ce que fut l'Ancien Empire ...

 

La fin de l’Ancien Empire ...

 

→ Ainsi, l’État unitaire entra en crise.

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

Aphorisme ...

 

"Les égyptiens

redoutent plus que tout le bouleversement de l'équilibre originel des forces du bien et du mal.

Le chaos,

menace permanente pour l'univers,

envoie des émissaires perturber et détruire la création divine.

Les actions des dieux, de pharaon et des hommes

sont guidées par la volonté de veiller à l'équilibre du monde et de le maintenir."

© Egyptos.net

Le chaos ne serait-il pas créateur finalement ?

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Le mot même de chaos semble prendre son origine pour la première fois dans la Théogonie d'Hésiode.

Aussi ...

Souvenez-vous du tourbillon de Bénard : il montrait comment, dans une masse liquide portée à ébullition, les particules s'entrechoquaient d'abord en un désordre indescriptible puis finissaient par prendre miraculeusement des formes inattendues, des configurations aux courbes harmonieuses.

De ce fait ...

Un système chaotique et instable, pourrait montrer à l'évidence qu'elle serait la source la plus précieuse quant à l'innovation ! Le mouvement chaotique de milliards de particules garantit que la vie va continuer à se développer et à nous surprendre par l'irruption de formes nouvelles.

Adonc ...

La structure pyramidale pharaonique tout entière, est dédiée à transmettre et faire exécuter les instructions venues d'en haut, elle serait un parfait contre-modèle vis-à-vis du CHAOS.

 

Une dualité comme il en demeurait tant :

 

"Alors que nous pensions,

depuis le siècle dit “des Lumières”,

aller vers plus de clarté,

plus de maîtrise sur le monde

et

sur nous-mêmes,

nous voyons que la croyance a marché près de nous

au même pas que la connaissance,

et

que l'obscurité nous accompagne toujours,

avec son cortège de rage

et

de sang."

Jean-Claude Carrière.

Un conteur à la curiosité inlassable et que d'aucun classerait à l’érudition d’un autre temps !

 

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  Tête d’Imhotep.

Le créateur du complexe de Djoser.

En bois, trouvé à Saqqara.

Musée du Caire.
(Histoire de l’Égypte ancienne)

 

Le chaos est-il la règle ?

  • Et si le chaos était une ressource ?
  • La création naît-elle forcément du chaos ?
  • N'oublions pas, du chaos naissent les étoiles.
  • Nous Hommes modernes, souvenons-nous également du chaos et de l'effet papillon.
  • ...

Même dans le chaos, le hasard n'existe pas, rien n'est véritablement imprédictible, souvenez-vous du déterministe !

 

Une lumière qui provient du chaos lui-même !

  • Et finalement conduisant à une sorte d'éloge du chaos.
  • Elle se dirigeait jusqu'à l’harmonie universelle (Se souvenir de POINCARÉ !) tant convoitée pas nos anciens : expliquant, peut-être, qu'à une période faste, harmonieuse, riche s'ensuivait une ère dite Intermédiaire, une période de déclin.
  • Un cycle, celui du chaos et de l'ordre ...

 

Il est sein d'interroger nos propres "archives", nos racines, notre passé.

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Nonobstant ...

Rappelons-nous que pour nos anciens, le temps ne semblait pas avoir été considéré uniquement à la manière d'un flux continu vers un certain avenir. Ne devait-il pas être finalement une liaison quant à deux axes complémentaires ?

 

Aussi, souvenez-vous du :

  • Djet.

Cette durée éternelle, cet aspect perfectif du temps, cette indéfectible durée du "parfait".

  • Neheh.

Cet aspect imperfectif du temps, ce mouvement cyclique jamais terminé à savoir les jours, les mois, les années et ainsi qu'au décalage entre le calendrier égyptien et le calendrier solaire, s'annulant comme vous savez et ce tous les 1 460 ans (Période de Sothis).

 

Ainsi ...

Héraclite n'écrivit-il pas "à ceux qui descendent dans les mêmes fleuves surviennent toujours d'autres et d'autres eaux" ?

  • Peut-être était-ce une métaphore ?
  • Que pouvait-elle donc signifier ? 

Que demain ...

Comme aujourd'hui du reste ... Tout cela serait déjà du passé !

  • Adonc, tout serait de l'ordre du passager, que rien n'est véritablement pérenne dans l'existence si cela est peut-être, le changement lui-même !

Voulait-il aussi nous expliquer qu'un élément passé est toujours une racine événementielle ?

Et puis, impossible de se "souvenir du futur". Tandis que pour le passé, même si cela est bien parcellaire et mal interprété, nous en sommes bien aptes. Nous sommes là au sein d'une triade indo-européenne composée du passé, du présent et de l'avenir.

Quant à cette culture de Kemet l'ancienne, elle semble avoir eue une autre notion de l'écoulement du temps en introduisant la notion de passager et de durable.

 

Réitérons cette anaphore ...

Il est bien normal d'interroger le passé, selon Marcus Garvey "Un peuple ignorant de son histoire, c'est comme un arbre sans racines" !

 

Un peuple ignorant de son histoire c est comme un arbre sans racines

Il y a toujours des exceptions ...

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"Cette civilisation incarne l’harmonie
et

l’équilibre"

Robert Solé.

 

L'Ancien Empire fut bien une des périodes les plus fastes.

A tel point qu'il sembla "marquer" les esprits des plus grands souverains et ce au moins jusqu'au Nouvel Empire puisqu'ils prirent cette période comme une sorte de référence ; cela devait certainement représenter une harmonie d'antan à atteindre à nouveau.

Une ère qui aurait vu apparaître les premiers grands monuments de pierre, et notamment, les pyramides. Il est bien normal d'interroger le passé ; construites en pierre, elle fut pour durer, semblant immuables ... Comme vous savez, elles étaient érigées grâce à un pouvoir central particulièrement puissant, ce fut probablement ce type d'administration que les souverains tendront désespérément à réitérer. 

Aussi ...

Afin de se représenter ce que furent à la fois la puissance et le rayonnement de Kemet au temps de l'Ancien Empire, il nous suffit de contempler les trois imposantes pyramides qui dominent encore de nos jours le fameux plateau de Guizèh et qui sont, avec le temps, devenues le symbole même de cette civilisation.

Des mastodontes de pierres ... 

D'ailleurs, l'histoire s'est écrit dans la pierre. De véritables "monts" artificiels de granit. Ils furent rappelons-le, érigés avec des moyens bien rudimentaires. Cela peut surprendre qu'une civilisation capable d'ériger de semblables merveilles puisse avoir connue et ce moins de trois siècles plus tard, une crise d'une telle ampleur, au point qu'elle la plongea dans un véritable chaos !

Au risque même de disparaître comme d'ailleurs tant d'autres le firent plus-tard par la suite.

 

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Da: Mark Lehner, 

The Heit el-Ghurab site reveals a new face: The lost port city of the pyramids,

AERAGRAM Newsletter, 2013, 14 (1), 2-7.

Source

 

"L’administration égyptienne est indissociable d’un État égyptien,

né avec elle.

Elle en est l’âme.

Elle a été mise à mal lorsque celui-là était menacé.

Elle a été reconstituée en même temps que le pouvoir pharaonique.

Elle représente donc un facteur de stabilité

et

l’assurance d’une continuité des institutions."

Égyptologue Dominique Valbelle.

Dans l’ouvrage collectif "L'Égypte ancienne, les secrets du Haut-Nil".

 

Ce fabuleux royaume fini donc par amorcer son déclin, et cela coïncida avec l'apparition :

Cette métamorphose aurait eu lieu 4 500 à 4000 BCE*, touchant progressivement la vallée du Nil, provoquant la migration des populations de l'ouest (Actuellement d'ailleurs, nous vivons aussi une sorte de migration, phénomène naturel si nous nous référons à l'Histoire encore une fois). Les pyramides étaient alors en environnement de savane et ce en 2500 BCE*, aboutissant au désert à partir de 2000 BCE *.

  • ...
(*) BCE afin de placer les discussions scientifiques hors de l'aspect religieux qu'évoquent les termes "ère chrétienne".
 
 

Situons un peu ce légendaire Ancien Empire ...

 

La civilisation égyptienne ...

Elle est née le long de ce bassin du Nil, en fait, le plus grand fleuve africain jettant dans la mer Méditerranée.

 

L'Ancien Empire :

  • 3e - 4e dynasties,
  • De 2 650 à 2 150 B.C.E environ.
  • ...

 

L'ancien empire est considéré (Même de nos jours) comme l'âge d'or de l'Égypte ancienne.

L'art et l'architecture se développèrent ...

Le scribe accroupi est bien daté de cette ère, comme du reste les légendaires pyramides de Gizeh. Nonobstant, à cette période brillante succéda la Première Période Intermédiaire (P.P.I) (7e à la 10e dynastie) jusqu'à environ 2050 B.C.E, le "bonheur" des uns engendrant le "malheur" des autres, le pouvoir royal s'affaiblira alors et ce au bénéfice des seigneurs féodaux.

P.P.I …

Durant cette période, bien mal connue, Kemet fut en quelque sorte morcelée et ce en principautés rivales.Il semblerait même que la 7e dynastie aurait compté 70 pharaons en 70 jours si nous nous référons à Manéthon. Suivent alors des souverains d’Hérakléopolis, nous sommes ainsi en Haute-Égypte : ils affrontèrent alors une dynastie parallèle, celle des princes de Thèbes.

Le déclin du légendaire empire ...

 

Frise chronologique 1

IIIe dynastie.

(BCE) 

 

1 10

       Source

 

15 - Neb-ka (Sanajt), (2 707 – 2 690),
16 - Dyeser-sa (Necherjet), (2 690 - 2 670),

17 - Te-ti (Sejemjet),
18 - Se-dyes (Jaba),
19 - Nefer-ka-ra (Neferkara),

Khâba (2 663 - 2 639),

Mesôchris ?

Houni ?


IVe dynastie

(BCE)

 

2

  Cartouches de six pharaons de la IVe dynastie relevée sur les tables d'Abydos
Classés dans l'ordre chronologique,

de gauche à droite.
Ochmann-HH.

Fichier sous licence Creative Commons  - Paternité.

 

Snefrou (2 639 - 2 604) → Snfrw, N°20,

Cheops (2 604 - 2 581) → Ḫwfw, N°21 ou Khoufou,

Djedefrê (2 581 - 2 572) → Ḏd.f rˁ, N°22, ou Rêdjédef ou Didoufri,

Khephren (2 572 - 2 546) → Ḫˁ f rˁ, N°23 ou Khafré,

Bichéris (2 546 - 2 539) → ou Baka, ou Bikarê,

Mykerinos (2 539 - 2 511) → Mn-kȝ.w(=f)-Rˁ, N°24 ou Menkaourê ou Mykérinos,

Schepseskaf (2 511 - 2 506) → N°25,

Thamphtis (2 506 - 2 504) → Djédefptah, Dd.f-ptH, roi non cité sur les tables d'Abydos.

 

Ve dynastie

(BCE)

 

 Avec lunite vint prosperite lancien empire eg l ldefkf

Cartouches des pharaons de la Ve dynastie relevés sur les Tables d'Abydos mais ne mentionnant pas Shepseskarê.

Classés dans l'ordre chronologique, de gauche à droite.
Ochmann-HH.

Fichier sous licence Creative Commons 

 

-26- Ouserkaf (2 504 - 2496),

-27- Sahourê (2 496 - 2483),

-28- Neferirkarê (2 483 - 2463),

       Shepseskarê (2 463 – 2 456),

-29- Neferefrê (2 456 - 2 445),

-30- Niouserrê (2 445 - 2 414),

-31- Menkaouhor (2 414 – 2 405),

-32- Djedkarê-Isesi (2 405 - 2 367),

-33- Ounas (2 367 - 2 347).

 

VIe dynastie 

(B.C.E)

 

      440px abydos koenigsliste 34 39
Cartouches des pharaons de la 6e dynastie relevée sur les Tables d'Abydos mais ne mentionnant pas Nitocris.

Classés dans l'ordre chronologique, de gauche à droite
Ochmann-HH.
Fichier sous licence Creative Commons  - Paternité 
 
 

-34- Teti (2347 - 2337),
-35- Ouserkarê (2337 - 2335),
-36- Pépi I (2335 - 2285),
-37- Nemtiemsaf I (Mérenrê I) (2285 - 2279),
-38- Pépi II (2279 - 2219),
-39- Nemtiemsaf II (Mérenrê II) (2219 - 2218),
        Nitocris (2218 - 2216).

 

Le royaume de Kemet devint alors l'un des plus puissants du monde.

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Le royaume de Kemet devint l'un des plus puissants de son époque, et ce fut bien au sein de ce monde que le futur pharaon Pépi II s'apprêtait à régner.

De 2 246 à 2 152 B.C.E ...

Il devint dès lors ce 5e souverain de la 6e dynastie, mais aussi, comme vous savez bien le dernier.

 

Aussi surprenant que cela puisse paraître ...

Si nous nous référons au papyrus de Turin ...

Il fut rédigé à l'époque de Meremptah au sein de la 19e dynastie.

Adonc, nous pouvons y voir mentionner qu'il demeura 94 ans sur le trône d'Horus. Et en plus, me direz-vous, pharaon ne devait pas savoir qu'il allait réaliser le règne le plus long de cette très longue Histoire ancienne.

 

Néanmoins :

  • Moult erreurs furent remarquées quant à ce papyrus,
  • Rien de surprenant d'ailleurs puisque qu'il fut écrit, souvenons-nous, des siècles après les évènements mentionnés. Ainsi les 94 ans sont bien remis en cause aujourd'hui.

 

Nonobstant :

Il semblerait qu'en fonction des données des recensements mentionnés à Saqqara, ce pharaon aurait régné "seulement" 64 / 65 ans. Proche d'un siècle quand même, six décennies, ..., la présence de Pépi II sur le trône avait de toute façon marqué la transition entre deux époques contrastées.

 

Ainsi, dès qu'il fut en âge de régner, seul, Pépi II se montra un souverain :

  • Coruscant,
  • Et particulièrement avisé : il œuvra ainsi dans la tradition de ses ancêtres, et ce entre cette ère de grande prospérité et celle qui préfigurait déjà au chaos de la Première Période Intermédiaire (P.P.I).
  • Grand bâtisseur tout en étant soucieux de maintenir la prospérité de son royaume et ainsi d'en garantir les frontières.

 

Aussi :

  • Comment situer le point culminant, cet apogée, celui de l'Ancien Empire ?

  • A quel moment se produisit l'invisible déclic ?

  • Celui qui fit ... que les choses ne progressaient plus.

  • Puis ... la régression ?

  • Je subodore même qu'il nous est bien impossible de l'écrire et ce avec certitude, à l'heure actuelle.

 

Nonobstant, le site "Mythologica" écrivit ceci en 2009 :

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Ainsi selon "Mythologica" :

VOICI LE TEMPS DES TROUBLES ! 

 

"Vers 2 260 avant notre ère,

l’Égypte se morcelle,

une révolution brutale et sanglante éclate,

les riches sont ruinés,

leurs biens pillés,

leurs tombeaux détruits et livrés aux pilleurs de tombes.

  "La résidence royale a été ravagée en une heure"

Écrit par un scribe. 

Toujours au sein de "Mythologica" : 

"Je médite,

raconte un autre scribe, sur les événements.

Des changements s’opèrent,

ce n’est déjà plus comme l’an dernier,

chaque année est plus pesante que l’autre.

Le pays est bouleversé."

L'écrit d'un autre scribe.

Le site "Mythologica" en 2009, sic :

"Le pharaon,

si proche des dieux,

croyait-on avec certitude quelques années auparavant,

a perdu peu à peu beaucoup de son prestige.

Si certains Égyptiens se lamentent de ces bouleversements,

cette révolution est bénéfique pour d’autres.

Profitant des troubles,

le peuple s’approprie les procédés rituels

et

magiques des rites funéraires,

jusqu’alors réservés aux souverains et aux grands,

et accède à son tour à l’immortalité :

de nouvelles notions religieuses et morales se font jour dans le pays.

La diffusion du culte d’Osiris,

parti de BOUSIRIS dans le Delta,

s’étend sur tout le territoire ;

le peuple voit aussi s’ouvrir devant lui l’accès aux charges de l’État.  

 

Des pharaons sans pouvoir

se bousculèrent pour le trône d'Horus

et

se succèdent à un rythme effréné.

Plus on s’éloigne de Memphis,

plus les princes refusent obéissance au pharaon. 

... "

 

"Soixante-dix rois en soixante-dix jours"

écrira, des siècles plus tard, l’historien Manéthon

dans son Histoire d’Egypte,

dont seuls quelques fragments, transcrits par des historiens plus tardifs, nous sont parvenus.
 

Le mal étant ce qu'il est ...

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Dualité oblige ...

Et il ne vaudrait certainement pas nous placer sous le régime du déni quant à son existence.

 

Insidieux,

Avec cette altération, celle de l'équilibre, de l'harmonie,

Avec une certaine "déchéance" : toute relative cependant puisqu'elle peut-être aussi issue d'évolution artistique,

Empruntant du reste le plus souvent des voies "souterraines", invisibles, ...

Ainsi ...

Lorsqu'il s'assied sur le trône, notre jeune Pépi II fut un pharaon vénéré, à la manière d'un nTr dont l'autorité incontestée devait rayonner sur tout le royaume : en apparence tout du moins !

Ce fut, possiblement, un véritable faux-semblant.

 

Produit sous le règne de son père ...

"Pépi I" ...

Voici un fait qu'on peut, à première vue, attribuer au bon sens du pharaon. Nonobstant, cela allait, à la longue, avec du recul finalement participer à un processus de déclin du royaume.

 

Ce fut en effet à cette époque que les nomes, les provinces, ... commencèrent à bénéficier d'une plus large autonomie et ce sur le plan administratif "grâce" au fameux et légendaire Pépi I.

 

Ainsi, tout semble être parti du comportement des nomarques !

Souvenez-vous ...

Ils furent de Hauts Fonctionnaires ...

Leurs rôles étaient comparables aux gouverneurs de provinces de l'ancien régime, à nos préfets modernes si vous préférez, ... nommés à la tête d'un des quarante-deux nomes, les fameuses provinces qui érigèrent l'Égypte ancienne.

Ils y représentaient l'autorité centrale de l'État, à savoir pharaon, et furent donc chargés d'administrer les nomes. Et afin d'y arriver, ils devaient disposer de scribes, ..., d'une milice locale chargée de la police, du maintien de l'ordre, ...

En fait l'armée de l'Ancien Empire n'avait pas encore ce caractère permanent que nous avons l'habitude d'imaginer. Seule la garde du pharaon formait un corps d'élite composé de quelques centaines d'hommes, soigneusement choisis : officiers, soldats de métier, ...

Paradoxalement ...

D'un point de vue pragmatique, et à court terme, la décision fut bien bénéfique.

 

Il est également aisé de concevoir que les distances furent bien longues pour les ères considérées, entre notamment Memphis :

  • Et les régions les plus éloignées de l'Égypte ancienne.
  • L'oasis (wahat pour nos anciens / "chaudron") de Siwa,
  • Et que dire de cette "île des Bienheureux" et ce selon Hérodote et ses compatriotes grecs ; ils désignaient ainsi l'oasis de Kharga.

Elle devait du reste servir de relais sur une route des caravanes en direction de l'Afrique noire, le Darb-el-Arbaïn / la piste des Quarante Jours. Se souvenir de cette inscription funéraire de Horkhouf, un haut fonctionnaire des souverains Mérenre et même Pépi II, dans son hypogée d'Assouan.

  • L'oasis d'Al-Farafra,
  • ...

 

Et voici donc une problématique ...

Pragmatique s'il en est une ...

Une de celle que nos anciens ont certainement été confrontées.

 

Adonc, comment faire parvenir et ce dans un délai convenable, raisonnable même, les décisions du pouvoir central, jusqu'au niveau :

  • Des oasis perdues dans au fin fond du désert ? 
  • D'Abou Simbel dès le règne de Ramsès II ?
  • De Qadesh sous Thoutmosis III par exemple ?
  • Et pourquoi pas, en son temps, Napata ?
  • ... ?

 

Ainsi cette lenteur présumée,

 

Comme l'éloignement du reste,

... Tout cela devait quelque peu entraver la bonne gouvernance du pays.

 

Aussi :

 

  • N'aurait-il pas été, par exemple, plus "judicieux" de déléguer aux monarques une marge limitée quant aux décisions, le juste nécessaires à un meilleur fonctionnement de l'administration ? 

 

  • Nonobstant ...

Ce fut bien la véritable décision d'un demi-dieu.

Celle de la totale gouvernance attribuée aux monarques, une décentralisation finalement, que nos anciens devaient à Pépi I ! Cela paraît, à première vue en tout cas, le décret le plus conforme à celui des intérêts du royaume et à ses habitants à ce moment-là.

 

  • Tout cela sous-entendait, bien évidemment, un fonctionnement rigoureux des institutions et, en tout premier lieu, une loyauté totale et complète des nomarques vis-à-vis de pharaon !

Voici de fait un point faible, me semble-t'il, quant à cette décision de gérance.

Cette "honnêteté" fut bien effective durant le restant du règne de Pépi I et même vis-à-vis deMérenrê.

 

  • D'ailleurs, les nomarques avaient en permanence auprès d'eux des scribes envoyés par le pouvoir central, chargés de contrôler leurs actes.

 

Soliloque...

Effectivement, Pépi I, en déléguant ainsi son autorité, fut probablement le déclencheur du chaos qui engendra ce que les égyptologues appelèrent la Première Période Intermédiaire : ère qui dura environ 150 ans, entre la fin de l'Ancien Empire égyptien et le début du Moyen Empire.

Ne pourrions-nous pas y voir là une certaine analogie quant à notre période contemporaine ?

 

Carte egypte moyen empireL’Égypte du Moyen Empire (2065 - 1781 B.C.E)

fait partie d’un vaste réseau d’échanges reliant le nord de l’océan Indien à l’Afrique du Nord-Est,

à la Méditerranée orientale

et

au Proche-Orient.

Lien

 

Stacks image e8c7879 920x1200 2xRépartition des pouvoirs au cours de la Première Période Intermédiaire.

Lien

 

Voici une représentation, l'une des plus grandes peurs de nos anciens, le "chaos primordial" en quelque sorte :

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Du grec ancien :

  • φόβος,
  • phóbos,
  • φοβία,
  • phobía.

 

Musee32"Cette scène trouvée sur les murs de la chaussée a embarrassé beaucoup d'Égyptologues :

Elle montre des hommes, des femmes et des enfants émaciés par la famine.

Deux femmes squelettiques, les seins tombants, ont des positions qui montrent le degré de malnutrition et l'angoisse."

Musée Saqqarah.

 

Pas une néophobie alimentaire, nous sommes au sein d'une appréhension bien ancrée dans les esprits, une sorte d'atavisme quant à :

  • La famine !
  • Le chaos alimentaire,
  • Le manque de nourriture,
  • La peur de manquer même,
  • ... Elle était liée notamment, et principalement à la crue du Nil, mais pas seulement si les analyses ici sont correctes ...

 

"L’œuvre,

encore qu’elle soit d’un réalisme brutal,

presque pénible,

n’en est pas moins intéressante,

non seulement qu’elle appartient à une des plus belles époques

du bas-relief en Égypte,

mais aussi parce qu’elle traite,

d’une manière originale,

un thème tout à fait exceptionnel dans le répertoire égyptien."

Vandier (J.)

"La famine dans l'Égypte ancienne"

 

Kemet fut de fait fondamentalement dominée par "deux" principes :

  • La concentration de la richesse au sein de l'État, en la personne du Pharaon.
  • Puis cette redistribution et ce la forme que vous connaissez maintenant à savoir un salaire en nature, dotations, offrandes, ...

Ce fut véritablement une sorte de mécanisme très complexe d'interdépendance.

 

Les masses laborieuses entretenaient :

  • Pharaon,
  • La famille royale,
  • Et les innombrables fonctionnaires de l’État.
  • ...

 

Alors que Pharaon :

  • Intervenait en cas de famine notamment.

Soutenant son peuple assurant une sorte de "sécurité sociale" compensant en partie l'injustice du système (Je donne, je reçois).

  • Nonobstant, il pouvait advenir qu'en cas de faiblesse de la monarchie, et ce fut généralement à ces moments-là que se produisaient les crises économiques les plus graves. Pharaon ne jouait plus alors son rôle, un potentat local ou un nomarque se substitue à l'administration centrale.

 

Et si nous nous transposions maintenant au Louvre avec les légendaires "affamés d'Ounas" :

 

Descendre dans une pyramide, c'est comme entrer dans un lieu à part, en rupture avec l'extérieur, ainsi quant à la pyramide d'OUNAS (Ounis), dernier souverain de la 5e dynastie :

  • Ses faces sont lisses,
  • Sises à Saqqarah.
  • Nous sommes alors proche du Caire d'aujourd'hui.
  • Elle représente la première pyramide dont la chambre funéraire est décorée des textes des pyramides.
  • Sa nomenclarure antique fut "La pyramide qui est la beauté des lieux".
  •  ...

 

B douins affam s e 17381

Nous voici donc à Saqqarah.

La matière est du calcaire et autrefois il devait être polychrome bien certainement !

Sis au premier étage, au sein de la vitrine 19 de la salle 22,

et dont le cartel précise qu'il s'agit en fait de Bédouins mourant de faim dans le désert,

et ce aux confins du pays,

sous le règne du pharaon OUNAS (Ounis, 5e dynastie - 24e siècle B.C.E).

 

Cependant, personne ne semble s’arrêter devant cette stèle. Et si par bonheur d'aucuns le font, ils n'y restent que bien trop peu de temps ! Sa représentation, la signification quant à sa création, ... cela a l'air de déranger les esprits contemporains.

Comme si cette image allait à l'encontre de ce que nous imaginons quant à cette ère : ayons à l'esprit, que tout ne fut pas or, beauté, douceur, ..., "l'herbe fut bien moins verte" en ses temps anciens vis-à-vis à aujourd'hui.

Malgré ce ressenti probable, cette stèle pourrait quand même fasciner, juste par le fait même de son existence.

Serait-ce vis-à-vis de ce traitement bien particulier, à savoir "naturaliste" en quelque sorte, contrastant avec les règles habituelles des représentations au sein de cette Égypte ancienne et que nous connaissons bien ?

  • Les visiteurs n'aimeraient-ils pas cette réalité ?
  • ... ?
  • Pourraient-ils du reste continuer à rêver en incluant cette misère derrière ses décors féeriques ?
  • ... ?

Le reflet caché de cette société antique avec ses symptômes, réels, de personnes qui souffraient de carences alimentaires.

Voyez au niveau du ventre des personnages, ils sont très minces voir même déformés.

 

Ainsi :

  • Les traits, ils sont tirés,
  • Leurs clavicules et leurs côtes, elles sont saillantes.
  • Même leur gestuelle diffère à travers cette femme qui semble se nourrir de ce qu’elle trouve dans ses propres cheveux !
  • ...

 

C’est bien une représentation choquante ?

Aussi ...

Si quelques règles du canon égyptien perdurent (Tête de profil, œil de face …), leur représentation laisse cependant penser que ces affamés ne sont pas des Égyptiens, d’autant plus que sur le relief de Saqqarah, les hommes les plus âgés portent une barbe d’une manière qui ne se retrouve pas dans les représentations du peuple égyptien.

 

Musee35"Un homme,

en mauvais état,

soutenu

et

aidé par deux compagnons."

 

D'ailleurs ...

Le Louvre les nomme ainsi : les "Bédouins" !

Ils regroupent la nomenclature des populations nomades du désert, attribué par Christiane ZIEGLER. Ce seraient donc bien des étrangers qui se retrouvaient visiblement dans la chaussée processionnelle du complexe funéraire de pharaon.

 

Musee31Sur deux registres.

 

Capture 134

Voyez sur le morceau, à gauche, provenant de Saqqarah.

16 affamés sont représentés ici !

 

D'aucuns subodorent :

  • Et ils semblent à mon avis bien majoritaires.
  • Que tous cela se rapporte en vérité à une véritable famine : ce qui du reste irait dans le sens de cette peur ancrée dans les esprits de nos anciens Égyptiens !

Ceci pouvant en partie expliquer leur formidable énergie, leur ingéniosité même et ce à contrecarrer les effets de la nature à travers les canaux, les silos, la répartissions des richesses, la compréhension des flots et des sources du Nil, et beaucoup plus-tard l'invention des nilomètres ...    

 

La famine ...

Elle aurait, dans ce contexte, bien pu avoir été subie sous le règne d'OUNAS (wnjs). Appuyé en cela par ce fait bien établi maintenant, cette période correspondait en vérité à une sorte de déclin économique qui provoqua comme vous savez, deux cent ans plus-tard, la fin de l'Ancien Empire.

 

Ce qui cependant reste bien surprenant selon mon avis :

  • C’est que toutes ses scènes aient pu être représentées au sein d’un complexe funéraires.
  • Aussi, d’autres spécialistes supputent que cela soit des tranches de vie qui se déroulaient en dehors de Kemet.

 

Voilà peut-être l’ouverture d’un beau et véritable débat !

 

Musee34

 

Allons maintenant vers la chaussée de Sahourê :

 

Morceau de la chaussee de sahoure le second roi de la veme dynastie

Voici donc un autre relief ...

Il est également relatif à la famine de Bédouins du désert, la première occurrence conservée du reste aujourd’hui est un morceau de la chaussée de Sahourê. Second pharaon de la 5e dynastie ...

Le canon ...

Il semble répondre à des traits spécifiques déjà bien maitrisés.

 

Il est donc envisageable de subodorer que :

  • La première apparition de Bédouins du désert soit plus ancienne que la 5e dynastie,
  • Que leur représentation sur la chaussée des complexes funéraires royaux jouait un rôle de mise en valeur royale dans la procession, ... justifiant leur présence.
  • ...

 

A présent admirez ce détail quant à la paroi dextre de la chapelle de Ky et de son épouse Zatchedabed :

 

Nous sommes toujours à Saqqarah.

Souvenez-vous, les fausses portes à gorge se perpétuèrent au-delà de l'Ancien Empire. Aussi, des solutions nouvelles apparaissent à la Première Période Intermédiaire : des chapelles miniatures encastrées et ce notamment dans le mas[1]taba comme celui de Ky, ou alors le stèle-maison d'Héba, ...

La stèle-maison d'Hébai évoque bien une mode éphémère tandis que la chapelle de Ky préfigure déjà un type de monument qui deviendra courant au Moyen Empire.

La diversité des origines ...

Et ceux des styles ...

Comme la perfection technique ...

Et que dire de cette médiocrité, celle de la qualité ...

Tous cela reflète parfaitement cette société d'alors, propagandiste : ses transformations, la mobilité au cours des siècles de certaines couches sociales, l'évolution des provinces, enfin l'éclatement du pays lors de la P.P.I.

 

Capture 135

1066442Une capture d'écrain ainsi qu'une photo (C) musée du Louvre,

Dist. RMN-Grand Palais

Hervé Lewandowski

Le Louvre

 

Datée de la période hérakléopolitaine ...

La stèle chapelle de Ky et de Zatchedabed illustrait bien cette survivance, celle des modèles de l'Ancien Empire dans la région Memphite. Les scènes de culte et de boucherie, le défilé des animaux, la présentation des offrandes sont directement empruntés au décor des mastabas.

La composition, le dessin, les proportions demeurent identiques.

Mais les défunts, réduits à des silhouettes convenues, ont perdu leur présence, le modelé est inexistant, les détails réduits au minimum.

Le relief est même exsangue. Et quel contraste avec la stèle d'Iri approximativement contemporaine et qui provient de la Haute Égypte !

 

Musee du louvre antoinelavastre

Calcaire autrefois polychrome.

Découvert à Saqqarah.

Première Période Intermédiaire 2200 - 2030 B.C.E.

9e dynastie ?

Musée du Louvre

© Antoine Lavastre.

 

Et voici une résurgence quant au motif de "l’étranger affamé" :

 

C'est une "image" bien postérieure ...

 

Capturea

 

Elle fut assimilée à un berger.

A la manière des hypogées de Meir, aussi souvenez-vous, elles sont visibles près d’Assiout en Haute-Egypte et notamment je pense à Ukhotep, fils de Senbi !

Ce changement iconographique reste un mystère, car pour l’instant, personne ne s’est réellement penché sur la question.

Ces affamés ...

Ils dénotent quand même une marque d'un choc certain, voire même très profond, très ancrés au sein des esprits de nos anciens ... !

Et même un certain ressenti à l'expression d’empathie, perdurant avec les siècles : cela reste même "choquant" de nos jours quand nous avons cette chance, celle d'aller visiter le Louvre.

 

Peut-être les avez-vous déjà vu ? ... Peut-être même, en avez-vous entendu "parler" ? 

Voici une sculpture très mystérieuse ...

Aussi ...

D'autres "Affamés de Saqqarah" ... Ce lieu, comme vous savez, est une vaste nécropole sise à Memphis, une ancienne capitale de l'Égypte.

 

Je dois cependant vous admettre.

J'ai hésité !

J'hésite toujours du reste ...

Et ce à vous mentionner cette représentation, elle me semble tellement et étrangement énigmatique !

Voici probablement une "fausse antiquité" même si cette université, celle de Concordia l'a acquise en 1999.

Les chercheurs de cette université étudièrent cette sculpture, mais, ils n'ont pas pu / su l'interpréter : le mystère reste donc entier.  

 

Photo jacques nadeau le devoir

La sculpture est en calcaire.

Elle fait 67 cm de haut pour environ 80 kg.

Source Photo : Université Concordia.

 

4445485 binLes deux sujets semblent nus, et accroupis.

L'un masculin

et

l'autre probablement une femme tenant un enfant.

Ils sont représentés en position assise, avec de grosses têtes et des membres allongés.  

 

4446501 bin

Leurs crânes semblent même surdimensionnés !

L'insondable statue.

 

De plus ...

Ce qui rajoute aux "mystères" est le fait que les scientifiques ont pu constater la présence d'inscriptions, nonobstant elles sont dans une langue inconnue à ce jour ! La généalogie de cette sculpture reste donc en quelque sorte bien muette. 

 

De grands spécialistes ont même été consultés et en dépit de cela, aucun n'a aboutit à quoique ce soit :

  • Université de Cambridge,
  • Le British Museum,
  • Du musée de Brooklyn,
  • Le musée d'Israël,
  • Le musée des beaux-arts de l'Ontario.   
  •  ... Vous comprendrez alors : elle me semble tellement et étrangement énigmatique !

 

Adonc ...

Découverte rare ou faux récent ?

Grotesque ou sublime ?

Inestimable ou sans valeur ?

... ?

 

Voyez quelques éléments de discordance quant aux experts et spécialistes :

 

"Un spécialiste a fait observer

que si on pouvait prouver qu'elle remonte à l'Exode,

période de la fuite des juifs hors d'Égypte,

l'œuvre serait d'une extrême rareté.

Un autre archéologue consulté est formel :

soit

elle a été enfouie dans un tombeau datant d'avant les dynasties pharaoniques,

soit

elle est purement et simplement fausse."  

Clarence Epstein.

Directeur des Affaires culturelles et des projets spéciaux à Concordia,  

 

Dixit Monsieur Jean-Jacques Fiechter, Historien d'art suisse, la sculpture est authentique :

 

"Un marchand expérimenté

et

grand connaisseur de l'art égyptien

comme Diniacopoulos

n'aurait pas acheté ce groupe s'il ne l'avait pas considéré comme authentique,

ni pris la peine de l'expédier à grands frais au Canada".

Quant au couple Vincent et Olga Diniacopoulos, la première famille d'antiquités de Montréal : ils se sont mariés au Caire au milieu de la fin des années 1920 et ont déménagé à Paris, où ils possédaient une galerie vendant des antiquités. En 1951, ils immigrèrent à Montréal et ouvrèrent la galerie Ars Classica.  

Leur collection fut dispersée dans le monde entier.    

 

 

Ainsi, dans l'objectif de souligner le ressenti quant à cette ère chaotique ...

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 Adonc, je vais vous présenter un texte qui illustre bien :

  • Le désarroi,
  • L’émoi,
  • Et même le trouble quant à cette société qui devait être habituée à la stabilité du pouvoir comme et surtout du reste, à celle des institutions.
  • L’unité du pays, ne fut plus !
  • Des étrangers semblent ainsi avoir "utilisé cette opportunité" afin de pénétrer cette terre sacrée.

Pays d’immigration depuis la préhistoire ...

Cela avait fait de ce pays une contrée riche (Analogie à la France !).

Ainsi ...

Kemet a accueilli de nombreux groupes ethniques venus des contrées voisines comme les Nubiens, les Libyens, ... : ce furent des ressortissants d’une vaste aire proche-orientale qui ont largement contribué à augmenter la population de l’Égypte à l’intérieur de ses frontières.

Les documents archéologiques que nous a légué le 4e millénaire prédynastique attestent de l’intensité des échanges commerciaux qui se multipliaient à cette époque entre l’Égypte, la Nubie, le couloir syro-palestinien mais également et certainement du reste avec la Libye, la péninsule arabique, la corne de l’Afrique, ...

Cela fut certainement le fait des fameux Âamou dont nous savons qu’ils ont occupé le Delta pendant quelques temps.

 

Des Asiatiques qui furent visiblement désignés tantôt comme :

  • âamou,
  • âamout.
  • ...
  • Occasionnellement hémou,

Hémou nésou au Moyen Empire,

Hémout.

 

Précisons et ce si vous me le permettez :

 

  • Du Moyen Empire à la Basse Époque en passant par le Nouvel Empire nous trouvons des exemples de "âamou / âamout" portant des nomenclatures égyptiennes. Alors que des "hémou / hémout" portaient des noms asiatiques.

Cette différence me semble être beaucoup plus structurelle que statutaire d'ailleurs.

 

  • Et ainsi à l'époque du Moyen Empire, il semble que les "âamou et âamout" servaient plutôt dans la sphère privée et gardaient en partie leur identité d’origine.

 

  • Alors que les "hémou nésou et hémout" étaient plus soigneusement intégrés afin d'être employés dans le secteur public et notamment sur les terres agricoles relevant de l’État et des temples.

 

Dessin de Bernadette MenuLe papyrus du Brooklyn museum n° 35.1446

et

l’immigration syro-palestinienne sous le Moyen Empire.

© Bernadette Menu

 

Les Âamou, ¢“m.w, ...

Ils furent donc des nomades ...

Visiblement "asiatiques" et ce selon les Égyptiens de l'antiquité.

 

Des nomades :

  • Du nord,
  • Sinaï,
  • De Canaan,
  • Du Néguev,
  • ... Certains pharaons égyptiens ont eu même maille à partir avec ces fameux Âamou, comme au sein de cette campagne de l'Ancien Empire avec Pépi I.

 

Adonc, je vous présente, enfin, ce beau texte, celui quant aux lamentations d’Ipou-Our !

Intendant du Trésor de son état ...

Un écrit qui appartient en fait à un papyrus, celui dit "de Leiden", répertorié sous le n° 344 au Musée de Leyde (Pays Bas).

Le chaos "supposé" de la Première Période Intermédiaire (P.P.I.) ...

 

Ipou-our évoqua ainsi une véritable décomposition de sa société, peut-être même l'expression de son cœur  :

  • Femmes stériles,
  • Famines,
  • Les hommes meurent tout comme les bêtes,
  • Nous pouvons même imaginer à travers ses écrits qu’une minorité de dignitaires locaux auraient usurpé le pouvoir,
  • … Une ère pleine de désarroi, d’émoi, de trouble paradoxalement à ce que fut les périodes habituées à la stabilité du pouvoir et des institutions : une situation bien complexe, ...

L’essence même de cette civilisation ne fut plus !

Qu'était devenu cette unité du pays ?

 

Ipou-Our ...

Un scribe qui met en garde contre toute l'organisation sociale détournée de Maât.

Une longue déploration des malheurs du temps présent.

Le trop long règne de Pépi II semble avoir précipité le déclin de l'Ancien Empire.

 

Ipou-our ...

Un homme perturbé, découlant certainement de cette privation, celles des repères sociaux et religieux qui devaient tant le rassurer auparavant.

Perturbé par l'angoisse ...

Habité par le doute quant aux bouleversements à la fois climatiques et forcément humains, pratiquement contemporains les uns des autres. Aussi, Kemet quant à elle, était en proie à des désordres intérieurs, à une importante récession économique ..., découlant certainement de cette privation, celles des repères sociaux et religieux qui devaient tant le rassurer auparavant, et peut-être alimentaire aussi.

 

Crise politique,

Crise économique,

Crise morale,

L'homme était isolé, angoissé, privé soudainement de cette sécurité quant aux habitudes sociales traditionnelles :

 

"Voyez donc,

le visage est blême et l’archer est en armes, car le crime est partout ;

l’homme d’hier n’existe plus.

(…)
Voyez donc,

le Nil frappe ses rives,

et pourtant on ne laboure plus ;

chacun dit : “nous ne savons pas ce qui est arrivé à travers le pays”.
Voyez donc,

les femmes sont stériles,

car on ne conçoit plus ;

et Khnoum  ne crée plus à cause de l’état du pays.

(…)
Voyez donc,

les riches se lamentent,

les miséreux sont dans la joie,

et chaque ville dit : “Laissez-nous chasser les puissants de chez nous…”
Voyez donc,

le pays tourne comme le tour du potier ; l

e voleur possède des richesses.

(…)
Voyez donc,

les hommes sont moins nombreux ;

et celui qui met en terre son frère, on le rencontre en tout lieu.

(…)
Voyez donc,

le désert se répand dans le pays,

les nomes sont saccagés

et

des Asiatiques sont venus en Égypte
(…)
Voyez donc,

on court

et

on se bat pour s’approvisionner.

(…)
Voyez donc,

le cœur des animaux pleure aussi,

et les troupeaux sont plongés dans les lamentations à cause de l’état du pays.

(…)
Voyez, en vérité,

celui qui avait été enterré en Faucon divin est maintenant sur une civière,

et la pyramide est désormais vide.
Voyez, en vérité,

on est tombé assez bas pour que le pays ait été dépouillé de la royauté

par un petit nombre de gens sans raison.
Voyez, en vérité,

on est tombé assez bas pour se rebeller contre l’uræus

qui avait pacifié les Deux Terres.
(…)"

Cité dans Cl. Lalouette, opere citato en page 156 à 157.

(Grimal : 2005, 7; Lalouette : 1984, 215 sqq.)

 

La suite du texte ...

Elle est très émouvante, évoquant le souvenir d’un temps "bien plus heureux" :

 

"Comme c’est heureux,

pourtant, lorsque les bateaux remontent le fleuve

et qu’il n’existe aucun voleur ;
Comme c’est heureux,

pourtant,

quand les tombes sont entretenues,

quand les momies y reposent,

quand les chemins sont libres pour la promenade ;
Comme c’est heureux,

pourtant,

quand les mains des hommes construisent des pyramides,

quand des bassins sont creusés,

quand des plantations de sycomores sont faites par pour les dieux ;
Comme c’est heureux,

pourtant,

lorsque les bouches expriment la joie,

lorsque les chefs des provinces contemplent les réjouissances depuis leurs demeures,

vêtus, de lin fin,

le front pur,

solidement établis dans leur for intérieur ;
Comme c’est heureux,

pourtant,

lorsque les lits sont apprêtés,

lorsque les chevets des grands sont protégés

et

en bon état,

lorsqu’une (simple) natte (disposée) à l’ombre

comble les besoins de chacun."

Cité dans Ch. Jacq, Les Grands sages de l’Égypte ancienne, Perrin tempus, 2004, en page  67 à 68.

 

Souvenir d’un temps bien plus heureux ...

Pas facile visiblement d'arrêter de se comparer.

De s'assimiler aux autres notamment ...

De mettre en parallèle les périodes entre elles, surtout au sein de cette société obsédée par l'apparence (Davantage aujourd'hui peut-être !), par la perfection, ...

 

Ainsi, n'oublions pas, la vie semble composée d' "au moins" de 2 éléments, et bien davantage encore quant à nos anciens égyptiens :

  • Le profond,
  • Et le visible.

 

Et :

  • Parfois ces deux éléments ne sont absolument pas en accord.

  • Ainsi s'exprimait Lao She, au sein d' "Un fils tombé du ciel", sic : "Dans la vie, bien souvent, les responsabilités nous échappent, comme l'eau qu'on puise avec un panier percé."

 

Voici un fait ...

L’ "univers" vous a mis de l’or entre les mains.

Nonobstant ...

Si vous regardez cet or avec un regard pessimiste, votre regard habituel peut-être, votre "vieux" regard, ..., l’or se transforme alors en métal banal et vous n’y prêtez même plus attention.

A tel point ...

Que ce temps ...

Celui ou vous commencerez à envier ce qui se trouve derrière cette "barrière" ...

Ce temps arrivera inévitablement !

 

Ainsi, tout semble bien une question :

  • D'état d’esprit,
  • De regard,
  • Et de motivation. L’herbe devient "plus" verte là où vous souhaitez qu’elle le devienne !

 

Trois siècles qui vont tout changer !

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Cette tranche de vie est bien courte finalement au sein de cette échelle historique.

D'autant plus ...

Si nous considérons que cela représente seulement un dixième des trois millénaires durant lesquels l'Égypte brilla dans le monde ancien.

 

Comparaison n'est pas raison, certes, seulement cela peux, peut-être, apportée une meilleure compréhension :

 

  • Trois siècles représentent le temps qui nous sépare des dernières années du règne de Louis XIV : pas mal de jours quand même !

 

  • Alors que trois millénaires nous emmèneraient à l'an mille BCE : soit approximativement au règne de Ramsès XI, à la fin du Nouvel Empire en Égypte bien évidemment.

 

Je pense que nous pouvons comprendre qu'en dépit d'une "apparente brièveté" sur l'échelle du temps, en trois siècles, il peut se passer énormément de choses :

  • Événementielles,
  • Circonstancielles : cela suffisait afin qu'une civilisation puisse passer de sa splendeur, de son apogée, ..., à son déclin !
  • ...

 

Ce ne sera d'ailleurs pas le seul exemple au sein de l'histoire de Kemet l'ancienne car elle fut, comme vous savez, marquée par ce mouvement pendulaire et ce à trois reprises, alternant les périodes fastes à celle dites de supposée "chaos" :

  • L'Ancien,
  • Le Moyen,
  • Et le Nouvel Empire : trois ères qui seront "équilibrées" par des ères de "dépressions économiques" et de "chaos", ... à savoir les Trois Périodes Intermédiaires !

 

Revenons un peu à ce que fut l'Ancien Empire ...

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L'apogée se situait bien au sein des 4 et 5e dynasties, lesquelles furent marquées comme vous savez par les règnes des pharaons bâtisseurs, tels que furent Djoser, Snefrou, Khéops, Kephren et Mykérinos. Des souverains qui se vouèrent à une tâche essentielle pour eux, du domaine du sacrée probablement : bâtir ! Marquant à leur manière l'apogée de cette culture.

Il y avait aussi les scribes.

Cette récente exposition nous le rappelle, celle relative à un des plus anciens papyri trouvés à ce jour et daté de Khéops lui-même !

 

2 4

Le musée égyptien affiche pour la première fois une collection de papyrus comptable du pharaon khufu.

En relation avec le célèbre Pierre Taillet,

il fut découvert au sein du port de Wadi El-Jarf, à 24 km au sud de la zone zaafarana et à 119 km de la ville de Suez.

Un témoignage des plus importants, puisqu'il évoquerait des détails concernant la construction même de la grande pyramide.

Eman Bahaa

 

Bâtir ...

Et cela afin d'honorer les netjerou(t) par une incroyable floraison de temples, de sanctuaires, ..., et ce toujours plus beaux, plus riches, plus grands, plus extraordinaires encore les uns vis-à-vis des autres.

Et il y avait une excellente raison à cela.

Les Égyptiens de l'Ancien Empire, avec les netjerou(t) qu'ils honoraient, ne furent pas des êtres "désincarnés" / immatériel. Ils avaient besoin de demeures pour les offrandes, les cultes, ... Cette société de paysans bâtisseurs jouissait d'une grande prospérité et certainement aussi d'un prestige aux yeux des pays limitrophes et ce conféré par leurs prouesses architecturales.

Khéops, Khéphren et Mykérinos ont fait élever sur la plaine de Guizèh les monuments les plus formidables qui soient !

 

La fin de l’Ancien Empire ...

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Cette ère correspond en fait aux dynasties allant de la 7e à la 10e, à savoir autour de 2 180 à 1 987 BCE c'est-à-dire la Première Période Intermédiaire.

 

Ainsi :

 

  • L’État "unitaire" entra en crise.

Son effondrement déboucha sur l'apparition de maints "principats" indépendants de ce même pouvoir central.

 

  • Une crise économique sans précédente marqua cette période.

 

  • Une sorte de décentralisation du pouvoir de pharaon quant au contrôle des crues du Nil par exemple, mais pas seulement !

De fait pouvons-nous véritablement subodorer que les récoltes furent moindres ?

Engendrant par la même une certaine instabilité à travers des famines et des conflits sociaux ?

 

  • Cela coïncida aussi étrangement avec une sorte de "popularisation" du concept de l’au-delà.

Alors, dès ce moment-là, pharaon ne fut plus le maître suprême, absolu, vis-à-vis du "chemin" vers la seconde vie. Les plus nanties eurent accès à ce jugement, celui du tribunal d'Osiris.

 

13178845 1132201663509323 7122301739978694834 n

Ka-Aper ...

Prêtre de la quatrième dynastie.

Nous sommes vers 2400 BCE.

Nous sommes au musée Égyptien du Caire.

 

Detail of a model boat from beni hassan first intermediate period public domain

Detail of a model boat from Beni Hassan,

First Intermediate Period.

Momie sous la protection de deux jeunes pleureuses. Maquette d'une barque funéraire.

Ashmolean Museum.

Public domain.

 

Selon Hartwig Altenmüller ...

Les nomenclatures d'Isis et de Nephtys / Aset et Nebet-Hout en égyptien ...

Elles devaient, au sein des débuts pharaoniques (Certainement à l'origine du cérémoniel funéraire des premiers souverains égyptiens), n'être que de simples épithètes, identification servant à dénommer les deux principales pleureuses protégeant le défunt.

 

Ainsi :

 

  • "Aset" désignant la pleureuse assignée à la tête du défunt, devant le corps pendant la momification.

Ensuite devant et ce lors du transport vers sa dernière demeure.

"Aset" pourrait signifier "Celle de l'appui-tête", pouvant être une déformation du mot ouresit "appui-tête / repose-tête / chevet".

 

  • Nebet-Hout fut assignée aux pieds du défunt.

"Dame de la maison" ...

Lieu de la momification et non pas le palais royal !

 

Ces deux pleureuses devaient certainement intervenir dans un drame sacré joué lors du rituel :

  • "Isis" liée à Hathor ?
  • "Nephtys" assimilée à Neith ? Déités ayant eu des caractères funéraires et ce attestés dès la première dynastie.

Chaque pleureuse devait être une prêtresse recrutée auprès du corps sacerdotal des deux divinités.

 

Ainsi probablement ...

Après sa diffusion auprès des notables ...

Les épithètes Aset et Nebet-Hout se seraient donc autonomisées durant la 5e dynastie et, avec l'apparition du nTr Osiris, auraient été anthropomorphisées et érigées en déesses à part entière.

 

Aussi, voici une belle formule d'eulogie :

 

Ankh, Oudja, Sénèb ! 

ˁn(=w), wḏȝ (=w), snb (=w) 

 

"Le peu que savaient les Egyptiens,

il y a peut-être quelque mérite

à l'avoir trouvé

près de trente siècles avant notre ère".

Ce que nous avons appris depuis l'époque ou Maspero formulait ce jugement (1876, après la publication du Papyrus Ebers) n'a fait qu'accroître notre estime pour les médecins, les chirurgiens, ... et ce quant à cette ancienne égypte (En particulier très habiles dans la chirurgie osseuse).

 

Afin d'en connaître davantage, je vous invite à consulter :

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  • Sources ...

La liste d’ "Asiatiques" (Âamou)  au verso du P. Brooklyn Museum 35.1446.

.

Bergé, Pommeau, Vidal "L'ordre dans le chaos".

 

Catalogue des stèles, peintures et reliefs égyptiens de l'Ancien Empire et de la Première Période Intermédiaire vers 2686-2040 B.C.E. par Christiane Ziegler agrégée de l'Université Conservateur au département des antiquités égyptiennes.

 

https://www.coupefileart.com avec notamment Célia De Saint Riquier.

 

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Aphorisme ...

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Ceci pour autoriser et provoquer d'autres pensées !

Aucune prétention ...

Ne prétend pas tout dire ...    

 

"Vous n'êtes responsable que

de ce que vous pouvez changer.

Tout ce que vous pouvez changer est votre attitude.

C'est là que réside votre responsabilité." 

Nisargadatta Maharaj. 


Fils de Râ, seigneur des Deux Terres, Aimé, doué de vie, comme Râ, à jamais.

 

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