Qu'appelle-t-on bleu Égyptien, la fritte de bleu égyptien ? Une phase vitreuse avec une cristallisation ? Un matériau céramique ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ...
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Pinceau en fibre de palme. 1 390 à 1 352 B.C.E, Thèbes. 18e dynastie, Amenhotep III.
Laurence Durand
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Le verbe sesh peut être traduit synthétiquement par "tracer". La forme nominale sesh désignait aussi le scribe, celui qui écrit. L’artiste dessinateur était alors dénommé sesh-kedout, que l’on traduit maintenant par "scribe des contours" ou "scribe des formes". Au temps des pharaons l’image entretenait un lien étroit avec l’écriture dans sa fonction et dans sa forme. Faut-il penser pour autant que tous les dessinateurs d’alors savaient écrire et que tous les scribes savaient dessiner ?
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
L’un des médecins les plus célèbres de l’Égypte ancienne.
"Ni–Ankh Ra" … Dans l’ancien Empire, il est le médecin en chef de la cour, qui est informé des secrets quotidiens du roi. Il est représenté assis au sol avec sa jambe gauche érigée et sa main droite attachée à son pied gauche dans une position inhabituelle, portant un petit kilt et une perruque. Cette statue est sculptée à partir de calcaire, sixième dynastie, l'ère de l'Ancien Royaume : « Les Médecins dans l’Égypte ancienne : Tamer Ahmed Abdel Fattah »
Fabien Sennedjem Dessaux à Louvre Lens le 10122022
Je connais les secrets des hiéroglyphes ...
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Qui était réellement BOUTEHAMON, scribe de l'Ancienne Égypte ?
Il s'agit d'un personnage très connu de la fin de la 20e et du début de la 21e dynastie, période charnière connue sous le nom d'"Ère de la renaissance". Son nom est inscrit à plusieurs reprises à Medinet Habu. Afin de renflouer les caisses de l'État, ce scribe de haut rang, qui était censé protéger les tombeaux de la Vallée des rois contre les pillards, aurait eu en vérité pour mission de voler des objets de valeur dans les hypogées d'anciens pharaons, dont celles des Ramsès !
Mitri a vécu pendant la cinquième dynastie et a servi son pharaon.
Peut-être Unas, vers 2400 B.C.E. Il a construit une grande tombe à l'angle sud-est de l'enceinte de la pyramide échelonnée, près de la chaussée du roi Unas.
Le sculpteur a entouré les yeux de cuivre et a utilisé de beaux cristaux de roche pour donner à Mitri un regard calme de gris profond. Les cristaux gris sont souvent bleus sur les photos. C'est un effet frappant §
Tableau d'écriture d'un apprenti scribe.
Première période intermédiaire Dynastie 11 ou avant, environ 2 030 B.C.E. Il ressort clairement des hiéroglyphes maladroitement formés et de leur espacement inégal que c'est l'œuvre d'un apprenti scribe qui pratiquait son écriture.
Le tableau d'écriture pourrait être utilisé encore et encore en grattant ou en essuyant l'encre et en ajoutant une nouvelle couche de blanc. Un autre tableau d'écriture de la collection montre les corrections faites à l'encre. Le Met New York.
Marie-Thé Perardelle.
Vallée des Nobles, TT69, tohypogée de Menna, "Scribe des champs du Seigneur du Double-Pays"
Les scribes contrôlent tout !
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
L’ensemble représente le hiéroglyphe du mot « scribe »
Scribe, celui qui écrit ; les hiéroglyphes, "Medou Netjer" avaient une fonction magique. Les écrire ou les prononcer avait du sens ..
Hiéroglyphe du groupe Y symbolisant la palette du scribe (et par extension, celui-ci).
Montrer du respect ... t(w)r,
'tour',
"montrer du respect" ...
En Égypte ancienne, il était indispensable de montrer du respect envers le roi et les dieux d'abord, mais aussi envers ses supérieurs, ses parents ... Les Égyptiens adoraient hiérarchiser !
La première phrase entière découverte dans l’un des plus anciens alphabets connus parle de poux ! «Que cette défense éradique les poux des cheveux et de la barbe»: l’inscription en cananéen, qui figure sur un peigne découvert en Israël en 2016, remonte à plus de 3700 ans
⇒ Pour l'élite pharaonique, la couleur était la vie.
Ainsi, le sculpteur fut dénommé "séankh" / "celui qui donne la vie".
Nonobstant ...
Il ne devait pas donner la vie simplement en extrayant une figure d’un bloc de pierre ou d’un morceau de bois ! Il devait ajouter à la sculpture une dernière étape essentielle, les couleurs, donnant ainsi l’apparence de la vie et qui de fait l’animait : les "scribes du contour" avec l’aspect sacré de ce qu’ils devaient rendre magiquement vivant.
⇒ Pour l'admirateur moderne que nous sommes, la teinte est porteuse de vie aussi.
Même si d'aventure, nous sommes parfaitement conscients que ce paradigme fut bien encodé et ce jusque dans ses couleurs !
Le vert symbolisait la régénération,
Le noir la terre fertile, une "poudre pour rendre l’œil expressif",
Le bleu, le Nil, le ciel, où se trouve d’ailleurs un Nil céleste peuplé d’étoiles jaunes à cinq branches qui sont sans doute des étoiles de mer.
... Les "fresques" qu'ils nous ont laissés font rêver, paradoxalement au fait qu'ils possédaient un nombre limité de pigments autant du reste quant aux moyens utilisés.
Cependant longtemps ...
L’homme n’a pas su fabriquer cette couleur bleue, elle fut même absente des peintures rupestres.
Ce sont bien les Égyptiens anciens qui,
les premiers,
auraient réussi à la produire
et ce sous la forme
d’un pigment artificiel.
Voici donc le "bleu égyptien" ...
Il fut certainement "le premier pigment" créé par l’homme, il y a cinq millénaires en Égypte et en Mésopotamie. Il a longtemps fait l’objet d’un monopole ainsi que d’un commerce prospère et ce dans le bassin méditerranéen.
Depuis la préhistoire jusqu'au Moyen Age ...
Ainsi dans les peintures préhistoriques, le bleu manquait car il y avait fort peu de minéraux bleus et ceux qui le furent étaient chimiquement instables ou bien trop difficiles à utiliser.
Les premières preuves de l'utilisation du bleu égyptien se trouvent au sein de la quatrième dynastie (vers 2575-2467 B.C.E). Il apparaît alors sur des sculptures en calcaire, ainsi que sous la forme d'une variété de joints cylindriques et de perles.
Au Moyen-Empire (2050-1652 B.C.E), il a continué à être utilisé comme pigment dans la décoration des hypogées, des peintures murales, des meubles et des statues,
Quant au Nouvel Empire (1570-1070 B.C.E) il a commencé à être plus largement utilisé et ce dans la production de nombreux objets.
De plus se fut un produit qui connut une grande diffusion à l’époque romaine.
Et ce pour une simple explication visiblement, il n’existait que très peu de minéraux bleus !
De plus …
Réduits en poudre, rares furent ceux qui semblaient conserver un pouvoir colorant. De ce fait, il apparaît que les peintres devaient disposer d’une "pauvre palette" de nuances. Des pigments noirs, bruns, jaunes et rouges peuvent être trouvés, extraits des minerais ou des sols, de telle sorte que ces couleurs furent certainement considérées communes, et bien pauvre et ce pour représenter leurs divinités.
Le bleu fut rare, cher, précieux, divin ...
Nous examinerons donc ici comment l'Égyptien ancien a pu obtenir un pigment bleu qui ne s'est pas dégradé avec le temps, tant divin il fut !
Ainsi les artisans du bassin méditerranéen furent amenés à élaborer un pigment : le "bleu égyptien".
Nomenclature qui date visiblement de l'année 1830 par Jean-François Léonor Mériméeet ce au sein d'un traité quant à la peinture à l'huile.
Il fut comme vous savez le père de l’écrivain Prosper Mérimée ...
Ainsi :
En quoi consiste le bleu égyptien ?
Quand ce premier pigment synthétique a-t-il commencé à être fabriqué ?
Comment ?
Où son emploi s’était-il diffusé ?
Pourquoi le bleu était-il considéré comme si important ?
D’où viennent leur bleu ?
Pourquoi une teinte aussi innovante a-t-elle disparu ?
...
N’oubliez jamais, l’archéologie n’est pas une science exacte :
Il répond parfaitement à la définition actuelle d'un matériau céramique : un matériau solide constitué de cristaux anhydres cristallisés, éventuellement associé à une phase vitreuse, formé par synthèse et consolidé à haute température.
irtyu
Silicate de cuivre calcique ; "khesbedjiryt" signifie "lapis-lazuli fabriqué", il formait alors un substitut du lapis, une pierre précieuse ...
"Fabriqué" ...
L’esthétique de la technè ...
Et que dire des progrès techniques qui l'ont fait advenir sous cette forme ?
Synthétisons un peu ce long cheminement historique :
Il est prouvé que notre pigment coloré fut usité par "nos" anciens Égyptiens dès 2600 B.C.E. et est devenu ce colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne et ce jusqu'à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
En dehors de ce pays baigné des dieux, le bleu égyptien apparaît dans les incrustations mésopotamiennes du milieu du 3e millénaire B.C.E.
Par la suite il a continué à être produit dans tout l’ancien Proche-Orient et méditerranée à travers le 4ème siècle C.E et apparaît alors dans les peintures murales à Pompéi.
Au 9ème siècle CE, les instructions pour faire le bleu égyptien auraient visiblement été perdues ou oubliées.
Le pigment fut ensuite tombé hors d’usage et de production jusqu’aux années 1800, quand les scientifiques ont déterminé sa composition en étudiant des exemples connus.
flanked by two 'Uas’-scepters(symbol of Power and Dominion).
Glass inlay (1.7x1cm), 100 BCE–100 CE;
now in the Metropolitan Museum …
"On a évalué à quelque 1 400 kilos la quantité de pigment bleu nécessaire à la décoration d’un temple pharaonique.
Comment les Égyptiens parvinrent-ils à s’en procurer en si grandes quantités ?
En fabriquant le premier pigment synthétique de l’histoire humaine, dont la plus ancienne trace a été retrouvée à Nekhen (Haute-Égypte) et remonte à 3 250 ans B.C.E.
Depuis la plus haute Antiquité,
les habitants de la vallée du Nil furent de grands amateurs de pierres,
et plus spécialement de lapis-lazuli,
qui,
avec ses cristaux de pyrite, leur évoquait le ciel nocturne.
Mais celui-ci étant rare, car venant d’Afghanistan, ils cherchèrent dès le 4e millénaire à imiter ce bleu intense dans leurs peintures.
Les chimistes des temples réussirent à synthétiser un pigment de cette couleur à partir
de minerai de cuivre, de sable calcaire et de natron, un mélange naturel de sels.
Leurs techniques de fabrication ont été décrites par les auteurs latins Pline et Vitruve,
initiés à Alexandrie,
bien qu’elle fût gardée secrète par les Égyptiens."
D'ailleurs, ils l'employèrent partout ce fameux bleu :
Les stèles,
L'art glyptique,
Ornementation des vases,
Les papyrus,
Les sarcophages,
Les peinture muraleset ce visiblement à partir de la 4e dynastie et ce jusqu'au Moyen Age : elle est du reste l'unique pigment bleu !
Des objets divers :
Scarabées,
Sceaux,
Statuettes,
Vases, ..., ont été façonnés en bleu égyptien massif, à ne pas confondre d'ailleurs avec les vases glaçures dénommés "faïence" égyptienne.
Les décors des temples étaient tous parés du célèbre "bleu égyptien", dont le nom se traduisait à peu près ainsi : "Lapilazuli fabriqué".
...
La dernière attestation de son utilisation remonterait au 9e siècle de notre ère, au sein d'un église celle de San Clémente de Rome (Lazzarini 1982).
Il fut utilisé pendant toute l'antiquité ...
Les romains quant à eux l’ont surtout utilisé sous la nomenclature de caeruleum. C’est d’ailleurs grâce à Vitruve notamment que nous connaissons la recette de fabrication. Les chercheurs ont même retrouvé du bleu égyptien au fond d’un pot et ce sur le site de Pompéi.
Le consensus actuel est que nos anciens égyptiens auraient alors cherché à le substituer et ce pour la décoration pariétale, une teinte bleue égalant celle du Lapis-Lazulis, minerais dont sa rareté le réservait à la bijouterie.
C’est une pierre qui lorsqu’elle est pure peut s’utiliser simplement broyée très finement en adjoignant, en fin de broyage, un alcalin gras léger (lessive).
Elle est composée de différent minéraux : la lazurite (responsable de sa couleur), la calcite et la pyrite de fer.
A sample from the Sar-i Sang mine in Afghanistan,
where lapis lazulihas been mined since the 7th Millennium BC.
Les Égyptiens lui ont donc préféré en fait un pigment bleu dont le secret de fabrication était transmis de bouche à oreille. Il s'agit probablement d'un des premiers colorants artificiels, dont l'origine remonte à la 4e dynastie ...
La poudre de Lapis-Lazulis donne donc "un bleu".
En fait ...
Elle ne fournit qu’une poudre d'un bleu-gris pâle, inutilisable comme pigment perdant de sa beauté initiale.
Il existe bien une technique qui permet d’extraire le minéral bleu (la lazurite) de cette poudre afin d'obtenir un pigment utilisable, l’outremer. Nonobstant, il semble qu’elle n’ait été mise au point que vers le 2e siècle B.C.E et ce au Turkménistan. Elle semble alors n'atteindre l’aire méditerranéenne que vers le 8e siècle !
Le nom de bleu outremer vient de la provenance même du lapis-lazuli : outre la mer.
Il ne semble pas d'ailleurs que son usage fut très répandu dans le monde égyptien ou romain, la fritte d’Alexandrie(bleu égyptien) lui faisait grande concurrence d’autant qu’il était plus abondamment disponible et meilleur marché.
Théophraste et Pline le cite pourtant comme pigment, sous les noms, pour l’un de "kyanos" (*) et pour l’autre de "cæruleum scythicum".
(*) D’après la description qu’en fait Théophraste cela pourrait aussi correspondre au bleu égyptien. Il dit que ce pigment fut découvert par un souverain et mis au point à Alexandrie (Vitruve reprendra l’anecdote.).
Avec cette possibilité d'en trouver dans le Sinaï, le désert oriental.
→ Et voici le légendairebleu égyptien, synthétique quant à lui !
La littérature classique et archéologique mentionne :
Kyanos,
Caeruleum,
Bleu vestorien,
Bleu de Pouzolle,
Bleu Pompéen,
Hsbt iryt / Lapis-Lazuli fabriqué,
PB31,
... Ces différentes appellations qualifient toutes une seule et même réalité, le bleu égyptien, pigment synthétique et donc, crée par l’Homme ancien !
Dans la langue égyptienne antique ...
Il était donc connu sous le nom de hsbd-iryt, ce qui signifie lapis-lazuli artificiel / fabriqué, révélateur de l'obsession des anciens pour cette pierre précieuse.
Ce pigment semble lié à l'industrie du verre et aux glaçures des céramiques et n’a jamais été obtenu indépendamment.
→ La turquoise ...
Pierre opaque, elle fait partie de la classe des minéraux bleu-vert composée de phosphates-cuivre-aluminium.
L’aspect semi-opaque et la couleur bleue de la pierre turquoise sont surtout dus à la quantité de cuivre qu’elle contient, cependant, la turquoise d'Égypte était plus verte, très nettement reconnaissable et provenait du Sinaï.
Le gisement de turquoise en Égypte a été exploité pour la réalisation des plus belles parures des pharaons et des reines depuis la troisième dynastie voire les incrustations de turquoises sur les masques funéraires et autres parures magnifiques de Ramsès, Toutankhamon, ... tout comme certains objets de culte dans la chambre funéraire de la pyramide du Roi Djoser.
Il offre donc en effet l'aspect de la fritte, mais sa composition en est bien différente.
Il s'agit en fait d'un composécristallin de synthèse obtenu par fusion de :
Cuivre, il est ce minéral qui semble dominer en cet âge du bronze.
Au 3 et 2e millénaire B.C.E ...
Il devait être "facile" de se le procurer sous forme par exemple de scories, ... Les chercheurs semblent déduire ce réemploi de la présence d'étain et de plomb, minerais qui entrent dans les alliances cuivreuses.
Sable siliceux,
Sodium ou potassium.
...
Sic : " Le premier pigment de synthèse, le fameux "bleu égyptien",
ici retrouvé tel quel dans son contenant à Pompéi.
Ce pigment était fabriqué en faisant fondre du sable siliceux,
associé à du minerai de cuivre et de la roche calcaire, constituant une pâte de verre bleue,
qui est ensuite réduite en poudre et dont la composition chimique résultante en est CuCaSi4O10."
Une fritte est un matériau céramique qui a été fondu pour former un verre, trempé et granulé. Les frittes sont importantes dans la fabrication des émaux et des émaux céramiques.
Quant à la faïence siliceuse ...
Les ingrédients ne furent ni rares ni même précieux.
C'est un "matériau à base de quartz en poudre recouvert d'un véritable revêtement vitreux, généralement dans un verre isotrope transparent bleu ou vert".
Tjehenet, il est bien distinct du pigment cristallin bleu égyptien .
Les matériaux manquent cependant de plasticité rendant certainement bien difficile sont élaboration au point que les chercheurs ont déjà observés des fissures, des craquelures, ...
Au cours du deuxième millénaire B.C.E, apparaissent des œuvres moulées !
Faïence égyptienne.
Middle Kingdom Dynasty: Dynasty 12 Reign: Senwosret I to Senwosret II
Nonobstant ...
Sa production nécessite une équipe très organisée ainsi que des artisans très spécialisés, héritant d'une dextérité d'antan.
En fait les pigments bleu et vert étaient synthétisés !
Cette révolution technologique manifeste parfaitement la maitrise que nos anciens avait :
Celle du maniement des matières premières,
Et que dire des connaissances "chimiques",
Ainsi que de leur dextérité dans la manipulation à hautes températures.
Aucune source directe d'époque pharaonique ne nous renseigne réellement sur :
Sur la naissance,
La technique,
Ou même sur la date.
Ce fut bien un pigment synthétique et de plus certainement le plus ancien qui soit ! Ce qui implique que cette couleur ne se trouve pas dans la nature à la manière du précieux lapis-lazuli.
De plus, cette teinte est devenue le colorant bleu primaire utilisé dans la Kemet ancienne à travers les périodes romaines de l’Égypte (vers 30-395 EC).
Aussi pourquoi une telle teinte, aussi innovante et unique, a-t-elle disparu ?
C’était certainement, en partie, à la suite de la chute de l’Empire romain ! (?). Les artisans égyptiens romanisés avaient tendance à utiliser plus de rouges, de jaunes et de blancs ...
et le processus de soufflage de verre est représenté, au cours de son règne, dans les peintures de Beni Hassan,
de la même manière qu’il le sera sur les monuments plus tard,
dans les différentes parties de l'Égypte, à l'époque de la conquête perse.
La forme de la bouteille et l'utilisation de la canne sont indiquées sans équivoque ;
et la teinte verte de la matière en fusion,
extraite du feu,
prouve suffisamment l'intention de l'artiste."
John Gardner Wilkinson
⇒ Une matrice vitreuse, au sein de laquelle est dispersé un élément cristallin ayant un indice de réfraction bien différent de cette phase de "moulage".
Matériaux résultant d'un frittage.
Voici donc "un frittage" en phase liquide.
Mélange des poudres / décomposition des carbonates.
Attaque du quartz par les alcalins et formation de la phase vitreuse.
Germination-croissance des cristaux de cuprorivaïte(en grisé) (CuCaSi4O10)au sein de la phase vitreuse,
et préférentiellement en surface des grains de silice (Q).
Puis vient un solide obtenu par "figeage" de ce liquide.
Ne cristallisant pas au cours d'un refroidissement suffisamment rapide.
En fait ...
C'est bien un matériau hors équilibre, présentant un contenu d'énergie interne supérieur à celui des produits cristallisés correspondants, mais dont le retour à une situation d'équilibre stable, c'est-à-dire la cristallisation, ne peut se faire même après des durées considérables !
Synthèse du bleu égyptien(BE).
Principe du frittage réactif en phases solides d'un mélange de poudre d'oxydes de cuivre (CuO), de chaux (CaO) et de quartz Q.
Notez les zones de contact par lesquelles se font les échanges diffusionnelles (b),qui se soudent par des collerettes.
Le matériau obtenu n'est homogène qu'au bout d'un temps infini.
Contrairement au cas précédent, il est faiblement consolidé.
Voici quatre "boulettes" de bleu égyptien d'époque romaine IIe-IIIe siècle.
Ce pigment était utilisé pour colorer de bleu les enduits muraux.
La Tête d’Or, Bassing (Moselle), 2008.
"C'est ainsi que les archéologues de l’Inrap ont retrouvé de petites boulettes de bleu égyptien dans le comblement d'un fossé d'enclos à Bassing, sur le site d'une villa gallo-romaine. Cette découverte suggère que la fastueuse demeure mosellane était ornée de peintures."
Ainsi,les composants de base furent finement broyés, ..., un fondant sodique, un minerai de cuivre, du sable siliceux, des roches calcaires :
Mélangés à de l'eau, des "boulettes" comme ci-dessus furent alors façonnées.
→ Les chercheurs supposent même que la ferraille de bronze était la principale source de cuivre, car de l'étain a été trouvé dans certains échantillons de bleu égyptien.
Mises à sécher.
Placées au sein du four(de potier ?)en atmosphère oxydante, entre 870° et 1100°C.
→ En fait c'est une cuisson en phase clos dont la température doit être maintenue à "1080°C" pendant 24H à 48H : nos anciens devaient visiblement maîtriser l’art du feu, à la base de cet art de la céramique.
→ Il y a alors synthèse à l'état solide du pigment bleu (cuprorivaïte), en une sorte de glaçure.
→ La silice fusionne alors afin d'élaborer une base de verre dans laquelle les sels de cuivre et de calcium sont en suspension, connue sous le nom de fritte de verre : chimiquement très stable en milieu acides et alcalines, ce qui le rend très résistant à la décoloration.
→ Au vue de sa composition, le bleu égyptien ne montre aucune réaction avec les autres pigments trouvés dans d'autres peintures et objets.
→ D'ailleurs une lumière intense n'influence pas non plus sa couleur, comme en témoigne le bleu égyptien qui a été exposé pendant des milliers d'années sous les rayons et la chaleur de Râ sur les monuments égyptiens.
Suivit par un refroidissement et ce très lentement, au sein même du four.
La glaçure résultante fut brisée et finement broyée en poudre.
→ Les cristaux ainsi obtenus sont d’une taille d’au plus 2 mm de long par 0,5 mm d’épaisseur, et possède cette particularité, celle d’être biréfringents.
→ Ainsi, les "boulettes" donneront une poudre dont la finesse conditionnait bien l'intensité du bleu.
Quant à l'élaboration de la peinture ...
→ Elle aurait été obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique, de ..., dissoute dans de l'eau.
Les techniques de fabrication de ces pigments ont été "décrites" par certains auteurs latins comme Pline, Vitruve, ...
Aussi ...
Voici un traité, "De architectura" / "au sujet de l'architecture" : il fut écrit vers 15 B.C.E parVitruve, un architecte romain du Ier siècle B.C.E. et dédié à l’empereur Auguste.
Il livra partiellement une recette !
Nous serions donc en présence d'une sorte de pâte de verre, à laquelle aurait été incorporé un silicate double de calcium et de cuivre : la cuprorivaïte. Un mélange de sable siliceux, de calcium, de cuivre et de fondants comme des cendres végétales, était porté à haute température (autour de 900°C avec une plage de température de 100°C) en un labs de temps pouvant aller entre 24 et 48 heures.
Il y avait visiblement deux processus de formation quant à la cuprorivaite(cao, cuo, 4sio#2), essentiellement conditionnés par la teneur en fondant de départ : par diffusion des atomes à l’état solide ou par germination du cristal en milieu liquide.
Le produit final se présentait donc le plus souvent sous forme de petites boulettes de deux à trois centimètres de diamètre.
D'une couleur qui pouvait aller du claire à une couleur bleu foncé.
Elle dépendait des changements soigneux quant aux traitements pour le produire ainsi que des compositions légèrement différentes du pigment.
Une couleur plus claire a été obtenue en réduisant la taille des grains pendant le broyage.
Le bleu égyptien peut également être produit avec un ton violet, un procédé de fabrication connu des Assyriens qui préparaient une fritte violette pour un glaçage, cependant nous ne savons pas s'il a été utilisé comme pigment.
Après 2 500 B.C.E ...
Les anciens Égyptiens semblent s'être lancés dans la fabrication de masse quant à notre pigments bleus et auraient produit au moins trois teintes différentes de bleu.
L'un était fabriqué à partir du minéral lapis-lazuli, et était d'un bleu profond riche.
Un second était un composé complexe de silicate ou de verre qui pouvait être utilisé pour faire de la faïence bleue,
Et un troisième était un complexe de silicate bleu avec du natron contaminé par du cobalt.
Il s'agit d'un des pigments bleus :
Les plus stables et résistants aux conditions climatiques souterraines.
Offrant une grande variété de nuances selon le broyage plus ou moins fin de ses grains.
...
Il devait y avoir bien des surprises au moment de découvrir la tonalité en cette fin de cuisson et ce paradoxalement au fait que nos anciens maitrisaient le feu ! (?)
Ainsi, un riche éventail de nuances devait demeurer allant du bleu-vert au bleu-brun.
La composition chimique du bleu égyptien évoluait au cours du temps. On ne peut s’empêcher de penser à ces magnifiques objets antiques d’un bleu tirant sur le vert. On ne sait pas trop pourquoi l’utilisation de ce pigment et sa technique de fabrication disparaissent dans le souvenir du passé, au cours du Moyen Âge.
Près d'Assouan, dans le sud de l’Égypte,
un atelier de poterie
remontant à l'époque de l'Ancien empire et vieux de plus de 4 500 ans,
nous sommes au sein de la4e dynastie (entre 2 613 et 2 494 B.C.E),
La découverte a été effectuée lors de travaux autour du temple de Kom Ombo, sur les rives du Nil, à 40 km au nord d'Assouan, selon un communiqué du ministère.
Ainsi, la teinte pouvait varier selon :
Au fil du temps ...
Le bleu égyptien peut se décolorer en raison de la dégradation des composants ; dans ce cas, la couleur turquoise lumineuse se transforme en noir vert foncé et les particules s’effritent souvent.
La température de fonte.
La cuisson s’opère en atmosphère oxydanteentre 870° et 1100°C.
Une température intérieure du four élevée favorise le vert : plus y a d'oxygène dans l'air de cuisson, plus le vert sera intense !
Nonobstant ...
Au sein d'une atmosphère de cuisson complètement réductrice (Un incendie par exemple) l'oxyde de cuivre se transforme en cupride au teinte brun-rouge.
Ainsi ...
Au sein de la Basse-époque, le vert semble avoir été assuré par une plus grande quantité de fer associé à une cuisson oxydante.
La durée de cuisson en vase clos,
Pendant près de 24H - 48 H ...
Puis refroidissement lent dans le four.
Et bien davantage encore vis-à-vis des impuretés affectant les minéraux utilisés dans la préparation.
La teinte pouvait donc être bien variable mais, pas seulement elle, la composition également pouvait fluctuer.
Dans cette atmosphère oxydante, les sels d'oxydes de cuivre donnent à la glaçurecette couleuroscillant entre le bleu franc et le bleu-vert. Les impuretés contenus dans la pâte siliceuse, comme par exemple les oxydes de fer bien abondant au sein du désert, peuvent infléchir la couleur vers le brun et le vert.
L'obtention du bleu franc dépendait du rapport entre sodium et potassium ainsi que l'emploi du cuivre pur et non des résidus d'alliages cuivreux de métallurgie contenant d'autres métaux comme l'étain, le plomb, ...
Ce bleu fut en fait plus clair que :
Celui de l’époque et ce obtenu à partir du minerai d’azurite égyptien.
Et plus résistant à la lumière que le lapis-lazuli importé.
En conséquence notre bleu égyptien :
Est bien une matrice de verre colorée en bleu clair par du cuivre.
Quant à cette phase cristalline, elle est dispersée et est constituée par un silicate double de calcium et de cuivre (CaCuSi4O10), et est d’un beau bleu foncé.
Ce silicate est d'ailleurs identique à la cuprorivaïte, un minéral très rare en fait.
Et au vu de sa composition ...
Il n’est donc pas très étonnant que le bleu égyptien soit apparu en même temps que le verre, et ce vers 3 000 B.C.E.
Il y aurait eu d'ailleurs deux berceaux :
La Mésopotamie, où on l’appelait du reste uknû merku (lapis-lazuli moulé),
Et bien évidemment Kemet.
La texture du bleu Égyptien, à la différence de la fritte, est bien dense :
Son aspect est systématiquement mat,
Sa couleur homogène,
Et comme nous l'avons entrevu, appelé "bleu", les objets réalisés selon cette technique pouvaient en vérité bien varier et ce du brun au vert.
Différentes teintes de bleu :
Le Bleu(irtyu), il pouvait être obtenu à partir de silicate de cuivre calcique.
Utiliser comme symbole ...
Il pouvait alors représenter la sexualité entre les êtres humains.
Le Bleu clair.
Une métaphore quant à l’air, le ciel, ainsi qu'au netjer Amon cette déité de l’atmosphère, ainsi que Min-Amon d'ailleurs.
Le Bleu sombre (lapis-lazuli).
Attribution à cette belle voûte céleste la nuit, ainsi que celle des abysses.
Il existe bien des techniques d’imagerie scientifique très perfectionnées (Nous nous abstiendrons ici de rentrer dans les détails, même si au demeurant cette thématique est passionnante) rendant souvent possible l’étude rigoureuse des peintures des hypogées égyptiennes.
Ainsi ...
Les chercheurs peuvent être à même de mesurer et ce avec une très grande précision, comment la lumière est diffusée par la peinture.
Et notre bleu égyptien synthétique possède une particularité "lumineuse" qui lui est propre, et qui aide tout particulièrement à sa détection au sein de peintures même très complexes.
Une propriété en plus rarissime si nous considérons sa nature minérale. Elle se dénomme la luminescence.
Adonc, lorsque le bleu égyptien synthétique se trouve éclairé au moyen d'une lumière visible, cette couleur "répond" en émettant une lumière infrarouge :
Une réponse tellement intense que les scientifiques sont aptes à détecter des traces, même si la couleur bleue demeure invisible à l’œil nu !
Les peintures murales sont alors éclairées au moyen de lampes à diodes électroluminescentes (LED), elles ont de fait cette particularité de ne pas émettre d' I.R.
Un appareil photographique adapté pour les I.R détecte alors le pigment bleu égyptien par sa luminescence. Une image ressort donc, celle de la répartition du bleu égyptien synthétique sur la paroi.
C'est bien la cuprorivaïte (CaCuSi4O10) qui a cette particularité, celle de réémettre dans l’infrarouge (910 nm) lorsqu’elle est éclairée en rouge (610 nm).
Pour en savoir plus : "The spatially resolved characterization of Egyptian blue, Han blue and Han purple by photo-induced luminescence digital imaging."Analytical and bioanalytical chemistry 394, no. 4 (June 2009):1011-1021. doi: 10.1007/s00216-009-2693-0.
Voici un beau sujet dont la prise de vue fut réalisée de façon tout à fait standard :
"Nakhtamon victorieux de l’épreuve de la pesée du cœur :
le cœur était pour les anciens Égyptiens le siège des sentiments et des décisions.
Au moment de la mort, il devait être plus léger qu’une plume.
Nakhtamon, ayant passé cette épreuve avec succès, s’élève d’un battement d’ailes, justifié devant Osiris et transformé en un être semi-divin."
C'est bien un ambitieux programme d’études et ce quant aux peintures égyptiennes. Il a été mis en place dans le cadre de la Mission archéologique française de Thèbes Ouest (MAFTO).
Et voici la même scène dans l’infrarouge :
"La même scène dans l’infrarouge :
en blanc, le bleu égyptien qui est luminescent ;
en noir, le noir de carbone qui absorbe tous les infrarouges.
L’artiste a utilisé de touches nerveuses de bleu pour évoquer l’air remué par le mouvement des ailes de Nakhtamon."
Une réponse en infrarouge telle que les scientifiques actuels pensent utiliser au sein de peintures industrielles et ce à des fins de refroidissement quant à des toitures : si nous nous référons aux chercheurs du Département de l’énergie du Laboratoire national américain Lawrence Berkeley. Cela aurait de fait un autre avantage, celui de pouvoir diminuer la consommation d’énergie par les climatiseurs.
Outre son potentiel pour refroidir les bâtiments ...
Notre bleu égyptien pourrait servir à teinter nos fenêtres. Ainsi, le rayonnement infrarouge qu’elles émettraient pourrait en effet être capté par des cellules photovoltaïques posées sur les encadrements
Les analyses menées par Hariclia Brecoulaki, elles ont bien montré que le seul bleu usité pour les peintures murales dans les tombes macédoniennes datées entre le 4e et 2e siècle B.C.E est du bleu égyptien.
Certaines furent réalisées par exemple en utilisant deux méthodes d'analyses différentes et surtout complémentaires :
(Dans la revue d’Achéométrie, ArchéoSciences : année 1997, 21, en pages 121 à 130 de M. Blet / B. Guineau / B. Gratuze)
La spectrométrie d’absorption en réflexion diffuse,
Et l'activation de neutrons rapide de cyclotron.
Ils nous ont ainsi permis de comprendre bien davantage ce bleu égyptien ancien.
Ainsi ...
Si nous nous référons à l'analyse quantitative globale de pigments bruts et non ceux préparer dans les "peintures" : elle devait être obtenue par mélange du pigment avec de la gomme arabique (le suc de l’acacia nilotica) dissoute dans de l’eau, par ...
Nous pouvons alors constater que dans tous les échantillons demeuraient une "même" proportion quant à la chaux et le cuivre : ce dernier ayant visiblement différentes origines. Ceci suggère qu'il devait y avoir des "sortes de recettes précises".
Cependant, furent-elles écrites ?
Car, rappelons, peu de sources écrites furent retrouvées et ce avant l'époque romaine à part :
Dans son ouvrage "De Architectura", il explique comment il a été produit en broyant du sable, du cuivre et du natron et en chauffant le mélange, façonné en petites boules, dans un four.
En fait, l'écrivain Isidore Sevilla (vers 560-636 CE) a mentionné pour la dernière fois le bleu égyptien dans son "Etymologiae" publié après sa mort (636 CE).
Et voici quelques reconstitutions :
Reconstruction d'un atelier de poterie d'Ayn-Asil,
Nos anciens Égyptiens étaient véritablement des métallos hors pair ! Ils étaient parfaitement aptes à faire fondre du cuivre afin d'usiner leurs outils.
Sous les règnes à la fois de Montouhotep IV et de Sésostris I (de ± 1997 à ± 1928 B.C.E).
Adonc ...
Projetons-nous au sein de ce laboratoire du préhistosite de Ramioul ainsi qu’à l’archéosite d’Aubechies et ce en Wallonie ...
Une équipe multidisciplinaire belges, de chercheurs, EACOM, aurait tenté de répondre à cette ultime question à savoir comment nos anciens parvenaient-ils à cet exploit au vu des moyens techniques dont ils disposaient à l’époque ?
Il semble avoir étudié les procédés antiques de la métallurgie quant au cuivre en Égypte pharaonique.
"L’objectif de la démarche scientifique
est d’améliorer notre compréhension du fonctionnement des fours de réduction du cuivre,
de reproduire les gestes des artisans égyptiens
et
de corroborer les hypothèses soulevées par les fouilles archéologiques
grâce au nouvel outil archéologique qu’est la science expérimentale"
Nous sommes ainsi en pleine archéologie expérimentale !
A savoir recréer les outils d'une époque considérée et les essayer : ils ont visiblement bâti des fours de réductions antiques du cuivre.
Ils souhaitaient apparemment connaître quel aurait été le combustible employé ?
Du bois vert ?
Du crottin d'ânes?
... ?
"... on dispose d’indices archéologiques spécifiant qu’à côté des fours,
il y a systématiquement du crottin d’âne
et
du bois vert d’acacia devenu sec.
On en ignorait la raison.
Dans le four d’Aubechies,
on a démontré que du bois qui vient d’être coupé permet d’atteindre 1200°C.
Ensuite,
on a constaté que l’ajout de crottin permet de descendre à 900°C,
soit la température idéale pour réduire la malachite en cuivre."
Georges Verly, archéométallurgiste,
voilà six ans qu’il fouille un site métallurgique antique de Ayn Soukhna, non loin de la mer Rouge.
Souvenez-vous :
Des particularités du site d’Ayn Soukhna : la découverte de multiples ateliers de métallurgie du cuivre, datant du début du Moyen Empire (Abd el-Raziq et al. 2011).
Leur découverte fut une surprise car les fours de réduction avaient jusqu’alors été repérés près des mines, dans le sud du Sinaï. Pourquoi ce changement de schéma, pendant une courte période ?
La présence de bois et végétaux pouvant alimenter les fours dans la petite oasis qui entourait la source toute proche du site pourrait l’expliquer.
Abd el-Raziq M., Castel G., Tallet P., Fluzin Ph., Ayn Soukhna II, Les ateliers métallurgiques du Moyen Empire, FIFAO 66, Le Caire, 2011
Près de 4000 hommes auraient visiblement participé à la construction du port de Khéops, ainsi il y avait apparemment deux ateliers de métallurgies.
Accompagnés de 4000 ânes.
En archéologie, nous ne sommes jamais sûr de rien !
Création d'un fac-similé, celui d’un four égyptien vieux de plus de 4 000 ans. Une centaine de fours à réduction datant du Moyen-Empire y ont été découverts. La copie conforme de l’un d’entre eux a été construite avec du grès, du sable et des pierres ...
Il serait parvenu à réduire un minerai de cuivre comme on le faisait au temps des pharaons.
Nonobstant ...
Il semblerait, pour donner suite à plus de 49 expérimentations, que ce fameux crottin d'âneseut été un excellent accélérant pour la combustion !
"Nous avons effectué une étude systématique des pigments
utilisés dans le retable au cours des travaux de restauration de l’église,
et
nous avons pu montrer que la plupart d’entre eux étaient d’origine locale
et "pauvres"
- à base de terre,
de chaux blanche,
et de cendres –
nous n’étions pas préparés à trouver du bleu égyptien"
Mario Vendrell,
publiée dans le journal Archeometry.
Des pigments qui ne furent plus utilisé depuis près de 700 ans !
Alors ...
Comment a-t-il pu bien se retrouver dans une église catalane ?
En fait ...
Il apparaîtrait que ce monument, cette église, elle aurait été bâtie sur un ancien site romain, ou probablement une "boule" de bleu égyptien aurait été découverte.
Ils auraient donc employé cette belle couleur d'antan et ce afin de créer quelques ornementations :
→ De la rudération
→ De la préparation de la chaux pour faire le stuc
→ De la disposition des planchers en forme de voûte ; du stuc et du crépi
→ Des enduits qu'il faut faire dans les lieux humides
→ De la manière de peindre les murailles
→ De la manière de préparer le marbre pour de faire du stuc
→ Des couleurs naturelles
→ Du cinabre et du vif-argent
→ De la préparation du cinabre
→ Des couleurs artificielles
→ Du bleu d'azur et de l'ocre brûlée
→ De la céruse, du vert-de-gris et du minium
→ De la pourpre
→ Des couleurs qui imitent la pourpre.
ALDRED C., Le Trésor des Pharaons, La joaillerie égyptienne de la période dynastique Tallandier, Paris, 1979, en page 17.
Etude physique du bleu égyptien : caractérisation, mécanismes de formation, altération : Marie-Pierre Etcheverry; Max Schvoerer; Université Bordeaux Montaigne.
"Ayn Soukhna, port de la mer Rouge à l’époque pharaonique" par Claire Somaglino (Archeologia.be, 12 juin 2017).
NIGRO (L.), The copper route and the Egyptian connection in 3rd Millennium BC. Jordan seen from the caravan city of Khirbet al-Batrawy, dans Vicino Oriente, t. XVIII, 2014.
Frizot Michel, "Mortiers et enduits peints antiques" études techniques et archéologiques, Centre de recherches sur les techniques gréco-romaines, Faculté des sciences humaines, université de Dijon, 1975.
Cros Henry et Henry Charles, "L’encaustique et les autres procédés de peinture chez les anciens, Histoire et techniques", Erec, Puteaux 1988.
François Delamare, Bleus en poudres. de l’art à l’industrie : 5000 ans d’innovations, Presses des Mines, 2008, 422 p. (lire en ligne [archive]).
W. Noll, Mineralogy and technology of the painted ceramics of ancient Egypt. In: M.J. Huges (ed.) Scientific studies in ancient ceramics. Occasional paper 19. London : British Museum, 1981, (ISBN 0-86159-018-X).
Th. Rehren, E.B. Pusch, A. Herold, Glass coloring works within a copper-centered industrial complex in Late Bronze Age Egypt. In: McCray, P (ed), The prehistory and history of glassmaking technology. Ceramics and Civilization 8. Westerville, OH: American Ceramic Society, 1998, (ISBN 1-57498-041-6).
J. Riederer, Egyptian Blue. In: E.W. Fitzhugh, (ed.), Artists’ pigments 3: 23-45. Oxford university Press, 1997, (ISBN 0-89468-256-3).
"Travaille en silence et laisse le succès parler."
Le Grand Musée Égyptien (GEM),
connu sous le nom de Musée de Gizeh,
est un musée archéologique encore en "construction" à Gizeh.
Ceci serait née de l’imagination de Farouk Hosni.
Alors ministre de la Culture sous l’ère Moubarak ...
Il semble qu'il aurait reçu "un coup de poignard au cœur" lorsqu'un expert parisien avait osé qualifier de "vieil entrepôt" le mythique Musée égyptien du Caire de la place Tahrir.
En levant les yeux,
nous pourrons admirer le gigantesque escalier encadré de 60 statues conduisant jusqu’à un immense hall vitré.
De là s’ouvre une vue imprenable sur les trois pyramides de Gizeh, tombeaux des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos.
Le superbe complexe en albâtre se déploie en contrebas du site des pyramides.
Le bâtiment fait corps avec le paysage désertique.
Haute de trois étages, la façade est décorée de motifs pyramidaux qui rappellent l’Égypte ancienne.
Et voici le G.E.M ... comme un écrin pour Toutankhamon !
Les visiteurs devraient accourir du monde entier.
Et ce afin de découvrir pour la première fois la collection complète du trésor de Toutânkhamon.
5 000 objets mis au jour en novembre 1922 par Howard Carter dans la vallée des Rois à Louxor.
Masques d’or,
Il sera au centre d’un espace qui lui sera entièrement dédié !
Sarcophages,
Lits,
Char en or,
Bijoux de nacre incrustés de pierres précieuses : les trésors du jeune roi, intacts depuis 3 000 ans, seront exposés dans les vitrines de l’immense galerie
Il offrira plus de 10 0000 artefacts dont les 5 000 pièces du légendaire Toutankhamon :
En construction depuis plus de 20 ans, ce projet du Grand Musée Égyptien a été annoncé en 2002, entamé en 2012. Le chantier de construction est bien immense ; un terrain d'environ 480 000 mètres carrés (5 200 000 pieds carrés) à environ 2 kilomètres (1,2 miles) du complexe pyramidal de Gizeh il a eu un coût initial qui a dépassé les 800 millions de dollars.
A comme vous savez été retardée, et ce entre autres chose, par la pandémie, nonobstant, cela devrait se faire sous peu !
L’espace d’exposition permanente de plus de 22 000 mètres carrés, conçu par le cabinet HENEGHAN Peng, est installé près des pyramides de Gizeh et abritera quelque 130 000 objets et comme précisé précédemment, avec quelques milliers provenant de l'hypogée de Toutankhamon, qui ne quitteront plus jamais les lieux.
Il mobilisera bien de la haute technologie afin d'offrir aux visiteurs un parcours interactif.
Contrairement au musée égyptien situé sur la place Tahrir, au centre-ville, le G.E.M se trouve sur le plateau de Gizeh, à proximité de la Grande Pyramide.
Le Nouveau Grand Musée Égyptien (G.E.M) accueille des événements privés et des visites de groupes. Le G.E.M a depuis déjà accueilli des groupes privés, notamment les invités du défilé de mode de Christian Dior.
Nonobstant, à l’heure actuelle ...
Il n'a pas encore été officiellement inauguré.
Il s’avère donc que cette installation accueillera quand même des visites en petits groupes !
Des événements bien exclusifs alors qu’elle entre dans sa phase d’essai initiale.
Dans des zones déterminées ...
Avec un trajet tracé ..
Les visiteurs peuvent se balader librement dans le Grand Hall où se trouvent :
Ainsi que la colonne de la victoire du souverain Mérenptah.
De fait, au cours de cette phase d’essai limitée, le musée sera partiellement ouvert à un nombre restreint d’invités, qui pourront accéder à certaines attractions, notamment :
Les deux institutions accueilleront parallèlement les passionnés de l'Égypte ancienne.
Le ministre du tourisme et des antiquités nous a bien assuré que "seul le trésor de Toutankhamon" sera déplacé ; nonobstant, en ce qui concerne le masque funéraire du pharaon Toutankhamon, fabriqué en or et pierres précieuses, il s'agira seulement d'un transfert provisoire.
Adonc ...
Si vous planifiez un séjour en Égypte l'année prochaine, prévoyez des excursions, de plusieurs journées et ce afin de découvrir les pyramides, le Sphinx, le Musée Égyptien de la place Tahriret ... le G.E.M.
Nous sommes en présence d'un phénomène rarissime, matérialisé seulement le 16 juillet 1623 et cela ne devrait pas se reproduire avant 2080.
C'est "La grande conjonction" ...
Elle dura au maximum une dizaine de minutes ! Le rapprochement maximum entre Jupiter et Saturne, il se réalisera en vérité en fin de cette journée, et doit avoir lieu, à 19 h 22.
Est bien un mot latin "solstitium" issu d’un néologisme que l’on doit à Pline l’Ancien. Il compile les motssol, "soleil", et statumvenant destare, "se tenir debout, demeurer immobile".
Déjà au premier siècle B.C.E, on lui donnait ce sens, celui que l’on conçoit encore aujourd’hui !
Et dans l'Égypte ancienne ...
A d’après l’historien grec Hérodote, il correspondait à peu près au gonflement des eaux du Nil et marquait le début d’une nouvelle année fertile.
Connaissant le sens de l'observation de nos anciens, cela ne "pouvait certainement" pas passer inaperçu le long des fameuses rives du légendaire Nil.
Ainsi ...
Selon le Dr. Juan Belmonte de l'Institut d'astrophysique des Canaries ...
Après avoir étudié plus de 650 temples ...
Il émit une hypothèse, celle que la plupart des monuments et sites archéologiques auraient, à juste titre me semble-t-il, été conçus afin de célébrer des événements célestes comme le lever de Râ par exemple, relatif aux équinoxes, aux solstices, ...
C'est bien à travers ce moment que la saison des semailles pouvait alors commencer, et ce après que les eaux du Nil se soient retirées à la suite de l'inondation annuelle : représentation en quelque sorte du concept de renaissance.
Il est donc aisé de penser que les anciens astronomes et architectes puissent avoir construit le temple de telle manière que "le Râ levant", celui du solstice d'hiver, puisse atteindre son axe principal : traversant l'avenue, pendant quelques instants, les rayons du nTr Râ brillaient entre les hautes colonnes de la salle hypostyle et "l'allume", comme pour recharger le lieu sacré d'Amon (Le "caché") de son énergie ...
En cette période festive,
je vous souhaite un joyeux Solstice
et
des moments précieux à partager avec vos proches.
Douze jours ...
De Noël à l’Épiphanie ...
Et nous voilà alors transportés comme jamais, à Karnak : "Le Saint des Saints".
22/02/2022 est une belle date palindrome en fait ! En ce sens elle semble bien unique : 22 - 2 - 22. Et c'est l'ultime fois, dans notre vie, que nous verrons les mêmes 6 chiffres dans une date.
C'est une date palindromique, pouvant se lire dans les deux sens, comme la prochaine fois qui aura lieu le 03.02.2030.
Le phénomène du soleil au temple d'Abu Simbel se produit deux fois par an, l'un le 22 octobre et l'autre le 22 février de chaque année. Un déplacement de lumière calculé par les architectes des temples, afin que le nTr transmette au pharaon sa toute-puissance. Les rayons de soleil traversent alors la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II illuminant ainsi la statue du pharaon, chaque année comme vous avez l’habitude, les 22 février et 22 octobre.
Le ministère du Tourisme et des Monuments ...
Le ministère de la Culture, semblent vouloir organiser en cette année, bien particulière, un événement, afin de célébrer ce rendez-vous dès plus spécial !
22 . 02 . 2022 ...
Cet alignement solaire que vous connaissez au sein notamment du temple d'Abou Simbel.
Ramsès illuminé est symboliquement réinvesti de l’éclat divin.
Photo montrant la statue de Ramsès II illuminée par Râ, dans le temple d'Abou Simbel en Haute-Égypte.
Sont successivement illuminées : d’abord celle du nTr Amon, puis celle de Ramsès,au niveau du 22 octobre l'ordre est bien différent !
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Voici une commémoration de l'accession de Ramsès II sur le trône d'Horus.
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli !
Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile(Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes...
Les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois, celui surtout de la saison de la récolte pour nos anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut redécouvert en 1873.
Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant ainsi plus bas ...
L'évènement avait lieu alors les 21 février et 21 octobre.
Un décalage d'une journée seulement ... Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout, nous sommes en présence, bien évidemment, de Ramsès II / Ramsès le Grand / Ozymandias / Manéthon l'appella Ramsès.
Avec visiblement 67 années de règne divin.
Ramsès II ne sombra bien dans l’oubli ...
Au Ier B.CE., Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation : Ousermaâtrê.
Tacite évoqua, quant à lui, le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
En 1817, Shelley chante Ozymadias, king of kings ...
En 1956, Yul Brynner incarne le pharaon immortel dans le péplum de Cecil B. DeMille : Les Dix Commandements.
Il est le héros de La Momie, roman d’horreur d’Anne Rice, publié en 1989.
Enfin, depuis 2017, le pharaon se trouve à l’affiche en France, avec la pièce de théâtre Ramsès II, de Sébastien Thiéry. Un thriller jouissif et fou qui n’est pas du tout une pièce historique sur l’Égypte ancienne !
Nonobstant, Ramsès est aujourd’hui une figure mondialement connue !
Son corps terrestre a traversé les millénaires, paradoxalement aux pillages.
Retrouvé en 1881, elle sera démailloté, déposé au musée du Caire, elle se détériora alors sous sa vitrine non étanche !
En 1976, avec Christiane Desroches Noblecourt, il sera accueilli au Bourget par la ministre des Universités et la Garde républicaine afin d'être traité.
Ainsi, la momie a révélé :
Un homme ayant décédé entre ses 85 et 92 ans, exceptionnel pour cette ère considérée.
Il souffrit de terribles problèmes dentaires et de spondylarthrite ankylosante ; ce qui l’empêcha de se tenir droit durant les dernières années de sa vie.
Et des dissensions qui ne devaient pas manquer ! Confrontations de ses deux grandes nations quant à leurs désirs d'expansion.
Après les travaux fondamentaux de Bonaparte, de Champollion, de Mariette ...
La France semblait considérer l'égyptologie comme une "possession scientifique".En effet, les Français ont très vite considéré l’égyptologie comme leur chasse gardée. On trouve ainsi sous la plume de Jacques-Joseph Champollion-Figeac (1778 - 1867), le frère aîné de Jean-François, les termes de "propriété littéraire" ou d’ " apanage" pour désigner l’égyptologie, et les décennies postérieures ne feront qu’amplifier ce discours (Gady 1999).
Marcel DOURGNON prévoira même dans ses plans de graver ses inscriptions en français.
En 2024, le lundi de Pâques orthodoxe sera célébré le 6 mai !
Cette date est déterminée en fonction du calendrier julien, qui diffère du calendrier grégorien utilisé par les chrétiens catholiques et protestants.
La Pâques orthodoxe est marquée par des traditions riches et variées :
Telles que le jeûne du Carême,
La bénédiction des aliments,
La messe de minuit,
La tradition des œufs rouges,
Et le jeu de l’œuf.
Durant la Pâques orthodoxe, une procession est organisée le samedi à minuit.
Les fidèles reçoivent des cierges qu’ils sont allumés dans l’église plongée dans l’obscurité !
Le prêtre apparaît muni d’une bougie et annonce : "Venez prendre la lumière à la Lumière sans déclin et glorifiez le Christ ressuscité d’entre les morts."
Ensuite :
La bougie est passée de main en main pour allumer les cierges.
Une procession autour de l’église peut également être effectuée, avec les croyants munis de la croix et des icônes.
Une personne reste dans l’église durant la procession, ferme les portes d’entrée, allume tous les cierges et lampes restants, et fait brûler l’encens.
La procession arrive devant les portes closes, et le prêtre lit le récit de la résurrection, puis encense.
Les portes de l’église sont ensuite ouvertes, et la procession pénètre dans l’allée centrale illuminée.
Le prêtre interpelle les croyants en disant : "Le Christ est ressuscité", et ces derniers répondent : "En vérité, Il est ressuscité !"
Ainsi ...
Je souhaite de très joyeuses fêtes de Sham al-nessim
l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.
"Sham el-Nasim " ...
Est un mot arabe qui voudrait dire"senteur de brise, ou parfum de brise".
Le dictionnaire traduit el-nasime (النسيم ) par BRISE et Sham (شم ) par renifler, odorat ...
Et si nous considérons "شم النسيم" (Sham el-Nasim) cela donne Pâques !
Sham el Nessim est un jour férié égyptien marquant le début du printemps.
Cela vient toujours le lendemain de la Pâques orthodoxe orientale, cette année 2024, le 6 mai, selon les calculs de l’Église copte,ce n’est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle !
Et ce malgré sa date liée au christianisme.
Sham el-Nessim n’est pas considéré comme une fête religieuse et elle est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions à travers le pays.
En raison du temps agréable à cette période de l’année ...
Les gens passent généralement la journée à l’extérieur, à piqueniquer, et à profiter de la brise printanière avec leur famille.
La nourriture traditionnelle consommée à l’occasion de Sham el-Nessim comprend le fesikh(un plat traditionnel à base de mulet gris fermenté, salé et séché), les oignons verts, la laitue et les haricots lupini (tirmis).
Cette fête bien pharaonique est l'une des plus anciennes célébrations d'Égypte :
Sham el-Nasim,
Shemu "les basses eaux",
La "Fête de la création" !
Une belle fête ...
En cette terre divine d'Égypte.
Elle est véritablement en continuité avec celle de laPâques Copte: le dimanche 5 mai 2024.
C’est une fête très importante dans la tradition copte orthodoxe. Elle est célébrée selon le calendrier Julien, qui diffère souvent du calendrier Grégorien utilisé par de nombreux pays occidentaux.
C’est pourquoi la Pâques Copte a souvent lieu plus tard que la Pâques qui tombe normalement autour de l’équinoxe de mars.
C'est bien l'un des jours coptes orthodoxes les plus sacrés qui soient quant aux Chrétiens d'Égypte. Il tombe généralement le dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe vernal, et qui marque la fin du 55ème jour du Grand Jeûne.
Les Coptes ont généralement un jeûne plus long vis-à-vis des autres traditions chrétiennes.
Elle tombe toujours le lundi suivant le dimanche où la Pâques Copte orthodoxe est célébrée telle que calculée par l'Église copte.
Je réitère ...
Ce n'est pas vraiment une fête chrétienne en tant que telle.
Et il n'y a pas de date exacte quant à cette fête car elle est confirmée chaque année par l'observation du soleil avecla Grande Pyramide. En fait, il est probable que l'événement coïncidait avec l'équinoxede printemps, un événement qui était autrefois déterminé par la direction du soleil contre les pyramides de Gizeh.
Sham El-Nessim ...
Elle peut être datée de l'Égypte ancienne d'au moins 2 700 B.C.E (la troisième dynastie de l'Ancien Empire) et est un festival qui célèbrel'arrivée du printemps.
L'Égypte est devenue un pays principalement chrétienne sous le règne de l'Empire romain, aussi, plutôt que de remplacer les festivals existants, Shamo a simplement été intégré aux célébrations chrétiennes de Pâques.
Kemet est devenue un pays à prédominance arabe, cette fête a prise alors la nomenclature de "Sham El-Nessim" signifiant "sentir la brise".
Elle est restée à la date de Pâques car basée sur un cycle lunaire comme la plupart des festivals musulmans !
Sham el-Nasim, une fête nationale en Égypte ...
Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe.
La plus grande dénomination chrétienne en Égypte est bien l'Église copte orthodoxe, bien que ce festival ne soit pas considéré comme une fête particulièrement religieuse.
Sham el-Nasim ...
Elle est célébrée par les Égyptiens contemporains de toutes les religions, basée sur unefête du printemps antérieure au christianisme et évidemment à l'islam.
Adonc ...
Sham el-Nasim, ne proviendrait elle pas de l'Égypte ancienne ?
2 700 B.C.E (Troisième dynastie), précise Mohammed Arafa, professeur d'Histoire à l'Université du Caire.
C'est un festival qui célèbre le changement de saison à savoir en l'occurrence l'arrivée du printemps : avec toutes les métamorphoses, toutes les vicissitudes relatives au Nil, ..., événementiels d'importances dans la vie de tous les Égyptiens.
Une grande célébration,
...
Sham el-Nasim :
"Sentir la brise'' ...
Renouvellement de la vie ...
Et voici un repas typique :
poisson cru Molokha ou Fesikh avec une sauce salée, on mange des oignons de printemps et du pain.
Nous sommes bien au sein d'un véritable jour rempli de festivités i.e. Shamm("Sentir / inhaler")el-Neseem ("La brise").
شَمّ ألنسيم ...
Ainsi :
Chrétiens,
...
Musulmans ...
Tous ...
Enfin, se réunissent dans la chaleurosité que j'aime tant !
Formidable moment puisqu'ils semblent alors tous liés, unis, ... et ce au sein de cette fabuleusefête. Une singularité, celle de rassembler autant d'individualités différentes. Voilà ... encore une fois ... une bonne leçon de savoir vivre!
Tous finalement fêtent ce jour.
Celle-ci fait suite à laPâques copteEn ce dimanche 5 mai 2024. Ainsi, les racines même de cette "bacchanale" remonteraient à l'Antiquité égyptienne, c'est-à-dire aux manifestations liées au printemps.
Le Christianisme emprunta donc cette célébration tout en la liant, par la même occasion, à la fertilité : nous sommes bien là au sein d'une sorte d'acculturation des temps anciens.
Ainsi, les Égyptiens :
"Hument la brise".
"Respirent la brise" cette inspiration du principe de vie, elle est retrouvée dans toutes les scènes et descriptions relatives à l'Égypte ancienne.
"On sent la brise de printemps".
...
"On respire l’odeur du Zéphyr".
C'est un vent bien doux.
Agréable ...
Les anciens en firent même un nTr.
En bref : nos ami(e)s Égyptien(e)s célèbrent le printemps lors de la fête antique appelée "Shémou" qu’on pourrait traduire par "Fête de la création".
Ainsi le zéphyr du matin, au cours du Cham el-Nessim, est toujours porteur :
De bonheur,
De renouvellement de la nature,
De l'avenir des hommes,
...
Si cela n'est point, alors, nous serions peut-être au sein d'un bien mauvais présage !
Ce jour férié
est tout simplement
la fête du printemps pharaonique.
Ce jour-là, dès l'apparition des premiers rayons de Râ, les habitants de Kemet se ruent dans :
Les jardins,
Les parcs,
... Et ils se promènent alors au bord du Nil : à pied, en bateau, ...
Des symboles certes, comme il y en avaient tant pour nos anciens et qui malgré les millénaires passés perdurent, et même demeurent très fortement encore au sein de cette belle Égypte actuelle :
L'unité du peuple égyptien.
La conservation des liens avec leur fort lointain passé.
...
Cette fabuleuse fête célèbre ainsi le retour du printemps au sein du pays.
A ce titre d'ailleurs, les acacias, sacrés en Égypte, fleurissent même pour cette fête du printemps : formidable non ?
Une fête traditionnelle égyptienne qui célèbre l’arrivée du printemps, tombe le lundi 6 mai 2024.
Cette fête est célébrée par les Égyptiens de toutes les religions car elle est basée sur un festival de printemps qui précède à la fois le christianisme et l’islam. Elle est célébrée le même jour que le lundi de Pâques orthodoxe copte
Cette réjouissance n'est ni d'origine :
Chrétienne,
Musulmane,
Copte,
... Cependant, elle est bien l'objet de toutes les attentions.
Elle se déroule en terre de Kemet et sans distinction de religion !
Rien que pour tout cela ...
Je me devais de vous rappeler aux bons souvenirs de cette festivité.
Ou chrétiens, ..., tous ensembles envahissent les espaces verts !
Ils nous donnent tous une sacré voie que nous devrions tous suivre.
Cham El-Nessim ...
Tout le monde a certes fait ses préparatifs.
En ce jour spécial ...
Les Égyptiens ont l'habitude de faire des provisions de poissons salés, de harengs, de "fessikhs" et même d'oignons et de pois chiches : un panier de provisions bien rempli et garni de toutes sortes de spécialités pour ce jour. Les familles "partent" pour un rapide congé au bord de la mer par exemple, ou se dirigent vers les parcs et les jardins publics et ce dans les quatre coins du pays afin de célébrer l'occasion.
Souvent, bien proche du Nil, salvateur en son temps, afin de célébrer le printemps et la douceur de cet atmosphère.
Des joutes sont même organisées sur le Nil !
Nonobstant, il n’y a plus rien de véritablement religieux au sein de cette pratique.
Selon Plutarque ...
Nos anciens Égyptiens faisaient des offrandes aux netjerou(t).
Aussi ...
Tous ce qui leur fut autrefois ainsi adressés, lors des cultes par exemple, est maintenant partagé lors d’un piquenique et ce dans les jardins notamment : rien ne disparaît véritablement, tout évolue !
Le fiseekh est bien ce poisson séché qui semble avoir fait son apparition au cours de la 5e dynastie. Les anciens Égyptiens les conservaient ainsi par séchage, Râ y pourvoyait tout naturellement. Un symbole du bien ...
Du mulet gris : mulet salé et séché que l'on a laissé fermenter.
Du maquereau,
Des sardines,
...
Feseekh est un poisson de hareng fumé servi avec de l'oignon et de l'huile d'olive.
Un véritable symbole, celui de la régénération, cela rappelle bien les origines de la vie. Ils furent une sorte d'allégorie chez nos anciens Égyptiens, celle de la création de la vie.
Ainsi, certains paradigmes mentionnent souvent :
Un œuf primordial ...
Il aurait été pondu par Amon sous la forme d'une oie.
Voici une boîte âgée de 3 500 ans avec lesrestes d'une oie sacrificielle.
Crédit : Professeur Andrzej Niwiński.
L'œuf de la théologie de Khemnou ...
Hermopolitaine si vous préférez ...
Il fut bien visiblement fécondé par Amon !
L'œuf devait donc être associé à la vie, au renouveau, au printemps, ...
→ De jeunes oignons ...
Afin d'éloigner le mal. Il semble avoir été lié au nTr Min, et ce dès la 6e dynastie.
Ils furent considérés comme la volonté de vaincre la mort ainsi que la maladie. Un papyrus relate d'ailleurs l’histoire d’un pharaon dont son unique enfant aurait été atteint d'une maladie mystérieuse.
Les médecins, comme les prêtres Memphite furent incapables de le guérir. Ils eurent alors recourt à la magie.
Un symbolisme là encore, relatif à la nature renaissante, la "Romaine" / Lactuca sativa longifolia, avec ses feuilles très allongées, elle est parfaitement représentée sur les "fresques".
Encore une fois aujourd'hui, le miracle qui se produit deux fois par an au temple d'Abu Simbel se répète.
Dans l'ancien lieu, les 21 février et 21 octobre, le soleil traversait le temple à l'aube pour illuminer les statues des dieux. Ra, Ramsès II et Amon étaient illuminés par les rayons du soleil et seul Ptha, dieu des ténèbres, restait dans les ténèbres.
Avec le nouvel emplacement du temple à cause de son démontage et de son nouveau montage, le miracle du soleil, se produit un jour plus tard et ce dans les deux mois, octobre et fevrier !
Une merveille de précision que seule l'Égypte peut nous donner.
ânkh, un symbole ancré dans l'Histoire de Kemet.
"Vivre" …
"La vie éternelle" …
"Clé de vie" ...
Le "souffle de vie" ...
Nos anciens concevaient la vie "ânkh" comme un chemin sur lequel il devait avancer, "donner du chemin au pied" ...
de l'obélisque représenteun rayon de soleil pétrifié.
Certains y voient dans cette architecture phallique un symbole de fertilité.
Sa verticalité représente aussi l'âme qui s'élève vers le ciel après la mort d'où l'utilisation de ce monument dans l'art funéraire !
L’obélisque ...
C'est bien est une colonne à base carrée qui se rétrécit en s’élevant, jusqu’à atteindre son extrémité couronnée d’une petite pyramide appelée pyramidion.
Les obélisques ont été utilisés pour la première fois dans l’Égypte ancienne, où ils étaient érigés pour adorer principalement Amon Ra, Baal, Nimrod et les différentes divinités qui, avec le temps, ont été associées au roi des étoiles.
Les côtés du monument étaient gravés de hiéroglyphes indiquant quel pharaon l’avait érigé, quel était le nom de la divinité auquel il était dédié et quel était l’événement militaire ou politique pour lequel il avait été érigé.
Les obélisques sont également clairement des symboles sexuels, puisque le phallus, l’organe reproducteur masculin, était également reconnu (comme le Soleil) comme un symbole de la vie et, par conséquent, un symbole du nTr Soleil lui-même.
je lui suis très reconnaissant de s'être exprimé !
Comme chaque année qui nous est données par les divinités ...
Depuis cette création, celle du Grand Ramsès II,
Et ce aux mêmes périodes,
Durant des millénaires,
...
Abou Simbel
est
le "miracle du soleil" !
C'est bien un phénomène qui se produit régulièrement, avec une précision à couper le souffle, et cemême encore aujourd'hui !
Nos anciens ...
Ils ont construit leurs temples avec un soin extrême !
A tel point qu'ils ont même pris soin de mesurer avec précision les angles ; avec leurs instruments d'alors, ce qui a permis d'ailleurs, il faut bien le souligner, une ventilation idéale des temples !
Les anciens temples égyptiens ont été construits avec des évents centraux.
Ils fournissaient ainsi deux pressions différentes de flux d'air :
Entre les zones étroites,
Et celles plus larges.
Cette méthode ingénieuse a préservé l'atmosphère originale et la qualité de l'air ...
Temple révélé au public en 1813
par des gravures de l’explorateur suisse Jean Louis Burckhardt.
Il a fait l’objet d’un sauvetage spectaculaire,
à la fin des années 1960,
permettant de ne pas être englouti par les eaux du lac Nasser.
Le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Un phénomène qui fut redécouvert visiblement en 1873 !
Ainsi,
Près d'un siècle plus tard,
En raison de la construction du barrage d'Assouan,
Le temple a dû être déplacé ; mais cela, vous le savez !
Lorsque le temple se trouvait à sa localisation originelle, il se trouvait bien plus bas qu'actuellement !
De fait ...
Pour nos anciens égyptiens ...
L'évènement devait avoir lieu les21 févrieret 21 octobre : un décalage d'une journée ! Le spectacle reste cependant exactement le même, un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent assister avec émoi devant tant d'ingéniosité.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Adonc ...
La façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
⇒ Quatre Ramsès II colossaux... en position assis.
67 années de règne divin,
Mort entre 85 et 92 ans,
Plutôt grand, pour cette époque je pense, 1.75 mètre,
Je suppute bien logiquement que ce ne fut pas le demi-nTr qui érigea lui-même cette œuvre majeur !
En aparté, nous savons bien que pharaon vécu fort longtemps, avec sans aucuns doutes les vicissitudes de la vie associées, aussi je subodore qu'il devait énormément souffrir les dernières années de sa vie, de son règne :
De terribles maux dentaires,
...
De spondylarthrite ankylosante,
...
⇒ Nous pouvons aussi observer deux représentations de Néfertari, et visiblement de taille presque similaire !
Nous sommes au sein du petit temple d'Abou Simbel comme vous savez,
le mot "petit" a évidemment tout son importance ici !
Un spéos.
L’adulation vis-à-vis de Néfertari sous les traits d’Hathor.
Une occasion, parmi tant d'autres d'ailleurs, d'élaborer certaines célébrations, moult festivités,
...
Voici donc le "Miracle"
de Râ
à Abou Simbel !
Nous sommes bien en ce 22 Octobre,
les rayons de Râ
traversent la sombre chambre du Grand Temple de Ramsès II
illuminant la statue du pharaon.
Avec cette illumination, celle de la statue deRamsès II ...
Autant dire que nous sommes en plein éclat, celui du divin bien évidemment !
Et ce au cœur même du grand temple d'Abou Simbel, et cela semble bien avoir été, comme vous savez, intégrée par les architectes dès la conception du prestigieux édifice : impressionnant quand même !
Celui qui se lève chaque matin afin d'illuminer le monde n’est autre évidemment que Râ. Ainsi Bénou fut bien une représentation du démiurge Râ (Se levant) ou plus précisément, le Bâ de Râ!
Les oiseauxsont des êtres bien complexes quant à leurs aptitudes, ils sont les seules entités à pouvoir :
Maitriser les airs, se déplaçant ainsi "sous le ventre de Nout", la netjeret du ciel.
Marcher sur terre.
Posséder une certaine affinité pour l'eau allant jusqu'à savoir nager avec élégance et y puiser leur subsistance, en plongeant.
De plus, il ne vous aura certainement pas échappé que les vols d'oiseaux migrateurs nous donnent un spectacle inouï quant à :
Leur arrivée massive,
Tout autant pour leur départ d'ailleurs ! Aussi, je suppute qu'ainsi l'imaginaire des Égyptiens anciens aurait pu les conduire à attribuer aux migrateurs un rôle symbolique, les poussant, en quelque sorte, à les intégrer dans la cohérence de leur paradigme i.e. leur vision du monde.
Le delta du Nil :
En grande partie, un vaste marécage ...
En fait une unique zone humide, au nord du continent africain. Ainsi, les migrateurs devaient s'abattre sur Kemet à des moments précis, et certainement identifiés par nos anciens ! Ainsi, ces oiseaux voyageurs se trouvaient probablement aux yeux de nos ainés les "uniques témoins vivants" de lieux que seules les divinités pouvaient connaître : un cadre de vie finalement fort restreint, une lande de terre entourée de déserts s'étendant à l'infini et de mers, ressenti peut-être comme une analogie au grand océan primordial.
Nous mentionnions Râci-dessus, aussi les êtres vivants lui devaient tout:
Ils réglaient leurs activités sur leurs rythmes essentiels, comme le jour et la nuit, les saisons, ...
Sans omettre évidement les oiseaux qui sont particulièrement présents dans les représentations ; en train de couver des œufs, de voler, de se poser avant que leurs pattes n'aient touché le sol.
...
Ainsi ...
Quel furent les premiers Hommes à mentionner l'entité Bénou,cet oiseau de feu ?
Nos anciens Égyptiens sembleraient détenir cette "palme" : Bénou aurait vécu sur des pierres, des obélisques, ... et aurait été vénéré par le peuple de l’Égypte ancienne, et ce de la même manière dont Osiris et Râ le furent.
En fait, d'aucuns subodoraient même que :
Bénou était un véritable symbole vivant, comme tant d'autres d'ailleurs et ce quant au netjer Osiris.
Bénou aurait également évoquer l’inondation du Nil, connu pour apporter richesse et fertilité ... Pour cette raison, elle était l’une des créatures les plus respectées de la mythologie égyptienne.C'est bien avec "ce déluge" qu'apparaissait ce bel oiseau ! Il devait planer lentement sur les eaux débordées du Nil, signe d'une l'abondance future. Son apparition à l'aurore sur le fleuve le fit associer au soleil, dont il devint le symbole.
Aussi, paradoxalement aux diverses et nombreuses autres cultures, parfois mêmes contemporaines :
Bénou, au "cœur" de cette terre noire, ne semblait pas du tout avoir été assimilé à un rapace, ni du reste à un oiseau tropical aux couleurs vives, mais davantage à un moineau, à un héron cendré, aujourd'hui malheureusement bien disparu /"ardea bennuides", littéralement le "héron bénou".
Vint alors le phénix ...
Du moins tel que nous le connaissons habituellement, venant des légendes grecques ..!
Pour eux, il devint donc le phoinix dont le nom vint, je le subodore, du verbe égyptien "wbn" signifiant comme vous savez "briller", "étinceler" et même "naître" et ce concernant Râ.
Ainsi, cet oiseau pouvait vivre très longtemps, mais aussi se régénérer ou renaître des cendres de son prédécesseur. Certaines sources disent que le phénix mourait tout simplement pour se décomposer avant de renaître, tandis que d’autres affirment qu’il brûlait et mourait enveloppé de flammes. D'aucuns croyait même que l’oiseau légendaire pouvait vivre plus de 1 000 ans.
La matière première de la pensée est bien le concept :
L’amplitude des concepts peut être d'ailleurs large.
C'est une idée générale permettant de regrouper beaucoup de choses bien particulières du reste.
Il pourrait englober la diversité et ce dans une unité confortable, facile à manipuler afin de réfléchir.
Il permet bien souvent d’organiser notre connaissance,
Cela représente en quelque sorte l'entité cognitive de base où nous mettons un sens aux mots que nous utilisons,
Le concept est à la pensée ce que la brique est au maçon, ce que les molécules sont au chimiste, c'est finalement une entité élémentaire essentiel que nous combinons sans interruption avec bien d’autres afin d'élaborer des assemblages les plus divers.
...
Aussi, ce bel oiseau migrateur pouvait exprimer un cycle pour nos anciens égyptiens, Bénou revêtait donc de bien nombreuses interprétations symboliques, à la fois Osiris, Râ, ... :
L’immortalité de l’ "âme" et à ses mouvements, ...
La longévité,
La périodicité du temps,
Râ, en lien avec les saisons bien évidemment ainsi que la crue régulière du Nil.
Cependant Bénou ne semble pas avoir eu :
De famille,
...
De véritable histoire ! En dehors de ses liens avec Râ, Osiris ...
...
De temples : même si ce point est très difficile à démontrer ! Car plusieurs lieux auraient reçu le nom de "Château-du-Benou" l'un aurait été situé au sein même du Grand-Château (Devant se lire Iat-Oudjâ.)à Iounou, puis dans les 7e et 18e provinces de Haute-Égypte, dans le 18e nome aussi, ...
Nonobstant, des chapelles auraient été consacrées :
A Edfou,
Ihnasya,
Saïs ... Nous pouvons parfaitement supputer ainsi que le Bénou était lié au culte de Râ, rayonnant à Iounou afin d'atteindre l’ensemble du pays à la fin de l’histoire de la Kemet ancienne.
Bénou conceptualisait visiblement la renaissance :
Celle de Râ bien sûr.
...
Et, peut-être, que notre netjer intellectualisait aussi la mort, avec Osiris.
Ainsi, le soleil se cachait, nous sommes alors au crépuscule, ou juste avant qu'il ne réapparaisse, à l'aube. Ainsi notre Bénou était lié à la planète Vénus, cette étoile du soir ou du matin, selon les saisons. Il devint alors l' "âme" d'Osiris ; il incarnait à ce moment-là cette forme défunte, celle de Râ, l’accueillant le soir à l'occident, ou l'accompagnant brièvement le matin avant de lui céder la place.
Cependant ...
"Rassurez" vous ...
Grâce aux hypogées, les chercheurs ont été aptes à déterminer la part importante quant au rôle funéraire de ce "netjer héron".
Nous sommes une race omnivore, la nature nous à créer ainsi "certainement" pour faire partie de son système de régulation, sauf que bientôt c'est nous qui allons être régulés hihihihihih ...
Nonobstant ...
Je vais peut-être casser certains de vos rêves !
Je suppute que nos anciens égyptiens avaient remarqué que certains oiseaux dit migrateurs, avant leur pérégrination, mangeaient plus que de raison, les chassant et s'apercevant que leur chair était ainsi plus goûteuse, ils en tirèrent la conclusion que l'élevage intensive pouvait leur apporter du bonheur gustatif : cela n'engage évidemment que ma personne ....
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"Déraciner des habitudes qu'on aime ! Pas facile."(Rolland Legault)
Adonc, une fois ..., n'est pas coutume, n'est-ce pas ?
Aussi ...
Il me plait de consacrer cette thématique quant à notre propre société Européenne ... Voici donc un article qui n'est pas centralisé sur l'Égypte ancienne, même si au demeurant vous remarquerez qu'il en fait allusion et ce à maintes reprises !
"Noël"
Une célébration de la Lumière.
Peut-être d'ailleurs serait-ce une contraction du terme "Nouveau Soleil" ?
"C'est la renaissance
du soleil"
Cette fête est véritablement très complexe à étudier ...
Elle évoque l'état de l'enfance chez beaucoup d'entre nous, et même probablement beaucoup d'autres choses d'ailleurs.
Le sixième mois du calendrier nilotique est basé sur la crue du Nil, est appelé Méchir ;signifie "celui de Mekher" le sixième mois du calendrier nilotique.
La saison de croissance des cultures suivant la crue annuelle du Nil. Le nom du mois de Méchir vient de Mechir, la divinité du vent !
Ce mois correspondait à la période de décembre-janvier dans le calendrier grégorien.
Il est également le second mois de la saison de Peret ; le calendrier nilotique était utilisé pour réguler les travaux agricoles tout au long de l’année ...
Ainsi, les festivités "religieuses", "païennes(Religions "polythéistes") " étaient nombreusesautour de la date du 25 décembre et plus précisémententre le 17 et le 24 décembre.
Ainsi demeuraient certaines célébrations quant à la lumière renaissante (Imbolc le 2 février), la fertilité (Beltaine 1er mai) ... :
Les Saturnales(Chez les Romains.) du 17 au 24 décembre. Ils fêtaient à l’époque la nouvelle année à venir, au moment du solstice d’hiver. Ils célébraient ainsi les plus longues nuits de l’année, avant que les journées rallongent vers un nouveau printemps
Le culte de Mithra (Chez les perses.) célébré le 25 décembre.
La fête des sigillaires à la fin du mois de décembre, un "ancêtre" probablement de notre saint Sylvestre.
...
Adonc ...
Nous sommes tous issus d'ancêtres et bien évidement de leurs festivités !
Le Tout-puissant de la période précédantle solstice d'hiver.Elles furent bien cette période durant laquelle les Romains jouissaient d'une liberté quasi totale.
Où tous les abus semblaient permis :
Les administrations s'arrêtèrent,
Les écoles étaient fermées,
Les Romains cessaient leur travail,
La population allait même vers le mont Aventin.
Ils ne rendaient pas la justice,
Ils ne faisaient plus la guerre,
Ils ne se disputaient pas.
Ils disaient bien moins que ce fut en vérité une période de trêve, de pardon, de réconciliation.
Les Saturnales ...
Il fallait bien conjurer la peur, dépasser l’obscurité, et apporter des présages positifs.La tradition des cadeaux de Noël existait déjà.
À l’époque, on s’échangeait des petits objets en terre cuite, et déjà, Ovide, né B.C.E, se plaignait du fait que ces échanges devenaient trop mercantiles !
"Libertas decembris" :la fêtede la liberté, le jour ou le monde était à l'envers !
Jour de liberté,
Les esclaves à Rome devenaient les maîtres et les maîtres devaient obéissance.
"Saturnalia et sigillaricia" : on fabriquait, on offrait de petits présents,...
Les rues, les maisons, ...
Elles furent certainement bruyantes de ripailles,
Braillardes de beuveries,
Et pleines de débordements, la fête en somme !
Les saturnales ...
Et le premier de l’an d'ailleurs,
Ces deux évènements furent bien certainement un seul événement festif.
Sol chez les Romains : le nom d’une divinité-soleil,
Sol Invictus (En latin : Soleil invaincu) fut bien cette déité solaire de l’Empire romain au 3e siècle A.D,
Sistere : stopper.
Ainsi ...
Le solstice d’hiver correspondrait bien au moment où le jour cesse de raccourcir et celui ou il commence à se rallonger. Et si nous nous référons à cet ancien calendrier julien, ce fameux solstice d’hiverdevait avoir lieu le 25 décembre. Et voilà, une coïncidence de plus !
Noël est célébré le 25 et ce depuis le 4e siècle. Certainement pour contrer bon nombre de coutumes païennes qui étaient toujours célébrées par les premiers chrétiens.
Aussi ...
Dans toutes les églises chrétiennes,
Il semblerait même,
Qu'au cours des trois premiers siècles A.D, il n'y eu que la fête de Pâques pour les chrétiens. Cette légendaire date correspondrait donc en vérité à une fête païenne celle de "La naissance du soleil".
Et cefut comme vous savez le pape Libère qui instaura cettefête, celle de la Nativité, à Rome bien évidemment et ce le 25 décembre : Natalis Invicti.
"Ce choix
semble avoir été imposé aux chrétiens
par l’impossibilité dans laquelle ils se trouvaient,
soit
de supprimer une coutume aussi ancienne,
soit d’empêcher le peuple d’identifier la naissance de Jésus à celle du Soleil"
Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall
Cette Nativité ...
Elle sembla, par la suite, être parfaitement parvenu à occulter tous les autres cultes : le but était ainsi atteint.
Et les écrits supposés historiques sur Jésus (Historical Jésus and Mythical Christ).
Nos anciens comme vous savez vénéraient Horus et ceci il y a plus de 5 000 ans.
Et cela sous certaines appellations, comme :
Iusa,
Et deKarast.
Ainsi, le temps faisant :
Iusa en égyptien ancien,
Iesous en grec,
Iesus en latin : le "J" n’étant apparu que tardivement, et la terminaison du nom en latin est "us",
Pour finir en Jésus et ce, en français.
Adonc :
Karast, en égyptien ancien : seules les consonnes furent écrites, donc "Krst" pour Krist,
Christos en grec,
Christus en latin,
Christ en français,
...
Un raccourcit peut-être ... (?)
Horus ...
Un netjer bien mythique, et probablement l'un des netjerou les plus adulés du panthéon de nos anciens. Alors, pouvait-il également s'appelerIusa Karast: Jésus Christ ?
Et si nous allions encore bien plus loin :
Isis, mère d’Horus, appelé également Meri en égyptien ancien,
Maria en grec et en latin,
Marie en français.
...
Quelques hiéroglyphes avec l'inscription Aset-Meri (Isis Aimé)
British Museum.
Le Nil: notes aux voyageurs en Égypte (1905) d'Ernest Alfred Wallis Budge
S'il en existe une, est bien celle d'un syncrétisme totalement réussi ! Le même genre d'ailleurs de "christianisation" quant à cette festivité celtique des morts du début novembre.
Rien ne disparaît véritablement au cours de notre Histoire.
Tout se modifie, tout évolueen s'incrémentant d'autres cultures. Il en alla de même pour l'évolution de la croyance religieuse égyptienne qui fut le fruit de maints syncrétismes, il en ira par la suite de même quant au christianisme, enfin pourquoi pas !
Et, peut-être, que de nos jours ...
Nous sommes en train de vivre un véritable syncrétisme culturel ... il ne sera "visible", bien certainement pour d'aucuns, que dans les années futures !
Au lieu de christianiser les païens, ces coutumes ont vraiment paganisé les chrétiens !
La fête de Noël ...
Elle est apparue probablement à cette époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome.
Ainsi ...
Je subodore que cette "imagerie solaire" permis de représenter le Christ ressuscité. D'ailleurs le disque solaire ne se serait-il pas transformé, à cet effet, en auréole des saints ?
Deux fois par an, le 22 février et le 22 octobre, le soleil s'aligne avec l'entrée du temple égyptien d'Abou Simbel et vient caresser le visage de Ramsès II, tout au fond de l'édifice : quel bel exploit quant à nos anciens !
Commémoration de son accession au trône ...
Ramsès II ne sombra jamais dans l’oubli ! Au Ier siècle B.C.E, Diodore de Sicile (Bibliothèque historique I, 47) le nomma Osymandias, déformation du nom de couronnement de Ramsès II : Ousermaâtrê. Tacite quant à lui évoqua le grand conquérant Rhamsès (Annales II, 60).
Au cours des quelques 20-25 minutes, les rayons de Râ auront pénétré une distance de 60m à l’intérieur du temple pour atteindre le sanctuaire ... Ceci marque le début du mois du début de la saison de la récolte pour les anciens Égyptiens.
Ce phénomène fut bien redécouvert et ce en 1873. Près d'un siècle plus tard, en raison de la construction du barrage d'Assouan, le temple fut déplacé.
Se trouvant plus bas ...
L'évènement avait lieu les 21 février et 21 octobre.
Décalé d'une journée ...
Le spectacle reste un rendez-vous exceptionnel auquel de nombreux touristes viennent normalement assister.
Ainsi :
Quand Ramsès II
ressort de l’obscurité !
Ainsi, la façade du site d'Abou Simbel vous accueille avec :
Quatre statues colossales, debout ...
Nous sommes en présence bien évidemment de Ramsès II.