Qu'appelle-t-on bleu Égyptien, la fritte de bleu égyptien ? Une phase vitreuse avec une cristallisation ? Un matériau céramique ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant le scribe
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
⇒ Pour l'élite pharaonique, la couleur était la vie.
Ainsi, le sculpteur fut dénommé "séankh" / "celui qui donne la vie".
Nonobstant ...
Il ne devait pas donner la vie simplement en extrayant une figure d’un bloc de pierre ou d’un morceau de bois ! Il devait ajouter à la sculpture une dernière étape essentielle, les couleurs, donnant ainsi l’apparence de la vie et qui de fait l’animait : les "scribes du contour" avec l’aspect sacré de ce qu’ils devaient rendre magiquement vivant.
⇒ Pour l'admirateur moderne que nous sommes, la teinte est porteuse de vie aussi.
Même si d'aventure, nous sommes parfaitement conscients que ce paradigme fut bien encodé et ce jusque dans ses couleurs !
Le vert symbolisait la régénération,
Le noir la terre fertile, une "poudre pour rendre l’œil expressif",
Le bleu, le Nil, le ciel, où se trouve d’ailleurs un Nil céleste peuplé d’étoiles jaunes à cinq branches qui sont sans doute des étoiles de mer.
... Les "fresques" qu'ils nous ont laissés font rêver, paradoxalement au fait qu'ils possédaient un nombre limité de pigments autant du reste quant aux moyens utilisés.
Cependant longtemps ...
L’homme n’a pas su fabriquer cette couleur bleue, elle fut même absente des peintures rupestres.
Ce sont bien les Égyptiens anciens qui,
les premiers,
auraient réussi à la produire
et ce sous la forme
d’un pigment artificiel.
Voici donc le "bleu égyptien" ...
Il fut certainement "le premier pigment" créé par l’homme, il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie. Il a longtemps fait l’objet d’un monopole ainsi que d’un commerce prospère et ce dans le bassin méditerranéen.
Depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age ...
Ainsi dans les peintures préhistoriques, le bleu manquait car il y avait fort peu de minéraux bleus et ceux qui le furent étaient chimiquement instables ou bien trop difficiles à utiliser.
Les premières preuves de l'utilisation du bleu égyptien se trouvent au sein de la quatrième dynastie (vers 2575-2467 B.C.E). Il apparaît alors sur des sculptures en calcaire, ainsi que sous la forme d'une variété de joints cylindriques et de perles.
Au Moyen-Empire (2050-1652 B.C.E), il a continué à être utilisé comme pigment dans la décoration des hypogées, des peintures murales, des meubles et des statues,
Quant au Nouvel Empire (1570-1070 B.C.E) il a commencé à être plus largement utilisé et ce dans la production de nombreux objets.
De plus se fut un produit qui connut une grande diffusion à l’époque romaine.
Et ce pour une simple explication visiblement, il n’existait que très peu de minéraux bleus !
De plus …
Réduits en poudre, rares furent ceux qui semblaient conserver un pouvoir colorant. De ce fait, il apparaît que les peintres devaient disposer d’une "pauvre palette" de nuances. Des pigments noirs, bruns, jaunes et rouges peuvent être trouvés, extraits des minerais ou des sols, de telle sorte que ces couleurs furent certainement considérées communes, et bien pauvre et ce pour représenter leurs divinités.
Le bleu fut rare, cher, précieux, divin ...
Nous examinerons donc ici comment l'Égyptien ancien a pu obtenir un pigment bleu qui ne s'est pas dégradé avec le temps, tant divin il fut !
Ainsi les artisans du bassin méditerranéen furent amenés à élaborer un pigment : le "bleu égyptien".
Nomenclature qui date visiblement de l'année 1830 par Jean-François Léonor Mériméeet ce au sein d'un traité quant à la peinture à l'huile.
Il fut comme vous savez le père de l’écrivain Prosper Mérimée ...
Ainsi :
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand ce premier pigment synthétique a-t-il commencé à être fabriqué ?
Comment ?
Où son emploi s’était-il diffusé ?
Pourquoi le bleu était-il considéré comme si important ?
D’où viennent leur bleu ?
Pourquoi une teinte aussi innovante a-t-elle disparu ?
...
N’oubliez jamais, l’archéologie n’est pas une science exacte :
Il répond parfaitement à la définition actuelle d'un matériau céramique : un matériau solide constitué de cristaux anhydres cristallisés, éventuellement associé à une phase vitreuse, formé par synthèse et consolidé à haute température.
irtyu
Silicate de cuivre calcique ; "khesbedjiryt" signifie "lapis-lazuli fabriqué", il formait alors un substitut du lapis, une pierre précieuse ...
"Fabriqué" ...
L’esthétique de la technè ...
Et que dire des progrès techniques qui l'ont fait advenir sous cette forme ?
Synthétisons un peu ce long cheminement historique :
Il est prouvé que notre pigment coloré fut usité par "nos" anciens Égyptiens dès 2600 B.C.E. et est devenu ce colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne et ce jusqu'à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
En dehors de ce pays baigné des dieux, le bleu égyptien apparaît dans les incrustations mésopotamiennes du milieu du 3e millénaire B.C.E.
Par la suite il a continué à être produit dans tout l’ancien Proche-Orient et méditerranée à travers le 4ème siècle C.E et apparaît alors dans les peintures murales à Pompéi.
Au 9ème siècle CE, les instructions pour faire le bleu égyptien auraient visiblement été perdues ou oubliées.
Le pigment fut ensuite tombé hors d’usage et de production jusqu’aux années 1800, quand les scientifiques ont déterminé sa composition en étudiant des exemples connus.
D'ailleurs, ils l'employèrent partout ce fameux bleu :
Les stèles,
L'art glyptique,
Ornementation des vases,
Les papyrus,
Les sarcophages,
Les peinture muraleset ce visiblement à partir de la 4e dynastie et ce jusqu'au Moyen Age : elle est du reste l'unique pigment bleu !
Des objets divers :
Scarabées,
Sceaux,
Statuettes,
Vases, ..., ont été façonnés en bleu égyptien massif, à ne pas confondre d'ailleurs avec les vases glaçures dénommés "faïence" égyptienne.
Les décors des temples étaient tous parés du célèbre "bleu égyptien", dont le nom se traduisait à peu près ainsi : "Lapilazuli fabriqué".
...
La dernière attestation de son utilisation remonterait au 9e siècle de notre ère, au sein d'un église celle de San Clémente de Rome (Lazzarini 1982).
Il fut utilisé pendant toute l'antiquité ...
Les romains quant à eux l’ont surtout utilisé sous la nomenclature de caeruleum. C’est d’ailleurs grâce à Vitruve notamment que nous connaissons la recette de fabrication. Les chercheurs ont même retrouvé du bleu égyptien au fond d’un pot et ce sur le site de Pompéi.
Le consensus actuel est que nos anciens égyptiens auraient alors cherché à le substituer et ce pour la décoration pariétale, une teinte bleue égalant celle du Lapis-Lazulis, minerais dont sa rareté le réservait à la bijouterie.
C’est une pierre qui lorsqu’elle est pure peut s’utiliser simplement broyée très finement en adjoignant, en fin de broyage, un alcalin gras léger (lessive).
Elle est composée de différent minéraux : la lazurite (responsable de sa couleur), la calcite et la pyrite de fer.
A sample from the Sar-i Sang mine in Afghanistan,
where lapis lazulihas been mined since the 7th Millennium BC.
Les Égyptiens lui ont donc préféré en fait un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agit probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte à la 4e dynastie ...
La poudre de Lapis-Lazulis donne donc "un bleu".
En fait ...
Elle ne fournit qu’une poudre d'un bleu-gris pâle, inutilisable comme pigment perdant de sa beauté initiale.
Il existe bien une technique qui permet d’extraire le minéral bleu (la lazurite) de cette poudre afin d'obtenir un pigment utilisable, l’outremer. Nonobstant, il semble qu’elle n’ait été mise au point que vers le 2e siècle B.C.E et ce au Turkménistan. Elle semble alors n'atteindre l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle !
Le nom de bleu outremer vient de la provenance même du lapis-lazuli : outre la mer.
Il ne semble pas d'ailleurs que son usage fut très répandu dans le monde égyptien ou romain, la fritte d’Alexandrie(bleu égyptien) lui faisait grande concurrence d’autant qu’il était plus abondamment disponible et meilleur marché.
Théophraste et Pline le cite pourtant comme pigment, sous les noms, pour l’un de "kyanos" (*) et pour l’autre de "cæruleum scythicum".
(*) D’après la description qu’en fait Théophraste cela pourrait aussi correspondre au bleu égyptien. Il dit que ce pigment fut découvert par un souverain et mis au point à Alexandrie (Vitruve reprendra l’anecdote.).
Avec cette possibilité d'en trouver dans le Sinaï, le désert oriental.
→ Et voici le légendairebleu égyptien, synthétique quant à lui !
La littérature classique et archéologique mentionne :
Kyanos,
Caeruleum,
Bleu vestorien,
Bleu de Pouzolle,
Bleu Pompéen,
Hsbt iryt / Lapis-Lazuli fabriqué,
PB31,
... Ces différentes appellations qualifient toutes une seule et même réalité, le bleu égyptien, pigment synthétique et donc, crée par l’Homme ancien !
Dans la langue égyptienne antique ...
Il était donc connu sous le nom de hsbd-iryt, ce qui signifie lapis-lazuli artificiel / fabriqué, révélateur de l'obsession des anciens pour cette pierre précieuse.
Ce pigment semble lié à l'industrie du verre et aux glaçures des céramiques et n’a jamais été obtenu indépendamment.
→ La turquoise ...
Pierre opaque, elle fait partie de la classe des minéraux bleu-vert composée de phosphates-cuivre-aluminium.
L’aspect semi-opaque et la couleur bleue de la pierre turquoise sont surtout dus à la quantité de cuivre qu’elle contient, cependant, la turquoise d'Égypte était plus verte, très nettement reconnaissable et provenait du Sinaï.
Le gisement de turquoise en Égypte a été exploité pour la réalisation des plus belles parures des pharaons et des reines depuis la troisième dynastie voire les incrustations de turquoises sur les masques funéraires et autres parures magnifiques de Ramsès, Toutankhamon, ... tout comme certains objets de culte dans la chambre funéraire de la pyramide du Roi Djoser.
Il offre donc en effet l'aspect de la fritte, mais sa composition en est bien différente.
Il s'agit en fait d'un composécristallin de synthèse obtenu par fusion de :
Cuivre, il est ce minéral qui semble dominer en cet âge du bronze.
Au 3 et 2e millénaire B.C.E ...
Il devait être "facile" de se le procurer sous forme par exemple de scories, ... Les chercheurs semblent déduire ce réemploi de la présence d'étain et de plomb, minerais qui entrent dans les alliances cuivreuses.
Sable siliceux,
Sodium ou potassium.
...
Sic : " Le premier pigment de synthèse, le fameux "bleu égyptien",
ici retrouvé tel quel dans son contenant à Pompéi.
Ce pigment était fabriqué en faisant fondre du sable siliceux,
associé à du minerai de cuivre et de la roche calcaire, constituant une pâte de verre bleue,
qui est ensuite réduite en poudre et dont la composition chimique résultante en est CuCaSi4O10."
Une fritte est un matériau céramique qui a été fondu pour former un verre, trempé et granulé. Les frittes sont importantes dans la fabrication des émaux et des émaux céramiques.
Quant à la faïence siliceuse ...
Les ingrédients ne furent ni rares ni même précieux.
C'est un "matériau à base de quartz en poudre recouvert d'un véritable revêtement vitreux, généralement dans un verre isotrope transparent bleu ou vert".
Tjehenet, il est bien distinct du pigment cristallin bleu égyptien .
Les matériaux manquent cependant de plasticité rendant certainement bien difficile sont élaboration au point que les chercheurs ont déjà observés des fissures, des craquelures, ...
Au cours du deuxième millénaire B.C.E, apparaissent des œuvres moulées !
Faïence égyptienne.
Middle Kingdom Dynasty: Dynasty 12 Reign: Senwosret I to Senwosret II
Nonobstant ...
Sa production nécessite une équipe très organisée ainsi que des artisans très spécialisés, héritant d'une dextérité d'antan.
En fait les pigments bleu et vert étaient synthétisés !
Cette révolution technologique manifeste parfaitement la maitrise que nos anciens avait :
Celle du maniement des matières premières,
Et que dire des connaissances "chimiques",
Ainsi que de leur dextérité dans la manipulation à hautes températures.
Aucune source directe d'époque pharaonique ne nous renseigne réellement sur :
Sur la naissance,
La technique,
Ou même sur la date.
Ce fut bien un pigment synthétique et de plus certainement le plus ancien qui soit ! Ce qui implique que cette couleur ne se trouve pas dans la nature à la manière du précieux lapis-lazuli.
De plus, cette teinte est devenue le colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
Aussi pourquoi une telle teinte, aussi innovante et unique, a-t-elle disparu ?
C’était certainement, en partie, à la suite de la chute de l’Empire romain ! (?). Les artisans égyptiens romanisés avaient tendance à utiliser plus de rouges, de jaunes et de blancs ...
et le processus de soufflage de verre est représenté, au cours de son règne, dans les peintures de Beni Hassan,
de la même manière qu’il le sera sur les monuments plus tard,
dans les différentes parties de l'Égypte, à l'époque de la conquête perse.
La forme de la bouteille et l'utilisation de la canne sont indiquées sans équivoque ;
et la teinte verte de la matière en fusion,
extraite du feu,
prouve suffisamment l'intention de l'artiste."
John Gardner Wilkinson
⇒ Une matrice vitreuse, au sein de laquelle est dispersé un élément cristallin ayant un indice de réfraction bien différent de cette phase de "moulage".
Matériaux résultant d'un frittage.
Voici donc "un frittage" en phase liquide.
Mélange des poudres / décomposition des carbonates.
Attaque du quartz par les alcalins et formation de la phase vitreuse.
Germination-croissance des cristaux de cuprorivaïte(en grisé) (CuCaSi4O10)au sein de la phase vitreuse,
et préférentiellement en surface des grains de silice (Q).
Puis vient un solide obtenu par "figeage" de ce liquide.
Ne cristallisant pas au cours d'un refroidissement suffisamment rapide.
En fait ...
C'est bien un matériau hors équilibre, présentant un contenu d'énergie interne supérieur à celui des produits cristallisés correspondants, mais dont le retour à une situation d'équilibre stable, c'est-à-dire la cristallisation, ne peut se faire même après des durées considérables !
Synthèse du bleu égyptien(BE).
Principe du frittage réactif en phases solides d'un mélange de poudre d'oxydes de cuivre (CuO), de chaux (CaO) et de quartz Q.
Notez les zones de contact par lesquelles se font les échanges diffusionnelles (b),qui se soudent par des collerettes.
Le matériau obtenu n'est homogène qu'au bout d'un temps infini.
Contrairement au cas précédent, il est faiblement consolidé.
Voici quatre "boulettes" de bleu égyptien d'époque romaine IIe-IIIe siècle.
Ce pigment était utilisé pour colorer de bleu les enduits muraux.
La Tête d’Or, Bassing (Moselle), 2008.
"C'est ainsi que les archéologues de l’Inrap ont retrouvé de petites boulettes de bleu égyptien dans le comblement d'un fossé d'enclos à Bassing, sur le site d'une villa gallo-romaine. Cette découverte suggère que la fastueuse demeure mosellane était ornée de peintures."
Ainsi,les composants de base furent finement broyés, ..., un fondant sodique, un minerai de cuivre, du sable siliceux, des roches calcaires :
Mélangés à de l'eau, des "boulettes" comme ci-dessus furent alors façonnées.
→ Les chercheurs supposent même que la ferraille de bronze était la principale source de cuivre, car de l'étain a été trouvé dans certains échantillons de bleu égyptien.
Mises à sécher.
Placées au sein du four(de potier ?)en atmosphère oxydante, entre 870° et 1100°C.
→ En fait c'est une cuisson en phase clos dont la température doit être maintenue à "1080°C" pendant 24H à 48H : nos anciens devaient visiblement maîtriser l’art du feu, à la base de cet art de la céramique.
→ Il y a alors synthèse à l'état solide du pigment bleu (cuprorivaïte), en une sorte de glaçure.
→ La silice fusionne alors afin d'élaborer une base de verre dans laquelle les sels de cuivre et de calcium sont en suspension, connue sous le nom de fritte de verre : chimiquement très stable en milieu acides et alcalines, ce qui le rend très résistant à la décoloration.
→ Au vue de sa composition, le bleu égyptien ne montre aucune réaction avec les autres pigments trouvés dans d'autres peintures et objets.
→ D'ailleurs une lumière intense n'influence pas non plus sa couleur, comme en témoigne le bleu égyptien qui a été exposé pendant des milliers d'années sous les rayons et la chaleur de Râ sur les monuments égyptiens.
Suivit par un refroidissement et ce très lentement, au sein même du four.
La glaçure résultante fut brisée et finement broyée en poudre.
→ Les cristaux ainsi obtenus sont d’une taille d’au plus 2 mm de long par 0,5 mm d’épaisseur, et possède cette particularité, celle d’être biréfringents.
→ Ainsi, les "boulettes" donneront une poudre dont la finesse conditionnait bien l'intensité du bleu.
Quant à l'élaboration de la peinture ...
→ Elle aurait été obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique, de ..., dissoute dans de l'eau.
Les techniques de fabrication de ces pigments ont été "décrites" par certains auteurs latins comme Pline, Vitruve, ...
Aussi ...
Voici un traité, "De architectura" / "au sujet de l'architecture" : il fut écrit vers 15 B.C.E parVitruve, un architecte romain du Ier siècle B.C.E. et dédié à l’empereur Auguste.
Il livra partiellement une recette !
Nous serions donc en présence d'une sorte de pâte de verre, à laquelle aurait été incorporé un silicate double de calcium et de cuivre : la cuprorivaïte. Un mélange de sable siliceux, de calcium, de cuivre et de fondants comme des cendres végétales, était porté à haute température (autour de 900°C avec une plage de température de 100°C) en un labs de temps pouvant aller entre 24 et 48 heures.
Il y avait visiblement deux processus de formation quant à la cuprorivaite(cao, cuo, 4sio#2), essentiellement conditionnés par la teneur en fondant de départ : par diffusion des atomes à l’état solide ou par germination du cristal en milieu liquide.
Le produit final se présentait donc le plus souvent sous forme de petites boulettes de deux à trois centimètres de diamètre.
D'une couleur qui pouvait aller du claire à une couleur bleu foncé.
Elle dépendait des changements soigneux quant aux traitements pour le produire ainsi que des compositions légèrement différentes du pigment.
Une couleur plus claire a été obtenue en réduisant la taille des grains pendant le broyage.
Le bleu égyptien peut également être produit avec un ton violet, un procédé de fabrication connu des Assyriens qui préparaient une fritte violette pour un glaçage, cependant nous ne savons pas s'il a été utilisé comme pigment.
Après 2 500 B.C.E ...
Les anciens Égyptiens semblent s'être lancés dans la fabrication de masse quant à notre pigments bleus et auraient produit au moins trois teintes différentes de bleu.
L'un était fabriqué à partir du minéral lapis-lazuli, et était d'un bleu profond riche.
Un second était un composé complexe de silicate ou de verre qui pouvait être utilisé pour faire de la faïence bleue,
Et un troisième était un complexe de silicate bleu avec du natron contaminé par du cobalt.
Il s'agit d'un des pigments bleus :
Les plus stables et résistants aux conditions climatiques souterraines.
Offrant une grande variété de nuances selon le broyage plus ou moins fin de ses grains.
...
Il devait y avoir bien des surprises au moment de découvrir la tonalité en cette fin de cuisson et ce paradoxalement au fait que nos anciens maitrisaient le feu ! (?)
Ainsi, un riche éventail de nuances devait demeurer allant du bleu-vert au bleu-brun.
La composition chimique du bleu égyptien évoluait au cours du temps. On ne peut s’empêcher de penser à ces magnifiques objets antiques d’un bleu tirant sur le vert. On ne sait pas trop pourquoi l’utilisation de ce pigment et sa technique de fabrication disparaissent dans le souvenir du passé, au cours du Moyen Âge.
Près d'Assouan, dans le sud de l’Égypte,
un atelier de poterie
remontant à l'époque de l'Ancien empire et vieux de plus de 4 500 ans,
nous sommes au sein de la4e dynastie (entre 2 613 et 2 494 B.C.E),
La découverte a été effectuée lors de travaux autour du temple de Kom Ombo, sur les rives du Nil, à 40 km au nord d'Assouan, selon un communiqué du ministère.
Ainsi, la teinte pouvait varier selon :
Au fil du temps ...
Le bleu égyptien peut se décolorer en raison de la dégradation des composants ; dans ce cas, la couleur turquoise lumineuse se transforme en noir vert foncé et les particules s’effritent souvent.
La température de fonte.
La cuisson s’opère en atmosphère oxydanteentre 870° et 1100°C.
Une température intérieure du four élevée favorise le vert : plus y a d'oxygène dans l'air de cuisson, plus le vert sera intense !
Nonobstant ...
Au sein d'une atmosphère de cuisson complètement réductrice (Un incendie par exemple) l'oxyde de cuivre se transforme en cupride au teinte brun-rouge.
Ainsi ...
Au sein de la Basse-époque, le vert semble avoir été assuré par une plus grande quantité de fer associé à une cuisson oxydante.
La durée de cuisson en vase clos,
Pendant près de 24H - 48 H ...
Puis refroidissement lent dans le four.
Et bien davantage encore vis-à-vis des impuretés affectant les minéraux utilisés dans la préparation.
La teinte pouvait donc être bien variable mais, pas seulement elle, la composition également pouvait fluctuer.
Dans cette atmosphère oxydante, les sels d'oxydes de cuivre donnent à la glaçurecette couleuroscillant entre le bleu franc et le bleu-vert. Les impuretés contenus dans la pâte siliceuse, comme par exemple les oxydes de fer bien abondant au sein du désert, peuvent infléchir la couleur vers le brun et le vert.
L'obtention du bleu franc dépendait du rapport entre sodium et potassium ainsi que l'emploi du cuivre pur et non des résidus d'alliages cuivreux de métallurgie contenant d'autres métaux comme l'étain, le plomb, ...
Ce bleu fut en fait plus clair que :
Celui de l’époque et ce obtenu à partir du minerai d’azurite égyptien.
Et plus résistant à la lumière que le lapis-lazuli importé.
En conséquence notre bleu égyptien :
Est bien une matrice de verre colorée en bleu clair par du cuivre.
Quant à cette phase cristalline, elle est dispersée et est constituée par un silicate double de calcium et de cuivre (CaCuSi4O10), et est d’un beau bleu foncé.
Ce silicate est d'ailleurs identique à la cuprorivaïte, un minéral très rare en fait.
Et au vu de sa composition ...
Il n’est donc pas très étonnant que le bleu égyptien soit apparu en même temps que le verre, et ce vers 3 000 B.C.E.
Il y aurait eu d'ailleurs deux berceaux :
La Mésopotamie, où on l’appelait du reste uknû merku (lapis-lazuli moulé),
Et bien évidemment Kemet.
La texture du bleu Égyptien, à la différence de la fritte, est bien dense :
Son aspect est systématiquement mat,
Sa couleur homogène,
Et comme nous l'avons entrevu, appelé "bleu", les objets réalisés selon cette technique pouvaient en vérité bien varier et ce du brun au vert.
Différentes teintes de bleu :
Le Bleu(irtyu), il pouvait être obtenu à partir de silicate de cuivre calcique.
Utiliser comme symbole ...
Il pouvait alors représenter la sexualité entre les êtres humains.
Le Bleu clair.
Une métaphore quant à l’air, le ciel, ainsi qu'au netjer Amon cette déité de l’atmosphère, ainsi que Min-Amon d'ailleurs.
Le Bleu sombre (lapis-lazuli).
Attribution à cette belle voûte céleste la nuit, ainsi que celle des abysses.
Il existe bien des techniques d’imagerie scientifique très perfectionnées (Nous nous abstiendrons ici de rentrer dans les détails, même si au demeurant cette thématique est passionnante) rendant souvent possible l’étude rigoureuse des peintures des hypogées égyptiennes.
Ainsi ...
Les chercheurs peuvent être à même de mesurer et ce avec une très grande précision, comment la lumière est diffusée par la peinture.
Et notre bleu égyptien synthétique possède une particularité "lumineuse" qui lui est propre, et qui aide tout particulièrement à sa détection au sein de peintures même très complexes.
Une propriété en plus rarissime si nous considérons sa nature minérale. Elle se dénomme la luminescence.
Adonc, lorsque le bleu égyptien synthétique se trouve éclairé au moyen d'une lumière visible, cette couleur "répond" en émettant une lumière infrarouge :
Une réponse tellement intense que les scientifiques sont aptes à détecter des traces, même si la couleur bleue demeure invisible à l’œil nu !
Les peintures murales sont alors éclairées au moyen de lampes à diodes électroluminescentes (LED), elles ont de fait cette particularité de ne pas émettre d' I.R.
Un appareil photographique adapté pour les I.R détecte alors le pigment bleu égyptien par sa luminescence. Une image ressort donc, celle de la répartition du bleu égyptien synthétique sur la paroi.
C'est bien la cuprorivaïte (CaCuSi4O10) qui a cette particularité, celle de réémettre dans l’infrarouge (910 nm) lorsqu’elle est éclairée en rouge (610 nm).
Pour en savoir plus : "The spatially resolved characterization of Egyptian blue, Han blue and Han purple by photo-induced luminescence digital imaging."Analytical and bioanalytical chemistry 394, no. 4 (June 2009):1011-1021. doi: 10.1007/s00216-009-2693-0.
Voici un beau sujet dont la prise de vue fut réalisée de façon tout à fait standard :
"Nakhtamon victorieux de l’épreuve de la pesée du cœur :
le cœur était pour les anciens Égyptiens le siège des sentiments et des décisions.
Au moment de la mort, il devait être plus léger qu’une plume.
Nakhtamon, ayant passé cette épreuve avec succès, s’élève d’un battement d’ailes, justifié devant Osiris et transformé en un être semi-divin."
C'est bien un ambitieux programme d’études et ce quant aux peintures égyptiennes. Il a été mis en place dans le cadre de la Mission archéologique française de Thèbes Ouest (MAFTO).
Et voici la même scène dans l’infrarouge :
"La même scène dans l’infrarouge :
en blanc, le bleu égyptien qui est luminescent ;
en noir, le noir de carbone qui absorbe tous les infrarouges.
L’artiste a utilisé de touches nerveuses de bleu pour évoquer l’air remué par le mouvement des ailes de Nakhtamon."
Une réponse en infrarouge telle que les scientifiques actuels pensent utiliser au sein de peintures industrielles et ce à des fins de refroidissement quant à des toitures : si nous nous référons aux chercheurs du Département de l’énergie du Laboratoire national américain Lawrence Berkeley. Cela aurait de fait un autre avantage, celui de pouvoir diminuer la consommation d’énergie par les climatiseurs.
Outre son potentiel pour refroidir les bâtiments ...
Notre bleu égyptien pourrait servir à teinter nos fenêtres. Ainsi, le rayonnement infrarouge qu’elles émettraient pourrait en effet être capté par des cellules photovoltaïques posées sur les encadrements
Les analyses menées par Hariclia Brecoulaki, elles ont bien montré que le seul bleu usité pour les peintures murales dans les tombes macédoniennes datées entre le 4e et 2e siècle B.C.E est du bleu égyptien.
Certaines furent réalisées par exemple en utilisant deux méthodes d'analyses différentes et surtout complémentaires :
(Dans la revue d’Achéométrie, ArchéoSciences : année 1997, 21, en pages 121 à 130 de M. Blet / B. Guineau / B. Gratuze)
La spectrométrie d’absorption en réflexion diffuse,
Et l'activation de neutrons rapide de cyclotron.
Ils nous ont ainsi permis de comprendre bien davantage ce bleu égyptien ancien.
Ainsi ...
Si nous nous référons à l'analyse quantitative globale de pigments bruts et non ceux préparer dans les "peintures" : elle devait être obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique (le suc de l’acacia nilotica) dissoute dans de l’eau, par ...
Nous pouvons alors constater que dans tous les échantillons demeuraient une "même" proportion quant à la chaux et le cuivre : ce dernier ayant visiblement différentes origines. Ceci suggère qu'il devait y avoir des "sortes de recettes précises".
Cependant, furent-elles écrites ?
Car, rappelons, peu de sources écrites furent retrouvées et ce avant l'époque romaine à part :
Dans son ouvrage "De Architectura", il explique comment il a été produit en broyant du sable, du cuivre et du natron et en chauffant le mélange, façonné en petites boules, dans un four.
En fait, l'écrivain Isidore Sevilla (vers 560-636 CE) a mentionné pour la dernière fois le bleu égyptien dans son "Etymologiae" publié après sa mort (636 CE).
Et voici quelques reconstitutions :
Reconstruction d'un atelier de poterie d'Ayn-Asil,
Nos anciens Égyptiens étaient véritablement des métallos hors pair ! Ils étaient parfaitement aptes à faire fondre du cuivre afin d'usiner leurs outils.
Sous les règnes à la fois de Montouhotep IV et de Sésostris I (de ± 1997 à ± 1928 B.C.E).
Adonc ...
Projetons-nous au sein de ce laboratoire du préhistosite de Ramioul ainsi qu’à l’archéosite d’Aubechies et ce en Wallonie ...
Une équipe multidisciplinaire belges, de chercheurs, EACOM, aurait tenté de répondre à cette ultime question à savoir comment nos anciens parvenaient-ils à cet exploit au vu des moyens techniques dont ils disposaient à l’époque ?
Il semble avoir étudié les procédés antiques de la métallurgie quant au cuivre en Égypte pharaonique.
"L’objectif de la démarche scientifique
est d’améliorer notre compréhension du fonctionnement des fours de réduction du cuivre,
de reproduire les gestes des artisans égyptiens
et
de corroborer les hypothèses soulevées par les fouilles archéologiques
grâce au nouvel outil archéologique qu’est la science expérimentale"
Nous sommes ainsi en pleine archéologie expérimentale !
A savoir recréer les outils d'une époque considérée et les essayer : ils ont visiblement bâti des fours de réductions antiques du cuivre.
Ils souhaitaient apparemment connaître quel aurait été le combustible employé ?
Du bois vert ?
Du crottin d'ânes?
... ?
"... on dispose d’indices archéologiques spécifiant qu’à côté des fours,
il y a systématiquement du crottin d’âne
et
du bois vert d’acacia devenu sec.
On en ignorait la raison.
Dans le four d’Aubechies,
on a démontré que du bois qui vient d’être coupé permet d’atteindre 1200°C.
Ensuite,
on a constaté que l’ajout de crottin permet de descendre à 900°C,
soit la température idéale pour réduire la malachite en cuivre."
Georges Verly, archéométallurgiste,
voilà six ans qu’il fouille un site métallurgique antique de Ayn Soukhna, non loin de la mer Rouge.
Souvenez-vous :
Des particularités du site d’Ayn Soukhna : la découverte de multiples ateliers de métallurgie du cuivre, datant du début du Moyen Empire (Abd el-Raziq et al. 2011).
Leur découverte fut une surprise car les fours de réduction avaient jusqu’alors été repérés près des mines, dans le sud du Sinaï. Pourquoi ce changement de schéma, pendant une courte période ?
La présence de bois et végétaux pouvant alimenter les fours dans la petite oasis qui entourait la source toute proche du site pourrait l’expliquer.
Abd el-Raziq M., Castel G., Tallet P., Fluzin Ph., Ayn Soukhna II, Les ateliers métallurgiques du Moyen Empire, FIFAO 66, Le Caire, 2011
Près de 4000 hommes auraient visiblement participé à la construction du port de Khéops, ainsi il y avait apparemment deux ateliers de métallurgies.
Accompagnés de 4000 ânes.
En archéologie, nous ne sommes jamais sûr de rien !
Création d'un fac-similé, celui d’un four égyptien vieux de plus de 4 000 ans. Une centaine de fours à réduction datant du Moyen-Empire y ont été découverts. La copie conforme de l’un d’entre eux a été construite avec du grès, du sable et des pierres ...
Il serait parvenu à réduire un minerai de cuivre comme on le faisait au temps des pharaons.
Nonobstant ...
Il semblerait, pour donner suite à plus de 49 expérimentations, que ce fameux crottin d'âneseut été un excellent accélérant pour la combustion !
"Nous avons effectué une étude systématique des pigments
utilisés dans le retable au cours des travaux de restauration de l’église,
et
nous avons pu montrer que la plupart d’entre eux étaient d’origine locale
et "pauvres"
- à base de terre,
de chaux blanche,
et de cendres –
nous n’étions pas préparés à trouver du bleu égyptien"
Mario Vendrell,
publiée dans le journal Archeometry.
Des pigments qui ne furent plus utilisé depuis près de 700 ans !
Alors ...
Comment a-t-il pu bien se retrouver dans une église catalane ?
En fait ...
Il apparaîtrait que ce monument, cette église, elle aurait été bâtie sur un ancien site romain, ou probablement une "boule" de bleu égyptien aurait été découverte.
Ils auraient donc employé cette belle couleur d'antan et ce afin de créer quelques ornementations :
→ De la rudération
→ De la préparation de la chaux pour faire le stuc
→ De la disposition des planchers en forme de voûte ; du stuc et du crépi
→ Des enduits qu'il faut faire dans les lieux humides
→ De la manière de peindre les murailles
→ De la manière de préparer le marbre pour de faire du stuc
→ Des couleurs naturelles
→ Du cinabre et du vif-argent
→ De la préparation du cinabre
→ Des couleurs artificielles
→ Du bleu d'azur et de l'ocre brûlée
→ De la céruse, du vert-de-gris et du minium
→ De la pourpre
→ Des couleurs qui imitent la pourpre.
ALDRED C., Le Trésor des Pharaons, La joaillerie égyptienne de la période dynastique Tallandier, Paris, 1979, en page 17.
Etude physique du bleu égyptien : caractérisation, mécanismes de formation, altération : Marie-Pierre Etcheverry; Max Schvoerer; Université Bordeaux Montaigne.
"Ayn Soukhna, port de la mer Rouge à l’époque pharaonique" par Claire Somaglino (Archeologia.be, 12 juin 2017).
NIGRO (L.), The copper route and the Egyptian connection in 3rd Millennium BC. Jordan seen from the caravan city of Khirbet al-Batrawy, dans Vicino Oriente, t. XVIII, 2014.
Frizot Michel, "Mortiers et enduits peints antiques" études techniques et archéologiques, Centre de recherches sur les techniques gréco-romaines, Faculté des sciences humaines, université de Dijon, 1975.
Cros Henry et Henry Charles, "L’encaustique et les autres procédés de peinture chez les anciens, Histoire et techniques", Erec, Puteaux 1988.
François Delamare, Bleus en poudres. de l’art à l’industrie : 5000 ans d’innovations, Presses des Mines, 2008, 422 p. (lire en ligne [archive]).
W. Noll, Mineralogy and technology of the painted ceramics of ancient Egypt. In: M.J. Huges (ed.) Scientific studies in ancient ceramics. Occasional paper 19. London : British Museum, 1981, (ISBN 0-86159-018-X).
Th. Rehren, E.B. Pusch, A. Herold, Glass coloring works within a copper-centered industrial complex in Late Bronze Age Egypt. In: McCray, P (ed), The prehistory and history of glassmaking technology. Ceramics and Civilization 8. Westerville, OH: American Ceramic Society, 1998, (ISBN 1-57498-041-6).
J. Riederer, Egyptian Blue. In: E.W. Fitzhugh, (ed.), Artists’ pigments 3: 23-45. Oxford university Press, 1997, (ISBN 0-89468-256-3).
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique".En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
Je souhaites de très joyeuses fêtes de Sham al-nessim à ceux et celles qui y participent ...
Pâques
est "la fête" des fêtes orthodoxes,
l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.
Cette fête bien pharaonique est l'une des plus anciennes célébrations d'Égypte :
Sham el-Nasim,
Shemu "les basses eaux",
La "Fête de la création" !
Une belle fête ...
En cette terre d'Égypte.
Elle est véritablement en continuité avec celle de laPâques Copte: le dimanche 24 avril 2022. C'est bien l'un des jours coptes orthodoxes les plus sacrés qui soient quant aux Chrétiens d'Égypte. Il tombe généralement le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe vernal, et qui marque la fin du 55ème jour du Grand Jeûne.
Les Coptes ont généralement un jeûne plus long vis-à-vis des autres traditions chrétiennes.
Elle tombe toujours le lundi suivant le dimanche où la Pâques Copte orthodoxe est célébrée telle que calculée par l'Église copte.
Ce n'est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle.
Et il n'y a pas de date exacte quant à cette fête car elle est confirmée chaque année par l'observation du soleil avecla Grande Pyramide. En fait, il est probable que l'événement coïncidait avec l'équinoxe de printemps, un événement qui était autrefois déterminé par la direction du soleil contre les pyramides de Gizeh .
Sham El-Nessim ...
Elle peut être datée de l'Égypte ancienne d'au moins 2 700 B.C.E (la troisième dynastie de l'Ancien Empire) et est un festival qui célèbrel'arrivée du printemps.
L'Égypte est devenue un pays principalement chrétienne sous le règne de l'Empire romain, aussi, plutôt que de remplacer les festivals existants, Shamo a simplement été intégré aux célébrations chrétiennes de Pâques.
Kemet est devenue un pays à prédominance arabe, cette fête a prise alors la nomenclature de "Sham El-Nessim" signifiant "sentir la brise". Elle est restée à la date de Pâques car basée sur un cycle lunaire comme la plupart des festivals musulmans.
Sham el-Nasim, une fête nationale en Égypte ...
Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe.
La plus grande dénomination chrétienne en Égypte est bien l'Église copte orthodoxe, bien que ce festival ne soit pas considéré comme une fête particulièrement religieuse.
Sham el-Nasim ...
Elle est célébrée par les Égyptiens contemporains de toutes les religions, basée sur une fête du printemps antérieure au christianisme et évidemment à l'islam.
Adonc,Sham el-Nasim, ne proviendrait-elle pas de l'Égypte ancienne ?
2 700 B.C.E (Troisième dynastie), précise Mohammed Arafa, professeur d'Histoire à l'Université du Caire.
C'est un festival qui célèbre le changement de saison à savoir en l'occurrence l'arrivée du printemps : avec toutes les métamorphoses, toutes les vicissitudes relatives au Nil, ..., événementiels d'importances dans la vie de tous les Égyptiens.
Une grande célébration,
...
Sham el-Nasim :
"Sentir la brise'' ...
Renouvellement de la vie ...
Et voici un repas typique : poisson cru Molokha ou Fesikh avec une sauce salée, on mange des oignons de printemps et du pain.
Nous sommes bien au sein d'un véritable jour rempli de festivités i.e. Shamm("Sentir / inhaler")el-Neseem ("La brise").
شَمّ ألنسيم ...
Ainsi :
Chrétiens,
...
Musulmans, tous se réunissent. Formidable moment puisqu'ils semblent alors tous liés, unis, ... et ce au sein de cette fabuleuse fête. Une singularité, celle de rassembler autant d'individualités différentes. Voilà, encore une fois, une bonne leçon de savoir vivre!
Tous finalement fêtent ce jour ...
Celle-ci fait suite à laPâques copteEn ce dimanche 24 avril 2022. Ainsi, les racines même de cette "bacchanale" remonteraient à l'Antiquité égyptienne, c'est-à-dire aux manifestations liées au printemps. Le Christianisme emprunta donc cette célébration tout en la liant, par la même occasion, à la fertilité : nous sommes bien là au sein d'une sorte d'acculturation des temps anciens.
Ainsi, les Égyptiens :
"Hument la brise".
"Respirent la brise" cette inspiration du principe de vie, elle est retrouvée dans toutes les scènes et descriptions relatives à l'Égypte ancienne.
"On sent la brise de printemps".
...
"On respire l’odeur du Zéphyr".
C'est un vent bien doux.
Agréable ...
Les anciens en firent même un nTr.
En bref : nos ami(e)s Égyptien(e)s célèbrent le printemps lors de la fête antique appelée "Shémou" qu’on pourrait traduire par "Fête de la création".
Ainsi le zéphyr du matin, au cours du Cham el-Nessim, est toujours porteur :
De bonheur,
De renouvellement de la nature,
De l'avenir des hommes,
...
Si cela n'est point, alors, nous serions peut-être au sein d'un bien mauvais présage !
Ce jour férié
est tout simplement
la fête du printemps pharaonique.
Ce jour-là, dès l'apparition des premiers rayons de Râ, les habitants de Kemet se ruent dans :
Les jardins,
Les parcs,
... Et ils se promènent alors au bord du Nil : à pied, en bateau, ...
Des symboles certes, comme il y en avaient tant pour nos anciens et qui malgré les millénaires passés perdurent, et même demeurent très fortement encore au sein de cette belle Égypte actuelle :
L'unité du peuple égyptien.
La conservation des liens avec leur fort lointain passé.
...
Cette fabuleuse fête célèbre ainsi le retour du printemps au sein du pays. A ce titre d'ailleurs, les acacias, sacrés en Égypte, fleurissent même pour cette fête du printemps.
Ou chrétiens, ..., tous ensembles envahissent les espaces verts.
Cham El-Nessim ...
Tout le monde a certes fait ses préparatifs.
En ce jour spécial ...
Les Égyptiens ont l'habitude de faire des provisions de poissons salés, de harengs, de "fessikhs" et même d'oignons et de pois chiches : un panier de provisions bien rempli et garni de toutes sortes de spécialités pour ce jour. Les familles "partent" pour un rapide congé au bord de la mer par exemple, ou se dirigent vers les parcs et les jardins publics et ce dans les quatre coins du pays afin de célébrer l'occasion.
Souvent, bien proche du Nil, salvateur en son temps, afin de célébrer le printemps et la douceur de cet atmosphère.
Des joutes sont même organisées sur le Nil.
Nonobstant, il n’y a plus rien de véritablement religieux au sein de cette pratique.
Selon Plutarque ...
Nos anciens Égyptiens faisaient des offrandes aux netjerou(t).
Aussi ...
Tous ce qui leur fut autrefois ainsi adressés, lors des cultes par exemple, est maintenant partagé lors d’un pique-nique et ce dans les jardins notamment : rien ne disparaît véritablement, tout évolue !
Le fiseekh est bien ce poisson séché qui semble avoir fait son apparition au cours de la 5e dynastie. Les anciens Égyptiens les conservaient ainsi par séchage, Râ y pourvoyait tout naturellement. Un symbole du bien ...
Du mulet gris : mulet salé et séché que l'on a laissé fermenter.
Du maquereau,
Des sardines,
...
Feseekh est un poisson de hareng fumé servi avec de l'oignon et de l'huile d'olive.
Un véritable symbole, celui de la régénération, cela rappelle bien les origines de la vie. Ils furent une sorte d'allégorie chez nos anciens Égyptiens, celle de la création de la vie.
Ainsi, certains paradigmes mentionnent souvent :
Un œuf primordial ...
Il aurait été pondu par Amon sous la forme d'une oie.
Voici une boîte âgée de 3 500 ans avec lesrestes d'une oie sacrificielle.
Crédit : Professeur Andrzej Niwiński.
L'œuf de la théologie de Khemnou, Hermopolitaine si vous préférez, fut bien fécondé par Amon,
... L'œuf devait donc être associé à la vie, au renouveau, au printemps, ...
→ De jeunes oignons ...
Afin d'éloigner le mal. Il semble avoir été lié au nTr Min.
Et ce dès la 6e dynastie ...
Ils furent considérés comme la volonté de vaincre la mort ainsi que la maladie. Un papyrus relate d'ailleurs l’histoire d’un pharaon dont son unique enfant aurait été atteint d'une maladie mystérieuse. Les médecins, comme les prêtres Memphite furent incapables de le guérir. Ils eurent alors recourt à la magie.
Un symbolisme là encore, relatif à la nature renaissante, la "Romaine" / Lactuca sativa longifolia, avec ses feuilles très allongées, elle est parfaitement représentée sur les "fresques".
Merci à Mena Osiris qui semble avoir apprécié cette "désignation", je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé.
Comme chaque année ...
Aux mêmes périodes ...
Et ce depuis des millénaires ...
En fait depuis sa création par Le Grand Ramsès II ...
Abou Simbel le "miracle du soleil", est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, même encore aujourd'hui !
Temple révélé au public en 1813 par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Deux fois par an, le 22 février et le22 octobre, le soleil s'aligne encore avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert en 1873.
Ainsi ...
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple avait dû être déplacé, mais cela vous le savez certainement déjà j'imagine.
Aussi, lorsque le temple se trouvait plus bas ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée !
Le spectacle reste cependant un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister en temps normal.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Comme cela, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossauxse trouvant debout.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand (1,75 mètre) pour cette époque je pense,
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations ainsi que moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Celui qui se lève chaque matin afin d'illuminer le monde n’est autre évidemment que Râ. Ainsi Bénou fut bien une représentation du démiurge Râ (Se levant) ou plus précisément, le Bâ de Râ!
Les oiseauxsont des êtres bien complexes quant à leurs aptitudes, ils sont les seules entités à pouvoir :
Maitriser les airs, se déplaçant ainsi "sous le ventre de Nout", la netjeret du ciel.
Marcher sur terre.
Posséder une certaine affinité pour l'eau allant jusqu'à savoir nager avec élégance et y puiser leur subsistance, en plongeant.
De plus, il ne vous aura certainement pas échappé que les vols d'oiseaux migrateurs nous donnent un spectacle inouï quant à :
Leur arrivée massive,
Tout autant pour leur départ d'ailleurs ! Aussi, je suppute qu'ainsi l'imaginaire des Égyptiens anciens aurait pu les conduire à attribuer aux migrateurs un rôle symbolique, les poussant, en quelque sorte, à les intégrer dans la cohérence de leur paradigme i.e. leur vision du monde.
Le delta du Nil :
En grande partie, un vaste marécage ...
En fait une unique zone humide, au nord du continent africain. Ainsi, les migrateurs devaient s'abattre sur Kemet à des moments précis, et certainement identifiés par nos anciens ! Ainsi, ces oiseaux voyageurs se trouvaient probablement aux yeux de nos ainés les "uniques témoins vivants" de lieux que seules les divinités pouvaient connaître : un cadre de vie finalement fort restreint, une lande de terre entourée de déserts s'étendant à l'infini et de mers, ressenti peut-être comme une analogie au grand océan primordial.
Nous mentionnions Râci-dessus, aussi les êtres vivants lui devaient tout:
Ils réglaient leurs activités sur leurs rythmes essentiels, comme le jour et la nuit, les saisons, ...
Sans omettre évidement les oiseaux qui sont particulièrement présents dans les représentations ; en train de couver des œufs, de voler, de se poser avant que leurs pattes n'aient touché le sol.
...
Ainsi ...
Quel furent les premiers Hommes à mentionner l'entité Bénou,cet oiseau de feu ?
Nos anciens Égyptiens sembleraient détenir cette "palme" : Bénou aurait vécu sur des pierres, des obélisques, ... et aurait été vénéré par le peuple de l’Égypte ancienne, et ce de la même manière dont Osiris et Râ le furent.
En fait, d'aucuns subodoraient même que :
Bénou était un véritable symbole vivant, comme tant d'autres d'ailleurs et ce quant au netjer Osiris.
Bénou aurait également évoquer l’inondation du Nil, connu pour apporter richesse et fertilité ... Pour cette raison, elle était l’une des créatures les plus respectées de la mythologie égyptienne.C'est bien avec "ce déluge" qu'apparaissait ce bel oiseau ! Il devait planer lentement sur les eaux débordées du Nil, signe d'une l'abondance future. Son apparition à l'aurore sur le fleuve le fit associer au soleil, dont il devint le symbole.
Aussi, paradoxalement aux diverses et nombreuses autres cultures, parfois mêmes contemporaines :
Bénou, au "cœur" de cette terre noire, ne semblait pas du tout avoir été assimilé à un rapace, ni du reste à un oiseau tropical aux couleurs vives, mais davantage à un moineau, à un héron cendré, aujourd'hui malheureusement bien disparu /"ardea bennuides", littéralement le "héron bénou".
Vint alors le phénix ...
Du moins tel que nous le connaissons habituellement, venant des légendes grecques ..!
Pour eux, il devint donc le phoinix dont le nom vint, je le subodore, du verbe égyptien "wbn" signifiant comme vous savez "briller", "étinceler" et même "naître" et ce concernant Râ.
Ainsi, cet oiseau pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix mourait tout simplement pour se décomposer avant de renaître, tandis que d’autres affirment qu’il brûlait et mourait enveloppé de flammes. D'aucuns croyait même que l’oiseau légendaire pouvait vivre plus de 1 000 ans.
La matière première de la pensée est bien le concept :
L’amplitude des concepts peut être d'ailleurs large.
C'est une idée générale permettant de regrouper beaucoup de choses bien particulières du reste.
Il pourrait englober la diversité et ce dans une unité confortable, facile à manipuler afin de réfléchir.
Il permet bien souvent d’organiser notre connaissance,
Cela représente en quelque sorte l'entité cognitive de base où nous mettons un sens aux mots que nous utilisons,
Le concept est à la pensée ce que la brique est au maçon, ce que les molécules sont au chimiste, c'est finalement une entité élémentaire essentiel que nous combinons sans interruption avec bien d’autres afin d'élaborer des assemblages les plus divers.
...
Aussi, ce bel oiseau migrateur pouvait exprimer un cycle pour nos anciens égyptiens, Bénou revêtait donc de bien nombreuses interprétations symboliques, à la fois Osiris, Râ, ... :
L’immortalité de l’ "âme" et à ses mouvements, ...
La longévité,
La périodicité du temps,
Râ, en lien avec les saisons bien évidemment ainsi que la crue régulière du Nil.
Cependant Bénou ne semble pas avoir eu :
De famille,
...
De véritable histoire ! En dehors de ses liens avec Râ, Osiris ...
...
De temples : même si ce point est très difficile à démontrer ! Car plusieurs lieux auraient reçu le nom de "Château-du-Benou" l'un aurait été situé au sein même du Grand-Château (Devant se lire Iat-Oudjâ.)à Iounou, puis dans les 7e et 18e provinces de Haute-Égypte, dans le 18e nome aussi, ...
Nonobstant, des chapelles auraient été consacrées :
A Edfou,
Ihnasya,
Saïs ... Nous pouvons parfaitement supputer ainsi que le Bénou était lié au culte de Râ, rayonnant à Iounou afin d'atteindre l’ensemble du pays à la fin de l’histoire de la Kemet ancienne.
Bénou conceptualisait visiblement la renaissance :
Celle de Râ bien sûr.
...
Et, peut-être, que notre netjer intellectualisait aussi la mort, avec Osiris.
Ainsi, le soleil se cachait, nous sommes alors au crépuscule, ou juste avant qu'il ne réapparaisse, à l'aube. Ainsi notre Bénou était lié à la planète Vénus, cette étoile du soir ou du matin, selon les saisons. Il devint alors l' "âme" d'Osiris ; il incarnait à ce moment-là cette forme défunte, celle de Râ, l’accueillant le soir à l'occident, ou l'accompagnant brièvement le matin avant de lui céder la place.
Cependant ...
"Rassurez" vous ...
Grâce aux hypogées, les chercheurs ont été aptes à déterminer la part importante quant au rôle funéraire de ce "netjer héron".
Nous avons connaissance que nos anciens Égyptiens engraissaient bien certains animaux comme les palmipèdes, ...
Nonobstant, nous ne savons pas s'ils valorisaient véritablement le foie? Les spécialistes n’en sont absolument pas certains. Il faut savoir qu’aucun texte ni aucune "image" au musée du Louvre comme à celui du Caire d'ailleurs ne démontrent que le foie gras était utilisé dans l’alimentation des Égyptiens anciens.
Parce qu'il s’agissait, peut-être, en toute simplicité, d’engraisser les animaux pour la saveur de la viande ? Car immanquablement, nos anciens auraient pu s'apercevoir qu'ainsi leurs chaires devenaient bien plus goûteuse.
La graisse pouvait aussi servir à la conservation des aliments ?
Nous ne disposons donc pas de preuves véritables quant à l'utilisation du foie gras lui-même dans l'alimentation en Égypte ancienne :
Ni textes,
Ni iconographies,
...
Pline l’ancienfit bien allusion au gavage d’oies à l’aide de figues séchées.
Nonobstant, ne "parlait-il" pas là des Romains ?
Le "De re coquinaria d’Apicius" ...
Il fait alors connaître sa première recette de foie gras (Même si au demeurant il faut bien reconnaître qu'il fut écrit bien plus-tard). D’abord cela s'appelait Jecur Ficatumà savoir"foie aux figues". Cela changea de dénomination au cours des siècles, pour prendre la dénomination au 12e siècle par "foie".
Pline l’ancien, ce naturaliste latin avait alors avancé deux noms :
Scipion Metellus,
Et Marcus Seius, des hommes qui s’étaient illustrés au siècle précédent dans l’art d’engraisser les oies.
Pétrone dans son "Satiricon",
Martial, poète latin,
Juvenal avec ses "satires",
Apicius dans "l’art culinaire" … Tous ces auteurs latins du premier siècle B.C.E s’étonnaient de l’excellence des foies gras. Apicius avait même inventé une recette précise, du reste très élaborée me semble-t-il, afin de préparer le foie gras, et proposée dans son livre "de Re Coquinaria".
D’autres auteurs, comme Caton, Varron, Celse ou Palladio, vont même jusqu’à fournir des conseils d’engraissement.
Et même le géographe Strabon fait référence aux gardiens gaveurs d’oies d’Aquilé qu’il avait surnommé d'ailleurs les "hommes oies" : les "Anserarii".
Et être cet intermédiaire entre notre monde et celui de la vie éternelle,
...
L'avènement d'un nouveau souverain n'était-il pas signalé par un lâcher de quatre oies sauvages et ce aux quatre coins de l'horizon ?
Moult oiseaux peuplaient alors le quotidien de nos anciens, ils les décrivirent d'ailleurs si parfaitement qu'aujourd'hui nous sommes aptes à les identifier :
... Ainsi, les "volailles" avaient une place très importante, leur chair fut consommée notamment par les plus pauvres, certainement par les fellahs eux-mêmes.
Pélicans hénout.
"Chambre des saisons",
Nous sommes bien au temple solaire de Nyouserrê.
On pouvait ainsi découvrir de nombreux volatiles dans :
Comme l’homme, il a fait du grain de blé son principal repas. Voici donc un animal qui semble avoir été bien considéré par nos anciens, avec ses couleurs diverses, ...
Comment ne pas l’apprécié lui, le canard, qui, à la manière d’un couple héroïque, semble affectionner et protéger ses petits ? Nos Egyptiens n’adulaient-ils pas les anciens comme les enfants ?
Du reste, l’iconographie, ne nous démontrerait-elle pas en partie cela ?
Canard en vol,
Canard sur le point d’atterrir,
Canard mis à engraisser,
Oisillon dans un nid,
Canard en de bien divers hiéroglyphes,
Des stèles comme celle de la princesse Nes-Henou de la 2e dynastie ou des têtes de canards sont en offrande,
L’oie, le canard ne furent-ils point parmi les plats préférés ?
Canard en tableau de chasse dans les marais,
Canard dans les mains d'un défunt,
Canard dans un banquet royal : une jeune princesse dévorant un canard rôti et ce sur un ostracon armanien ...,
…
Adonc, le canard était-il un animal sacré ?
Probablement si nous nous souvenons d'Auguste Mariette, un des pères de l'égyptologie, qui disait :
"Le canard égyptien est un animal dangereux,
un coup de bec,
il vous inocule le venin
et
vous êtes égyptologue pour la vie."
Aussi, nous le voyons bien à travers cette dualité, celle de la pensée égyptienne, particulièrement vis-à-vis de certains animaux. Ils peuvent indifféremment être considérés comme "néfaste" / utile à la fois, souvenez-vous de notre hippopotame.
Ainsi le canard sauvage …
Ne personnifiait-il pas l’ennemi à abattre ? Voletant au-dessus des fourrés de papyrus, il était capturé par le défunt afin de contrecarrer les probables entraves qu’ils pouvaient représenter pour l’ascension.
Nous sommes au sein de la dernière demeure de Menna.
De la main droite il tient à la fois un canard et un héron blanc
et ce comme appeaux.
Et le canard pilet Anas acutaalors … ?
Très abondant au sein des marais, ne représentait-il pas ainsi, via sa fécondité élevée, la régénération dans l’au-delà ? Le faucon, le canard était alors positivement considéré puisqu'il élevait l’ "âme" depharaon.
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.
Les dernières demeures relatives aux enfants ST63 ainsi que ST64 représentent certainement les premières du genre trouvées à Gebel el Silsileh.
Car ses deux petits êtres sont conservés avec des biens funéraires complets.
Les chercheurs découvrirent aussi des cryptes et des chambres pour adultes dans une nécropole de la 18e dynastie à Gebel el-Silsileh dans cette région d'Assouan.
Une manière de pouvoir pénétrer dans le monde
religieux,
comme celui des coutumes
funéraires,
sociales,
et économiques,
de l'Egypte ancienne au cours des Thoutmôsis.
Nous serions au sein de la prestigieuse 18e dynastie.
Cette thématique fait suite au fruit du travail des chercheurs du ministère égyptien des Antiquités ainsi que de l'université suédoise de Lund.
Depuis 2015 …
Cette équipe dirigée par Maria Nilsson et Jon Ward a découvert 69 tombes ! Pratiquement toutes visitées par des pillards et ce au sein même des dynasties pharaoniques.
Cette année …
Quatre nouvelles sépultures dont quatreintactes, d’enfants.
Aussi vous serez à même de rencontrerer le non moins légendaire netjerSobek, vous savez le crocodile !
Brooklyn museum.
Ce lieu ...
Il fut autrefois une carrière pendant la période Thoutmoside : nous serions entre 1 504 et 1 388 B.C.E.
Aménophis I (1 525 -1 504), Thoutmosis I (1 504 -1 492), Thoutmosis II (1 492 - 1 479),
Hatshepsout (1 479 - 1 458/57), Thoutmosis III (1 479 -1 425),
Aménophis II (1 428 - 1 397), Thoutmosis IV (1 397 - 1 388), Aménophis III (1 388 - 1 351/50),
Aménophis IV / Akhenaton (1 351 – 1 334).
L'étendue de l'Égypte ancienne à son apogée territoriale, la 18e dynastie.
Sous Thoutmôsis III aucun pharaon n'avait conquis tant de choses.
"Kheny" ...
"Khenou" : nous sommes au sein de l'époque pharaonique. Son origine me paraît du reste bien difficile à cerner : serait-ce fonction de cette cité, celle de la rive est ? De fait nos anciens lui donnèrent cette nomenclature d' "EAU PURE".
"La carrière" fut également sa dénomination à la période Gréco-Romaine. En fait, il y avaient bien des carrières au Gebel el-Silsileh fournissant en pierres les chantiers des temples et hypogées de la Haute-Égypte et ce à la période thoutmoside.
Gebel Silsileh avec sa très longue histoire, allant du paléolithique à l'époque Copte.
Que dire aussi de cette "Montagne de la Chaîne" : d'aucuns supputeraient même que cela puisse provenir de la période arabe. Une chaîne aurait été tendue au travers de l'Itérou et ce afin d'entraver la communication fluviale.
En tout cas, ce lieu comporte bien les deux rives du Nil, un endroit bien étroit pour notre Itérou qui est du reste entouré de majestueuses collines faites de grès :
Nous sommes alors aux alentours de 145 km au sud de la cité aux cents portes, Thèbes.
Et plus précisément à 65 km au nord d'Assouan.
...
Avec :
Sa nécropole pré-dynastique,
Et ses graffitis contemporains comportant des humains, des animaux, des bateaux,...
Quant à l'Ancien Empire, sur la rive ouest, peu de traces demeurent : souvenons-nous notamment de Pépy I.
Aussi au Moyen Empire nous pouvons y voir des voyageurs avec leurs caravanes ainsi que leurs graffiti.
Une mission archéologique Suédo-égyptienne (Université de Lund), dirigée par Dr. Maria Nilsson et John Ward. Une équipe en coopération avec l'inspection de Kom Ombo et d’Assouan dirigée par M. Abdel Menum (Assouan) et M. Ahmed Sayed (Kom Ombo).
Et donc, selon elle, ce n'est pas la première fois que des égyptologues trouvent de pareilles dernières demeures sur ce légendaire site.
Il serait entouré également de matières organiques, certainement issues du bois qui devait composer le cercueil car les termites auraient fait leurs œuvres.
Un cerceuil qui devait du reste posséder un couvercle en grès très mal conservé, fait quant à lui de grès.
→ Une autre dernière demeure ...
Celui de cet enfant âgé de 6 à 9 ans, dansun cercueil en bois là aussi.
Probablement devait-il avoir entre 5 à 8 huit ans ! En fait les deuxième et troisième progénitures étaient accompagnées de moult artefacts.
La tête vers l'est …
Sa direction faciale semble avoir évolué probablement suite à l’inhumation ultérieur du ST63.
Le lin semble enveloppé le petit corps, lui-même posé sur des nattes de roseaux.
Il était accompagné de pièces funéraires :
Des amulettes,
Des bijoux comme des bracelets en bronze, trois scarabées dont l'un contenait le nom royal de Thoutmosis III (Menkhéperrê)
(La manifestation de Râ demeure) ou (Stable est la manifestation de Râ) mn-xpr-ra ),
Elle se démarque tout particulièrement vis-à-vis des autres petits êtres du fait qu'elle contient un squelette. Nonobstant, c'est celui d'un enfant âgé de5 à 8 ans.
Inhumé certes mais "visiblement sans aucun soin". (?)
En fait ...
Il était recouvert de débris de carrière.
Il présentait également des signes de maladie et même de blessures ! Tout ceci pourrait, à première vue, indiquer l'existence d'une hiérarchie sociale.
ne semble plus mystérieuse que cette pyramide de Khéops.
Comment nourrir la rêverie des amoureux de l’Égypte antique ?
La pyramide est ainsi :
Sondée,
Analysée,
Radiographiée,
Auscultée,
Interprétée,
Polémiquée,
... Mystérieuse, pourquoi Khéops ordonna-t-il la construction du système le plus complexe de toutes les pyramides ?
Peu de "spécialiste" s’aventurerait à expliquer avec certitude ce qui poussa pharaon à faire ériger un édifice d’une telle complexité : au-dessus du sol … ! Souvenez-vous de la pyramide rhomboïdale, de Dahchour, ..., elles ont leurs chambres au niveau du sol. D’aucuns suggèrent alors que les spécificités de Khéops seraient issues d'une succession de changements et ce au cours de l’élaboration des plans.
Nonobstant …
Mark Lehner s’appuyant sur des observations supputa que les plans furent bien élaborés avant le début de la construction. Ce qui à mon sens rend plus énigmatique encore le mystère de l’horizon de Khéops.
→ Siècle après siècle, pourquoi les pyramides nous fascinent-elles toujours autant ?
→ D’où viennent les légendes des chambres secrètes dissimulées au cœur de la seule des sept merveilles du monde encore debout ?
→ Y découvrira-t-on un jour une chambre abritant le trésor du pharaon Khéops ? Aussi, selonHérodote, Khéops reposerait depuis l'an 4 776 B.C.E à 58 m et ce au-dessous de la base même de sa propre pyramide.
Cependant,
nous ne sommes sûrs de rien.
Aussi voyez plutôt :
Les quatre faces de l'horizon de Khéops ne sont pas parfaitement planes. Souvenez-vous de ce léger angle vers l’intérieur, il transforme ainsi sa base en polygone concave à huit faces.
Nous devons cette remarque au français André Pochan (Un physicien et un mathématicien français, passionné d'égyptologie.), nous sommes alors en 1934. Il étudia presque exclusivement les pyramides, nonobstant il faut reconnaître qu'il fut particulièrement critiqué par Jean-Philippe Lauer.Nous ne sommes sûr de rien au point que les chercheurs semblent ne pas comprendre les raisons des angles sur cette pyramide alors qu’ils sont absents sur ses voisines, mais leur régularité suggère quand même qu’ils sont certainement volontaires.
Nous ne sommes sûrs de rien.
Quelle serait donc véritablement les teneurs
de cette "curieuse découverte" ?
Nous sommes au sein de la pyramide de Kheops
avec les chercheurs de la mission ScanPyramids
lancée en fin d’année 2015.
Des rayons cosmiques
afin de sonder cet ouvrage monumental.
Ainsi le ScanPyramids Big Void (SP-BV) serait visiblement :
Entre 60 et 70 mètres de hauteur : aussi souvenez-vous ce monument fait 139m de hauteur et 230m en largeur, juste finalement au-dessus de la Grande Galerie. Nous sommes comme vous savez sur le plateau de Guizèh, aujourd'hui en très proche banlieue du Caire.
139 m sur les 146,58 mètres d’origine !
Une "cavité" située à environ 40 mètres de la chambre de la reine.
Il aurait des caractéristiques similaires à celles de la grande galerie, comme vous savez, la plus grande salle connue de la pyramide.
"Un vase clos".
"Le "grand vide"
est totalement clos,
rien n’a été touché depuis la construction de la pyramide.
C’est une découverte très enthousiasmante"
Kunihiro Morishima
de l’Université de Nagoya au Japon, partenaire de la mission ScanPyramids.
Une cavité "aussi grande qu’un avion de 200 places en plein cœur de la pyramide".
En dehors des salles ouvertes aujourd'hui au public ...
D’autres demeures uniquement accessibles aux archéologues ainsi bien sûr qu'aux chercheurs.
Aussi ...
Depuis 2015 ...
ScanPyramids a fait des découvertes passionnantes (Deux autres artefacts : sur l’arête nord-est du monument ainsi que derrière sa face Nord) ! Cette expérience en réalité virtuelle, à savoir ScanPyramidsVR, permet aussi de découvrir non seulement les salles cachées au public mais aussi les dernières découvertes sur la plus célèbre pyramide d’Egypte.
Des équipes japonaise ...
Et française ont effectué des sondages pour la mission scientifique ScanPyramids avec la Faculté des Ingénieurs de l’Université du Caire et l’Institut français HIP (Heritage, Innovation, Preservation).
La présence d'une énorme cavité aurait été interprétée par les scientifiques faisant suite à des technologies ultra-modernes et non invasives i.e. non destructives en vérité : pas moins de 30 mètres de long, pouvant même être d'origine puisqu'il serait clos.
Comment les scientifiques ont-ils procédé ?
Quelles furent les paramètres afin de calibrer les instruments ?
Les scientifiques ont-ils éliminé certains d'entre eux (Paramètres) ? Et comment l'ont-ils décidé d'ailleurs ?
Quel serait l'incidence de telles décisions sur les modélisations finales ?
Le point
Les chercheurs viennent donc de détecter la présence d'une cavité "invisible jusqu'à ce jour".
Cachée derrière la face nord ...
De plus, elle se situerait dans la zone où quatre chevrons visibles surplombent le couloir descendant.
Notons aussi que les chevrons de la véritable entrée étaient invisibles à l'origine, cachés derrière une couche de blocs. Les pierres furent cependant démantelées au cours des siècles. Des blocs que nous savons fort utiles puisque nous connaissons les chevrons en deux endroits : au-dessus des chambres du roi et de la reine ...
Il ne peut en aucun cas être la conséquence d'un éboulement toujours imaginable. C'est bien un espace dédié à quelque chose qui échappe encore aux spécialistes ...
"S'il s'agissait d'un chaos de gravats,
les mesures indiqueraient une faible sous-densité un peu partout.
Or là, nous avons une forte sous–densité locale"
Sébastien Procureur, responsable scientifique à l'Irfu / CEA.
Alors à quoi pouvait bien servir ce grand vide ?
Les chercheurs qui effectuèrent les différentes recherches refusent de "parler" de pièce secrète, de chambre cachée, ...
En plus de cela ils ne sont pas certains de la nature de ce vide.
S'agit-il d'une pièce ?
De plusieurs ?
D'un grand couloir ?
D'une autre Grande Galerie ?
... ? Cette mystérieuse cavité demeure pour l’heure inaccessible.
"Nous ne pouvons pas savoir
si le vide contient des artefacts
car ils seraient trop petits pour être détectés par ce type d’imagerie"
Kunihiro Morishima, coauteur de l’étude.
Et comment pénétrer dans cet espace situé en hauteur, visiblement profondément scellé, très difficile d'accès ?
Ainsi nous pouvons parfaitement bien imaginer que découvrir la dernière demeure de pharaon constituerait l'une des plus grandes découvertes de l'égyptologie moderne. Peut-être est-ce aussi là, en partie du moins, l'explication de cet engouement, de cet enthousiasme, des fantasmes aussi, de cette sensibilité exarcerbée parfois, de certaines carrières et/ou égos également, ..., des polémiques ?
Y aurait-il une particularité sur le fait que les constructeurs de la grande pyramide n'ont mentionné nulle part cette cavité ?
Une cavité détectée au-dessus de la Grande Galerie ...
Sa présence même, aurait-elle pu jouer sur les interprétations des imageries ? Et ce en créant une sorte d'image fantôme ? Je présume que les chercheurs ont entre eux soulevé cette "possibilité, cependant il aurait été bien judicieux de l'énoncer afin de valider davantage encore leur interprétation quant à l'existence de ce vide.
La découverte d'une cavité dans la pyramide de Kheops énoncée ...
L'équipe scientifique du projet a été critiquée, 2 jours suivant l'annonce. Critiques en premier lieu quant au non-respect du processus scientifique avant sa publication.
Cependant bien d'autres tirades semblent avoir également été exprimées, peut-être est-ce cela le prix du débat ? Du moment que cela reste dans le respect d'autrui ...
Aussi, n'oubliez jamais ...
Nous devons prendre certaines précautions bien inhérentes à ce genre de travaux éminemment sensibles ! Bien évidemment respectons tous les avis, même ceux des détracteurs, lisez-les avec attention.
Evitons cependant de rentrer dans certains conflits compétitifs.
Votre libre arbitre est là pour vous guider. Aussi continuez votre chemin et gardez cette envie d'apprendre et de comprendre cette merveilleuse civilisation.
Les "polémiques" sont toujours possibles, présentes, à venir puisque déjà le mot "découverte" l'a engendré. Cependant elles ne doivent surtout pas influencer la poursuite des recherches. Ces dernières doivent continuer à respecter une certaine déontologie scientifique quant aux méthodes employées.
→ L’archéologue Zahi Hawass ...
Il semble affirmer que cette immense cavité était déjà connue.
Ainsi Howard Middleton Jones et son défunt équipier décédé avaient détecté cette cavité au-dessus de la grande galerie et ce à partir de 1999. Ils l'auraient ainsi mentionné à Zahi Hawass "tout en lui expliquant la façon d'y accéder".
→ Dormion parla de cette supposée et probable cavité dans un de ses livres publié en 1986.
Ainsi il fut déposé à cette époque une autorisation, refusée du reste par Havass, et ce afin de permettre de disposer d'une fibre optique dans la Chambre de la Reine.
→ Desroches-Noblecourt ...
Dans son enseignement à l'école du Louvre elle parlait d'une théorie, l'existence d'une cavité...
→ Le chef du comité scientifique supervisant ScanPyramids ...
"La pyramide est pleine de vides
et
cela ne signifie pas qu’il y ait une chambre secrète
ou
une découverte."
"Il y a énormément de théories
sur l'existence d'éventuelles chambres secrètes dans la pyramide.
Si nous les cumulions toutes,
nous obtiendrions du gruyère !"
Mehdi Tayoubi.
"Mais aucune d'entre elles
ne prédisait l'existence de quelque chose d'aussi grand"
Mehdi Tayoubi.
→ Le chef du conseil gouvernemental en charge des antiquités ...
"Le projet doit procéder de façon scientifique
qui suit les
étapes de la recherche scientifique
et
ses discussions,
avant publication."
"Therefore,
the ministry sees that the ScanPyramid team should not rushed
to publish their findings in media at that stage of their research
because
it requires more research
and
it is to early to say that there was a new discovery.
...
they should not use propagandist terms such as
“new discovery;” and “a giant void.”
More researches and studies
are required in an attempt to know the secrets of this unique great monument."
Nous sommes le samedi 9 septembre avec une annonce du ministère des Antiquités.
Archéologues égyptiens dirigés par Mostafa Waziri, chef du département de Louxor ...
Une découverte modeste ...
Intéressante ...
Présentée à la manière d'un grand évènement. Kemet l'ancienne et l'Egypte moderne des grands chantiers méritent bien cela.
L’Égypte ancienne ...
Une ère adulée et pas seulement par les archéologues ! Serait-ce le fait des nombreuses découvertes.
Ainsi, la thématique d'aujourd’hui traite-elle d'un "nouveau" hypogée, celui d'un artisan d'excellence puisque nous serions en présence d'une dernière demeure relative à un orfèvre du netjer Amon : déité majeure comme vous savez quant à de la mythologie égyptienne.
Le quotidien d'antan
au
Nouvel Empire !
Un évènement que nous attendions depuis quelques temps maintenant.
Ainsi…
Après 5 mois de fouilles sous les rayons de Râ ...
Au cours d’une conférence de presse, le Dr Mostafa Waziry annonça une formidable découverte, celle d’une dernière demeure ! Nous étions alors le 18 avril 2017.
Et depuis, nous n'avions véritablement plus rien de concret.
Se pourrait-il, a dream peut-être, que cela soit la légendaire Néfertiti, sujet à moult articles médiatiques depuis quelques temps ?
… ?
L'orfèvre d'Amon,
Amenemhat,
près de Louxor.
Orfèvre ...
Cela ne fut pas seulement un travail, c'était probablement toute sa vie comme le fait de l'avoir consacrée à la divinité Amon.
Amon ...
Une divinité devenue majeur et ce tout particulièrement dans la belle cité aux cents portes, Ouaset, Niwt-Imn, la puissante.
Cette découverte a été faite par une mission archéologique égyptienne dirigée par Mostafa Waziri, c'est ainsi que le ministère égyptien des Antiquités l'a annoncé.
Nous sommes bien dans un domaine de pure archéologie.
Pas de trésor en perspectif, si cela est quand même la découverte d'une tranche de la mémoire de l'humanité et ce à travers l'inhumation probable d'une famille entière.
Ces vestiges sont situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datant du Nouvel Empire, et plus précisément au XVe siècle B.C.E. Cette révélation a aussi le mérite d’accentuer la connaissance de cette nécropole et de sortir de l’oubli un nouveau fonctionnaire.
Vous pouvez accéder au chapitre en cliquant directement sur le titre de ce dernier !
Des archéologues ont bien découvert une dernière demeure.
Celle d'un orfèvre qui consacrait son oeuvre, son art, son travail au netjer Amon ! Mais pas seulement lui puisque les chercheurs ont également trouvé des momies d'une femme ainsi que de deux enfants : une famille en perspective.
Nous sommes au sein de la rive ouest du Nil, à Louxor. Et comme vous savez ce site est parfaitement réputé pour ses dernières demeures et ses temples.
114 hypogées pour la majorité érigés dans la roche. Cette nécropole appartient à la Vallée des nobles, où étaient enterrés les notables proches des pharaons, près de la Vallée des Rois, sur la rive gauche du Nil.
→ Remarquons par exemple la double dernière demeure d'Amenhotep I (1 524 - 1 504) ainsi que son "épouse supposée" Ahmès Néfertari : certains égyptologues semblent mettre en doute ...
Un lieu connu comme une nécropole de la famille royale mais également des hauts fonctionnaires des 17 et 18e dynasties. Cependant les sépultures les plus anciennes remontent à la 11e dynastie. Notons au passage qu’elles furent simplement réutilisées et ceci fréquemment en des temps bien postérieurs.
Elles montrent parfaitement, et heureusement du reste, que nous sommes encore loin de tout savoir et de tout comprendre, cela nous obligent avec ce plaisir incommensurable à remettre en question nos connaissances et surtout du reste nos interprétations.
Et si nous continuons dans cette thématique ...
Cette façon de penser et d'aborder les choses ...
Alors il est fort probable que le thème d'aujourd'hui devra bien évoluer dans les années à venir.
Nonobstant ...
Les faits, les résultats, eux, sont bien là et ne changent pas. Fascinant ...
Aussi souvenez-vous qu'Amenemhat fut une nomenclature pouvant fort bien être l'objet des deux sexes.
Il aurait ainsi vécu il y a environ 3 500 ans.
Orfèvre royal de son état, il consacra visiblement ses activités au netjer Amon.
Nous serions donc en présence d’un certain Amenemhat ainsi que de sa concubinedénommée Mehi. Nonobstant, sa momie n'a pas été, officiellement du moins, véritablement identifiée en tant que telle ! Cependant il n'y aurait pas de doute quant à l'identité du propriétaire de cette dernière demeure.
Amenemhat, une nomenclature qui fut celle également de plusieurs pharaons comme vous savez (Amenemhat I_ fondateur de la 12e dynastie_ à VII_ce dernier bien peu connu finalement fut quant à lui de la 13e dynastie) et cela pourrait être traduit littéralement par :
"Sous la responsabilité d'Amon".
Les chercheurs auraient trouvé au sein de leur dernière demeure une statue, celle d’Amenemhat, assis sur une chaise et ce à côté de sa femme. Cette dernière portait une robe, bien longue d'ailleurs, ainsi qu’une perruque.
De plus ...
Un portrait de leur fils a été peint entre eux deux, inconnu visiblement pour le moment.
Nous serions durant la fameuse 18e dynastie, celle que connue notamment les hauts personnages que furent Néfertiti, Tut Ankh Amon qu'inévitablement vous connaissez bien, ...
Et plus précisément nous serions entre les 16e et 11e siècles B.C.E selon les annonces du ministère des Antiquités.
La chapelle et son entrée semblent bien localisées au sein d'une cour datée quant à elle du Moyen Empire.
Nous sommes alors au niveau de Kampp 150.
A cette chapelle les archéologues trouvèrent deux puits funéraires :
→ L'un à 7 mètres de profondeur, à droite, destiné au défunt et à sa femme.
→ Partant de-là nous voici au sein d'une chambre funéraire contenant des fragments de momies, des sarcophages, des ouchebtis.
→ L'autre puits nous conduit à une autre salle contenant quant à elles des momies datées visiblement des 21e et 22e dynasties.
Nous sommes de fait en présence :
→ D'une petite pièce carrée, au niveau du sol.
Les chercheurs découvrirent ainsi une niche dont un morceau du décor reste encore visible aujourd'hui. Les fresques nous sont décrites comme ayant été d'une qualité certaine.
Aussi les chercheurs supputent-ils que cela pourrait s'expliquer par la proximité du souverain contemporain du défunt.
→ Une chambre funéraire.
Elle se situe à huit mètres au-dessous de la pièce d' "entrée" et contenait visiblement quatre momies.
→Au bout d'un couloir, menant à une salle, une niche funéraire, y séjournait visiblement :
La momie d'une femme.
Et selon Madame Chérine Ahmed Chawqi, une égyptologue et spécialiste des os, elle en aurait conclu que la défunte avait 50 ans à l'heure de la "rupture".
Nonobstant des doutes semblent avoir été émis quant à cette femme ! Les inscriptions mentionnent cependant un certain titre, celui de "dame de la maison".
Et de "ses" (?) deux enfants.
Cependant il nous faut rester prudent :
"Nous ne sommes pas sûrs
que ces momies soient
de la famille d’Amenemhat"
Mostafa Waziri.
"De toute évidence
la tombe a été réutilisée dans les temps anciens.
C'est probablement pourquoi leur tête est découverte"
Mostafa Waziri.
"Mais nous sommes extrêmement heureux de toute façon,
a-t-il ajouté,
car cela signifie que nous trouverons plus d’autres tombes dans cette région".
Les doutes quant à l'identification même du corps du propriétaire serait le fait que cette dernière demeure fut, comme bien souvent du reste, réutilisée plus tard et ce durant les 21e et 22e dynasties.
De plus ...
Une cinquantaine de "cônes funéraires" ont été visiblement découverts. Ils sont gravés avec le titre et la nomenclature du défunt. Ainsi sur les 50 cônes seulement dix auraient été liés à un corps.
Selon les chercheurs les 40 restants appartiendraient à quatre autres personnes qui, elles, ne seraient pas encore trouvées.
Ne tenez pas compte du côté sensationnel de cette "découverte" ...
Vous savez bien, nous serions dans ce cadre de la survivance quant à cette industrie essentielle, vitale même pour le "bien-être" de ce peuple d'Egypte moderne (Nous parlons quand même de cent millions d'habitants.).
Ne tenez pas compte non plus de ce que d'aucuns pourraient classifier de modeste vis-à-vis de cette "révélation" ...
Rien...
Aucun savoir...
Aucun décèlement...
Aucune exploration... Rien ne peut être considéré comme médiocre, insignifiant, maigre, modique, ... Une métaphore afin d'illustrée possiblement cette façon de concevoir les choses : l'Histoire est érigée de briques. Aussi petites soient-elles, elles n'en demeurent pas moins cruciales pour la compréhension de l'ensemble.
Aussi, les fouilles sont bien loin d'être terminées !
De plus...
Vous l'aurez bien compris, il nous reste beaucoup de points à éclaircir !
Alors à suivre...
Newly discovered tomb with several mummies.
Tomb Kampp -390 in Dra Abu El Naga, West Bank, Luxor.
Celle "des vieux" … Paradoxalement (Me semble-t-il !) au fait que bien trop peu d’historiens, de sociologues, …, y font face véritablement. Aussi j'invite nos égyptologues patenté(e)s à investiguer dans ce domaine et plus précisément, peut-être, quant au vieillissement du "peuple".
Avec cette analyse :
Des évolutions de la famille,
Des patrimoines,
Des rapports à la propriété,
Des "secours",
De l'hébergement,
De la nourriture : la "gériatrie", a t'elle pu se développer d'une certaine manière ?
Des attitudes devant la vie et la mort,
De la médecine,
…
Une vaste thématique(Tellement "humaine") et toujours contemporaine malheureusement …
Une vaste thématique, significative aussi et ce quant à la "qualité comportementale d'une culture".
Une vaste thématique qui ne pourra, bien évidemment, pas être traitée en un seul article.
Ainsi :
Quelle image cette civilisation renvoie-t-elle donc véritablement quant au grand âge ?
D'aileurs ...
A quel âge devenait-on véritablement "vieux" ? Car finalement, cela représente bien "un construit social" et ce évoluant en fonction des normes que se donnaient la société.
La "construction sociale de la vieillesse" à travers bien évidemment la sphère privée. Quant au traitement collectif … ?
Cette vieillesse, de quelle manière pouvait-elle être perçue ?
Visiblement il est d'un âge certain et ce malgré qu'il fut acrobatiquement représenté : un monde bien idéalisé ? Voyez, également, il est "accompagné" par une jeune femme : du moins c'est ce que nous imaginons à première vue.
L'âge, inspirait-il le respect ?
Aujourd'hui ...
Il semblerait faire plutôt peur et ce paradoxalement à une longévité maximale pratiquement atteinte en certaine région.
Les vieillards, de quelle manière étaient-ils assimilés dans la population ?
Les prenait-on en charge ?
Et par qui ?
Y avait-il véritablement cette solidarité familiale ?
... ?
Les aïeux,et même pourquoi pas (Dans certains cas peut-être.) les bisaïeuls : travaillaient-ils jusqu'au terme de leur existence ?
Devenu physiquement inapte à assumer leur charge de travail, une charge qu'elle qu'elle fut du reste, que devenaient-ils alors ?
Y avait-il une solidarité intergénérationnelle ?
Etaient-ils si nombreux que cela finalement, les véritables anciens ?
"Au fil" des périodes pharaoniques, y eut-il des évolutions comportementales.
Et que signifiait donc cette expression ? Celle que vous avez bien certainement déjà rencontrée … Souvenez-vousalors de "prendre un bâton de vieillesse" ?
La médecine,prodiguait-elle déjà des soins spécifiques au grand âge ?
Pour les nantis ?
Pour le commun du peuple ?
…
110 ans !
Un âge bien vénérable.
Ayant été considéré comme un chiffre "béni"
pour nos anciens Égyptiens.
Nos anciens "semblaient" bien s'être fixés cet âge là.
Et cela comme étant celui du terme parfaitement idéal quant à une vie bien heureuse. Aussi, vous l'aurez parfaitement compris, il ne faut certes pas prendre au pied de la lettre cet âge fatidique de 110 ans : il fut cependant revendiqué par un certain vizir autant d'ailleurs qu'à travers certaines croyances !
Voici probablement une petite énigme à résoudre.
Aussi cette vieillesse ...
Elle fut maintes fois décrites dans la sapience de nos anciens, ..., se souvenir du fameux conte de Sinouhé.
... Aussi, il ne nous viendrait "pratiquement pas à l'esprit" que nos fameux défunts pouvaient avoir atteint un âge aussi avancé. Et ce en se plaçant bien évidemment aux époques considérées ...
Nos anciens ne voulaient-ils pas devenir tout simplement des vieillards ?
Devenir âgé, ce fut une véritable aubaine !Bien peu d'entité pouvait ainsi prétendre à cette chance, même le plus nanti des hommes, comme ce demi-dieu, pharaon ! Il en va d'ailleurs de même de nos jours, ... Nonobstant, les privilégiés possédaient une différence notable vis-à-vis de la majorité du peuple, leur qualité de fin de vie, elle était de toute évidence bien meilleure.
Cet état, ne pourrait-il pas être finalement l'ultime privilège ?
La vie est le bien le plus précieux que nous puissions posséder, et probablement du reste le seul qui nous est véritablement propre. De cela, nos anciens en avaient-ils vraiment conscience ?
Une vie juste ...
Une vie heureuse ...
Et ce afin de devenir peut-être un jour, ce sage, qui le temps faisant son oeuvre, fit autorité au sein même de cette fantastique culture ! On devait probablement et bien logiquement du reste, leur quémander quelques conseils avisés.
Une vie remplie d'expériences, heureuses ou non d'ailleurs, et d'histoires, remplie de mémoires, ...
Comptaient fort mal, probablement (?) Ceci explique "en partie" l'importance que pouvait bien avoir un scribe, quelque soit du reste son niveau hiérarchique : souvenez-vous, le savoir pouvait mener aux plus hautes des fonctions, celui bien évidemment de vizir voir même de pharaon.
Alors ...
Vous comprendrez, que dans ce contexte, il est pratiquement certain qu'ils ne pouvaient absolument pas estimer leur propre âge, en tout cas, de façon bien précise.
Et encore bien moins l'exprimer au sein de leur dernière demeure.
Cependant ...
En étudiant attentivement les momies, les scientifiques arrivent fréquemment à mentionner des probabilités, une échelle du probable si vous préférez. Aussi, si nous nous référons au domaine médico-légal contemporain, elles peuvent parfaitement refléter une certaine vérité. Ainsi, les statistiques s'avèrent souvent pertinentes et ce en étudiant par exemple la croissance des os, des dents, …, à travers leur stade de développement, leurs usures, ...
Voici donc un monde idéalisé ou l'Homme atteignait les 110 années.
Magnifier nous le savons bien. Et ce dans la grande majorité des cas : car malheureusement, nos anciens furent loin d'atteindre un tel degré de vieillesse.
Épuisés par le travail arassant de la terre, de ...
Diminués probablement par la malnutrition comme par les maladies inhérentes au Nil comme les parasitoses, ou même le cancer ! Et oui vous avez bien lu, le fameux cancer. Souvenez-vous de cet homme momifié et âgé d'une cinquantaine d'années dans l'ancienne Oasis de Dakhleh qui semble bien avoir été atteint d'un cancer du rectum. Ainsi les chercheurs ont estimé que le risque de cancer dans cet oasis était d'environ 5 sur 1000, contre 50% dans les sociétés occidentales modernes selon El Molto et le Dr Peter ...
...
Usés probablement lorsqu'ils furent au service des Grands de ce monde ancien, de pharaon notamment, mais pas seulement.
Aussi, face à toute cette adversité de la vie d'antan ...
Nos anciens affectionnaient la vie, comme nous du reste.
Devaient-ils alors espérer qu'elle soit :
La plus longue possible ?
La plus sereine ?
La plus heureuse ?
La plus prospère ? Comment alors ne pas vouloir une existence éternelle ? La plus fantasmagorique possible en plus et ce quand nous imaginons leur vie terrestre remplie de labeurs physiques, éreintante à plus d'un titre, ... Ils essayèrent ainsi de surmonter les adversités de l'existence à travers des pratiques rituelles comme celles relatives à l'au-delà, cette véritable concrétisation de tout les espoirs,
Inscription visible sur une statue d'Amenhotep fils de Hapou.
N'était-il pas mort en vérité, à l'âge plus que vénérable pour son époque, celui de 90 ans ?
Imaginez alors cet homme ...
Ayant mené une vie exemplaire aux yeux de ses paires en tout cas.Aussi à la manière d'une récompense, n'aurait-il pas été de circonstance de lui avoir accordé une existence de 110 années et ce à travers les netjerou(t) et du reste par pharaon lui même ?
Et inversement ...
Par prosélytisme bien certainement ...
Qu'en fut-il de ce personnage bien glorificateur ?
Probablement membre de cette "caste", celle qui devait d'ailleurs "pulluler" à la cour royale : alors ne s'adressait-il point à son souverain en lui souhaitant le vœu d'une existence de 110 années, tout en gardant cette force qui fit son apogée ?
Au sein de l'Enseignement de Ptah-hotep, ou le Livre des Maximes de Ptahhote : certainement l'un des plus anciens écrits de sagesse qui nous soit parvenu après les instructions de Shurrupak.
Il demanda au pharaon de la 5e dynastie, Djedkarê Isési, à ce qu'il puisse transmettre à son fils sa propre moralité ainsi que son expérience. Tout cela évidemment dans cet objectif, celui que sa progéniture puisse accéder à cette haute charge, celle de vizir.